Les discussions s’enveniment

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Provigo de Ville-Marie

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Les négociations pour le renouvellement de la convention collective des travailleuses et travailleurs du Provigo Alimentation Denis Nolet de Ville-Marie sont amorcées depuis mars 2010 et ces derniers sont toujours sans contrat de travail. Les discussions progressaient tout de même bien jusqu’au dépôt patronal du 30 août sur les matières pécuniaires. Le comité de négociation a alors constaté le peu d’intérêt de l’employeur à reconnaître concrètement le travail des employé-es. « Lors de notre rencontre du 31 août, nous avons fait certaines avancées à la table de négociation et avons indiqué aux négociateurs patronaux que nous nous attendions à ce que de leur côté, l’aspect monétaire soit révisé », de dire Rudy Girard, président du syndicat affilié à la CSN.

« Pour nous, rien n’explique ce genre d’attitude, aucun indice nous porte à croire que le Provigo de Ville-Marie vit des difficultés financières. D’ailleurs, l’employeur n’en a jamais fait allusion depuis le début des négociations, poursuit le porte-parole syndical. Devant ces faits, nous ferons rapport à nos membres la semaine prochaine et nous prendrons les décisions qui s’imposent », ajoute-t-il. Depuis mardi dernier les syndiqué-es ont augmenté la pression à l’intérieur du magasin.

De son côté, le Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec-CSN se questionne sur l’attitude de l’employeur dans ce dossier. « Que veut-il vraiment prouver ? », questionne son président Donald Rheault. La population de Ville-Marie a accès à un beau supermarché et l’achalandage le démontre bien. Il n’y a aucune raison pour que les travailleuses et les travailleurs de Ville-Marie soient traités autrement qu’ailleurs au Québec dans des marchés d’alimentation comparables », plaide-t-il.

« Que ce soit Provigo ou le franchisé, pourquoi compromettre les services à la clientèle en confrontant le syndicat, qui s’est comporté correctement jusqu’à maintenant ? Il est clair que nous appuierons les syndiqué-es dans leurs décisions, souligne Donald Rheault. L’employeur devra, quant à lui, assumer ses choix. »

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Le Point syndical  automne 2023