29 novembre 2005 – Premier coup de semonce à la station Mont – Tremblant : les 1500 travailleuses et travailleurs CSN vont déclencher des moyens de pression

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29 novembre 2005 – Premier coup de semonce à la station Mont – Tremblant : les 1500 travailleuses et travailleurs CSN vont déclencher des moyens de pression

Premier coup de semonce à la station Mont-Tremblant : les 1500 travailleuses et travailleurs CSN vont déclencher des moyens de pression

Les 1500 membres du Syndicat des travailleurs(euses) de la station Mont-Tremblant, affilié à la Fédération du commerce (CSN), ont choisi de déclencher des moyens de pression au moment jugé opportun dans le but de forcer leur employeur à négocier une convention collective satisfaisante. Ils excluent pour l’instant le recours à la grève générale. Exaspérés devant l’extrême lenteur des pourparlers, les travailleuses et les travailleurs ont voté à 96,4 % en faveur du plan d’action présenté lors de l’assemblée générale qui s’est tenue, hier soir, à Mont-Tremblant.

Pour le président du syndicat, Benoît Filion, l’impasse est telle qu’elle commande le déploiement rapide d’une série d’actions pour obliger l’employeur à dégager des dates de rencontres pour la négociation de la convention collective, échue depuis le 31 octobre dernier. Malgré le dépôt d’un projet de convention collective par le syndicat, le 28 septembre dernier, et sept séances de négociation, seulement deux dates de rencontres ont été retenues pour les prochaines semaines, soit les 30 novembre et 2 décembre prochains. « Actuellement, fait valoir Benoît Filion, les négociations piétinent. Il y a très peu d’ouverture de la part de l’employeur face à nos revendications. »

Le président du syndicat explique que ce vote massif en faveur de moyens de pression marque le ras-le-bol des salarié-es alors qu’il reste à peine 26 jours avant Noël, ciblée comme la date butoir pour convenir d’un règlement satisfaisant. « Nos membres appuient massivement les revendications contenues dans notre projet pour le renouvellement de notre contrat de travail de même que leur comité de négociation. L’employeur doit par conséquent démontrer plus d’ouverture, à la fois pour dégager des dates de rencontres et pour être à l’écoute de nos revendications », ajoute-t-il.

Rappelons que les demandes reposent entre autres sur des revendications locales qui visent à corriger des disparités salariales entre certains des 150 titres de fonction actuellement en vigueur, et ce, dans le but d’établir une équité interne en matière de politique salariale. De plus, les travailleuses et les travailleurs font les mêmes demandes telle qu’adoptées par le secteur hôtellerie et loisirs de la Fédération du commerce de la CSN dans le cadre de la plateforme de négociation 2005. Ils réclament des hausses de salaire de 5 pour cent par année pour une convention collective de trois ans. Parmi les autres demandes figurent une augmentation de la participation de l’employeur au régime d’assurance collective, la mise en place d’un régime de retraite, l’ajout de congés de maladie, l’octroi de quatre semaines de vacances après sept ans, une protection accrue contre la sous-traitance, une amélioration des avantages en faveur des salarié-es à statut précaire.

Le Syndicat des travailleurs(euses) de la station Mont-Tremblant (CSN) représente des salarié-es qui œuvrent dans différents secteurs de l’administration, de la restauration, des banquets, des bars, de l’entretien et des remontées mécaniques, de la production de la neige et du damage, des patrouilleurs, des moniteurs de ski, de l’hébergement, de la sécurité et du stationnement, de l’entretien des bâtiments et des golfs.

« Les moyens de pression que le syndicat entend déclencher dans les prochaines heures seront colorés, bruyants et festifs, comme ils l’ont été pour l’ensemble du secteur de l’hôtellerie en 2005. Que l’employeur ne s’y trompe pas : les 1500 travailleuses et travailleurs de la station Mont-Tremblant sont plus déterminés que jamais à obtenir le même règlement que le reste du secteur », a assuré Jean Lortie, président de la Fédération du commerce (CSN). « Les trois semaines qui suivent seront critiques pour la conclusion ou non d’une nouvelle convention collective », a-t-il conclu.

La négociation coordonnée dans le secteur hôtellerie et loisirs de la Fédération du commerce (CSN) a regroupé, en 2005, pas moins de 40 établissements hôteliers, dont 26 ont conclu des conventions collectives satisfaisantes visant plus de 5000 salarié-es. Pour un certain nombre d’entre eux, les négociations sont toujours en cours en raison de dates d’échéance de leur convention collective qui sont plus tardives.

Le secteur hôtellerie et loisirs de la Fédération du commerce de la CSN regroupe plus de 9000 membres aux quatre coins du Québec, notamment dans la région de la Capitale nationale, incluant Charlevoix, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, l’Estrie, Mont-Tremblant, la Montérégie, l’Abitibi-Témiscamingue et l’Outaouais, en plus de Montréal et Laval.

La Fédération du commerce représente plus de 35 000 membres partout au Québec. Pour sa part, la CSN a franchi le cap historique des 300 000 membres parmi ses syndicats affiliés.


Source : CSN – 29 novembre 2005

Pour renseignements : Pierre Morabito, conseiller syndical, Conseil central des Laurentides(CSN), 450 438-4196 François Forget, information CSN : 514 919-3241

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