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Le SAPSCQ veut obtenir un réel rapport de force

Le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ – CSN) a déposé un pourvoi visant à faire déclarer inconstitutionnels les articles 76 et 69 de la Loi sur la fonction publique (LFP).

« Par le dépôt de ce recours, nous tenons à obtenir un réel rapport de force lorsque nous négocions nos conditions de travail avec le gouvernement. Sans le droit de faire la grève et sans moyen de régler les différends de façon efficace et indépendante, les membres du Syndicat se voient retirer la possibilité de négocier leur convention collective sur un pied d’égalité avec ce dernier.

Nous demandons d’invalider deux articles de la LFP qui nous posent actuellement problème en ce sens : l’article 76 qui nous impose un cadre de règlement des différends qui laisse entièrement à l’employeur le pouvoir d’accepter ou de rejeter une sentence arbitrale statuant sur nos conditions de travail, et l’article 69 qui nous interdit de recourir à la grève comme ultime moyen de pression. L’arrêt Saskatchewan ayant constitutionnalisé le droit de faire la grève, il est légitime de demander un nouveau mode de règlement des différends adéquat, par lequel la sentence rendue par un arbitre serait exécutoire. Il s’agit d’une revendication historique du Syndicat.  Nous déposons un recours tout comme les autres corps d’agents de la paix de la fonction publique du Québec qui eux aussi contestent la constitutionnalité de ces dispositions », de souligner Mathieu Lavoie, président du SAPSCQ.

À propos

Le SAPSCQ est le syndicat de tous les agents et agentes de la paix en services correctionnels du Québec et regroupe près de 2800 membres. Il est membre de la Fédération des employées et employés de services publics qui compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 60 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Une mobilisation exceptionnelle

Après deux ans de négociation, marqués par des actions ciblées contre le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, des rassemblements devant les pénitenciers et des manifestations régionales et nationales, le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ–CSN), qui représente 2800 membres, est très fier de sa mobilisation.

Tout comme dans le cas de la négociation des travailleuses et travailleurs du secteur public, le gouvernement du Québec a présenté des demandes de recul sur plusieurs gains réalisés par le syndicat ces dernières années. L’employeur a cherché à modifier l’horaire de travail, à s’attaquer aux conditions de travail des employé-es à statut précaire et de ceux à temps partiel et souhaitait davantage de « flexibilité » de la part des agentes et agents correctionnels.

13 millions en gains

Mathieu Lavoie, président du syndicat, estime que « la mobilisation a permis de freiner la grande majorité des demandes de recul tout en améliorant de façon significative la convention collective ». Dans une entente de principe recommandée à l’unanimité par le conseil syndical, le SAPSCQ–CSN a obtenu des gains sur les congés de maladie et les congés mobiles, une diminution des coûts des assurances, le règlement des griefs en suspens ainsi que des avancées pour les salarié-es à temps partiel. Le syndicat s’est aussi entendu avec le Conseil du trésor pour un partage égal des coûts du régime de retraite en 2025. Sur le plan salarial, les agentes et les agents correctionnels obtiendront 6,75 % sur cinq ans ainsi qu’un forfaitaire de 1 % la première année. Les assemblées générales du SAPSCQ se prononceront sur cette entente dans les prochaines semaines.

L’information, catalyseur de mobilisation

Durant cette négociation, le syndicat national a développé une stratégie d’information en continu. Les membres ont reçu 18 Info-négo. « Nous avons pris la décision de mener une négociation très transparente. Nous avons mis beaucoup d’énergie sur l’information transmise aux membres. Nous avons senti l’appréciation sur le terrain », affirme le président.

Les moyens de pression que peuvent utiliser les agents de la paix en services correctionnels sont limités. Toute action qui nuit au déroulement des activités normales du centre carcéral peut être considérée comme une grève illégale. Pour développer un rapport de force, le SAPSCQ–CSN a misé sur la force du nombre. Le 8 juin 2015, 500 agentes et agents se sont mobilisés à Trois-Rivières afin de dénoncer les demandes patronales.

