Un modèle forestier parti en fumée

L’été 2023 a été marqué par des feux de forêt d’une ampleur jamais vue au Québec. Près de 4 millions d’hectares de forêt sont partis en fumée depuis le début de l’année. Quelles en seront les conséquences pour l’avenir du secteur ?

À titre de comparaison, les feux ont ravagé 92 000 hectares au total durant la période 2018-2022. Il s’agit d’une catastrophe à plusieurs égards, notamment pour les travailleuses et les travailleurs qui vivent de la forêt québécoise.

Cela a amené la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) à former une coalition avec divers acteurs du milieu, dont des associations d’employeurs, afin de réclamer diverses mesures à court et moyen terme et ainsi assurer la pérennité de l’industrie.

À court terme, la coalition réclame notamment des mesures pour s’assurer que tous les travailleurs et travailleuses touchés pourront réclamer l’assurance-emploi. De plus, elle réclame une aide financière du gouvernement pour épauler les entreprises qui ont dû faire face à de nombreuses dépenses d’urgence et des pertes d’équipements. Sans un tel coup de main, on peut craindre que de nombreuses entreprises soient forcées de mettre un terme à leurs activités.

États généraux

Pour la coalition, au-delà du reboisement, il y a une occasion à saisir pour revoir le régime forestier et l’adapter aux réalités d’aujourd’hui et de demain. Il est proposé de tenir, d’ici le 1er avril 2024, des états généraux sur la forêt réunissant tous les intervenants du milieu : entreprises, syndicats, Premières nations, scientifiques, environnementalistes et élu-es régionaux. Des représentantes et représentants de la FIM–CSN ont récemment rencontré la ministre québécoise des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette-Vézina, pour lui demander d’organiser ces états généraux. Le gouvernement doit se prononcer sur cette idée au cours des prochaines semaines.

Pour la coalition, au-delà du reboisement, il y a une occasion à saisir pour revoir le régime forestier et l’adapter aux réalités d’aujourd’hui et de demain. Il est proposé de tenir, d’ici le 1er avril 2024, des états généraux sur la forêt réunissant tous les intervenants du milieu : entreprises, syndicats, Premières nations, scientifiques, environnementalistes et élu-es régionaux. Des représentantes et représentants de la FIM–CSN ont récemment rencontré la ministre québécoise des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette-Vézina, pour lui demander d’organiser ces états généraux. Le gouvernement doit se prononcer sur cette idée au cours des prochaines semaines.

Enfin, la coalition propose qu’on développe de la formation pour tous les salarié-es afin qu’ils puissent contribuer davantage au déploiement des plans d’urgence face à de futurs feux de forêt.

« Ça fait des années qu’on parle de la nécessité de diversifier l’industrie », rappelle le président de la FIM–CSN, Louis Bégin. « L’objectif, c’est de mieux occuper le territoire et de mieux préserver les forêts pour les générations futures. Ce qui nous préoccupait il y a quelques années, c’était la prolifération des insectes qui ravageaient tout sur leur passage. Avec les feux qu’on a connus l’été dernier, c’est clair qu’il faut accélérer nos réflexions. Notre modèle industriel doit être revu non seulement pour garantir des emplois de qualité, mais surtout pour préserver l’environnement, les forêts, la faune et la flore, et assurer un développement véritablement durable dans l’ensemble du vaste territoire Québécois. »

Transport structurant à Québec : ça doit être construit au Québec!

La Pocatière, 9 novembre 2023 — La CSN prend acte du transfert du projet de transport structurant de la ville de Québec à la Caisse de dépôt de placement du Québec (CDPQ), mais s’inquiète de la direction que prendra la réalisation d’un éventuel nouveau projet.

« Il faudrait absolument éviter l’erreur du REM de Montréal avec ses voitures fabriquées en Inde. Si le gouvernement Legault est sérieux dans son nationalisme économique, il doit maintenir la fabrication du matériel roulant du projet au Québec », affirme Caroline Senneville, présidente de la CSN.

« Il ne faudrait pas prendre trop de temps pour lancer le nouveau projet, plus ça traîne plus le risque que le projet ne se réalise pas est élevé », ajoute Louis Bégin, président de la FIM-CSN.

« Ce contrat pour la ville de Québec est important du point de vue des emplois, mais aussi pour envoyer le message que l’usine de La Pocatière est bien positionnée pour les autres projets de transport en commun au Québec et au Canada », ajoute Marco Lévesque, président du Syndicat des employé-es de Bombardier La Pocatière–CSN.

« Nous nous demandons quand le gouvernement Legault prendra au sérieux la vitalité économique des régions. Des contrats, petits ou grands, sont tous importants pour ne pas dévitaliser notre communauté. Nous souhaitons vivement que le projet de Québec n’échappe pas à Alstom La Pocatière qui est l’usine la plus près du futur chantier », ajoute Pauline Bélanger, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CCBSL-CSN).

