gagnea – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca Le maillon fort du syndicalisme au Québec Mon, 19 Apr 2021 21:47:06 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.2 https://www.csn.qc.ca/wp-content/uploads/2019/05/csn-logo-150x150.png gagnea – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca 32 32 Un budget intéressant, mais qui ne va pas assez loin https://www.csn.qc.ca/actualites/un-budget-interessant-en-partie-mais-qui-ne-va-pas-assez-loin/ Mon, 19 Apr 2021 21:41:53 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=78979 La CSN voit d’un assez bon œil certaines mesures annoncées aujourd’hui dans le budget fédéral attendu depuis deux ans. Elle estime toutefois que plusieurs de ces mesures ne vont pas assez loin et qu’elles empiètent sur les champs de compétence du Québec.

« Nous sommes soulagés de constater que le gouvernement entend continuer de soutenir les ménages et les entreprises en prolongeant les programmes d’aide. Le contraire aurait contribué de façon inacceptable à l’accroissement des inégalités au pays. De plus, le contexte de la COVID nous a mis en pleine figure les lacunes du régime d’assurance-emploi, le gouvernement doit réformer ce programme en profondeur », a souligné le président de la CSN, Jacques Létourneau.

Transferts en santé et dans les services de garde
La CSN salue par ailleurs les sommes annoncées pour les services de garde à l’enfance qui viendront en aide aux familles du Québec et du Canada. « Cet investissement aidera les femmes à investir le marché du travail et donnera la chance aux ménages en attente d’une place en CPE, notamment aux ménages à faible revenu, de se prévaloir de services de garde de qualité. Cependant, le gouvernement du Québec devra recevoir sa part de ce nouveau transfert fédéral et l’utiliser pour parachever son réseau de services de garde subventionnés. Il faut arrêter d’ajouter des places au compte-gouttes », précise Jacques Létourneau.

Le président de la CSN souligne en outre que les transferts en santé sont encore bien en deçà du 35 % demandé récemment par le Conseil de la confédération pour permettre aux provinces d’améliorer la performance de leur réseau public. « Les besoins créés par la pandémie et par le vieillissement de la population sont énormes. Le gouvernement fédéral a une grande responsabilité à cet égard, mais avec son annonce d’aujourd’hui, les provinces peineront encore à répondre à la demande au cours des prochaines années. Bien entendu, c’est la population tout entière qui va en écoper. »

Relance économique
Le gouvernement aurait dû profiter du budget pour s’attaquer résolument à une autre crise tout aussi inquiétante que la COVID : celle des changements climatiques. « L’annonce d’aujourd’hui concernant les investissements dans les transports collectifs et les nouvelles technologies est une bonne nouvelle en soi, mais l’urgence climatique nécessite des interventions beaucoup plus musclées de la part du gouvernement. En ce sens, l’exploitation des sables bitumineux de l’Alberta qui continue d’être au cœur de la stratégie de développement économique du gouvernement fédéral est un réel problème. »

Le président de la CSN reproche également au gouvernement de ne pas avoir annoncé officiellement l’intégration du chantier Davie à la Stratégie nationale de construction navale (SNCN). « Avec ses huit sites de production, le chantier Davie est le plus grand au Canada. Or, depuis 2011, il n’a eu droit qu’à des contrats de conversion et d’entretien ponctuels de la part du fédéral. Il est grand temps qu’il reçoive sa part des contrats fédéraux dans le cadre de la SNCN, d’autant plus que les chantiers Irving à Halifax et Seaspan à Vancouver n’arrivent pas à respecter l’échéancier de livraison des navires. »

Finalement, la CSN regrette que la stratégie de relance économique du gouvernement fasse l’impasse sur des mesures importantes qui auraient eu le mérite de rapporter de nouveaux revenus dans les coffres de l’État. « On ne peut pas s’en remettre uniquement à la croissance économique pour générer de nouveaux revenus. Les multinationales du numérique exercent une concurrence déloyale depuis trop longtemps aux entreprises canadiennes et québécoises. Avec la COVID, leur chiffre d’affaires a explosé. Le gouvernement aurait dû profiter de la situation pour les contraindre enfin à assumer leurs charges fiscales. »