Une participation record

Selon le président du syndicat, la stratégie d’information n’est pas étrangère à l’ampleur de la mobilisation. « Chaque fois que nous avions besoin d’un coup de main, notre monde a répondu présent. Jusqu’à maintenant, cette mobilisation nous a permis de bloquer la grande majorité des demandes de recul de l’employeur tout en réalisant des gains, en encadrant et en clarifiant davantage le droit de gérance », conclut Mathieu Lavoie.

Manifestation devant les bureaux du Premier ministre et du président du Conseil du trésor

Alors qu’ils sont sans contrat de travail depuis le 1er avril 2015, des agents et agentes de la paix en services correctionnels du Québec ont manifesté bruyamment devant les bureaux de Philippe Couillard à Saint-Félicien. Parallèlement, une action de mobilisation s’est déroulée devant les bureaux de Pierre Moreau à Châteauguay.

Pour Mathieu Lavoie, président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ), l’objectif des manifestations est de mettre suffisamment de pression afin de faire progresser les travaux à la table de négociation.  « Nous interpellons aujourd’hui Philippe Couillard et le numéro Pierre Moreau du gouvernement parce que nous souhaitons en arriver rapidement à une entente négociée. Cela fait maintenant deux ans que nous négocions. Le gouvernement doit faciliter l’atteinte d’un règlement », affirme-t-il.

Dans les prochains jours, le syndicat espère entamer un blitz de négociation alors que plusieurs points restent à régler, notamment la question des salaires. « Si le gouvernement a la volonté de régler ce dossier, nous sommes prêts à faire notre bout de chemin. Mais nous n’accepterons pas des hausses salariales plus basses que les augmentations données aux autres employé-es des services publics. C’est ce que l’employeur nous propose actuellement » ajoute-t-il.

Occupations simultanées de bureaux de circonscriptions partout au Québec

Des agents et agentes de la paix en services correctionnels occupent ou visitent actuellement une douzaine de bureaux d’élu-es provinciaux aux quatre coins du Québec dans le cadre de la négociation de leur convention collective. Cette série d’actions simultanées fait suite à d’autres actions et occupations similaires au cours des dernières semaines.

Alors qu’ils sont sans contrat de travail depuis le 1er avril 2015, les négociations achoppent sur quatre enjeux majeurs pour le SAPSCQ–CSN, soit la formation obligatoire des agentes et agents, les offres salariales, le régime de retraite et le retour de la précarité pour les salarié-es à temps partiel. Rappelons que le Conseil du trésor a déposé des offres salariales bien en deçà de ce qu’il a accordé au secteur public tout en demandant des reculs importants sur le régime de retraite.

« Nos actions des dernières semaines ont apporté certains résultats, mais c’est encore trop peu et le gouvernement doit comprendre que nous n’arrêterons pas tant et aussi longtemps que des avancées significatives et satisfaisantes ne se feront pas sentir à la table de négociation », affirme Mathieu Lavoie, président du SAPSCQ–CSN.

Bureaux occupés

Gaetan Barrette, député de La Pinière, 6300 avenue Auteuil, Brossard
Guy Bourgeois, député d’Abitibi-Est, 888 3e avenue, bur. 202, Val d’or
Jean D’Amour, député de Rivière-du-Loup-Témiscouata, 320 boul. de l’Hôtel-de-Ville, bur. 102, Rivière-du-Loup
Jean Rousselle, député de Vimont, 4650 boul. des Laurentides, bur. 415, Laval
Jean-Denis Girard, député de Trois-Rivières, 1500 rue Royale, bur. 180, Trois-Rivières
Jean-Marc Fournier, député de Saint-Laurent, 5255 boul. Henri-Bourassa Ouest, bur. 312
Luc Fortin, député de Sherbrooke, 1650 rue King Ouest, bur. 05, Sherbrooke
Sébastien Proulx, député de Jean Talon, 2505 Boul. Laurier, bur. 260, Québec
Serge Simard, député de Dubuc, 439 rue Albert, La Baie
Stéphanie Vallée, députée de Gatineau, 224 rue Principale Sud, Maniwaki

