Les libraires de Raffin rejettent unanimement les offres patronales

Articles récents

Les employé-es de la SAQ en grève mercredi et jeudi

Les employé-es de la SAQ en grève mercredi et jeudi

À moins d’avancées significatives à la table de négociation aujourd’hui et demain, les 5000 employé-es de…
Un premier entrepôt Amazon en voie d’être syndiqué au Québec

Un premier entrepôt Amazon en voie d’être syndiqué au Québec

Un premier entrepôt d’Amazon est en voie d’être syndiqué au Québec : la CSN a en…
Le syndicat d’Amcor–CSN déclenche une grève d’une semaine

Le syndicat d’Amcor–CSN déclenche une grève d’une semaine

Ce matin, le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amcor–CSN a déclenché une grève de 7 jours, jusqu’au…
Les auxiliaires d’enseignement de McGill obtiennent 15,5 % d’augmentation

Les auxiliaires d’enseignement de McGill obtiennent 15,5 % d’augmentation

Réunis en assemblée générale jeudi soir, les 1600 auxiliaires d’enseignement de l’Université McGill ont mis fin à…
Avenir de la forêt : La CSN s’inquiète de l’avenir de la scierie Petit Paris

Avenir de la forêt : La CSN s’inquiète de l’avenir de la scierie Petit Paris

La CSN s’inquiète de l’avenir de Produits Forestiers Petit Paris à Saint-Ludger-de-Milot, au Lac-Saint-Jean. L’entreprise pourrait…
Une nouvelle clinique Lacroix pour accentuer les problèmes du réseau de la santé

Une nouvelle clinique Lacroix pour accentuer les problèmes du réseau de la santé

Nous apprenions dernièrement par les réseaux sociaux qu’une nouvelle clinique de médecine privée allait ouvrir à…

Impasse à la Librairie Raffin

Les libraires de Raffin rejettent unanimement les offres patronales

En assemblée syndicale extraordinaire dimanche soir, les libraires du Syndicat des employé-es de la Librairie Raffin Plaza St-Hubert–CSN ont rejeté à l’unanimité les plus récentes offres déposées par l’entreprise. « C’est un message on ne peut plus clair. Les libraires qui ont souvent un baccalauréat, voire une maîtrise, méritent reconnaissance pour les conseils qu’ils prodiguent aux lecteurs. Ces conseils font la force d’un libraire indépendant », martèle la porte-parole du syndicat, Frédérique Saint-Julien Desrochers, elle-même détentrice de plusieurs diplômes universitaires.

Ironiquement, le site Web de Raffin vante justement la compétence de ses libraires. On peut y lire qu’être libraire indépendant, « c’est être des découvreurs de nouveaux talents, des passeurs de livres. C’est ce que nos libraires qualifiés et passionnés souhaitent être au quotidien et pour longtemps, avec vous, les lecteurs. »

« Alors que les ventes de la libraire vont bien, Raffin doit passer de la parole aux actes et payer convenablement son personnel ! Les augmentations salariales proposées vont rapidement disparaître sous l’effet de l’augmentation du salaire minimum. Il nous faut davantage que quelques sous au-dessus du salaire minimum », revendique David Bergeron-Cyr, président de la Fédération du commerce (FC–CSN).

Offrir davantage d’heures de travail aux employé-es à temps partiel

Être libraire chez Raffin, c’est souvent travailler quelques heures par semaine alors que, dans les faits, il y a du boulot à temps complet. L’employeur préfère embaucher plus de libraires précaires qui travaillent un nombre d’heures limité que de stabiliser son équipe.

Toutes ces questions sont abordées en présence d’un conciliateur. « La direction de Raffin semble plus guidée par l’orgueil que par la raison, constate Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMMCSN). Face à cet entêtement, les membres du syndicat se sont donné la possibilité d’exercer encore plusieurs jours de grève. Leurs revendications sont tout à fait légitimes et nous allons les appuyer jusqu’au bout de leur lutte ! », conclut-elle.

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket

À LA UNE

Le Point syndical  automne 2023