Réunis en assemblée générale jeudi soir, les membres du Syndicat des employé-es d’Urgences-santé, affiliés à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), ont accueilli avec une très grande satisfaction l’entente de principe sur l’équité salariale intervenue plus tôt, ce qui devrait ainsi mettre fin à plus de deux années de travaux en vue de reconnaître aux femmes leur pleine valeur. L’ensemble des 170 commis, secrétaires, techniciennes en administration, paie-maîtres, préposées au recouvrement et bibliotechniciennes vont obtenir des ajustements salariaux moyens de l’ordre 9,77 % sur la base des salaires alors en vigueur au 21 novembre 2001, comme le prévoit la Loi sur l’équité salariale. Ces correctifs varieront de 1,75 % à 29,18 %, sans compter que ces salarié-es vont bénéficier de montants rétroactifs à 2001 qui leur seront versés dans les prochains mois. Pour le président du Syndicat, Alain Bissonnette, « c’est un avancement majeur pour les femmes à Urgences-santé pour une meilleure reconnaissance de leur travail. Elle vient aussi mettre un terme à une situation d’injustice faite à leur endroit ». Rappelons que des modifications législatives ont eu pour effet d’exclure ce groupe de salarié-es du règlement de l’équité salariale intervenu dans le secteur public en juin 2006. La Fédération de la santé et des services sociaux–CSN est l’organisation syndicale la plus représentative dans la santé et les services sociaux au Québec avec plus de 127 000 membres répartis dans environ 330 syndicats des secteurs public et privé.