Bureaux visités

Gaétan Lelièvre, député de Gaspé, 11 rue de la Cathédrale, bur. 102, Gaspé
Martin Ouellet, député de René-Lévesque, 852 rue Bossé, Baie-Comeau

Occupation et blocage de bureaux gouvernementaux à Québec et à Montréal

Les agentes et agents de la paix en services correctionnels du Québec bloquent actuellement les locaux du Conseil du trésor à Québec et occupent les bureaux du ministre Coiteux à Montréal afin d’accentuer la pression sur le gouvernement dans le cadre des négociations en vue du renouvellement de leur convention collective. Par cette action, les membres du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec–CSN entendent dénoncer les récentes offres de l’employeur.

Alors qu’ils sont sans contrat de travail depuis le 1er avril 2015, les négociations achoppent sur quatre enjeux majeurs pour le SAPSCQ–CSN, soit la formation obligatoire des agentes et agents, les offres salariales, le régime de retraite et le retour de la précarité pour les salarié-es à temps partiel. Rappelons que le Conseil du trésor a déposé des offres salariales bien en deçà de ce qu’il a accordé au secteur public tout en demandant des reculs important sur le régime de retraite.

« Si le gouvernement croit qu’il peut nous traiter avec si peu de respect et avoir si peu de considération pour notre travail, il se trompe. Nous sommes ici aujourd’hui pour lui montrer notre détermination à obtenir un règlement satisfaisant. Nous sommes prêts à négocier, toutefois, s’il le faut, nous sommes toujours prêts à nous mobiliser de nouveau. Alors, au gouvernement de retourner faire ses devoirs afin que nous en arrivions à quelque chose de respectable », affirme Mathieu Lavoie, président du SAPSCQ¬CSN.

À propos
Le SAPSCQ est le syndicat de tous les agents et agentes de la paix en services correctionnels du Québec et regroupe près de 2800 membres. Il est membre de la Fédération des employées et employés de services publics qui compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 60 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Les agents de la paix refusent les offres innacceptables

Les agentes et agents de la paix en services correctionnels du Québec se sont rassemblés près de l’Assemblée nationale afin de dénoncer les dernières offres patronales ainsi que leurs demandes concernant le régime de retraite. Sans contrat de travail depuis le 1er avril 2015, les négociations entre le syndicat des agents de la paix en services correctionnels et Québec piétinent depuis plusieurs semaines.

Venu livrer un important message de solidarité aux centaines d’agents et d’agentes de la paix en services correctionnels réunis à Québec, le président de la CSN, Jacques Létourneau, a déclaré que « derrière les portes closes des centres de détention du Québec, des milliers de personnes travaillent dans des conditions souvent très difficiles. Il faut que le gouvernement comprenne que le sous-financement de nos services correctionnels a des effets directs sur les conditions dans lesquelles les agents et agentes exercent leur métier. Surpopulation, manque d’effectif, désuétude des établissements, manque de formation, pour tout ça, ce sont les travailleurs et travailleuses de première ligne qui écopent ».

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Alors que les négociations, qui ont débuté à l’automne 2015, se déroulaient relativement bien, le Conseil du trésor est venu mettre du sable dans l’engrenage. « Le dépôt des offres du Conseil du trésor en matière salariale et ses demandes relatives au régime de retraite ont entraîné colère et frustration chez les membres, c’est irrespectueux et méprisant », a dénoncé Denis Marcoux, président de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

Les négociations achoppent sur quatre enjeux majeurs pour le SAPSCQ (FEESP–CSN), soit la formation obligatoire des agents, les offres salariales du Conseil du trésor, les demandes sur le régime de retraite et le retour de la précarité pour les salarié-es à temps partiel. Pour Mathieu Lavoie, président du SAPSCQ–CSN : « Le Conseil du trésor ne nous offre même pas ce qu’il a convenu avec le secteur public, comme si nous étions moins importants à ses yeux. En plus, il ose s’attaquer à notre régime de retraite, commun avec les cadres des services correctionnels ainsi que les salarié-es de Pinel, alors qu’il est en bonne santé et que nous avons négocié de nouveaux paramètres en 2012. Pour couronner le tout, certaines des propositions de l’employeur viennent carrément précariser le statut de plusieurs d’entre nous. Si le gouvernement croit faire des économies de bouts de chandelles sur notre dos, il va vite voir que nous ne nous laisserons pas faire aussi facilement. »

