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Privatisation du système de santé et période des Fêtes

Le Conseil central du Cœur du Québec-CSN rappelle qu’un système public de santé est nécessaire pour les plus démunis

Le Conseil central du Cœur du Québec-CSN continue sa campagne lancée cet automne sur le thème : Le public, c’est la santé pour tout le monde!Aujourd’hui, des membres de la CSN ont visité divers lieux publics dans les villes de Trois-Rivières, Shawinigan, Drummondville et Victoriaville en distri- buant des clémentines et le quatrième feuillet d’information en faveur de la sauvegarde du système public de santé.

En cette période des Fêtes, le Conseil central invite toute la population à faire preuve de solidarité envers les plus démunis de notre région. Il rappelle du même souffle qu’une des plus belles façons d’être solidaires des plus pauvres, et ce, tout au long de l’année, c’est encore de garantir le maintien d’un système public de santé, un système dans lequel les malades sont soignés en fonction de leurs besoins et non pas en fonction de leur capacité de payer.

« Davantage de privé en santé, ce serait une mauvaise nouvelle pour le Québec. Ce serait surtout une très mauvaise nouvelle pour les plus pauvres qui devraient, pour être soignés, débourser des sommes dont ils ne disposent pas ou encore attendre plus longtemps dans le public » a déclaré Gilles Dubuc, président du Conseil central du Cœur du Québec- CSN.

Le financement privé est à proscrire

Les solutions commandant une plus grande participation financière des usagers des soins de santé doivent être écartées. En effet, l’instauration d’un ticket modérateur a souvent pour effet d’amener les gens à consulter de façon tardive, alors que leur condition s’est aggravée et demande une intervention plus lourde. Le ticket modérateur augmente les coûts des soins de santé. On ne saurait non plus trouver de solution du côté des assurances privées. En effet, celles-ci refusent d’assurer les gens avec des conditions médicales préexistantes. De plus, la hauteur des primes exigées par les compagnies d’assurances rend cette voie inaccessible aux plus pauvres de notre société.

Les services privés n’appuient pas les services publics

Partout où des services privés se développent, on assiste à la même chose : les cliniques privées s’accaparent des chirurgies moins chères et présentant peu de risques alors qu’elles abandonnent au public les chirurgies compliquées et coûteuses. De plus, puisque l’arrivée de services privés n’a pas pour effet de multiplier le nombre d’intervenants en santé, on assiste à un transfert des personnes œuvrant dans le système public vers les services privés, ce qui aggrave la pénurie de main-d’œuvre et allonge, par le fait même, les listes d’attente pour celles et ceux qui n’ont pas accès aux services privés.

« L’instauration de systèmes publics de santé a été une des façons pour les sociétés de réduire les inégalités entre les riches et les pauvres. Le fait d’accroître la place du privé dans le système de santé au Québec, serait un recul inacceptable » a ajouté Linda Christofferson-Dugré, trésorière du Conseil central du Cœur du Québec.

Le groupe Castonguay, qui devait présenter ses recommandations au gouvernement Charest le 20 décembre 2007, le fera plutôt en février 2008. Le Conseil central du Cœur du Québec-CSN continue donc avec ardeur sa campagne de sensibilisation comprenant la diffusion de divers outils d’information de même qu’un volet publicitaire et une pétition qu’on peut signer en ligne au www.sante2vitesses.com.

« Notre système public peut être amélioré. Il faudra toutefois qu’on investisse résolument dans l’identification de solutions publiques, parce que le privé, c’est la santé pour quelques-uns, alors que le public, c’est la santé pour tout le monde! » a conclu M. Dubuc.


Source : Conseil central du Cœur du Québec-CSN – 7 décembre 2007

Pour renseignements : Liane Flibotte, conseillère syndicale, CCCQ-CSN Tél. : 819 380-2627 Gilles Dubuc, président, CCCQ-CSN Tél. : 819 692-5055

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