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décembre 2002 – CSN – Transport scolaire: Le gouvernement doit financer adéquatement l’industrie

Transport scolaire

Le gouvernement doit financer adéquatement l’industrie

“Les conductrices et les conducteurs d’autobus scolaire ont subi une détérioration de leurs conditions de travail, certains ont même vu leurs revenus diminuer au cours des dernières années. Le sous-financement de l’industrie est l’explication première de ce malheureux état de fait”, affirme la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau. “Entre 1996 et 2002, les chauffeurs d’autobus scolaire ont subi des baisses de salaire et des reculs de leurs conditions de travail dont la valeur globale totalise plus de 20 000 000 de dollars. Cela représente environ 2500 dollars par individu et se traduit par des revenus hebdomadaires moindres, l’abandon des régimes d’assurance et de leur régime de retraite. C’est inacceptable et cela doit cesser ! Ces travailleuses et ces travailleurs ont droit à des revenus décents, ils ont droit à des conditions de travail convenables”, insiste la dirigeante syndicale.

Réunissant plusieurs centaines de travailleuses et de travailleurs du domaine du transport scolaire, les actions d’aujourd’hui marquent le début d’une campagne nationale qui vise à sensibiliser le gouvernement à la nécessité d’investir les sommes nécessaires à la stabilisation de ce secteur d’activité.

En 1998, alors que le gouvernement projetait des coupes de 70 millions de dollars dans l’enveloppe budgétaire dévolue au transport scolaire, les militants des syndicats du secteur ont pu éviter le pire en se mobilisant. Ils ont ainsi obtenu que le ministère de l’Education rétablisse en partie le versement des sommes initialement prévues. Mais le financement insuffisant, ces dernières années, a occasionné une importante déstabilisation du secteur, les investissements nécessaires dans l’achat et l’entretien des véhicules, le carburant, les pièces et les assurances suivant, eux, les conséquences de l’inflation. La conséquence directe de la détérioration des revenus des entreprises, si elle était prévisible, n’en fut pas moins brutale, se traduisant par des exigences de réduction des conditions de travail des employés.

LES REVENDICATIONS

En vue du renouvellement des conventions collectives, les syndicats du secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (CSN) ont convenu de se donner un plan d’action en vue d’atteindre leurs objectifs. “Nous souhaitons obtenir une table de négociation nationale avec le gouvernement et les autres intervenants de l’industrie. Le ministère de l’Education est le véritable bailleur de fonds du transport scolaire, c’est lui qui détermine les budgets qui sont versés aux commissions scolaires pour qu’elles assurent le transport des élèves. Pour sortir l’industrie de ses difficultés, il doit tenir compte des besoins tels qu’ils se présentent en 2002 et pour les années à venir. Cette injection de nouveaux montants est aussi nécessaire pour assurer la sécurité des élèves et celles des conductrices et des conducteurs”, explique Ginette Guérin, présidente de la FEESP.

Les syndiqués revendiquent aussi l’élaboration d’une véritable politique de sécurité dans le transport scolaire qui définirait le rôle et les responsabilités de chacun des intervenants en cette matière. De même, ils veulent voir reconnues les exigences reliées à la fonction de chauffeur d’autobus scolaire. Enfin, ils estiment qu’il est urgent de mettre sur pied un forum pour développer un consensus national sur les enjeux auxquels l’industrie est confrontée et afin d’élaborer des solutions aux problèmes.

Par ailleurs, la CSN, la FEESP et le comité exécutif du secteur transport scolaire ont entrepris des discussions avec les autres organisations syndicales présentes dans le domaine et les associations de transporteurs scolaires afin de mettre sur pied une coalition qui se rassemblerait autour d’une plate-forme commune. Déjà, la Centrale des syndicats démocratiques et l’Association des propriétaires d’autobus du Québec ont donné leur accord et participeront à la campagne de sensibilisation et de mobilisation.

(Source: CSN 08-12-2002 Renseignements: Michelle Filteau, (514) 598-2155, téléavertisseur: (514) 306-0790

   


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