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Un poisson d'avril de Loblaw

Le géant en alimentation ciblé lors de manifestations à Toronto et au Québec

Des travailleuses et des travailleurs de Loblaw en lock-out ou en grève du nord du Québec ont manifesté ce matin dans le magasin phare de la chaine alimentaire à Maple Leaf Gardens afin d’exiger un retour à la table de négociation.

La manifestation a été accompagnée par des actions à 70 magasins Loblaw un peu partout au Québec.

« C’est devenu difficile pour nous de faire notre épicerie aux magasins où nous travaillons », a dit Cathy Presseault, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs du Provigo Témiscaming (CSN).

Mme Presseault, qui a travaillé à ce magasin pendant 22 ans, gagnait un salaire de 12,40 $ l’heure lorsque Loblaw a fermé la seule épicerie de la communauté.

« Nous demandons des augmentations d’environ 40 cents l’heure, a-t-elle expliqué. Si Loblaw a les moyens d’acheter Pharmaprix pour 12,4 milliards $, nous sommes certains qu’ils peuvent nous payer un salaire qui nous permettrait de vivre. »

En fait, le magazine Forbes a estimé que la fortune de Galen Weston, le propriétaire de Loblaw, a grossi par 1,4 milliard $ pendant les trois dernières années – une augmentation de 20%.

« Galen Weston enlève de la nourriture de nos tables afin de nourrir son avidité, a commenté Cathy Presseault. Il ne nous laisse pas de choix que d’intensifier notre campagne d’obtenir de l’équité pour les travailleurs de Loblaw. L’action d’aujourd’hui n’est qu’un premier pas. »

Le lock-out au Provigo de Témiscaming laisse les 3000 résidents de cette ville sans épicerie. Ils doivent voyager 80 km à North Bay, Ontario, afin de faire leur épicerie. Le syndicat a opéré une navette hebdomadaire pour les concitoyens sans les moyens de faire le trajet.

Entretemps, à Rouyn-Noranda, les deux conflits de travail ont amené des hausses de prix aux épiceries de la ville qui restent ouvertes.

« Loblaw mettre de la pression sur toute la région d’Abitibi-Témiscaminge. Il est devenu non seulement un employeur terrible, mais un mauvais citoyen corporatif, » a dit Cathy Presseault.

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