Les agents et agentes de la paix en services correctionnels qui participaient à la manifestation ont également reçu Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches–CSN, qui a rappelé l’importance de leur travail dans un contexte régional. « Les centres de détention sont présents dans plusieurs régions. À Québec, nous avons constaté dans les dernières semaines l’état insalubre et désuet des lieux. Malgré cela, ici comme ailleurs, vous continuez à faire votre travail qui consiste à assurer la sécurité du public, et vous le faites bien. La population vous en est reconnaissante et vous pouvez compter sur la solidarité du conseil central dans votre lutte. »

À propos
Le SAPSCQ (FEESP–CSN) est le syndicat de tous les agents et agentes de la paix en services correctionnels du Québec et regroupe près de 2800 membres. Il est membre de la Fédération des employées et employés de services publics qui compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 60 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Le syndicat lance une opération de visibilité auprès de la population

Le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ–CSN) a décidé de lancer une importante opération de visibilité afin de dénoncer le laisser-aller du gouvernement en matière de sécurité publique. Le syndicat utilisera divers moyens afin de dénoncer les lacunes du système correctionnel du Québec et les mauvaises conditions dans lesquelles s’exerce le travail des agentes et agents de la paix.

Le gouvernement ne semble guère préoccupé par les enjeux divers qui touchent les services correctionnels. Au yeux du syndicat, les conditions de détention et l’état des établissements de détention affectent directement les conditions de travail des agentes et agents de la paix, mais aussi, plus largement, la sécurité du public. « Travailler dans des établissements désuets et surpeuplés, avec des outils vétustes, avec des effectifs insuffisants et souvent trop peu formés, c’est notre quotidien et nous voulons que la population y soit sensibilisée », explique Mathieu Lavoie, président du SAPSCQ–CSN.

À compter d’aujourd’hui, le syndicat procèdera à la pose de panneaux aux abords des centres de détention, visant à dénoncer les problèmes présents dans les établissement. « Le SAPSCQ–­CSN a décidé de décliner le message sur les pancartes selon les problématiques propres à chaque établissement. Cela permettra à la population locale de bien saisir les enjeux qui affectent la région. Il faut comprendre que la sécurité publique, c’est d’abord et avant tout la sécurité du public », indique Mathieu Lavoie.

Sans contrat de travail depuis plus de 18 mois, les membres du SAPSCQ–CSN comptent multiplier les démarches de visibilité et les moyens de pression au cours des prochaines semaines, afin de faire avancer les négociations actuelles. « Nous serons actifs et visibles pour faire comprendre à l’employeur que nous voulons des conditions de travail respectueuses et des services correctionnels efficaces  », lance Mathieu Lavoie.

À propos

Le SAPSCQ est le syndicat de tous les agentes et agents de la paix en services correctionnels du Québec et regroupe près de 2800 membres. Il est membre de la Fédération des employées et employés de services publics qui compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 60 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

 

 

Soyons fiers et avançons ensemble, lancent les agents de la paix en services correctionnels du Québec

Sans contrat de travail depuis le 31 mars 2015, les agentes et les agents de la paix en services correctionnels du Québec ont décidé d’augmenter la pression en appui à leur comité de négociation national. Cette semaine, ce sont ceux de Montréal, Laval et Saint-Jérôme qui se feront entendre lors d’un rassemblement qui aura lieu ce jeudi 21 avril devant ou à proximité des centres de détention. Ces rassemblements viennent conclure une tournée hebdomadaire d’actions similaires entamée par leurs collègues des autres établissements de détention depuis deux mois.

