Le 21 mars, plusieurs délégué-es au Conseil confédéral de la CSN ont répondu à l’invitation lancée par le comité national et la coordination de la condition féminine, en participant à un « 5 à 7 ».
Cette rencontre informelle aux saveurs estivales fut l’occasion de partager sur la célébration de la Journée internationale des femmes du 8 mars, sur la lutte étudiante contre la hausse des droits de scolarité et les États généraux sur l’action et l’activité féministe organisés par le mouvement des femmes.
Les femmes ont de quoi être fières du travail réalisé à l’occasion de la célébration du 8 mars. La vice-présidente, Denise Boucher, responsable de la condition féminine, a d’ailleurs tenu à souligner le travail réalisé par les militantes à la condition féminine et à lever son verre à leur santé.
La lutte menée par le mouvement étudiant a soulevé des discussions enthousiastes. La qualité et le niveau d’engagement de la nouvelle génération militante a nourri de nombreux échanges. Les délégué-es sont ravis par le niveau de débat porté par les jeunes étudiantes et étudiants pour contrer la hausse des droits de scolarité et susciter un débat de société fondamental sur l’avenir de l’éducation, sur l’accessibilité aux études supérieures pour toutes et tous sans égard au statut social d’origine. La jeunesse étudiante obtient les appuis provenant de tous les horizons, de toutes les générations en faveur du bien commun et de notre responsabilité collective.
La lutte étudiante ravive le souvenir d’une époque pas si lointaine pour les femmes qui ont pu à force de détermination et de mobilisation gagner l’accessibilité à l’éducation.
Les femmes de la CSN ont quitté le « 5 à 7 » convaincues qu’elle devait renouveler ces rencontres moins formelles, mais fort enrichissantes.