À propos 

 Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 1600 syndicats et regroupe quelque 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec. Elle représente notamment les travailleuses et travailleurs d’Alstom à La Pocatière.

Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent regroupe quelque 110 syndicats représentant 10 000 membres issus de tous les secteurs d’activité.

 

 

Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre Sylvicole Forestville–CSN

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 12 octobre dernier, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre Sylvicole Forestville – CSN a été accrédité pour représenter :

« Tous les salarié-es au sens du Code du travail, à l’exception de la secrétaire et du responsable des productions. »

Ces travailleuses et travailleurs oeuvrent au sein d’une entreprise spécialisée dans la culture en serre de différentes essences de nos forêts québécoises, destinées à la reforestation. En adhérant très majoritairement à la CSN, ce groupe veut améliorer ses conditions de travail, notamment afin d’obtenir un traitement équitable quant à l’attribution du temps de travail et de pouvoir accéder de façon non arbitraire à de nouvelles fonctions et formations. C’est un message puissant d’unité et de solidarité envoyé à l’employeur pour des relations de travail basées sur le respect.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière, au Conseil central de la Côte-Nord et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières–CSN | Groupe Canam inc.

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation, le 5 septembre 2023, le Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières – CSN a été accrédité pour représenter :

« Tous les salariés à l’exception des vendeurs, des employés de bureau et des camionneurs. »

Ces travailleuses et travailleurs de l’établissement situé à Boucherville, insatisfaits des services des TUAC, ont choisi la CSN puisqu’ils souhaitent se trouver dans un regroupement syndical qui leur ressemble davantage. Ils souhaitent également obtenir de meilleurs résultats de négociation et ils sont convaincus que c’est avec la CSN qu’ils y parviendront.

Cette nouvelle section du Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières – CSN demeurera affiliée à la Fédération des industries manufacturières, au Conseil central de la Montérégie et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Fin de la grève chez Acier Leroux

Vendredi dernier, les travailleurs d’Acier Leroux ont entériné à 80 % la recommandation du conciliateur qui met fin à cinq mois de conflit. Ainsi, ils obtiennent principalement des gains salariaux allant de 21,5 % à 25 % sur cinq ans, en plus d’une majoration des primes de quart de travail. Les syndiqués retourneront à leurs postes le 19 novembre prochain.

« Devant le conflit qui s’étirait et avec l’arrivée de l’hiver, les dernières semaines ont été difficiles pour la gang, mais pas question d’abandonner la bataille ! Le règlement est une très bonne nouvelle, alors que nous avons travaillé fort pour l’obtention de meilleures conditions de travail. Je suis très fier de la mobilisation de mes confrères », avance Martin Boudreault, président du syndicat.

« Les syndiqués d’Acier Leroux ont su se battre avec ténacité pour démontrer que les travailleurs en région valaient autant que ceux des grands centres. Ces salariés méritaient enfin d’être reconnus à leur juste valeur par leur employeur. Nous saluons leur victoire après de longs mois passés sur la ligne de piquetage », déclare Manon Tremblay, présidente du Conseil central du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN.

« La négociation n’a pas été de tout repos. Les travailleurs de l’usine faisaient souvent face à de longs temps morts, où rien ne se passait à la table de négociation, mais ils ont tout mis en œuvre pour obtenir de tels gains. La fédération félicite le syndicat qui, malgré sa petite taille, a tenu tête au plus gros distributeur de métaux ferreux et non ferreux du Canada, Métaux Russel », affirme quant à lui Serge Berthiaume, vice-président à la vie syndicale à la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN.

Acier Leroux, une division de Métaux Russel inc., est une des plus grandes entreprises de distribution d’acier au Québec.

Tramway de Québec: le suspense a assez duré

La CSN estime que la valse-hésitation du gouvernement du Québec ne peut plus durer : le tramway de Québec est nécessaire pour favoriser la mobilité durable des gens de Québec et pour les travailleuses et les travailleurs d’Alstom, à La Pocatière.

« Plus on attend, plus on risque de voir les coûts du tramway augmenter encore en raison de l’inflation. La transition vers une mobilité durable, sans combustibles fossiles, ne peut plus être repoussée indéfiniment. Il faut prendre les moyens qu’il faut pour que ça se réalise au meilleur coût », soutient Caroline Senneville, présidente de la CSN.

« La CSN avait salué un certain nationalisme économique du gouvernement Legault qui avait permis de choisir l’usine de La Pocatière. On ne comprend pas que le projet n’avance pas plus vite et des délais encore plus importants pourraient mettre le projet à risque », indique Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

« Notre usine a une expertise dans les véhicules pour le transport en commun et ce contrat pourra non seulement nous donner de l’ouvrage pendant des années, mais déboucher sur de nouveaux projets pour lesquels nous aurons une nouvelle expérience plus pointue », ajoute Marco Lévesque, président du Syndicat des employé-es de Bombardier La Pocatière–CSN.