Alors que la partie patronale a fait connaître ses demandes en juin dernier à Trois-Rivières, la négociation ne s’est réellement entamée qu’au début de l’automne dernier. Bien que les pourparlers aient légèrement progressé, le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ-CSN) refuse de se présenter à la table, à la suite de la volte-face méprisante de l’employeur qui renie maintenant ses ententes antérieures : « Déjà que les porte-parole patronaux se sont présentés à la table sans mandat, voilà maintenant qu’ils doublent leur tort d’un affront en reniant une entente concernant la couverture juridique des agents résultant de cinq longues années de combat ardu », dénonce Mathieu Lavoie, président du SAPSCQ-CSN.

La négociation actuelle porte sur des enjeux majeurs aux yeux du syndicat. Après avoir mené un important processus de consultation de ses membres, le SAPSCQ-CSN a été en mesure de dresser une liste de priorités. Parmi celles-ci, se retrouve, entre autres, la santé et la sécurité du travail. « La nature même de notre métier fait en sorte de nous plonger dans des situations risquées, parfois même périlleuses, autant sur le plan physique que psychologique. C’est donc une priorité essentielle pour nous, l’employeur doit comprendre qu’aucun recul n’est envisageable, notre mobilisation en fera foi », affirme Mathieu Lavoie.

À propos
Le SAPSCQ est le syndicat de tous les agentes et agents de la paix en services correctionnels du Québec et regroupe près de 2800 membres. Il est membre de la Fédération des employées et employés de services publics qui compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 60 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. La CSN est une organisation syndicale qui regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Unanimité vous avez dit ?

Le SAPSCQ apprenait hier, dans un article d’Éric Thibault dans le Journal de Québec, que la libération conditionnelle de Stéphane « Godasse » Gagné faisait l’unanimité auprès des juges, procureurs et policiers. Le syndicat se dit étonné qu’à aucun moment son opinion n’ait été sollicité, d’autant plus que les trois victimes de Godasse et son complice sont toutes des agents de la paix en services correctionnels.

Rappelons que Godasse a tué Diane Lavigne, agente de la paix en service correctionnel en fonction (ASC), en juin 1997, puis a tenté d’assassiner Robert Corriveau, aussi ASC en fonction, en septembre 1997, pendant que son complice abattait Pierre Rondeau. Bien que par la suite, il soit devenu délateur et que son témoignage a permis de faire emprisonner Maurice « Mom » Boucher, le syndicat croit qu’il devrait purger la totalité de sa peine, étant donné la gravité des gestes posés.

Il est évident, pour le syndicat, que ce sont les agents de la paix en services correctionnels qui ont été ciblés. « Nos collègues ont été tués parce qu’ils étaient agents de la paix en services correctionnels, c’est un acte d’intimidation et chacun d’entre nous aurait pu être la cible de Godasse », soutient Mathieu Lavoie, président du syndicat. Qui plus est, ces évènements qui ont coûté la vie à deux membres du syndicat visaient clairement à ébranler le système de justice », ajoute-t-il. Le SAPSCQ est le représentant officiel des agents de la paix en services correctionnels, d’où son étonnement de ne pas avoir été consulté.

À propos
Le SAPSCQ est le syndicat de tous les agentes et agents de la paix en services correctionnels du Québec et regroupe près de 2800 membres. Il est membre de la Fédération des employées et employés de services publics qui compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 60 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

La CSN est une organisation syndicale qui regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Dans un contexte de surpopulation, un choix incompréhensible aux yeux du syndicat

C’est avec étonnement que le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec a appris la décision du Ministère de la Sécurité publique de fermer l’établissement de détention Maison Tanguay (EDMT) et de transférer les détenues à l’établissement de détention Leclerc de Laval (EDLL), surtout dans le contexte de surpopulation carcérale qui existe depuis plusieurs années et ne cesse de s’amplifier.

