Mars 2003 – Fonderie Horne de Rouyn – Noranda : reprise des négociations teintées d’impatience chez les syndiqués

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Mars 2003 – Fonderie Horne de Rouyn – Noranda : reprise des négociations teintées d’impatience chez les syndiqués

Conflit à la Fonderie Horne de Rouyn-Noranda

Reprise des négociations teintée d’impatience chez les syndiqués

Réunis à plus de 400 en assemblée générale à la veille de la reprise des négociations entre leur syndicat et la compagnie Noranda, les membres du Syndicat des travailleurs de Mine Noranda lancent un sérieux avertissement à la direction : en entamant ce dixième mois de grève, ils vont se serrer les coudes comme jamais et imposer le respect.

En effet, les syndiqués sont déterminés à passer à l’action advenant que l’attitude de la compagnie Noranda ne conduise pas à une éventuelle entente avec leur syndicat et interprètent comme un élément de chantage le dépôt par la direction d’un projet d’abolition de 125 postes à la Fonderie Horne. Les syndiqués ont d’ailleurs été avisés de se tenir en état d’alerte en vue d’une nouvelle assemblée générale d’urgence dans l’hypothèse d’un échec des négociations qui se dérouleront demain, jeudi et vendredi. “Ce projet d’abolition de postes, a spontanément lancé un participant à l’assemblée générale d’aujourd’hui, n’est qu’un instrument pour nous faire accepter n’importe quoi. On doit demeurer tous ensemble et se tenir debout.”

L’exercice de conciliation qui reprend demain portera principalement, selon le négociateur syndical, sur les règles d’ancienneté et le rappel au travail des employés, la menace de sous-traitance liée à l’abolition des postes, l’attrition par des prises de retraite et de tous les aspects financiers liés au renouvellement de la convention collective.

Le Syndicat des travailleurs de Mine Noranda, affilié à la CSN, accuse la compagnie Noranda de laisser se prolonger indûment le conflit, ce qui fait perdre 400 000 dollars par semaine à l’économie de la région de l’Abitibi-Témiscamingue.

En grève depuis le 18 juin 2002, les 560 travailleurs de la Fonderie Horne de Rouyn-Noranda défendent leur sécurité d’emploi, le respect de l’ancienneté et l’exécution des tâches par les syndiqués et non par des entreprises sous-traitantes.

Source : CSN 25-03-03 Renseignements : Raymond Desabrais, président du syndicat, cell. : (819) 763-0982; Jean-Claude Larouche, conseiller syndical, CSN, cell. : (819) 856-8843.

   


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