La solidarité et la lutte paient à Aliments BCI inc.

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Entente de principe adopté à 93 % par les salarié-es

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La solidarité et la lutte paient à Aliments BCI inc.

Après avoir exercé leur droit de grève et mené plusieurs moyens de pression depuis le mois de septembre, les salarié-es des Aliments BCI inc. ont adopté, le samedi 12 décembre dernier, à 93 % l’entente de principe conclue en présence d’un conciliateur le 3 décembre 2020. Cette entente de principe permet de renouveler la convention collective échue depuis le 31 mars 2020. Ce contrat de travail d’une durée de cinq ans devrait permettre à l’employeur ainsi qu’aux salarié-es de faire face aux défis de croissance actuels de l’entreprise et permettre aussi de consolider sa place sur le marché de la soupe en conserve.

 

Cette nouvelle convention collective prévoit des augmentations pour tous les salarié-es de 1 $ rétroactif au 1er avril 2020 ainsi qu’une hausse de 1,5 % de la contribution de l’employeur au régime de retraite à la signature de la convention. Les hausses prévues pour les prochaines années sont de 1 $ au 1er avril 2021, de 3 % en 2022, de 2,5 % en 2023 et 2024 accompagnées d’une hausse de 0,5 % par année dans le régime de retraite pour les deux dernières années. Les salarié-es ont également obtenu des augmentations supplémentaires sur certains postes afin de rattraper le marché de l’emploi et la réduction des échelles salariales, certaines passant de 7 ans à 2 ans. Le 1er avril 2021, certains salarié-es verront donc leur rémunération globale augmentée en moyenne de 12 % et de 21 % au terme des cinq années de convention.

 

Le syndicat a également obtenu la mise sur pied d’un nouveau régime de retraite combinant une RRS de Bâtirente avec un REER de Fondaction, permettant aux salarié-es de profiter des avantages des deux types de placements. Sur le volet normatif, les syndiqué-es ont obtenu la fin des heures supplémentaire obligatoires, sauf pour quelques exceptions, la mise en place de protections pécuniaires contre les changements de quarts de travail, des gains importants sur la formation, sur la santé et sécurité du travail. Les salarié-es ont également réussi à obtenir des horaires de travail clairement défini dans la convention collective et beaucoup moins variables.

 

Pour Joaquim Gariépy-Dubois, président du Syndicat des salarié-es des Aliments BCI–CSN, « il est évident que cette victoire syndicale est le résultat de la solidarité et de la détermination de l’ensemble des membres. La pression sur l’employeur était à son comble. C’était essentiel pour nous d’en arriver à ce résultat, mais surtout, d’envoyer un message clair à l’ensemble des gens dans l’entreprise, le syndicat et ses membres doivent être pris au sérieux   ».

 

À la Fédération du Commerce–CSN, on se réjouit pour les salarié-es des Aliments BCI, « les derniers mois ont été difficiles et le climat de travail n’est pas toujours facile, mais les  salarié-es ont su démontrer que c’est en se relevant les manches et en osant la solidarité et la combativité qu’on obtient ce que l’on mérite. Il est important que ce que les salarié-es des Aliments BCI ont accompli serve d’exemple à d’autres syndiqué-es en lutte actuellement. Il faut lutter pour améliorer nos conditions, les employeurs ne nous donneront pas ce que nous méritons si nous ne mettons pas la pression pour l’obtenir », explique Nancy Mathieu, secrétaire générale de la fédération.

 Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN, salue le règlement, « on ne peut que se réjouir pour ces 230 salarié-es de la région. Aliments BCI est une entreprise en pleine croissance qui a créé de nombreux emplois dans les derniers mois. Avec cette nouvelle convention, il est clair que l’employeur et le syndicat se donnent les outils et les leviers nécessaires pour affronter les défis posés par cette croissance tout en imposant à  l’employeur  une meilleure répartition de la richesse. »

 

 

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