Le syndicat s’explique mal cette décision, surtout considérant qu’il y a un an jour pour jour la ministre Thériault déclarait « (…) L’Établissement de détention Leclerc de Laval représentait une occasion unique d’améliorer l’état du réseau correctionnel à moindre coût et de mieux gérer l’augmentation de la population carcérale. L’ouverture de cet établissement s’inscrit d’ailleurs dans une série de mesures adoptées par notre gouvernement afin d’apporter des solutions à long terme à cette problématique » (communiqué du ministère de la Sécurité publique, 26 septembre 2014). Le Président du syndicat, Mathieu Lavoie, s’interroge : « À pareil date l’année dernière, la ministre nous disait apporter des solutions à long terme au problème récurrent de surpopulation. L’EDLL faisait partie de ces solutions, aujourd’hui, avec cette étrange volte-face, nous nous demandons s’il ne s’agissait pas que de poudre aux yeux.»

Le SAPSCQ refuse l’explication donnée par le ministère à l’effet que l’ouverture prochaine des établissements de détention d’Amos, de Roberval, de Sept-Îles et de Sorel pourrait compenser la fermeture de la Maison Tanguay. « Lorsqu’on a annoncé leur construction en 2007, ces projets devaient servir à régler les problèmes de surpopulation vécus à ce moment-là, or le phénomène s’est amplifié notamment en raison des modifications apportées par le Fédéral.»

Le problème de surpopulation carcérale est dénoncé depuis longtemps par le syndicat et plusieurs autres intervenants. Aux yeux du syndicat, il s’agit de questions importantes de sécurité. Encore la semaine dernière, le 17 septembre, la Protectrice du citoyen disait « constater à nouveau cette année » le problème ainsi que les conséquences connexes qui en découlent. « La solution du gouvernement ? Fermer un établissement et augmenter la pression sur l’ensemble du réseau », se désole Mathieu Lavoie.

Le ministère a beau prétendre qu’il s’agit d’une fermeture temporaire en raison de la désuétude, le président reste sceptique. « Ça ressemble davantage à une déclaration pour calmer l’irritation causée par cette annonce qu’à une volonté réelle de réouverture et ce d’autant plus qu’il n’y a encore aucun projet précis sur la table.»

 

Le SAPSCQ heureux d’appuyer cet évènement visant à recueillir des fonds pour les Olympiques spéciaux

Plus de 140 personnes sont attendues au Club H20 de Trois-Rivières pour la seconde édition du Défi Karting organisée par la Fondation des agentes et agents en services correctionnels du Québec, sous la présidence d’honneur du coureur automobile Bertrand Godin. Au cours de cette journée s’affronteront des agents de la paix de différents milieux et différentes régions dans le cadre de courses de kart.

Cet évènement qui se tient dans le cadre de la Course au flambeau des agents de la paix et dont le SAPSCQ est le principal commanditaire, permettra de récolter des fonds pour Olympiques spéciaux Québec. L’année dernière, le Défi Karting avait permis d’amasser quelque 10 000 $, cette année les organisateurs prévoient dépasser les 15 000 $. « Nous avions l’habitude de participer à plusieurs évènements bénéfices pour les Olympiques spéciaux, mais nous sommes heureux maintenant d’avoir notre propre activité aux couleurs des agentes et agents en services correctionnels, et cela pour cette cause qui nous tient à cœur », affirme Mathieu Lavoie, président du syndicat.

Le syndicat tient aussi à souligner la participation de Madame Lise Thériault, vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique du Québec. Le président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), Denis Marcoux, participera également à l’activité.

La Course au flambeau des agents de la paix À travers le monde

La Course au flambeau des agents de la paix constitue la plus importante collecte de fonds annuelle au bénéfice des Olympiques spéciaux. En plus de sensibiliser le grand public à la cause des personnes vivant avec une déficience intellectuelle, au-delà de 85 000 policiers, policières et agents de la paix portent la flamme de l’espoir dans 35 pays.

Les Olympiques spéciaux Québec

Olympiques spéciaux Québec (OSQ) offre durant toute l’année, partout au Québec, des programmes d’entraînement et un réseau de compétitions à plus de 5 500 athlètes âgés de 2 ans et plus présentant une déficience intellectuelle. Les programmes sportifs offerts dans 17 disciplines visent à encourager et à améliorer la condition physique, l’estime de soi et l’intégration sociale de ces athlètes. OSQ offre aussi des programmes d’activités sportives adaptés, dont un en milieu scolaire pour les élèves des écoles primaires et secondaires.