Jacques Létourneau salue néanmoins la limitation de la possibilité de déduire les options d’achat d’action, mais estime que Justin Trudeau aurait également pu choisir d’aller chercher une source de revenus intéressante en augmentant les impôts des contribuables à haut revenu et en empêchant les entreprises d’échapper à leurs obligations fiscales. « Le FMI lui-même recommande aux pays d’augmenter l’impôt des plus riches. Pourquoi les libéraux refusent-ils d’y voir ? Le gouvernement pourrait aussi trouver une source de revenus non négligeable en mettant fin à la possibilité, pour les entreprises, de rapatrier des dividendes en franchise d’impôt à partir de paradis fiscaux. Il n’a malheureusement pas démontré le courage politique nécessaire pour aller en ce sens. »

 

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Le ministre de l’Éducation a sérieusement mis à risque la santé du personnel et des élèves dans les écoles https://www.csn.qc.ca/actualites/le-ministre-de-leducation-a-serieusement-mis-a-risque-la-sante-du-personnel-et-des-eleves-dans-les-ecoles/ Fri, 02 Apr 2021 10:00:56 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=78809 La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) se questionne sérieusement : le ministre Roberge peut-il encore légitimement occuper ses fonctions alors qu’il a fait fi des commentaires de la Direction générale de la santé publique concernant la méthode d’échantillonnage de la qualité de l’air dans les classes ?

« C’est très grave, laisse tomber la présidente du secteur scolaire de l’organisation syndicale, Annie Charland. Le ministre a joué avec la santé du personnel et des élèves dans les écoles et il a également mis en danger la santé de l’ensemble de la population. Dans un tel contexte, nous nous demandons comment il peut continuer à bien assumer le rôle qui lui incombe. »

Rappelons qu’en janvier, la FEESP–CSN avait publiquement insisté sur l’urgence de prendre les mesures nécessaires afin de corriger le problème de ventilation dans les écoles. Malheureusement, ses recommandations n’ont pas trouvé écho auprès du Ministère. Et aujourd’hui, en raison de la méthodologie déficiente qui a été utilisée, il n’est même pas possible d’avoir un portrait réel de la situation alors que les variants nous placent dans une urgence d’agir.

Pour le secrétaire général de la FEESP–CSN, André Lajoie, l’accumulation de bévues du ministre Roberge est particulièrement inquiétante. « Nous n’en sommes pas à la première gaffe de la sorte venant du ministre de l’éducation, souligne-t-il. Cela dit, cette erreur de jugement – ou cette négligence? – est absolument inadmissible. »

« Le ministre de l’Éducation a caché la vérité aux Québécoises et aux Québécois, comme l’ont dénoncé les partis de l’opposition, renchérit André Lajoie. Mais ce qui est grave au-delà de tout, c’est qu’il a balayé sous le tapis tous les voyants rouges qui étaient allumés, alors que les écoles figurent parmi les principaux lieux d’éclosion au Québec. Ce nouvel épisode indique dans toute sa splendeur à quel point Jean-François Roberge est complètement dépassé par la situation depuis le début de la pandémie. »

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Inadmissible que le salaire minimum n’atteigne pas 15 $ l’heure en 2021 https://www.csn.qc.ca/actualites/hausse-du-salaire-minimum-inadmissible-que-le-salaire-minimum-natteigne-pas-15-lheure-en-2021/ Wed, 16 Dec 2020 22:50:16 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=77835 La campagne 5-10-15 dénonce la hausse de 40 cents du taux régulier du salaire minimum annoncée aujourd’hui par le gouvernement du Québec. Cette hausse nous maintient très loin de la cible du 15 $ l’heure. Elle est aussi en contradiction avec ce qu’indirectement, le gouvernement Legault considérait comme un salaire décent : 100 $ de bonification par semaine pour les travailleuses et travailleurs essentiels gagnant moins de 550 $ par semaine avec le PIRTE (Programme incitatif pour la rétention des travailleurs essentiels). Encore cette semaine, il annonçait offrir, pour une période d’un an, des prestations minimales de 500 $ par semaine à celles et ceux qui recourent à l’assurance parentale.
Selon Mélanie Gauvin, co-porte-parole de la campagne, « la crise sanitaire actuelle a mis en lumière l’importance et le caractère indispensable de plusieurs travailleuses et travailleurs qui sont au bas de l’échelle. Ces personnes portent sur leurs épaules, et au risque de leur santé, le maintien de services essentiels à l’ensemble de la population. Le gouvernement doit reconnaître leur travail et y voir l’opportunité de bonifier leur salaire à 15 $ l’heure. »
Virginie Larivière, co-porte-parole de la campagne, ajoute : « Le Québec a été la première province à se doter d’une loi visant à lutter contre la pauvreté. Nous devrions être un exemple à suivre pour les autres provinces canadiennes, mais nous traînons dernière des provinces comme l’Ontario, l’Alberta et la Colombie-Britannique. Le gouvernement doit mettre un frein aux piètres conditions salariales des travailleuses et travailleurs qui sont au bas de l’échelle. Dès 2021, il doit leur offrir un salaire minimum à 15 $ l’heure. Ces personnes dépendent du gouvernement pour voir leurs conditions s’améliorer. »
En 2019, l’Institut de la statistique du Québec dénombrait 747 000 emplois à bas salaire au Québec. De ce nombre, 266 100 personnes étaient rémunérées au salaire minimum. Parmi elles, 74 % occupaient un emploi permanent et 58 % étaient des femmes.

