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Seize jours pour régler – Les employé – es d’entretien de la STM se préparent pour la grève

Seize jours pour régler

Les employé-es d’entretien de la STM se préparent pour la grève

Les employé-es d’entretien de la Société de transport de Montréal déclencheront la grève à compter du 22 mai, à moins qu’une entente satisfaisante n’intervienne d’ici là. Réunis en assemblée générale dimanche matin, plus de 700 membres du Syndicat du transport de Montréal (CSN) ont ainsi lancé un appel pressant à leur employeur, la STM : négociez, maintenant !

Depuis que les employé-es ont voté pour la grève, le 4 mars, il y a bien eu une quinzaine de rencontres de négociation, mais le syndicat se bute à des porte-parole patronaux qui semblent ne pas avoir de mandat pour négocier une entente globale. Pourtant, la convention collective est échue depuis le 6 janvier dernier.

Le président du syndicat, Pierre Saint-Georges, est déçu de l’état des pourparlers. « Nous avons proposé de nombreux compromis qui permettraient à la STM de réaliser des économies. Nous estimons qu’une part de ces économies devrait servir à faire le bout de chemin qu’il manque pour conclure une entente satisfaisante, mais la STM refuse de s’avancer. Derrière, on sent que c’est la Ville de Montréal qui cherche à imposer son point de vue, sans donner de véritable mandat de négocier à la STM. Nous ne voulons pas faire traîner cette négociation plus longtemps, nous voulons régler maintenant », affirme le leader syndical, qui réitère que les négociateurs syndicaux sont disponibles 24 heures par jour, sept jours par semaine pour mener à bien ce dossier.

Deux enjeux majeurs

Au cœur de la négociation, on retrouve deux enjeux majeurs. Premièrement, le syndicat souhaite rétablir l’équité de traitement pour tous les employé-es quant aux conditions de prise de la retraite. Le régime temporaire actuellement en vigueur pénalise les plus jeunes par rapport à celles et ceux qui prendront leur retraite d’ici les 13 prochaines années.

Par ailleurs, le syndicat souhaite négocier des améliorations salariales qui permettraient aux travailleuses et aux travailleurs d’accroître leur pouvoir d’achat. La demande syndicale est de 2 % par année, avec protection du pouvoir d’achat (indexation basée sur l’évolution de l’Indice des prix à la consommation), pour un contrat de trois ans. La STM veut geler les salaires la première année et offre 2 % pour les quatre années suivantes, pour un contrat qui lierait les parties jusqu’en 2012, et ce, sans protection du pouvoir d’achat. Le syndicat a proposé à la STM divers aménagements à l’organisation du travail lui permettant de réaliser certaines économies qui pourraient servir entre autres à bonifier les conditions de travail, mais la STM refuse pour le moment de s’engager sérieusement dans cette voie.

La grève, si elle doit être exercée, le sera dans le respect des balises prévues au Code du travail, notamment les dispositions concernant les services essentiels. Le service de transport en commun s’en trouverait néanmoins considérablement perturbé. Pour ce qui est de la sécurité des installations, du matériel et du public, le syndicat, comme toujours, y veillera avec grand soin.

Le Syndicat du transport de Montréal (CSN) compte un peu plus de 2000 membres. Il est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (CSN), au Conseil central du Montréal métopolitain et à la Confédération des syndicats nationaux. Fondée en 1921, la CSN compte plus de 300 000 membres œuvrant dans tous les secteurs d’activité.


Source : CSN – 6 mai 2007

Pour renseignements : Jean-Pierre Larche, Service de l’information de la CSN, tél : 514 598-2264

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