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Côte-Nord

Manifestation contre la violence d’un des propriétaires d’ambulance Sacré-Cœur

Des ambulanciers-paramédics provenant de plusieurs régions du Québec ont manifesté leur indignation, hier matin, devant la mairie de Sacré-Cœur. Leur message est clair : il n’y a pas de place au Québec pour un employeur qui agresse ses employés. L’Agence, le ministère de la Santé et des Services sociaux et la mairie doivent, selon eux, prendre leurs responsabilités et avoir le courage de dénoncer une telle situation.

Dans un jugement rendu plus tôt cette année, la juge Nathalie Aubry n’a laissé planer aucune ambiguïté dans la cause du paramédic Réjean Hovington, un des trois propriétaires d’ambulance Sacré-Coeur : « Il (Hovington) a serré les poings et s’est approché de Lévesque et l’a agrippé par son manteau. Lévesque est secoué et traîné sur une vingtaine de pieds pour atterrir dans une poubelle remplie de rebuts et déchets biomédicaux et une boîte de recyclage où il reçoit encore d’autres coups. Par la suite, Hovington a relevé le manteau par-dessus la tête et lui a asséné une vingtaine de coups de poing. Lévesque a tenté de se sauver… Suite à une chute provoquée par Hovington et il a encore reçu des coups.»

L’agression est survenue le 30 novembre 2005. La victime est toujours en arrêt de travail. Malgré la condamnation de monsieur Réjean Hovington, le 4 avril 2007, et sa sentence le 11 juillet dernier, les autorités compétentes (la Direction du préhospitalier du MSSS et l’Agence de la santé de la Côte-Nord) tardent encore à prendre leurs responsabilités.

Le syndicat réitère sa position « Nous ne quitterons pas Sacré-Cœur tant et aussi longtemps que ce dossier n’est pas réglé » confirme le président du Rassemblement des employés techniciens-ambulanciers du Québec (RETAQ-CSN), Deano Émond.

Il y a plusieurs issues possibles à la crise. Par exemple, l’Agence, avec l’aide du ministère, pourrait retirer le permis de la compagnie si monsieur Hovington y reste associé (soit comme propriétaire, soit comme paramédic).

Le syndicat attend aussi une intervention de l’association patronale, bien que son pouvoir soit limité. Jusqu’à nouvel ordre, le syndicat contacte l’ensemble de ses membres pour leur indiquer qu’ils n’ont aucun intérêt à travailler à Sacré-Cœur tant que cet individu violent reste associé de près ou de loin aux opérations.

Le besoin d’une ambulance à Sacré-Cœur est bien établi. Il y a plusieurs intervenants qui sont prêt à acheter et à garder l’ambulance dans la municipalité de Sacré-Coeur. D’ailleurs, ils sont aussi prêts à garantir un service de qualité – sans violence et sans intimidation.


Source : CSN – le 9 août 2007

Pour renseignements : Deano Émond, président du RETAQ-CSN, 514 949-1068 ou 1 877 949-1068 Jean-Pierre Larche, Service des communicatons de la CSN, 514 598-2264

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