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Négociation avec le ministère de la Santé et des Services sociaux

Les sages-femmes somment le ministre Réjean Hébert de se montrer logique avec les mesures de son parti

À la veille de la Journée internationale des sages-femmes, qui sera célébrée le 5 mai prochain, les sages-femmes du Québec interpellent le ministre Hébert pour qu’il fasse preuve de cohérence et qu’il reconnaisse enfin leur pratique à sa juste valeur. « C’est le gouvernement du Parti québécois qui a légalisé la profession il y a 15 ans. Alors que les conditions de travail des sages-femmes n’ont pas été renégociées depuis 10 ans et qu’en plus elles sont payées 1 $ l’heure de garde, le ministre considère pourtant que nos demandes sont déraisonnables », déplore Claudia Faille, présidente du Regroupement Les Sages-femmes du Québec (RSFQ).

De la cohérence, svp La présidente du regroupement rappelle que dans l’opposition, le Parti québécois a soutenu de façon importante la profession sage-femme. À maintes reprises, il a sommé les libéraux de concrétiser l’ouverture de nouvelles maisons de naissance pour répondre à la demande des femmes et atténuer les problèmes causés par le manque d’effectifs médicaux en périnatalité. « Maintenant qu’il est question de reconnaître notre travail, il affirme qu’il n’a pas d’argent. Mais il oublie toutes les économies réalisées grâce à nous, affirme-t-elle. Nos demandes représentent un rattrapage nécessaire à la suite d’une première entente signée à rabais et sous la menace d’un décret. De plus, les sages-femmes ne bénéficient pas des mêmes conditions que tous les professionnels de la santé, cette situation doit être redressée », ajoute Claudia Faille.

Reconnaissance des femmes La présidente du RSFQ déplore le peu de reconnaissance qui leur est accordée. « Soyons honnêtes; nous représentons un petit groupe, composé uniquement de femmes, et nous ne possédons pas les moyens que d’autres professionnels de la santé ont pour faire avancer leur cause. Nous jugeons déplorable qu’en 2013 nous en soyons encore à devoir nous battre pour une rémunération acceptable », souligne Claudia Faille.

Les responsabilités des sages-femmes sont les mêmes que celles des médecins qui font de l’obstétrique : ce sont elles qui s’occupent entièrement du suivi prénatal, de l’accouchement et du suivi postnatal jusqu’à six semaines, de la mère et du nouveau-né. Leur travail contribue directement à l’amélioration du système de santé québécois grâce à une diminution importante des interventions obstétricales, une diminution des coûts per capita et offre aux femmes le choix du lieu d’accouchement, à leur grande satisfaction.

« Pour attirer plus de femmes dans cette profession à hautes responsabilités et qui demande une grande disponibilité, encore faut-il que les conditions soient acceptables, souligne Claudia Faille. Les sages-femmes ne se laisseront pas avoir une deuxième fois, et nous avons l’appui des femmes devant ce qui nous semble profondément injuste et incohérent. »

À propos Le Regroupement Les Sages-femmes du Québec (RSFQ) est l’association professionnelle des sages-femmes. Il représente les sages-femmes qui œuvrent au Québec depuis 1995. Le RSFQ est en entente de service avec la Fédération des professionnèles de la CSN depuis 2009.

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Le Point syndical  automne 2023