Les parents pris au dépourvu

Articles récents

Les employé-es de la SAQ en grève mercredi et jeudi

Les employé-es de la SAQ en grève mercredi et jeudi

À moins d’avancées significatives à la table de négociation aujourd’hui et demain, les 5000 employé-es de…
Un premier entrepôt Amazon en voie d’être syndiqué au Québec

Un premier entrepôt Amazon en voie d’être syndiqué au Québec

Un premier entrepôt d’Amazon est en voie d’être syndiqué au Québec : la CSN a en…
Le syndicat d’Amcor–CSN déclenche une grève d’une semaine

Le syndicat d’Amcor–CSN déclenche une grève d’une semaine

Ce matin, le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amcor–CSN a déclenché une grève de 7 jours, jusqu’au…
Les auxiliaires d’enseignement de McGill obtiennent 15,5 % d’augmentation

Les auxiliaires d’enseignement de McGill obtiennent 15,5 % d’augmentation

Réunis en assemblée générale jeudi soir, les 1600 auxiliaires d’enseignement de l’Université McGill ont mis fin à…
Avenir de la forêt : La CSN s’inquiète de l’avenir de la scierie Petit Paris

Avenir de la forêt : La CSN s’inquiète de l’avenir de la scierie Petit Paris

La CSN s’inquiète de l’avenir de Produits Forestiers Petit Paris à Saint-Ludger-de-Milot, au Lac-Saint-Jean. L’entreprise pourrait…
Une nouvelle clinique Lacroix pour accentuer les problèmes du réseau de la santé

Une nouvelle clinique Lacroix pour accentuer les problèmes du réseau de la santé

Nous apprenions dernièrement par les réseaux sociaux qu’une nouvelle clinique de médecine privée allait ouvrir à…

Lock-out surprise au CPE du complexe Guy-Favreau

Les parents pris au dépourvu

Les travailleuses et les travailleurs du CPE du complexe Guy-Favreau, affiliés à la CSN, ont eu la surprise de se voir refuser l’accès à leur milieu de travail ce matin. Le CPE qui accueille 65 enfants est nouvellement syndiqué à la CSN.

Étant en négociation de leur toute première convention collective, rien ne laissait présager un tel tournant dans les relations avec leur employeur. Douze journées de négociation ont eu lieu depuis le début du mois de février 2010 et toutes les dispositions importantes ont fait l’objet d’ententes. Il ne restait que huit clauses à négocier en fin de journée hier.

Le syndicat a proposé à l’employeur de régler ces huit sujets en déposant un projet d’entente global et final afin d’en arriver à un règlement. Les clauses suivantes ont fait achopper la négociation : les pauses payées, la définition du grief, une sixième semaine de vacance après vingt années de service, etc.

Le CPE a fait parvenir aux parents un avis par courrier électronique hier soir vers 17 h 45 les avisant que le syndicat déclenchait la grève et qu’ils ne pourraient ouvrir le service. Pourtant, les 22 travailleuses et travailleurs s’étant présenté au travail ce matin se sont butés à des portes closes et un refus de l’employeur de les laisser entrer.

« On avait un vote de grève de cinq jours mais on n’a jamais eu l’intention de l’exercer. Ce que l’employeur a fait, c’est la définition même d’un lock-out. Le pire dans tout ça, c’est qu’un règlement approchait. C’est arrivé de nulle-part ! », s’étonne Éric Mondoux, président du Syndicat des centres de la petite enfance de la région de Montréal–Laval. « On trouve ça assez déplorable d’agir comme ça avec les parents. Quand on part en grève dans les CPE à la CSN, on avertit les parents à l’avance », conclut-il.

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket

À LA UNE

Le Point syndical  automne 2023