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3 novembre 2005 – Les élections municipales à Québec

Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches

Les élections municipales à Québec

À quelques jours du scrutin, le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CSN) s’inquiète de la possible élection de Mme Andrée Boucher à la mairie de la Ville de Québec et s’interroge sur sa vision ou son silence sur plusieurs aspects cruciaux du développement économique, social et culturel de la Capitale nationale.

Pour le conseil central, il importe à une candidate ou un candidat qui aspire à la mairie de Québec d’avoir une vue d’ensemble sur la grande région de la Capitale nationale car la nouvelle ville représente 80 % de sa population totale et plusieurs dossiers de développement sont intimement liés. Cet aspect ne ressort pas du discours de Mme Boucher et laisse présager qu’elle dirigerait la grande ville de Québec comme elle le faisait pour la ville de banlieue qu’était Sainte-Foy. Elle avait d’ailleurs plusieurs contentieux avec, entre autres, la Ville de Québec et la Ville de Cap-Rouge, ce qui n’augurerait rien de bon au niveau du climat politique régional au sein de la nouvelle structure qu’est la Communauté métropolitaine de Québec qui inclut la nouvelle ville de Lévis et qui a pour mandat la planification du développement et du schéma d’aménagement.

Mais ce qui inquiète davantage c’est l’aversion qu’a Mme Boucher envers toute forme de démocratie participative comme les conseils de quartiers ou les comités de citoyennes et de citoyens, de même que son manque de sensibilité envers le développement social et surtout son opposition au logement social qui est une nécessité pour de nombreuses familles à faible revenu.

Le renforcement et le développement du réseau de transport en commun et de son caractère public reste également un sujet de crainte pour le conseil central. Les rares déclarations de la candidate Boucher ne sont pas rassurantes si on considère l’amélioration du réseau comme prioritaire.

Il en va de même pour d’autres sujets, tous aussi importants, comme le service de l’eau ou de collecte sélective des ordures pour augmenter la récupération et la réutilisation.

Bref, le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CSN) s’attend à ce que la personne qui sera élue à la mairie de Québec soit en mesure de rassembler et de modifier les forces du milieu. Celle-ci devra faire preuve d’un leadership capable de dégager des consensus larges autour d’une Ville de Québec unie et non pas éclatée sur son territoire. Cela suppose une attitude différente de celle à laquelle nous a habitués Mme Andrée Boucher dans son récent passé politique où elle aime les citoyens dociles et derrière elle.


Source : Conseil central Québec Chaudière-Appalaches(CSN) 2 novembre 2005

Pour renseignements : Ann Gingras, 418 573-0080

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