Parce que travailler au salaire minimum rime encore et toujours avec pauvreté, le gouvernement doit porter le salaire minimum à 15 $ dès le 1er mai 2021.

Les sept organisations membres de la campagne 5-10-15 sont : le Front de défense des non-syndiquéEs, le Collectif pour un Québec sans pauvreté, la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) et le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ).

Pour information : Mélanie Gauvin, Front de défense des non-syndiquéEs, 514 795-0929 Virginie Larivière, Collectif pour un Québec sans pauvreté, 418 930-5969

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Les mentalités ont la couenne dure https://www.csn.qc.ca/actualites/les-mentalites-ont-la-couenne-dure/ Fri, 04 Dec 2020 15:54:46 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=77688 Billet de Caroline Senneville, vice-présidente de la CSN

Été 2020. Une autre vague de dénonciation d’agressions sexuelles secoue le Québec. Bien que les mouvements #MeToo et #AgressionNonDénoncée aient créé un certain élan pour faire bouger la classe politique en faveur des victimes, je peux affirmer une chose : il y a encore loin de la coupe aux lèvres pour venir à bout des comportements inacceptables qui sont légion dans bien des milieux de travail au Québec.

Depuis quelques années, on observe des changements législatifs qui découlent de l’action féministe contre les actes de violence sexuelle. En décembre 2017, le gouvernement libéral adopte une loi pour contrer ces violences dans les établissements d’enseignement supérieur. En 2018, la notion de harcèlement sexuel est nommément inscrite dans la Loi sur les normes du travail. En juin dernier, un projet de loi modifiant le Code civil est adopté pour mettre fin au délai de prescription qui limitait à 30 ans la possibilité de poursuivre au civil un présumé agresseur. Par ailleurs, le Comité d’experts sur l’accompagnement des victimes d’agressions sexuelles et de violence conjugale se prépare à déposer ses recommandations. Celles-ci devraient inclure la création d’un tribunal spécialisé afin d’aider les victimes à toutes les étapes du processus judiciaire.

Les dinosaures ont-ils encore de l’avenir ?
Les choses avancent, certes, mais les mentalités ont la couenne dure. Prenons le cas de la médecine, qui a longtemps été le boysclub le plus huppé du monde du travail. Même si les femmes ont investi la profession, cette culture semble y avoir imprégné sa marque. Récemment, une travailleuse syndiquée d’un hôpital réputé me racontait l’histoire qu’elle a vécue avec une personnalité connue du public. À l’époque, l’individu est médecin dans l’hôpital où elle travaille. Sa réputation de harceleur n’est plus à faire, mais personne n’ose le dénoncer en raison, notamment, de son aura de médecin et du processus de plaintes particulier lorsqu’il s’agit d’un membre du corps médical dans un établissement public. Notre disciple d’Esculape profite d’un colloque à l’extérieur de la ville pour inviter la jeune femme à souper, lui offrir à boire jusqu’à plus soif, insister pour aller prendre un dernier verre, la tirer de force sur une piste de danse pour la tripoter et se frotter contre elle, malgré les refus répétés de cette dernière. En dépit de ses réflexes affaiblis par l’alcool, elle réussit à s’esquiver. Quoi qu’il en soit, elle ne souhaite pas dénoncer l’homme intouchable parce que « quand tu te mets un médecin à dos dans ton milieu de travail, ta vie peut être de la marde. »

Dans les établissements du réseau public de la santé, la Loi sur les services de santé et les services sociaux prévoit l’examen des plaintes contre un médecin par un médecin « examinateur », lequel est désigné par le conseil d’administration de l’établissement sur recommandation du conseil des médecins, dentistes et pharmaciens. Le processus d’enquête sur la plainte et, s’il y a lieu, de la révision de la décision se déroule sous l’étroite supervision du corps médical à toutes les étapes, quelle que soit la nature de la plainte.

