Construction : une mobilisation monstre partout au Québec

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Alliance syndicale

Photo : Michel Giroux
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Construction : une mobilisation monstre partout au Québec

Deuxième journée de grève dans la construction. Des milliers de travailleuses et de travailleurs ont envahi les rues de plusieurs villes au Québec pour faire entendre leur message : il est hors de question qu’ils sacrifient leur vie de famille au profit, et c’est le cas de le dire, des entrepreneurs de l’industrie. À Montréal, Québec, Sherbrooke, Chicoutimi, Rimouski, Cap-aux-Meules, Paspébiac, les syndiqué-es et leur famille ainsi que des sympathisants à leur cause ont déambulé pour dire non aux demandes de recul inacceptables des patrons. « Moi, le samedi, je vais avec ma fille à son cours de natation. Elle aime ça, que je sois là pour l’encourager, mais là, on veut m’obliger à reprendre le travail ce jour-là s’il ne fait pas beau dans la semaine. Et à taux simple en plus. Vraiment, les boss exagèrent. Ma vie de famille est aussi importante que celle des boss », a souligné un travailleur de la CSN-Construction. Les patrons demandent également aux travailleurs d’accepter des horaires variables et d’accepter des modifications à celui-ci à quelques heures d’avis. « Quand j’apprends la veille que je dois rentrer à 5 h du matin le lendemain matin, ça marche pas. J’ai les enfants une semaine sur deux, donc une semaine sur deux c’est moi qui vais les conduire à la garderie. Je fais quoi ? » a-t-il renchéri.

Menace de loi spéciale – un rebuffade envers les arpenteurs

Dès le premier jour de grève, la ministre du Travail, Dominique Vien, a invité d’urgence les deux parties à poursuivre les négociations et s’est dite confiante qu’elles en arrivent à une entente. Un plan et des dates de négociation ont été proposées par la partie syndicale, qui a confirmé la reprise des négociations dans tous les secteurs. Toutefois, le premier ministre Couillard a commencé à brandir la menace d’adoption d’une loi spéciale dès le lundi 29 mai. « On veut une entente négociée, commente le président de la CSN-construction, Pierre Brassard. C’est ça qui est le plus profitable pour l’ensemble des travailleuses et des travailleurs. »

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Le Point syndical  automne 2023