Se battre à l’interne dans une multinationale

Articles récents

Les auxiliaires d’enseignement de McGill obtiennent 15,5 % d’augmentation

Les auxiliaires d’enseignement de McGill obtiennent 15,5 % d’augmentation

Réunis en assemblée générale jeudi soir, les 1600 auxiliaires d’enseignement de l’Université McGill ont mis fin à…
Avenir de la forêt : La CSN s’inquiète de l’avenir de la scierie Petit Paris

Avenir de la forêt : La CSN s’inquiète de l’avenir de la scierie Petit Paris

La CSN s’inquiète de l’avenir de Produits Forestiers Petit Paris à Saint-Ludger-de-Milot, au Lac-Saint-Jean. L’entreprise pourrait…
Une nouvelle clinique Lacroix pour accentuer les problèmes du réseau de la santé

Une nouvelle clinique Lacroix pour accentuer les problèmes du réseau de la santé

Nous apprenions dernièrement par les réseaux sociaux qu’une nouvelle clinique de médecine privée allait ouvrir à…
Résidence Le Dufresne : il y a une limite à presser le citron

Résidence Le Dufresne : il y a une limite à presser le citron

Confinés au seuil du salaire minimum, les employé-es de la résidence pour aîné-es Le Dufresne dénoncent…
À moins d’avancées en négociation, l’école de langues ILSC–Montréal se dirige vers la grève

À moins d’avancées en négociation, l’école de langues ILSC–Montréal se dirige vers la grève

Après des mois de négociation, les enseignantes et les enseignants de l’école de langues ILSC–Montréal lancent…
Budget fédéral  2024: un pas vers plus de justice fiscale

Budget fédéral  2024: un pas vers plus de justice fiscale

La CSN salue les augmentations d’impôt sur les gains en capital de plus de 250 000 $.…

Orica Canada

Martin Richer, président 
du Syndicat des travailleurs et des travailleuses 
d’Orica Canada–CSN | Photo : Cedric Martin
Martin Richer, président du Syndicat des travailleurs et des travailleuses d’Orica Canada–CSN | Photo : Cedric Martin

Se battre à l’interne dans une multinationale

Dans les Laurentides, la convention collective d’Orica-Canada est venue à échéance le 4 avril dernier. Cette usine est spécialisée dans les explosifs commerciaux et les systèmes de dynamitage destinés au secteur minier et au secteur des infrastructures. Un contrat de travail qui aura duré cinq ans et qui aura été marqué au fer rouge. Plus de la moitié des emplois ont disparu alors que l’entreprise australienne a transféré une bonne partie de sa production au Mexique et au Chili. « C’est difficile quand la concurrence est à l’interne. Orica a le quasi-monopole mondial dans son domaine. C’est facile pour eux de déplacer la production dans leurs installations au Chili, au Mexique ou en Chine. La main-d’œuvre n’est pas chère », confie le président du Syndicat des travailleurs et des travailleuses d’Orica Canada–CSN, Martin Richer. En plus de la délocalisation, s’est ajouté le départ à la retraite d’une soixantaine d’employé-es.

Aujourd’hui, l’usine de Brownsburg-Chatham ne compte plus que 260 travailleurs. Il y a autant d’hommes que de femmes et la moyenne d’âge est de 40 ans. L’usine a perdu la fabrication des éléments pyrotechniques et n’a conservé que l’assemblage des systèmes électroniques et non électriques. « C’est une négo de positionnement. Le but est de garder ce qu’on a. On a déjà de bons salaires, de bonnes assurances et même un régime de retraite à prestations déterminées. L’entreprise ne peut pas garantir les futurs investissements, mais on va travailler fort pour amener les prochains projets ici. L’entreprise a déjà investi pour améliorer la productivité, ce qui est une bonne chose. »

Les négociations ont débuté à la fin février, à raison de deux rencontres par semaine. Encore une fois, c’est une négociation raisonnée, et non traditionnelle. « Cela a été gagnant pour nous les deux dernières fois. On espère que cela le sera encore cette fois-ci. »

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket

À LA UNE

Le Point syndical  automne 2023