En grève à partir du 16 décembre

Articles récents

Les employé-es de la SAQ en grève mercredi et jeudi

Les employé-es de la SAQ en grève mercredi et jeudi

À moins d’avancées significatives à la table de négociation aujourd’hui et demain, les 5000 employé-es de…
Un premier entrepôt Amazon en voie d’être syndiqué au Québec

Un premier entrepôt Amazon en voie d’être syndiqué au Québec

Un premier entrepôt d’Amazon est en voie d’être syndiqué au Québec : la CSN a en…
Le syndicat d’Amcor–CSN déclenche une grève d’une semaine

Le syndicat d’Amcor–CSN déclenche une grève d’une semaine

Ce matin, le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amcor–CSN a déclenché une grève de 7 jours, jusqu’au…
Les auxiliaires d’enseignement de McGill obtiennent 15,5 % d’augmentation

Les auxiliaires d’enseignement de McGill obtiennent 15,5 % d’augmentation

Réunis en assemblée générale jeudi soir, les 1600 auxiliaires d’enseignement de l’Université McGill ont mis fin à…
Avenir de la forêt : La CSN s’inquiète de l’avenir de la scierie Petit Paris

Avenir de la forêt : La CSN s’inquiète de l’avenir de la scierie Petit Paris

La CSN s’inquiète de l’avenir de Produits Forestiers Petit Paris à Saint-Ludger-de-Milot, au Lac-Saint-Jean. L’entreprise pourrait…
Une nouvelle clinique Lacroix pour accentuer les problèmes du réseau de la santé

Une nouvelle clinique Lacroix pour accentuer les problèmes du réseau de la santé

Nous apprenions dernièrement par les réseaux sociaux qu’une nouvelle clinique de médecine privée allait ouvrir à…

Négociations du préhospitalier

spll1

En grève à partir du 16 décembre

PROD_auto_PARAM_greve.indd

Aujourd’hui, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) a fait parvenir plus de 40 avis de grève aux employeurs du secteur préhospitalier ainsi qu’au ministère du Travail. Ainsi, à compter de minuit, dans la nuit du 15 au 16 décembre, quelque 3600 salarié-es du secteur exerceront leur droit de grève légale, et ce, jusqu’à ce qu’intervienne un règlement satisfaisant pour renouveler les conventions collectives.

Les négociations avec les associations d’employeur ainsi qu’avec Urgences-santé ne sont pas rompues. Les travaux se poursuivront au cours des prochaines semaines. Toutefois, le comité provincial de négociation constate que peu de progrès ont été réalisés sur les priorités des salarié-es. Le ministère de la Santé et des Services sociaux a choisi de se retirer des négociations et de s’en remettre entièrement aux employeurs, mais ceux-ci assurent ne disposer d’aucune marge de manœuvre pour répondre aux priorités syndicales. Par exemple, à ce jour, les employeurs n’ont même pas été en mesure d’offrir les augmentations salariales négociées avec le Front commun l’an dernier. Ils demandent de conclure un contrat de travail d’une durée de cinq ans sans toutefois s’engager à quelque augmentation que ce soit pour les années 2017, 2018 et 2019.

Outre les augmentations salariales, les membres des syndicats CSN du secteur préhospitalier revendiquent notamment des mesures en santé et sécurité du travail et l’accès à la retraite progressive. Par ailleurs, au sommet de leurs préoccupations se retrouve l’enjeu des conditions d’exercice de leur profession. Pour la FSSS–CSN, cette négociation devra impérativement mener à des solutions quant à la surcharge de travail et les horaires de travail désuets, comme les horaires de faction (7 jours de travail en continu sur une période de 14 jours).

spll1

« Ces questions ont un impact direct sur la qualité et le niveau de services que nous assurons à toute la population, rappelle le vice-président de la FSSS–CSN, Dany Lacasse. Le gouvernement peut peut-être sous-traiter aux employeurs sa négociation avec nous, ça le regarde, mais il ne peut pas se désengager de sa responsabilité envers les salarié-es du secteur qui assurent le service public ni envers la population qui a droit à des services de qualité partout sur le territoire. »

« Les problèmes de surcharge de travail et des horaires de travail désuets, cela entraîne des délais supplémentaires dans les interventions des paramédics, souligne le responsable du secteur préhospitalier à la FSSS–CSN, Jean Gagnon. Dans les cas les plus critiques, quelques minutes peuvent faire la différence entre la vie et la mort. Or, on vit chaque jour des situations où l’ambulance la plus près est à plus de 30 minutes de route, par exemple parce que le seul véhicule disponible est déjà sur un autre appel. On joue avec le feu ! »

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket

À LA UNE

Le Point syndical  automne 2023