Grève chez Urgel Bourgie
Le syndicat participe à la conciliation ce soir
Les représentants syndicaux des 300 travailleuses et travailleurs des salons funéraires Urgel Bourgie de Montréal, de Laval et de la Rive-Sud, en grève depuis le 9 décembre, participeront à la séance de conciliation qui a été convoquée ce soir.
C’est un conciliateur du ministère du Travail du Québec, M. Pierre Gervais, qui a invité l’employeur et le syndicat (CSN) à se présenter à une séance de travail dans ce dossier.
Le syndicat entend encore une fois déployer des efforts pour faire progresser les négociations en vue d’en arriver à un règlement satisfaisant.
Les employé-es des salons funéraires revendiquent, entre autres, des augmentations de salaire décentes, du rattrapage salarial et la protection de leurs emplois contre la sous-traitance.
Des efforts
Pour une convention collective d’une durée de trois ans, le syndicat a déjà ramené ses demandes d’augmentations de salaire de 5 % pour chacune des années à 3,5 % par année. Les employé-es ont aussi réduit leurs demandes de rattrapage salarial de 7 $ à 3,50 $ l’heure, répartie sur 3 ans. Ils revendiquent, entre autres, des clauses protégeant leurs emplois contre la sous-traitance et limitant le travail du personnel cadre.
Le travail
Le syndicat représente des employé-es de bureau, des chauffeurs, des conseillers en pré-arrangement, des directeurs de funérailles, des porteurs, des magasiniers, des préposé-es aux services et à l’accueil, des thanatologues, etc.
Le syndicat reproche à l’entreprise funéraire de poursuivre ses activités avec des briseurs de grève. Le syndicat a déposé des plaintes en vertu des articles prévus au Code du travail du Québec interdisant l’embauche de briseurs de grève. D’ailleurs, la Commission des relations de travail entendra, les 25 et 27 février, les plaintes du syndicat à ce sujet.
La convention collective est échue depuis le 20 juillet dernier.
Source : CSN – 24-02-2004
Pour renseignements : Michel Crête – CSN-Information (514) 598-2454.