Quatre ans, c’est assez !

Grève du personnel de soutien de l’Université Concordia

Plus de cinq ans après leur dernière hausse de salaire, le personnel de soutien de l’Université Concordia a déclenché une grève de 24 heures, ce matin, afin d’amener l’administration à négocier sérieusement.

La convention collective des 454 membres du Syndicat des employé-e-s de soutien de l’Université Concordia (SESUC-CSN) est échue depuis plus de quatre ans. Lors d’une assemblée générale, il y a trois semaines, les membres ont voté à 87 % en faveur de trois jours de grève.

« Nos membres sont en colère contre l’employeur, a dit le président du SESUC, André Legault. Concordia emploie la manière forte avec ses employé-es, qui ne veulent qu’un traitement juste et décent. Nous sommes en grève aujourd’hui afin d’inciter l’employeur à négocier un règlement le plus tôt possible. »

Concordia se traîne les pieds sur les clauses non pécuniaires, telles que les droits d’ancienneté, les réévaluations d’emploi, et celles concernant la rémunération à accorder aux travailleurs qui prennent des charges de travail supplémentaires d’autres employés (en cas de vacances ou de maladie). Concordia a récemment décidé de négocier sur la place publique en affichant sur le site Web de l’université une offre contractuelle qui a été rejetée par 87,5 % des membres. Elle a également tenté d’intimider les membres du syndicat avec une menace de mesures légales en réaction aux moyens de pression syndicaux.

« Nos membres sont heureux d’enfin répondre à la stratégie sournoise de Concordia, résume André Legault. Il y a plusieurs autres syndicats à Concordia qui font face à la même approche rétrograde. Nous invitons leurs membres à exprimer leur solidarité aux piquets de grève. »

Source : CSN – 15 mars 2007

Pour renseignements : Lyle Stewart, Service de communications de la CSN, 514 796-2066