Blocus aux Entreprises agricoles et forestières de Percé

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Les travailleurs sylvicoles exaspérés par l'attitude de l'employeur

Blocus aux Entreprises agricoles et forestières de Percé

Exaspérés par l’attitude des Entreprises agricoles et forestières (EAF) de Percé, qui tardent à négocier une nouvelle convention collective, les travailleurs de cette section affiliée au Syndicat national de la sylviculture (SNS-CSN) bloquent l’entrée de l’entreprise depuis ce matin. Elle est située au 884, route 132, à Cap-d’Espoir.

Les syndiqués ne comprennent tout simplement pas que leur employeur applique les freins à cette deuxième ronde de négociation coordonnée, amorcée il y a presque un an, alors que des règlements sont déjà survenus dans six des huit sections concernées, qui regroupent 500 travailleurs sylvicoles. Outre les EAF de Percé, seule la Société d’Exploitation des Ressources des Monts, à Matane, est toujours en négociation.

Les travailleurs sylvicoles de Percé exercent un travail similaire aux autres et réclament donc sensiblement les mêmes améliorations de leurs conditions, à l’exemple des syndiqués des Entreprises agricoles et forestières de la Péninsule, à Gaspé, qui se sont entendus avec leur employeur il y a quelques semaines. Ces derniers ont ratifié l’entente dans une proportion de 82 %, puis celle-ci a été entérinée par le conseil d’administration de l’entreprise. Des revendications plus q ue rai sonnables Sur les mêmes bases que le règlement survenu à Gaspé, les travailleurs de Percé veulent : – une allocation pour les équipements de sécurité équivalant à 5 % du salaire brut pour 2012, à 5 % pour 2013 et à 5,5 % pour 2014 ; – le financement, par l’employeur, d’une débroussailleuse ou d’une scie à chaîne en début de saison ; – la mise en place d’un comité d’étude portant sur l’implantation d’un transport collectif.

Le président du syndicat, René Martel, commente : « La presque totalité des autres employeurs ont déjà compris que ces demandes sont plus que raisonnables. De toute évidence, celui de Percé fait preuve de mauvaise foi. Il tergiverse sans cesse, de sorte que les progrès sont pratiquement inexistants. Si c’est le conseil d’administration qui bloque les pourparlers, comme l’a laissé entendre le directeur général de l’entreprise, il serait grand temps que les administrateurs et le CA s’entendent et parlent d’une même voix en démontrant plus d’ouverture. »

Le Syndicat national de la sylviculture est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), qui rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec. Quant à la CSN, elle représente plus de 300 000 travailleuses et travailleurs, et ce, tant dans les secteurs privé que public.

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Le Point syndical  automne 2023