À propos

Le SAPSCQ est le syndicat de tous les agentes et agents de la paix en services correctionnels du Québec et regroupe près de 2800 membres. Il est membre de la Fédération des employées et employés de services publics qui compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 60 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

La CSN est une organisation syndicale qui regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Rapport sur l’évasion : il est temps de passer à l’action

Le syndicat des agents de la paix a suivi avec intérêt la conférence de presse de la vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique, Madame Lise Thériault, à la suite du dépôt du rapport d’enquête de Me Marc Bouchard, mandaté par le gouvernement pour faire la lumière sur la spectaculaire évasion à l’établissement de Québec ainsi que sur celle survenue à Saint-Jérôme en 2013.

N’ayant pas pris connaissance du rapport de Me Bouchard dans son intégralité, le syndicat ne peut commenter ce sujet. Toutefois, les propos de la ministre Thériault concernant la sécurité sont partagés par le syndicat et à cet effet, un comité mixte, composé des représentants de l’employeur et du syndicat, a été formé récemment pour discuter de nombreux sujets reliés à la sécurité en milieu carcéral. « L’heure est maintenant venue de passer à l’action et de prendre les moyens nécessaires pour assurer une sécurité adéquate dans nos établissements carcéraux », affirme Mathieu Lavoie, président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ-CSN).

Les travaux du comité ont débuté cet été et le syndicat est convaincu de pouvoir contribuer de façon significative à l’instauration de mesures de sécurités accrues dans les établissements de détention. Les agents des services correctionnels sont en première ligne quand il s’agit de la sécurité, et donc à même de connaître les problèmes qui y sont reliés. La ministre a d’ailleurs informé le syndicat, par l’intermédiaire du personnel de son cabinet, de son intention d’établir une rencontre prochainement, et ce sujet y sera certainement à l’ordre du jour.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Une journée toute spéciale pour soutenir des athlètes hors du commun

Des agents de la paix en services correctionnels du Québec, des représentants du ministère de la Sécurité publique et d’autres partenaires se réuniront demain, le samedi 23 août, sous la présidence d’honneur de Bertrand Godin, chroniqueur et coureur automobile, pour la Course au flambeau des agents de la paix, une activité caritative au profit des Olympiques spéciaux du Québec.

Plus d’une centaine de participants ayant contribué à la collecte de fonds auront la possibilité de piloter un bolide en formule Grand Prix amicale sur les pistes de KCR Karting à Château-Richer dans la région de Québec.

« Il s’agit d’une occasion pour les agents de la paix en services correctionnels du Québec de lever des fonds pour soutenir des athlètes vivant avec une déficience intellectuelle et qui font preuve d’un courage et d’une persévérance hors du commun pour atteindre leurs objectifs » affirme Mathieu Lavoie, président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels CSN. Johanne Beausoleil, sous-ministre associée à la Direction générale des services correctionnels au ministère de la Sécurité publique, abonde dans le même sens « Sensible à cette cause, je remercie tous les agents de la paix pour leur contribution à cette collecte de fonds par leur participation à l’événement DÉFI KARTING. Par ce geste de générosité, ils permettront à ces athlètes spéciaux de réaliser leurs rêves et de se surpasser. »

L’objectif de cette journée est d’amasser le plus de dons possible. Ceux-ci seront entièrement remis à l’organisation des Olympiques spéciaux du Québec. Le tout sera rendu possible grâce à des centaines de donateurs, de partenaires et d’amis, ainsi qu’à nos distingués invités de la Sûreté du Québec, du Service correctionnel du Canada, de la police militaire, du SPVM et des autres corps de police municipaux, de la CSN, ainsi que de plusieurs autres de ses partenaires et amis.

