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Atteinte aux droits des femmes dans les milieux de travail

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Des syndicalistes de tous les continents préparent leur plan d’action

La vice-présidente de la CSN, Véronique De Sève, participe à la 3e conférence de la Confédération syndicale Internationale qui se déroule du 11 au 13 octobre, à San José au Costa Rica, sur le thème « Construire le pouvoir des travailleuses ».

Cette assemblée pour le moins cruciale, qui réunit près de 200 participantes, s’inscrit dans un contexte où la conjoncture politique et économique aux États-Unis et ailleurs met à mal les droits des femmes à travers le monde. Elle vise ainsi à prendre à bras le corps la misogynie ambiante et le populisme décomplexé pour étendre l’action syndicale et ses valeurs de solidarité, de démocratie et de paix.

 

Agir sur tous les fronts
Plusieurs thèmes seront abordés durant cette conférence, dont celui de l’élimination de la violence sexiste au travail. Selon l’Organisation mondiale de la santé, 35 % des femmes de plus de 15 ans – ce qui représente près de 820 millions de femmes dans le monde – ont subi de la violence sexuelle ou physique à la maison ou au travail. Cette violence sexiste a des impacts considérables sur la santé physique et psychologique des femmes, sans compter les effets nocifs sur leurs conditions de travail.

Au sortir de cette rencontre, les femmes syndicalistes seront à pied d’œuvre pour influencer leurs gouvernements par une recommandation à l’Organisation internationale du Travail (OIT) en vue de l’adoption d’une convention, en juin 2018, sur la violence et le harcèlement au travail. À cet effet, la vice-présidente de la CSN, Véronique De Sève, animera vendredi matin l’atelier francophone sur la violence sexiste afin d’encadrer la réflexion sur les stratégies à développer en vue de l’adoption de cette convention à l’OIT.

Pour elle, il est impératif de favoriser l’intégration des femmes dans les syndicats afin de leur permettre de militer et de s’impliquer dans les structures. « Les femmes sont une force pour le mouvement syndical. Il faut que les comités exécutifs de nos organisations, et ce à tous les niveaux, donnent l’exemple et qu’ils intègrent plus de femmes dans leurs rangs. Ainsi, nous pourrons accroître les possibilités d’organiser et de mobiliser des travailleuses et des militantes qui s’activeront à leur tour pour la défense des droits des femmes au travail. »

Toutes pour une
Les participantes de la conférence mènent toutes le même combat : parvenir à faire reconnaître qu’il existe encore des inégalités entre les femmes et les hommes et qu’il faut s’y attaquer. « Nos gouvernements, quels qu’ils soient, ont une responsabilité à cet égard et doivent adopter des mesures pour contrer ces inégalités, enchaîne Véronique De Sève. Au Québec, nous avons un levier, qui est l’analyse différenciée selon les sexes (ADS), et nous comptons bien faire pression sur le gouvernement pour qu’il l’utilise de façon systématique lorsqu’il adopte une loi ou un programme quelconque. »

Dans bien des États, le peu de mesures tangibles en conciliation travail-famille et les emplois précaires et mal rémunérés surtout occupés par les femmes constituent des freins à leur implication syndicale. « Toutes autant que nous sommes cette semaine, nous avons bien l’intention de poursuivre cet aspect de la lutte afin d’améliorer cette situation qui nous empêche d’atteindre l’égalité au travail », conclut la vice-présidente de la CSN.

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