« De nombreux emplois en région dépendent de l’activité chez Alstom puisqu’il y a de nombreux fournisseurs », ajoute Pauline Bélanger, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CCBSL–CSN).

À propos 

 Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 1600 syndicats et regroupe quelque 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec. Elle représente notamment les travailleuses et travailleurs d’Alstom à La Pocatière.

Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent regroupe quelque 110 syndicats représentant 10 000 membres issus de tous les secteurs d’activité.

 

 

Syndicat des travailleuses et travailleurs de Safran–CSN | Safran systèmes d’atterrissage Canada inc.

 À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 3 août dernier, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Safran – CSN a été accrédité pour représenter : 

« Toutes et tous les salariés à la fabrication au sens du Code du travail. » 

Ces travailleuses et travailleurs oeuvrent dans le secteur de l’aéronautique, principalement dans la fabrication de systèmes et d’équipements pour les trains d’atterrissage. Représenté par l’AIMTA depuis 2005, ce groupe a choisi d’acquérir leur autonomie et d’obtenir les services nécessaires à l’amélioration de leurs conditions de travail. En adhérant très majoritairement à la CSN, ils envoient un message puissant d’unité et de solidarité à leur employeur, alors que leur convention collective sera à échéance au 31 décembre 2023. 

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière, au Conseil central des Laurentides et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux. 

Un syndicat CSN de plus dans l’aéronautique

Le 1er octobre 2023 se tiendra la première assemblée générale des 130 travailleuses et travailleurs de Safran Systèmes d’Atterrissage Canada. Dans une décision rendue le 12 septembre 2023, le Tribunal administratif du travail (TAT) a accordé son accréditation au Syndicat des travailleuses et travailleurs de Safran–CSN. 

Il s’agit d’un deuxième groupe œuvrant dans l’aéronautique à rallier les rangs de la centrale syndicale récemment, alors que le syndicat de Rolls-Royce a opté pour la CSN il y a deux ans de cela.

Forte majorité pour la CSN

Ces nouveaux membres CSN se spécialisent dans la fabrication de systèmes et d’équipements pour les trains d’atterrissage. Représenté par l’AIMTA depuis 2005, où le siège social est à Washington, ce groupe a choisi d’acquérir leur autonomie et d’obtenir les services nécessaires à l’amélioration de leurs conditions de travail. L’adhésion à forte majorité à la CSN est un message puissant de solidarité que les syndiqué-es envoient à l’employeur, alors que leur convention collective arrive à échéance le 31 décembre 2023.

« Les employé-es de Safran nous l’ont dit dès le départ. Ils veulent être désormais représentés par des spécialistes en relations de travail, en négociation et par des experts en droit. La forte majorité de leurs votes allant à la CSN confirme que le groupe s’est rallié et qu’il exige presque unanimement ce changement », affirme Martin Richer, 3e vice-président du Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides.

« En changeant d’allégeance, ces travailleuses et travailleurs souhaitent mener leur négociation de manière indépendante et démocratique. Ne plus subir les décisions dictées par Washington en acquérant leur pleine autonomie est devenue une priorité pour ces syndiqué-es. La fédération les accompagnera dans cette importante transition », soutient Jérémy Temes-Dubé, secrétaire général de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM).

Ce nouveau syndicat sera affilié à la FIM–CSN, qui rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, au Conseil central des Laurentides qui regroupe près de 90 syndicats et plus de 16 000 membres dans tous les secteurs d’activité et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Manœuvres antisyndicales chez Cascades

La bonne réputation de Cascades des frères Lemaire, reconnue comme étant une entreprise favorable à ses employé-es, vient de prendre tout un coup.

Dans une décision rendue le 19 juillet dernier, le Tribunal administratif du travail (TAT) ordonne à Cascades de : « cesser d’entraver la campagne de syndicalisation entreprise par la CSN ».

Les faits sont graves. Cascades a envoyé deux lettres à ses employé-es non syndiqués en leur interdisant toute sollicitation syndicale, même dans le stationnement en dehors des heures de travail. Des travailleuses et des travailleurs favorables à la syndicalisation ont même été intimidés et entravés dans leur campagne.

Depuis la décision du TAT, un département de l’usine a été déménagé dans un autre établissement de Cascades au mois d’août dernier, ce qui a créé un sentiment d’insécurité et de crainte chez les employé-es. Ce département était pourtant en place depuis une dizaine d’années et des investissements importants ont eu lieu pas plus tard que l’an passé ! Rappelons que pouvoir se syndiquer est un droit fondamental garanti par le Code du travail et la Charte canadienne des droits et libertés. La CSN prendra les moyens légaux à sa disposition pour s’opposer aux changements de conditions de travail en période de syndicalisation.

