Des scabs à l’hôtel Maritime

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Négociation coordonnée dans l’hôtellerie

Des scabs à l’hôtel Maritime

Dans une décision rendue hier, la Commission des relations du travail (CRT) ordonne à l’hôtel Maritime de cesser d’avoir recours à des briseurs de grève dans le cadre du lock-out qui sévit à cet hôtel. Un lock-out, déclenché par l’employeur le 30 août dernier, perdure toujours dans cet hôtel montréalais.

Dans sa conclusion, le juge administratif Alain Turcotte ordonne à l’hôtel de « cesser ou de s’abstenir d’utiliser dans son établissement, pendant l’actuel conflit de travail, les services des employés de Hôtel Travel Lodge, de Nouvel Hôtel, de Hôtel Méridien et de tout autre employeur, pour remplir les fonctions ou accomplir les tâches des salariés compris dans l’unité de négociation ». Il lui ordonne également de cesser d’avoir recours à quatre employés du département des ventes, affirmant qu’il ne s’agit pas de cadres au sens du Code du travail. L’employeur prétendait le contraire.

Il s’agit d’un quatrième hôtel à se faire ainsi rappeler à l’ordre par la CRT. Au cours des dernières semaines, tant la direction du Hyatt Regency que celle du Holiday Inn Select Sinomonde, où sévissaient des conflits de travail aux mois d’août et de septembre, se sont fait ordonner de ne plus utiliser de briseurs de grève par la commission. L’hôtel Espresso s’est également vu rabrouer par la CRT, en septembre dernier, pour y avoir utilisé des travailleurs de remplacement. Un lock-out y sévit toujours depuis 10 semaines.

« Il est inacceptable que des employeurs enfreignent les dispositions du Code du travail afin de briser la solidarité des travailleuses et des travailleurs, de déclarer le porte-parole du secteur de l’hôtellerie de la Fédération du commerce de la CSN, Michel Valiquette. Plutôt que de jeter ses salarié-es en lock-out et d’embaucher des scabs, la direction de cet hôtel devrait prendre connaissance des 22 ententes de principe intervenues dans plusieurs hôtels au cours des dernières semaines et revenir discuter à la table de négociation. »

La présente ronde de négociation coordonnée regroupe 35 syndicats représentant 5500 travailleuses et travailleurs du secteur de l’hôtellerie dans les régions du Grand Montréal, de Québec, de l’Estrie, de la Montérégie et de l’Outaouais. Fondée en 1921, la CSN rassemble 300 000 membres tant dans les secteurs public que privé.

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Le Point syndical  automne 2023