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10 septembre 2004 – Manifestation et reprise des négociations marquent les neuf mois de conflit chez Urgel Bourgie

Manifestation et reprise des négociations marquent les neuf mois de conflit chez Urgel Bourgie

Pour marquer le deuil qu’ils vivent depuis les neuf mois que perdure leur conflit, les quelque 300 employé-es des salons funéraires Urgel Bourgie ont manifesté, vendredi matin, dans le parc situé à l’extrémité nord du pont Jacques-Cartier à Montréal. En plus de tous ces mois sans travail, les syndiqué-es déplorent le fait de ne pas avoir reçu le salaire non payé au moment du déclenchement du conflit, de même pour les congés de maladie et les vacances non prises en 2003, le remboursement des factures pour vêtements et les commissions et bonus pour les personnes conseillères en planification funéraire.

Aucune négociation n’est survenue depuis le lundi 17 mai, alors que le rapport de conciliation était rejeté à 75 pour cent par les membres du syndicat. Cependant, une lueur d’espoir pointe à l’horizon à la suite de changements apportés à la direction de l’entreprise et l’arrivée d’une nouvelle firme d’avocats au dossier. « Les contacts ont été rétablis entre les parties et la négociation reprendra dès le lundi 13 septembre avec un blitz prévu de deux semaines de discussion », constate avec satisfaction le vice-président de la CSN, Louis Roy.

Le président de la Fédération du commerce de la CSN, Jean Lortie, souligne, quant à lui, que l’entreprise s’est montrée intraitable à la suite du déclenchement de la grève le 9 décembre 2003. « Les travailleuses et travailleurs ont dû faire leur deuil, depuis neuf mois, de toutes les sommes que l’entreprise leur devait au moment de l’arrêt de travail. Il reste à souhaiter que la direction reprenne cette négociation de bonne foi et avec l’intention d’en arriver à un règlement. »

Le président du Conseil central du Montréal métropolitain de la CSN, Arthur Sandborn, salue, pour sa part, la détermination dont ont fait montre les syndiqué-es des salons funéraires Urgel Bourgie. « Ces travailleuses et travailleurs sont solidaires depuis le début. Et les connaissant, ils vont se tenir debout jusqu’à ce qu’ils obtiennent un bon contrat de travail. Leur détermination a eu pour conséquence une baisse radicale du chiffre d’affaires de l’entreprise. » En effet, on peut observer une baisse notable de la présence des salons Urgel Bourgie dans les rubriques nécrologiques des journaux. Avec la reprise des négociations, les points suivants ont été jugés prioritaires par les parties : description et classification des tâches, exclusivité des ventes aux conseillères et conseillers en planification funéraire, rattrapage salarial, fusion des accréditations syndicales et les autres points qui étaient restés en suspens au moment de la rupture de la conciliation.

La convention collective des 300 syndiqués-es CSN des salons funéraires Urgel Bourgie est échue depuis le 20 juillet 2003. Le syndicat représente des employés-es de bureau, des chauffeurs, des conseillers en planification funéraire, des directeurs de funérailles, des porteurs, des magasiniers, des préposé-es aux services et à l’accueil, des thanatopracteurs, etc. Il est affilié à la Fédération du commerce qui regroupe 27 000 membres dans plus de 500 syndicats.

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 2800 syndicats qui représentent 280 000 membres oeuvrant dans la plupart des secteurs d’activité.


Source : CSN – 10-09-2004

Pour renseignements : Anne-Marie Tremblay, porte-parole à la négociation: (514) 951-5247 Roger Poudrette, conseiller à la mobilisation: (514) 598-2087

   


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