Inadmissible

« J’ai travaillé 30 ans chez Cascades du temps où les frères Lemaire étaient aux commandes et je ne reconnais plus l’entreprise. C’est inadmissible ce qui se passe à Drummondville. Les demandes des travailleuses et des travailleurs sont légitimes et ce n’est pas pour rien qu’ils ont voulu se syndiquer », lance Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

« Plutôt que de tenir compte des demandes de ses employé-es en pleine période de pénurie de main-d’œuvre, Cascades emploie des tactiques dignes des années 50 ou des pires multinationales antisyndicales comme Walmart ou Starbucks. Ces dernières n’hésitent devant rien pour empêcher leurs travailleuses et travailleurs de faire entendre leur voix collectivement », ajoute Pascal Bastarache, président du Conseil central du Cœur du Québec.

Notons que Cascades a maintenant amené le débat sur l’accréditation syndicale de la CSN devant le TAT, et ce, malgré le dépôt de cartes signées en nombre suffisant par les travailleuses et travailleurs réguliers de l’usine. Une audience est prévue le 14 septembre à ce sujet.

À propos

La FIM–CSN rassemble plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis dans plus de 320 syndicats à travers toutes les régions du Québec.

Affilié à la CSN, le Conseil central du Cœur du Québec rassemble plus de 19 000 travailleuses et travailleurs regroupés au sein de 160 syndicats des régions de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

Les employé-es de Produits forestiers Résolu adoptent une entente de principe

Les travailleuses et les travailleurs de l’usine de papier Produits forestiers Résolu (PFR) d’Alma viennent d’adopter à 81 % une entente de principe qui met fin à plus de deux mois de lock-out.

« Les parties ont chacun fait un bout de chemin. Comme nous le réclamions, en plus des gains salariaux totalisant jusqu’à 24 % sur quatre ans, nous avons réalisé des avancées en matière de conciliation travail et vie personnelle », se réjouit le vice-président du Syndicat national des travailleuses et travailleurs des pâtes et papiers d’Alma inc. (SNTTPP d’Alma), Daniel Bilodeau. « Ce lock-out est devenu une grande source de mobilisation et d’entraide entre les travailleuses et les travailleurs », ajoute M. Bilodeau.

« Nous avons réussi à sortir du carcan imposé depuis le début de la négociation. Nous avons obtenu un règlement qui répond aux attentes des membres du Syndicat et qui est adapté à la réalité économique actuelle. Il faut saluer le courage et la ténacité des employé-es de PFR », affirme Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

« Je tiens à féliciter l’ensemble des travailleuses et des travailleurs pour leur combativité. Tout au long du conflit, ils ont aussi multiplié les actions bénévoles pour soutenir la population, notamment en donnant un coup de main à différents festivals de la région. Ce conflit constitue un exemple de l’importance de notre solidarité régionale », explique la présidente du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN, Manon Tremblay.

« Pour la CSN, cette lutte exemplaire est la preuve encore une fois que la solidarité des membres et la persévérance peuvent faire toute une différence lorsque que l’on prend le temps de négocier, malgré l’imposition d’un lock-out », conclut Caroline Senneville, présidente de la CSN.

À propos
Le Syndicat national des travailleuses et travailleurs des pâtes et papiers d’Alma inc. (SNTTPP d’Alma) est membre de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) qui compte plus de 30 000 membres de toutes les régions du Québec. Il est également affilié au Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN, qui regroupe plus de 140 syndicats et 15 000 membres sur tout le territoire, ainsi qu’à la CSN qui elle, compte plus de 330 000 membres.

Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Anacolor–CSN

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 31 mai 2023, le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Anacolor–CSN a été accrédité pour représenter :

« Tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exception des employés de bureau. »

Ces travailleuses et travailleurs ont décidé de claquer la porte aux Métallos et de joindre un syndicat CSN principalement pour obtenir les services dont ils ont besoin. Ils souhaitent obtenir du support de leur centrale syndicale et ils ont décidé que c’est avec la CSN qu’ils y parviendront!

Ces travailleuses et travailleurs ont également choisi la CSN pour son caractère démocratique, pour avoir leur mot à dire lorsque vient le temps de déterminer leurs conditions de travail, de conclure les lettres d’entente, etc. Ensemble, en adhérant à la CSN avec une majorité forte, ils pourront enfin être aux commandes de leur syndicat.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière, au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Mandat de grève pour les travailleuses et travailleurs de Gurit 

Les 24 et 25 août, les 67 membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Gurit–CSN étaient réunis en assemblée générale spéciale afin de se prononcer sur un mandat de grève de 14 jours. C’est avec une écrasante majorité de 98 % que les membres ont entériné ce mandat. 

Les négociations entre le Syndicat et l’employeur, Gurit Americas Inc., durent depuis presque un an déjà. Elles achoppent actuellement sur quelques enjeux, notamment les salaires, et les assurances collectives. 

