24 mars 2004 – Sécurité à l’hôpital Jean – Talon – Les agents de sécurité grandement inquiets

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24 mars 2004 – Sécurité à l’hôpital Jean – Talon – Les agents de sécurité grandement inquiets

Sécurité à l’hôpital Jean-Talon

Les agents de sécurité grandement inquiets

Intervention au conseil d’administration, le 25 mars, à 17 heures

Les agents de sécurité de l’hôpital Jean-Talon, à Montréal, comptent bien exprimer leurs craintes pour la sécurité des bénéficiaires et du personnel à l’occasion de la prochaine réunion du conseil d’administration de leur établissement, le 25 mars, à 17 heures.

Selon eux, le fait de cumuler la double fonction d’agent de sécurité et de téléphoniste la nuit, durant la semaine, ainsi que le soir et la nuit les fins de semaine, comporte des risques.

À l’occasion de la réunion du conseil d’administration, les agents de sécurité, membres d’un syndicat affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), annonceront qu’ils se déresponsabilisent de tout incident malheureux qui pourrait survenir. Les agents de sécurité et leur syndicat réclament de leur employeur qu’il embauche à nouveau des téléphonistes le soir et la nuit.

Le geste que poseront les agents de sécurité vient s’ajouter à plusieurs tentatives syndicales pour régler la situation : dépôt de griefs, appels faits à l’employeur, signature d’une pétition d’appui à l’endroit des agents de sécurité, etc.

Des craintes justifiées

Les agents de sécurité reprochent à leur employeur d’avoir procédé, récemment, à l’abolition de postes de téléphonistes de soir et de leur avoir transféré leurs tâches le soir et la nuit. D’après eux, effectuer deux tâches les empêchent de pouvoir travailler correctement dans de bonnes conditions et de sécuriser adéquatement l’établissement hospitalier.

Étant donné le nombre d’appels urgents qu’ils doivent traiter en soirée et la nuit, les agents de sécurité peuvent difficilement accomplir leur travail de sécurité.

Selon les agents et leur syndicat, les fonctions de surveillance et de sécurité sont reléguées au second plan, au détriment de la population de l’hôpital.

Un exemple : le 6 mars, un patient à la salle d’attente s’agite. Puis, il devient violent alors qu’un agent de sécurité, au poste de téléphonie, doit localiser un médecin demandé d’urgence aux soins intensifs. C’est l’infirmière qui a vécu la situation inquiétante, stressante, voire dangereuse.

Selon le syndicat, cela peut se produire à tout moment puisqu’on évalue qu’un agent de sécurité doit répondre à un appel à toutes les trois minutes entre 17 et 18 h et à 1,4 appels à la minute entre 21 h et 23 h.

Comment, se demande le syndicat, une seule personne peut-elle être responsable des appels, de la gestion d’une alarme-incendie ou d’une panne d’électricité et du même souffle traiter une agression à l’urgence, voir à ce que l’entrée ne soit pas encombrée pour faciliter l’arrivée des cas d’urgence, etc. ?

Au nombre de deux par quart de travail, les agents de sécurité doivent veiller à sécuriser non-seulement l’hôpital Jean-Talon, mais également le Pavillon Dorion, une clinique externe en psychiatrie, et deux centres de la petite enfance. En tout, l’hôpital fait appel à 22 agents de sécurité.

Le syndicat des employé-es de l’hôpital Jean-Talon (FSSS-CSN) représente 473 travailleuses et travailleurs.

N.B. : L’hôpital Jean Talon est situé au 1385, rue Jean-Talon Est, à Montréal.


Source : CSN – 24-03-2004

Pour renseignements : Léonide Ouellet, conseiller syndical, Conseil central du Montréal métropolitain (CSN) ; (514) 598-2032.

   


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