Abitibi-Témiscamingue
Première journée de grève chez les camionneurs affiliés à la CSN
Réunis en assemblée générale le 19 janvier dernier, les camionneurs de Transport L. Vallières de La Sarre ont rejeté à 100% les offres finales de l’employeur. Ceux de Transport A. Bergeron et fils ont imité leurs confrères dans une proportion de 88%.
La participation des membres affiliés au Syndicat national du transport routierCSN est de 88% pour Transport L. Vallières, de 92% pour Transport A. Bergeron et fils, et de 90% pour ceux du garage et pièces. Au total, une participation de 101 membres sur une possibilité de 120 membres. Le syndicat s’est déclaré très satisfait du résultat : ” Le vote démontre la détermination des membres à obtenir des améliorations de leurs conditions de travail ” commentent les présidents des unités de Transport Bergeron et Transport L. Vallières , Pierre Langlais et Mario Veillette.
Une première journée de grève sporadique a été déclenchée aujourd’hui à 00h01 pour une durée de 24 heures. Deux autres journées seront planifiées avant le déclenchement d’une grève générale illimitée.
Les points d’achoppement portent sur la rémunération au taux horaire, incluant toute perte de temps compensée pour les routiers. Ceux-ci demandent un taux horaire de 16.50$ à la signature, alors que l’offre des employeurs est de 14.76 $. Le syndicat a accepté un gel des salaires pour 2002 et demande des augmentations annuelles de 3% pour 2003, 2004 et 2005. L’offre se situe à 1.5% pour chacune des années. Pour les employés de garage, l’employeur réduit la semaine de travail de 45 heures à 40 heures sans compensation; ce qui signifie une baisse de salaire de 12%. Les autres points en litige portent sur les équipements de sécurité et la rémunération des semaines de vacances.
Pour Marcel Duval, conseiller syndical à la CSN, ” il s’agit d’une lutte à finir, les camionneurs veulent améliorer leurs conditions de travail et la CSN donnera tout son appui aux camionneurs pour obtenir gain de cause. Les employeurs doivent entendre raison et négocier de bonne foi s’ils veulent la paix sociale dans l’industrie “.
(Source: CSN 20-01-2003 — Pour information: Marcel Duval, cellulaire (819) 856-6516)