Pour le président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Gurit–CSN, monsieur Yvon Imbeault, « l’augmentation du rapport de force est motivée par l’attitude de l’employeur à la table de négociation. Nous souhaitons conclure une convention collective satisfaisante, et nous n’hésiterons pas à utiliser notre mandat de grève au besoin ». 

De son côté, monsieur Kevin Gagnon, vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), n’est pas surpris que le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Gurit–CSN ait obtenu un mandat aussi fort. « Les travailleuses et travailleurs de Gurit ont été plus que patients jusqu’à présent. L’employeur doit retourner faire ses devoirs et revenir avec des offres sérieuses, reflétant la réalité économique et l’inflation actuelle ainsi que le contexte de rareté de la main-d’oeuvre ». 

« L’obtention d’un mandat fort envoie un message très clair à l’employeur indiquant que nos membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Gurit–CSN sont déterminés à ne plus s’appauvrir dans le futur. Récemment, dans la région, plusieurs conventions collectives ont été signées avec des augmentations salariales significatives reflétant le contexte économique de 2023 », conclut madame Julie Bolduc, vice-présidente du Conseil central de l’Estrie–CSN. 

À propos
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Gurit–CSN est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) qui compte 30 000 membres ainsi qu’au Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN qui regroupe environ 12 500 membres sur le territoire de l’Estrie. 

Le syndicat dénonce l’utilisation de briseurs de grève

Les travailleuses et les travailleurs de l’usine de papier d’Alma de Produits forestiers Résolu (PFR) dénoncent la présence de briseurs de grève à l’intérieur de l’établissement en lock-out.

Dans un rapport transmis au ministre du Travail, des enquêteurs confirment la présence de 13 briseurs de grève. La plupart de ces scabs ont été embauchés quelques mois à peine avant que PFR jette ses employé-es à la rue. Le 29 août, le Tribunal administratif du travail entendra la plainte du syndicat concernant l’utilisation de ces briseurs de grève.

« Pour PFR, négocier signifie nous jeter à la rue pour nous appauvrir jusqu’à ce que nous acceptions de nous faire imposer une convention collective qui date de plus d’un an, signée dans les autres provinces de l’Est du Canada », dénonce le vice-président du Syndicat national des travailleuses et travailleurs des pâtes et papiers d’Alma inc.–CSN (SNTTPP d’Alma), Daniel Bilodeau. « Comme si cela n’était pas suffisant, l’entreprise a fait usage de scabs en contravention de la loi. Ces faits en disent long sur l’attitude méprisante et cavalière des dirigeants de PFR envers les gens qui font fonctionner leur usine », ajoute M. Bilodeau.

« Les travailleuses et les travailleurs de PFR ne demandent qu’à discuter de leurs conditions de travail. On parle de mères et de pères de famille qui souhaitent obtenir des aménagements pour mieux concilier leur travail et leur vie personnelle. Dans ce conflit, ils peuvent compter sur la solidarité de tout le mouvement CSN », insiste le 1er vice-président de la CSN, François Enault.

« Les travailleurs ne demandent pas des fortunes. PFR doit cesser d’imposer son pattern, déterminé pour tout l’Est du pays, avant la flambée de l’inflation », ajoute Serge Berthiaume, vice-président à la vie syndicale de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

« Il faut dénoncer l’attitude de cette multinationale qui méprise ses employé-es de la région. Ce n’est pas vrai que la réalité des travailleurs du Saguenay–Lac-Saint-Jean est la même que celle des travailleurs des Maritimes et de l’Ontario », précise la vice-présidente du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN, Marie-Pier Ouellet.

Malgré les appels répétés du syndicat, PFR refuse toujours de s’asseoir pour négocier, contrairement à ce que les dirigeants de l’entreprise ont affirmé.

 

Commande de 2,1 milliards de satellites chez MDA Espace : des emplois de qualité pour un travail de qualité

Le syndicat des travailleuses et travailleurs de MDA Espace-CSN souhaite que la commande le 10 aout 2023 d’un montant de 2,1 milliards de l’entreprise Télésat auprès du groupe MDA aboutisse à une amélioration des conditions de travail de ses membres.

Cette commande porte sur 198 satellites de communication, avec une option pour 100 satellites supplémentaires, à un prix non divulgué. À cette occasion, l’employeur annonce de nombreuses créations de postes, ainsi qu’un agrandissement important du bâtiment sur le site industriel de Sainte-Anne-de-Bellevue.

« Cela fait longtemps que l’on n’a pas été maitres d’œuvre. Pour tous nos membres, ce contrat reconnait l’excellence de notre travail acharné. En saluant ce savoir-faire, les clients demandent comme nous des emplois de qualité pour un travail de qualité. Nous l’avons déjà dit auparavant et nous le répétons aujourd’hui : nous sommes de fiers alliés pour les projets de développement de l’entreprise », déclare Michel Mercier, président du STT de MDA Espace–CSN.