Il convient par ailleurs de souligner que des hommes peuvent aussi être victimes d’agressions et d’inconduites sexuelles au travail. Un employé administratif d’une organisation à but non lucratif m’a raconté avoir subi les assauts homophobes d’un de ses collègues qui lui a brusquement pris la tête pour la plaquer sur son entrejambe. Ce geste dégradant, empreint d’une grande violence, est à tous points de vue condamnable.

Stoppons le cortège des agressions de toutes sortes
À l’approche du 6 décembre, la Coordination du Québec pour la Marche mondiale des femmes dont la CSN est membre revendique l’élimination des violences faites aux femmes, notamment la violence sexuelle. Et comme les formes de violence et de harcèlement au travail sont d’une grande diversité et qu’elles concernent aussi les hommes, la CSN veille à ce que les employeurs respectent leur obligation légale d’assurer aux employé-es des milieux de travail sains et sécuritaires. Nous avons aussi, individuellement et collectivement, un rôle à jouer pour enrayer ce fléau, entre autres lorsque nous sommes témoins de telles situations. C’est pour cette raison que la CSN a décidé d’apporter sa contribution en lançant sa toute nouvelle campagne agispourquecacesse.com. Car personne ne devrait avoir à tolérer de la violence ou du harcèlement dans son milieu de travail. Car ensemble, nous devons agir pour que ça cesse, une bonne fois pour toutes.

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Québec doit déposer des offres acceptables https://www.csn.qc.ca/actualites/quebec-doit-deposer-des-offres-acceptables/ Wed, 25 Nov 2020 14:02:55 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=77561 Les organisations syndicales (CSN, CSQ, FIQ, APTS, FTQ, FAE, SFPQ, SPGQ) représentant plus de 500 000 travailleuses et travailleurs du secteur public unissent aujourd’hui leurs voix pour dénoncer fermement l’attitude du gouvernement. Ce dernier n’a toujours pas présenté d’offres susceptibles de faire avancer les négociations dans le but de renouveler les conventions collectives échues le 31 mars 2020.

Les travailleuses – représentant plus de 75 % du personnel des services publics – et les travailleurs en ont assez des « mercis » de 13 heures lors des points de presse. Le personnel profite de deux actions de visibilité à grand déploiement – l’une au pied du pont Jacques-Cartier à Montréal et l’autre à la place George-V à Québec, adjacente au Secrétariat du Conseil du trésor – pour sonner l’alarme. Il réclame ainsi des offres concrètes pour résorber la crise qui sévit dans les services publics depuis bien avant la pandémie.

En point de presse, les leaders syndicaux (Jacques Létourneau, CSN; Sonia Éthier, CSQ; Nancy Bédard, FIQ; Andrée Poirier, APTS; Daniel Boyer, FTQ; Sylvain Mallette, FAE; Christian Daigle, SFPQ; Line Lamarre, SPGQ) ont mis en garde le gouvernement quant aux dangers d’une rupture de service dans les réseaux publics et aux conséquences catastrophiques qu’aurait un retour à l’austérité pour toute la population du Québec.

« Dans les faits, nous sommes déjà en bris de service dans les réseaux avec notamment des interventions chirurgicales et des suivis qui sont reportés ou carrément annulés. Il n’y a plus de temps à perdre, le gouvernement doit reconnaître l’apport essentiel des travailleuses et travailleurs des services publics en déposant des offres qui permettent d’attirer et de retenir le personnel. Il doit, sans attendre, bonifier la rémunération et améliorer les conditions de travail », déclarent les leaders syndicaux.

« Nos organisations ont présenté des solutions aux différentes tables de négociations. Elles répondent très précisément aux besoins des services publics et permettent de valoriser et de reconnaître le travail du personnel. Ce n’est pas seulement les travailleuses et travailleurs qui souffrent des années d’austérité des gouvernements précédents, c’est toute la population du Québec qui en paie le prix », ajoutent les leaders syndicaux.

« Le personnel est écœuré des conditions d’exercice d’emploi épuisantes, de la pénurie de main-d’œuvre, de la non-reconnaissance du travail accompli et des sacrifices que toutes et tous font chaque jour. La capacité à offrir des soins et des services de qualité est intimement liée aux conditions de travail et de rémunération. Il n’y a plus de temps à perdre, Québec doit déposer des offres valables afin de mettre derrière nous cette négociation et de se concentrer sur la lutte contre la pandémie », concluent les leaders syndicaux.

