Le comité de la condition féminine de la FSSS-CSN salue l’initiative du gouvernement du Québec

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Destruction du registre des armes à feu

Le comité de la condition féminine de la FSSS-CSN salue l’initiative du gouvernement du Québec

Le comité de la condition féminine de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) salue l’initiative du gouvernement du Québec de s’adresser aux tribunaux pour faire obstacle au gouvernement fédéral dans sa volonté de détruire les données du registre des armes à feu. En agissant de la sorte, le gouvernement fédéral fait la sourde oreille à toutes les études démontrant les mérites du registre des armes à feu et contrevient à l’attachement profond de la société québécoise pour le registre des armes à feu. Il méprise aussi les demandes de milliers de femmes qui comptent sur le registre des armes à feu pour faire diminuer la violence envers les femmes et les hommes.

Une intervention du Québec plus que justifiée

La demande d’injonction déposée par le gouvernement du Québec à la Cour supérieure est doublement justifiée. En effet, la défense du registre des armes à feu correspond d’abord à l’évidence de son efficacité. De nombreuses interventions publiques sont allées dans ce sens dans les derniers mois. Par exemple, le registre des armes à feu a permis de diminuer les agressions par arme à feu au Canada. « L’entêtement des conservateurs à ce niveau est plus qu’aberrant. Contre les faits, le gouvernement Harper s’enlise dans sa vision idéologique d’une autre époque », avance Josée Marcotte, vice-présidente responsable du personnel de bureau, techniciens et professionnels de l’administration et responsable de la condition féminine à la FSSS.

De plus, l’intervention du gouvernement du Québec se justifie par l’appui indéfectible de la population québécoise au registre des armes à feu. En voulant reprendre à son compte le registre des armes à feu, le gouvernement du Québec prend une bonne décision, appuyée par la population. Des groupes sociaux de tous les horizons ont appuyé le maintien du registre des armes à feu. Des policiers aux groupes féministes, l’appui est large et la fermeté du gouvernement fédéral d’autant moins compréhensible.

L’impact positif du maintien du registre des armes à feu pour les femmes

Lorsque l’on sait que la majorité des victimes de violence sont des femmes, nous pouvons alors comprendre pourquoi les groupes féministes s’opposent si farouchement au gouvernement fédéral lorsqu’il veut abolir le registre des armes à feu. « Puisque nous représentons majoritairement des femmes, nous tenons à faire entendre les préoccupations de nos membres face à la volonté du gouvernement fédéral d’abolir le registre des armes à feu », de conclure Josée Marcotte.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte plus de 125 000 membres dans les secteurs privé et public. La FSSS représente la majorité des travailleuses et de travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux. Près de 80 % des membres qui la composent sont des femmes. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire. 

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