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Service de l’hygiène et de la salubrité

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Le CCSNL demande au CISSS des Laurentides de reconsidérer sa décision

Alors que le CISSS des Laurentides s’apprête à annoncer des coupes de postes au Service de l’hygiène et de la salubrité au Centre hospitalier de Saint-Eustache, le Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides (CCSNL–CSN) appelle la haute direction de l’établissement à reconsidérer les conséquences d’une telle décision.

« Ce n’est pas la première fois que l’on questionne les sommes supplémentaires investies en hygiène et en salubrité à Saint-Eustache, rappelle la présidente de CCSNL–CSN, Chantal Maillé. Que ce soit un expert mandaté par le ministère, en 2013, ou la firme Raymond Chabot Grant Thornton, en 2015, chaque fois, on a conclu que les ressources investies étaient justifiées. Les performances globales de l’hôpital en termes de propreté et de gestion des éclosions de maladies nosocomiales sont très bonnes. Grâce à la réorganisation intervenue en 2005, le temps requis pour assurer le transfert des patients a été réduit de moitié, permettant un meilleur accès aux services pour la population. Le CISSS ne doit pas prendre une décision strictement comptable à l’aveuglette et doit mettre les résultats probants dans la balance ».

Le président du Syndicat des employé(e)s du CSSS du Lac-des-Deux-Montagnes, Dominic Presseault, a appris récemment que la CISSS comptait couper ces postes. Il estime que le CISSS fait une mauvaise lecture de la situation lorsqu’il conclut que l’Hôpital de Saint-Eustache dépense trop en matière d’hygiène et de salubrité. « Ici, nous avons réorganisé le travail en 2005. Nos préposé-es à l’entretien ménager effectuent des tâches de désinfection et de préparation des lieux, qui ailleurs sont généralement exécutées par les préposé-es aux bénéficiaires. Ceci permet à nos préposé-es aux bénéficiaires de se consacrer davantage aux personnes qui sont hospitalisées, ce qui est précisément le travail pour lequel ils ont été formés. Si le CISSS coupe aveuglément dans l’entretien ménager, la conséquence c’est que nos préposé-es aux bénéficiaires, déjà à bout de souffle, verront leur charge de travail augmenter. Ça ne fait aucun sens », déplore-t-il.

Pour Chantal Maillé, le CISSS devrait carrément envisager de prendre le chemin inverse. « Les résultats sont là à Saint-Eustache. C’est incroyable de toujours devoir le répéter, mais pour nous la seule façon d’améliorer les services sans que le personnel ne croule sous des charges de travail insoutenables, c’est de revoir l’organisation du travail afin d’utiliser au maximum les compétences de chacun. J’invite la direction du CISSS à reprendre l’analyse globalement, en mettant dans la balance ce que ça coûtera de payer d’autres salarié-es pour faire un travail que peuvent parfaitement faire les spécialistes de l’hygiène et de la salubrité, ce que ça coûtera en contrats au secteur privé pour venir désinfecter les chambres en cas d’éclosions de maladies à cause de coupes en prévention, ainsi que l’inconfort pour les patients de l’Hôpital de Saint-Eustache, qui devront attendre que la préposée aux bénéficiaires surchargée ait le temps de venir préparer la chambre après le passage de l’équipe d’hygiène et de salubrité qui, elle, devra revenir une seconde fois ensuite pour terminer le travail. Peut-être qu’au final ils réaliseront que la solution serait d’instaurer partout un dialogue avec les travailleuses et les travailleurs pour rechercher de véritables solutions ».

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