Lock-out du cimetière Notre-Dame-des-Neiges
La CSN surprise des dernières déclarations de l’ADDDF
La CSN est surprise des récentes déclarations de l’Association pour la défense des droits des défunts et des familles (ADDF) du cimetière Notre-Dame-des-Neiges et constate qu’aujourd’hui le porte-parole de l’association était maître Gamache, responsable du recours collectif, qui n’a pas participé à la rencontre.
La rencontre d’hier matin s’est tenue entre Claudette Carbonneau, la présidente de la CSN, qui était accompagnée de son adjoint, Louis de Garie, et Mme Debora De Thomassis, présidente de l’ADDDF, accompagnée d’un autre représentant des familles de défunts, M. Paul Caghassi. Elle s’est terminée par un point de presse conjoint. La présidente de la CSN a dit souhaiter un règlement rapide du conflit durant le blitz de négociation en cours et s’est dit prête à rencontrer à nouveau les représentants de l’association lundi en huit. Les représentants de l’association ont réitéré leur souhait de pouvoir enterrer leur défunt le plus rapidement possible et ont reconnu l’utilité du blitz de négociation en cours. Déjà cinq jours ont été prévus, soit lundi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche, dans l’espoir d’en venir à un règlement et de mettre fin au conflit.
La CSN tient à rappeler que les syndiqué-es du cimetière sont victimes d’un lock-out et qu’il ne leur appartient pas de lever celui-ci, puisqu’il s’agit d’une prérogative de l’employeur. Elle rappelle qu’en vertu du Code du travail, seuls l’employeur et le syndicat sont habilités à prendre un certain nombre de décisions telles le recours à la grève ou au lock-out, ce qui peut aisément être vérifié auprès de la Commission des relations du travail du Québec.
Source : CSN – 20 août 2007
Renseignements : Maroussia Kishka, Service des communications de la CSN, cel. : 514 349-1300