« La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) salue cette excellente nouvelle pour le secteur, et espère que ses retombées seront à la hauteur de la commande. En tant que fleuron de l’industrie québécoise et canadienne, MDA Espace a l’ambition d’être un leader mondial de l’industrie aérospatiale. Et pour être un leader, il faut montrer l’exemple avec des conditions de travail inspirantes pour ses salariés », estime Sylvain Grenier, trésorier de la FIM-CSN.

En décembre 2023, le STT de MDA Espace-CSN entamera la négociation de sa convention collective.

Lock-out chez Produits forestiers Résolu : le syndicat dénonce l’odieux de la situation

Les travailleuses et les travailleurs de l’usine de papier d’Alma de Produits forestiers Résolu (PFR) dénoncent l’indécence de l’entreprise qui refuse de négocier de bonne foi leurs conditions de travail, mais qui verse des millions en prime de départ à une poignée de dirigeants.

Le 28 juillet, PFR a annoncé le départ de trois de ses hauts dirigeants, dont Rémi G. Lalonde, président et chef de la direction. Ce dernier recevra à lui seul 14 millions de dollars en compensation, a révélé La Presse canadienne. Cette nouvelle a soulevé l’indignation des employé-es.

« Les grands patrons s’en mettent plein les poches alors qu’ils ont jeté sauvagement leurs employé-es à la rue. On parle ici de pères et de mères de famille, qui ne gagnent pas des fortunes et qui travaillent à la sueur de leur front, pas d’une poignée de privilégiés », dénonce le vice-président du Syndicat national des travailleuses et travailleurs des pâtes et papiers d’Alma inc. (SNTTPP d’Alma), Daniel Bilodeau.

« C’est une situation odieuse, qui rappelle l’époque de l’exploitation de la classe ouvrière par de hauts dirigeants de compagnie qui profitaient sans vergogne des matières premières du Québec, de son hydroélectricité et de sa main-d’œuvre bon marché », illustre M. Bilodeau.

« Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, ce genre d’attitude n’est pas acceptable. Nous demandons à la communauté de montrer à PFR de quel bois on se chauffe dans la région, affirme la présidente du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN, Manon Tremblay. Nous invitons la population à soutenir les travailleuses et les travailleurs en lock-out en venant porter des dons directement sur la ligne de piquetage. Ces salarié-es s’appauvrissent de jour en jour. C’est l’ensemble de la communauté et des commerces de la région qui s’en ressent », ajoute Mme Tremblay.

Sacrifices oubliés
En 2010, les travailleuses et les travailleurs ont concédé d’importants sacrifices financiers pour assurer la survie de l’entreprise, connue alors comme AbitibiBowater, sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers. Ils ont ainsi consenti une réduction de salaire et des avantages sociaux de près de 25 % de même que l’abandon du régime de retraite à prestation déterminée.

Aujourd’hui, les employé-es tentent de négocier une nouvelle convention collective, dont l’un des enjeux principaux demeure les horaires de travail et la conciliation avec la vie personnelle. Malheureusement, ils se butent à une direction qui refuse de discuter et préfère imposer une convention importée d’ailleurs et signée il y a un an. « PFR doit faire preuve d’un minimum de respect envers ses salarié-es et venir s’assoir à la table de négociation, prêt à discuter de bonne foi », insiste Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

À propos
Le Syndicat national des travailleuses et travailleurs des pâtes et papiers d’Alma inc. (SNTTPP d’Alma) est membre de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) qui compte plus de 25 000 membres de toutes les régions du Québec. Il est également affilié au Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN, qui regroupe plus de 140 syndicats et 15 000 membres sur tout le territoire, ainsi qu’à la CSN qui elle, compte plus de 330 000 membres.

Produits forestiers Résolu : les travailleuses et travailleurs se mobilisent pour la communauté

En lock-out depuis près d’un mois, les travailleuses et les travailleurs de l’usine de papier d’Alma de Produits forestiers Résolu (PFR) continuent de se mobiliser pour aider leur communauté.

Sans contrat de travail depuis le 1er mai, les quelque 230 employé-es ont été mis en lock-out le 4 juillet dernier. L’employeur a immédiatement retenu les payes de vacances et empêché les salarié-es de récupérer leurs effets personnels. Il a également suspendu l’assurance collective alors qu’il devait pourtant maintenir les protections pendant au moins trente jours. Ces mesures sauvages affectent non seulement les salarié-es, mais aussi leurs familles.

Les négociations achoppent à propos des enjeux entourant les horaires de travail et la conciliation avec la vie personnelle. Les employé-es peinent à prendre les congés auxquels ils ont droit, faute de personnel.

