Les syndiqués de la rédaction et des bureaux du Soleildénoncent l’intransigeance de leur employeur dans les négociations actuelles. Après avoir supprimé plusieurs dizaines d’emplois au journal Le Soleil, à Québec, au cours des trois dernières années, l’employeur continue à présenter des demandes irréalistes, dénoncent les syndicats. Les membres du Syndicat de la rédaction et du Syndicat des employés de bureau du Soleil ont demandé l’intervention d’un conciliateur, il y a deux semaines, dans l’espoir de rapprocher les parties. L’employeur est resté campé sur ses positions. Force est de constater que les négociations se dirigent vers un cul-de-sac. L’employeur exige entre autres : une baisse du salaire horaire de près de 9 % à la signature ; trois ans de gel salarial ; une clause orphelin dans le régime de retraite et une journée de travail supplémentaire par semaine sans rémunération… Les syndiqués sont sans convention collective depuis le 31 décembre 2009. Les deux syndicats, FNC-CSN, représentent plus de 200 travailleurs. Gesca, une filiale de Power Corporation, publie Le Droità Ottawa, Le Nouvellisteà Trois-Rivières, La Presseà Montréal, Le Quotidien-Progrès Dimancheau Saguenay, Le Soleilà Québec, La Tribuneà Sherbrooke et La Voix de l’Està Granby. Ces journaux rejoignent au total 1,3 million de lecteurs.