Martin Renaud

Articles récents

Les auxiliaires d’enseignement de McGill obtiennent 15,5 % d’augmentation

Les auxiliaires d’enseignement de McGill obtiennent 15,5 % d’augmentation

Réunis en assemblée générale jeudi soir, les 1600 auxiliaires d’enseignement de l’Université McGill ont mis fin à…
Avenir de la forêt : La CSN s’inquiète de l’avenir de la scierie Petit Paris

Avenir de la forêt : La CSN s’inquiète de l’avenir de la scierie Petit Paris

La CSN s’inquiète de l’avenir de Produits Forestiers Petit Paris à Saint-Ludger-de-Milot, au Lac-Saint-Jean. L’entreprise pourrait…
Une nouvelle clinique Lacroix pour accentuer les problèmes du réseau de la santé

Une nouvelle clinique Lacroix pour accentuer les problèmes du réseau de la santé

Nous apprenions dernièrement par les réseaux sociaux qu’une nouvelle clinique de médecine privée allait ouvrir à…
Résidence Le Dufresne : il y a une limite à presser le citron

Résidence Le Dufresne : il y a une limite à presser le citron

Confinés au seuil du salaire minimum, les employé-es de la résidence pour aîné-es Le Dufresne dénoncent…
À moins d’avancées en négociation, l’école de langues ILSC–Montréal se dirige vers la grève

À moins d’avancées en négociation, l’école de langues ILSC–Montréal se dirige vers la grève

Après des mois de négociation, les enseignantes et les enseignants de l’école de langues ILSC–Montréal lancent…
Budget fédéral  2024: un pas vers plus de justice fiscale

Budget fédéral  2024: un pas vers plus de justice fiscale

La CSN salue les augmentations d’impôt sur les gains en capital de plus de 250 000 $.…

Visages de l'austérité

feesp

feesp

« Dans les faits, chez nous j’ai été une des premières victimes de l’austérité. La Commission scolaire de Montréal a aboli mon poste le premier juillet dernier. Quand j’ai commencé la job de surveillant d’élève en 1997, on était 75, après c’est passé à 65, et maintenant ils sont rendus à 56. Ça déborde. La charge ne cesse d’augmenter, mais le soutien diminue. Et les élèves écopent parce que nous n’avons plus les moyens d’offrir les services nécessaires.

Les coupes sont partout. Il n’y a plus de transport adapté. 4000 élèves n’ont plus accès à l’aide alimentaire. Quand t’as deux enfants, t’es monoparental, on coupe tes heures, et on t’enlève l’aide alimentaire, tu fais quoi au juste? T’angoisses. Sans cesse.

En tant que travailleur, t’es attaqué sur quatre fronts : dans ton nombre d’heures, dans ton poste, dans tes conditions de travail, et dans les conditions de vie de ton enfant. C’est aberrant. »

– Martin Renaud, syndicaliste

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket

À LA UNE

Le Point syndical  automne 2023