« Ce n’est pas avec son attitude méprisante et ses tactiques déplorables que PFR réussira à recruter de nouveaux employés », souligne le président du Syndicat national des travailleuses et travailleurs des pâtes et papiers d’Alma inc. (SNTTPP d’Alma), Jean-Pierre Rivard.

Solidarité
Pendant que les dirigeants de PFR refusent de discuter de conciliation travail-famille à la table de négociation et préfèrent jeter dehors leurs employé-es, ceux-ci portent main forte à la population.

Le 13 juillet dernier, ils ont soutenu les sinistrés de Rivière-Éternité. Puis ils ont activement participé au montage du Festival des bières d’Alma et du Festirame. D’ailleurs, les gens qui ont besoin de soutien bénévole peuvent contacter le syndicat sur la page Facebook « Employés en lock-out — PFR Alma ».

« Malgré cette épreuve, nous restons résolus à poursuivre notre engagement envers la solidarité et l’entraide. Nous continuerons de soutenir les projets et les initiatives de notre communauté, car nous croyons fermement que la force d’une organisation se mesure à sa capacité à se serrer les coudes dans les moments difficiles », affirme Jean-Pierre Rivard.

Le syndicat invite aussi les gens à soutenir les travailleuses et les travailleurs en lock-out en venant porter des dons directement sur la ligne de piquetage. « Nous sommes déterminés à tenir le temps qu’il faudra pour que Résolu accepte de discuter de bonne foi des revendications de conciliation vie personnelle et travail », assure le président du syndicat.

« Nous remercions toutes les organisations, les syndicats et les membres de la communauté qui ont appuyé les travailleuses et les travailleurs jusqu’à présent. Votre solidarité fait chaud au cœur et motive les troupes », souligne la présidente du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean-CSN, Manon Tremblay.

« Les travailleuses et les travailleurs ne réclament que le droit fondamental de négocier une entente adaptée à leur réalité. Depuis le début des pourparlers, les dirigeants de l’entreprise tentent plutôt d’imposer ce qu’ils appellent le pattern, soit une convention importée d’autres usines pancanadiennes et qui date d’un an », déplore Serge Berthiaume, vice-président à la vie syndicale de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

À propos
Le Syndicat national des travailleuses et travailleurs des pâtes et papiers d’Alma inc. (SNTTPP d’Alma) est membre de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) qui compte plus de 25 000 membres de toutes les régions du Québec et est affilié à la CSN qui elle, compte plus de 330 000 membres.

Entente de principe conclue pour les syndiqué-es de Harsco

Réunis en assemblée générale le samedi 15 juillet, les membres du syndicat d’Harsco–CSN ont adopté à 86 %, par voie de scrutin secret, l’entente de principe intervenue jeudi dernier.

Les syndiqué-es ont obtenu des gains importants quant aux heures supplémentaires travaillées, aux primes de soirs et de fin de semaine, à l’augmentation de la cotisation de l’employeur au régime de retraite et surtout, des augmentations salariales totalisant 23 % sur quatre ans incluant une rétroactivité pour certains corps de métier. « Avec l’indice des prix à la consommation actuelle, nous n’avions pas le choix d’aller chercher ces avantages pour nos membres », déclare Gaétan Provençal, président du syndicat.

« Après 19 séances de négociation, ce n’est pas peu dire que nous avons travaillé fort pour obtenir le meilleur contrat de travail possible pour nos membres. Cette entente de principe est à la hauteur de nos attentes. Depuis que nous sommes avec la CSN, nous avons été épaulés dans notre mobilisation et nous avons tout mis en œuvre pour aboutir à une convention collective satisfaisante », conclut M. Provençal.

« Les relations de travail étaient tendues dans les derniers mois à l’usine. Les membres se sont tenus debout et récoltent maintenant le respect de l’employeur qu’ils méritaient. Nous étions fiers de les accueillir à la CSN l’an dernier et nous continuerons de les appuyer dans le maintien de bonnes conditions de travail. Les travailleuses et travailleurs de l’usine pratiquent un métier souvent difficile et ils ont droit à une reconnaissance de la direction. La fédération les félicite pour la lutte menée dans les derniers mois », déclare Serge Berthiaume, vice-président à la vie syndicale à la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN.

Les travailleuses et les travailleurs de Harsco environnemental ont adhéré à la CSN il y a un peu plus d’un an. L’entreprise récupère et traite les scories et les autres matières résiduelles provenant de fonderies et d’aciéries pour en recycler le métal ou en faire des granulats destinés à la construction routière, commerciale et industrielle.

« Je félicite le syndicat pour sa nouvelle convention collective. Les employé-es pourront rentrer travailler en étant fiers des gains récoltés. L’importance de la mobilisation et de la solidarité est une fois de plus démontrée », ajoute Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Harsco rassemble 80 membres et est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN). La FIM–CSN rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

 Le Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) dénombre plus de 33 000 adhérents issus de tous les secteurs d’activité, privés et publics, dans la région.

