Le Conseil central Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (CCGIM-CSN) s’oppose aux modifications demandées par Orléans Express

Articles récents

Les auxiliaires d’enseignement de McGill obtiennent 15,5 % d’augmentation

Les auxiliaires d’enseignement de McGill obtiennent 15,5 % d’augmentation

Réunis en assemblée générale jeudi soir, les 1600 auxiliaires d’enseignement de l’Université McGill ont mis fin à…
Avenir de la forêt : La CSN s’inquiète de l’avenir de la scierie Petit Paris

Avenir de la forêt : La CSN s’inquiète de l’avenir de la scierie Petit Paris

La CSN s’inquiète de l’avenir de Produits Forestiers Petit Paris à Saint-Ludger-de-Milot, au Lac-Saint-Jean. L’entreprise pourrait…
Une nouvelle clinique Lacroix pour accentuer les problèmes du réseau de la santé

Une nouvelle clinique Lacroix pour accentuer les problèmes du réseau de la santé

Nous apprenions dernièrement par les réseaux sociaux qu’une nouvelle clinique de médecine privée allait ouvrir à…
Résidence Le Dufresne : il y a une limite à presser le citron

Résidence Le Dufresne : il y a une limite à presser le citron

Confinés au seuil du salaire minimum, les employé-es de la résidence pour aîné-es Le Dufresne dénoncent…
À moins d’avancées en négociation, l’école de langues ILSC–Montréal se dirige vers la grève

À moins d’avancées en négociation, l’école de langues ILSC–Montréal se dirige vers la grève

Après des mois de négociation, les enseignantes et les enseignants de l’école de langues ILSC–Montréal lancent…
Budget fédéral  2024: un pas vers plus de justice fiscale

Budget fédéral  2024: un pas vers plus de justice fiscale

La CSN salue les augmentations d’impôt sur les gains en capital de plus de 250 000 $.…

Le service d’autocar amputé en Gaspésie

Le Conseil central Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (CCGIM-CSN) s’oppose aux modifications demandées par Orléans Express

Le Conseil central Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine dénonce vertement l’amputation de trois quarts des services d’Orléans Express en Gaspésie. Par ces modifications, l’entreprise tiendrait en otage les 132 700 Gaspésiennes et Gaspésiens qui vivent sur les 913 km de territoire desservi. Près de 80 villages se verraient dépourvus d’arrêts d’autocar, dont Percé, capitale touristique de la Gaspésie. De nombreux citoyens ayant des examens médicaux dans les centres urbains seraient ainsi privés de transport, tout comme les jeunes de la région qui étudient à l’extérieur.

Ayant essuyé un refus du gouvernement précédent, Orléans Express a formulé une nouvelle demande à la Commission des transports du Québec à la suite de la dernière élection. La demande telle que proposée ne mérite même pas d’être étudiée, celle-ci ayant comme seul objectif de revendiquer des subventions au gouvernement. Il faut prendre le temps d’évaluer correctement les impacts d’un tel changement avec tous les acteurs du milieu. C’est pourquoi nous demandons un moratoire, afin d’analyser les conséquences de cette demande. Par ce moratoire, Orléans Express pourrait refaire ses devoirs et proposer une modification de service plus réaliste, en tenant compte des réalités régionales. Les acteurs du milieu auraient ainsi le temps de s’organiser et de proposer aussi leurs solutions. La multinationale française Keolis, propriétaire d’Orléans Express, et le gouvernement doivent s’asseoir avec les Gaspésiens afin de trouver un compromis socialement acceptable pour tous. Nous espérons que la Commission des transports du Québec fera une analyse sérieuse de la situation particulière de la Gaspésie. Nous ne pouvons pas rester insensibles : le nombre de zones sans service proposé par Keolis plonge nos communautés dans l’isolement total. Une fois de plus, nous creusons la tombe de la Gaspésie en réduisant l’accessibilité au territoire. Cette diminution de services ne peut qu’avoir des effets néfastes sur le développement socioéconomique et touristique.

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket

À LA UNE

Le Point syndical  automne 2023