Métro Varennes
Les syndiqué-es en grève retournent devant le siège social
Les quelque 70 travailleuses et travailleurs du supermarché Métro de Varennes, syndiqués à la CSN, n’entendent pas baisser les bras devant la menace de fermeture toujours brandie par la direction du groupe Messier et réclame du conseil d’administration de Métro-Richelieu qu’il intervienne pour que le Groupe Messier négocie de bonne foi avec le syndicat de ses employé-es.
Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Métro Varennes-CSN manifestent leur résistance en dressant une ligne de piquetage devant le siège social de Métro-Richelieu dans le secteur Rivière-des-Prairies à Montréal. Les employé-es du supermarché Métro de Varennes sont en grève générale illimitée depuis le 31 mars dernier.
Les principaux points en litige touchent notamment la rémunération, les horaires de travail, la sous-traitance, la fusion éventuelle de l’entreprise, le fonds de pension, et la possible vente partielle ou totale.
« La haute direction de Métro-Richelieu doit prendre ses reponsabilités et faire fléchir le Groupe Messier qui refuse de négocier de bonne foi », insiste le président du syndicat, Jean Néfossé.
De son côté, le vice-président du Conseil central de la CSN en Montérégie, Robert Morand, rappelle que Métro-Richelieu est une société québécoise qui devrait respecter ses travailleuses et travailleurs et, même, donner l’exemple en consentant des contrats de travail intéressants aux personnels de ses supermarchés.
Les salarié-es du siège social de Métro-Richelieu, syndiqués à la CSN, se sont joints à leurs collègues de Varennes, sur la ligne de piquetage, pour les appuyer dans leurs revendications.
Le Groupe Messier possède 12 autres supermarchés situés sur la Rive-Sud, au centre-ville de Montréal, à Laval et sur la Rive-Nord.
Source : Confédération des syndicats nationaux – 10 août 2006
Pour renseignements : Jean Néfossé, président du syndicat, Robert Morand, vice-président du Conseil central de la Montérégie CSN tél. 450-587-6050