À propos de la Course au flambeau des agents de la paix

À travers le monde, la Course au flambeau des agents de la paix constitue la plus importante collecte de fonds annuelle au profit des Olympiques spéciaux. En plus de sensibiliser le grand public à la cause des personnes vivant avec une déficience intellectuelle, au-delà de 85 000 policiers, policières et agents de la paix portent la flamme de l’espoir dans 35 pays.

La Course au flambeau des agents de la paix est l’initiative d’un shérif du Kansas, Richard LaMunyon, qui souhaitait amasser des fonds et venir en aide à la cause des Olympiques spéciaux. Il a pensé qu’une course au flambeau était le moyen tout indiqué pour impliquer les agentes et des agents de la paix dans leur communauté et les sensibiliser aux Olympiques spéciaux. Après trois ans de succès, le shérif a présenté le programme à l’International Association of Chief’s of Police. L’engouement a été immédiat. Depuis, les policières et les policiers ainsi que les agentes et les agents des douanes, des services correctionnels et de la paix de partout dans le monde ont adopté comme cause corporative le mouvement des Olympiques spéciaux.

Participer à la campagne annuelle de la Course au flambeau des agents de la paix par le biais d’une panoplie d’activités de représentation et de collecte de fonds, c’est contribuer à la réalisation de rêves d’athlètes spéciaux et leur offrir l’occasion de se surpasser. Grâce à votre implication, de plus en plus de personnes vivant avec une déficience intellectuelle auront le droit de rêver, d’intégrer le marché du travail et développer leur autonomie.

Pour plus d’information sur les Olympiques spéciaux, consultez leur site web : http://www.olympiquesspeciaux.qc.ca/fr/course-au-flambeau.sn.

À propos de la Confédération des syndicats nationaux Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les agents de la paix comptent sur une analyse sérieuse

Le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ-CSN) souhaite qu’une analyse en profondeur de l’ensemble des systèmes de sécurité du système carcéral québécois soit réalisée dans les meilleurs délais. « Nous nous devons de miser sur une approche globale qui va tenir compte de l’ensemble des lacunes connues et potentielles des établissements. On ne doit pas se limiter à la question des hélicoptères », insiste Mathieu Lavoie, président national du SAPSCQ qui représente plus de 2500 membres au Québec, répartis dans 19 établissements.

Plusieurs éléments (caméras, modalités d’établissement des mesures de sécurité, cellulaires, filets de sécurité, etc.) doivent être étudiés de façon sérieuse, avec des experts ayant l’expérience du milieu correctionnel, pour en arriver à un ensemble cohérent de recommandations. « Il faudra ensuite que le gouvernement passe à l’action dans un délai raisonnable », ajoute le président.

En ce qui concerne l’évasion à Québec, le SAPSCQ-CSN s’en remet à l’enquête en cours. « Nous ne souhaitons pas commenter le travail des cadres ou des agents en place avant d’avoir un portrait complet de la situation qui ira au-delà des déclarations partielles de sources anonymes », affirme Mathieu Lavoie. Le SAPSCQ remercie les médias qui s’intéressent de près à la situation des établissements carcéraux du Québec depuis l’évasion, mais limitera ses commentaires tant que l’enquête ne sera pas terminée ou que le gouvernement prendra de nouvelles décisions.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

« C’est dans le sens de nos démarches », dit le syndicat des agents de la paix

Le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ-CSN) réagit positivement aux déclarations du ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron, à l’effet d’intervenir auprès du gouvernement fédéral pour que soient brouillées les ondes cellulaires dans les centres de détention.

« Cette intervention va dans le sens de nos démarches, car nous réclamons le brouillage des ondes cellulaires depuis longtemps pour rendre les établissements plus sécuritaires, a indiqué Stéphane Lemaire, président du syndicat.

«Au cours des dernières années, nous avons multiplié les démarches pour améliorer les conditions de travail des agents en services correctionnels et, ainsi, rendre les centres plus sécuritaires : centre de formation, interventions pour contrer la surpopulation carcérale, etc.»

Le syndicat ne fera aucune autre autre déclaration à ce sujet aujourd’hui.