Ingérence de l’employeur : Les syndiqué-es de Résolu obtiennent gain de cause

Le Tribunal administratif du travail (TAT) vient de donner raison au Syndicat national des travailleuses et travailleurs des pâtes et papier d’Alma inc. dans sa plainte pour ingérence contre Produits forestiers Résolu (PFR).

« Nous saluons cette décision et espérons que l’employeur comprendra le message. Nous ne trouverons pas d’issue à notre conflit si la partie patronale continue ce genre de manœuvre », explique le président du syndicat, Jean-Pierre Rivard.

La décision du TAT ordonne ainsi à Produits forestiers Résolu de ne plus communiquer avec les travailleuses et travailleurs de l’usine de papier d’Alma, en négociation de convention collective depuis février et en lock-out depuis une dizaine de jours. Dans les dernières semaines, les cadres de l’usine ont commenté la négociation en cours auprès des salarié-es, posant ainsi une entrave aux activités du syndicat.

La deuxième plainte déposée par le syndicat pour négociations de mauvaise foi a été rejetée provisoirement par le TAT. « On va prendre le temps d’évaluer la décision avant d’agir, on sait que ces plaintes sont particulièrement difficiles à prouver », explique M. Rivard.

Des techniques de négociation odieuses

Après avoir mis ses employé-es en lock-out le 4 juillet dernier, l’employeur a suspendu l’assurance collective, en plus de retenir les paies de vacances et d’empêcher les travailleuses et travailleurs de récupérer leurs effets personnels.

« Quand l’employeur décide de toucher le portefeuille de ses employé-es, c’est aussi à leurs familles qu’il fait mal et par ricochet, à toute une région. Ça aura des impacts sur l’ensemble des commerces de la région qu’on prive de revenus cet été et ça, c’est odieux », s’exclame Manon Tremblay, présidente du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean-CSN.

« Du jour au lendemain, des pères et des mères de famille risquent de ne pas pouvoir se procurer des médicaments pour leurs enfants », ajoute ensuite Mme Tremblay en référence à la suspension de l’assurance.

L’employeur était tenu de maintenir l’assurance collective pendant au moins trente jours à compter du début du lock-out, ce qu’il n’a pas fait.

« Depuis le début de la négociation, l’employeur essaie de nous imposer la convention obtenue par un autre syndicat il y a déjà un an, dans d’autres usines. Aujourd’hui, les pressions inflationnistes sont plus fortes et les offres de l’employeur n’en tiennent pas compte. On n’acceptera pas une offre au rabais ! » ajoute Serge Berthiaume, vice-président à la vie syndicale de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN).

« Chaque organisation a le droit et le devoir de négocier selon ses propres termes pour représenter au mieux ses membres, l’employeur ne peut pas bypasser ce processus », conclut M. Berthiaume.

À propos

Le Syndicat national des travailleuses et travailleurs des pâtes et papiers d’Alma inc. (SNTTPP d’Alma) est membre de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) qui compte plus de 25 000 membres de toutes les régions du Québec et est affiliée à la CSN qui elle, compte plus de 330 000 membres.

Les syndiqué-es en lock-out de Résolu prêtent main-forte aux sinistrés de Rivière-Éternité

Les travailleuses et les travailleurs de l’usine de papier d’Alma de Produits forestiers Résolu (PFR), en lock-out depuis le 4 juillet dernier, porteront main forte aux sinistrés de Rivière-Éternité aujourd’hui.

« Tant qu’à être en lock-out, on veut donner un coup de main à la communauté », explique Jean-Pierre Rivard, président du syndicat. « Comme citoyen-nes, on est impliqués dans la région et on aimerait voir notre employeur prendre autant à cœur son développement que nous », ajoute-t-il.

Toujours en état d’urgence, le village de Rivière-Éternité a été frappé par de violents orages et glissements de terrains le 1er juillet dernier. Une trentaine de travailleuses et travailleurs de l’usine de papier passeront la journée à vider une cave inondée, pelle et chaudière à la main.

Sans contrat de travail depuis février

Le nœud du conflit de travail de l’usine de papier tourne autour des horaires de travail. En ce moment, les travailleuses et travailleurs peinent à prendre les congés auquel ils ont droit, faute de personnel. L’industrie des pâtes et papiers est particulièrement touchée par les enjeux de pénurie de main d’œuvre.

« C’est une question de conciliation travail-famille, mais aussi de rétention. Au final, pourquoi quelqu’un resterait dans un emploi qui lui rend la vie aussi difficile quand on peut trouver mieux ailleurs? », conclu le président du syndicat.

À propos

Le Syndicat national des travailleuses et travailleurs des pâtes et papiers d’Alma inc. (SNTTPP d’Alma) est membre de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) qui compte plus de 25 000 membres de toutes les régions du Québec et est affiliée à la CSN qui elle, compte plus de 350 000 membres.