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Favoriser l’accès à la formation https://www.csn.qc.ca/actualites/favoriser-lacces-a-la-formation/ Thu, 15 Oct 2020 19:47:46 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=76713 Par Jacques Létourneau

C’est demain qu’aura lieu le forum sur la requalification de la main-d’œuvre et l’emploi organisé par le ministre du Travail, Jean Boulet, et auquel la CSN participera avec beaucoup d’attention. En ces temps incertains, l’accès à de la formation qualifiante, reconnue et transférable sera crucial pour de nombreux travailleurs et travailleuses et essentiel à la relance économique. À ce titre, nous croyons que le gouvernement a un rôle primordial à jouer.

Pour développer une réelle culture de formation continue au Québec, il nous faut améliorer l’accessibilité à de la formation, car l’un des plus grands freins demeure les modalités d’accès trop restreintes aux différents programmes. Le gouvernement doit élargir l’enveloppe de la formation générale des adultes afin de maximiser le nombre de personnes pouvant accéder aux différents programmes. Il faudra bonifier les bourses d’études, soutenir financièrement la main-d’œuvre en formation et améliorer l’accès aux formations à temps partiel en formation professionnelle. La relance économique devra s’appuyer sur un vaste chantier visant à améliorer la littéracie, la numératie et la littéracie numérique des travailleuses et des travailleurs.

On en parle depuis longtemps, mais cela s’impose plus que jamais : le gouvernement doit également faciliter les mécanismes de reconnaissance des acquis et des compétences de la main-d’œuvre. Cette perspective permet une pleine reconnaissance des nombreuses compétences acquises tout au long d’une vie, notamment pour les personnes immigrantes. En ce sens, elle facilite la mobilité des travailleuses et des travailleurs dont le secteur d’emploi a été frappé par la crise. Le gouvernement doit également améliorer les modalités de financement de la formation se donnant dans les commissions scolaires et les cégeps.

Il serait néanmoins illusoire de croire qu’une solution universelle puisse s’appliquer à l’ensemble des secteurs. Le marché du travail comportait déjà son lot de défis, bien avant la pandémie. Les innovations technologiques, la création d’emplois demandant un plus haut niveau de compétences et la nécessaire décarbonisation de notre économie continueront d’influence le marché du travail.

Nous avons fait part au gouvernement de l’ensemble de nos griefs à l’égard du programme de formation accélérée de nouveaux préposé-es aux bénéficiaires, des fausses promesses concernant leur salaire et la création de « jobs à temps plein », de la surcharge de travail des préposé-es déjà à l’emploi qui sont appelés en pleine crise à encadrer les nouveaux ainsi que des risques de dévalorisation des emplois en raison des formations accélérées.

Néanmoins, nous devons reconnaître un mérite à cette initiative : rémunérer les personnes qui suivent la formation a permis de recruter un nombre impressionnant de candidates et de candidats. Le gouvernement aurait ainsi tout avantage à utiliser la même stratégie et à faciliter l’accès à de la formation qualifiante et transférable pour d’autres titres d’emploi qui, tant en santé qu’en éducation, connaissent également des problèmes de rareté de main-d’œuvre. De façon plus particulière, il n’a pas d’autre choix que d’agir en faveur d’un meilleur accès aux programmes de formation professionnelle en éducation s’il veut dépasser le stade des vœux pieux avec son programme Répondez présent !. Bien entendu, ces travaux devront se faire en concertation avec les principaux intervenants du milieu de l’éducation et de l’enseignement supérieur. La crise ne doit pas servir de prétexte pour mettre la table à une panoplie de formations au rabais.

Bien entendu, faciliter l’accès à la formation ne sera d’aucune efficacité si les conditions de travail ne suivent pas. Quand un employeur n’offre que le salaire minimum et quelques miettes, pas besoin d’avoir la tête à Papineau pour comprendre les raisons de ses difficultés à embaucher.

Enfin, il est plus que temps que les travailleuses et les travailleurs aient leur mot à dire sur les programmes et les budgets alloués à la formation, et ce, jusque dans les milieux de travail eux-mêmes. Combien de fois avons-nous constaté avec désarroi la futilité de l’utilisation des budgets correspondant à 1 % de la masse salariale par les employeurs? Alors que cette crise frappe d’abord et avant tout les personnes qui travaillent, celles-ci sont en droit d’exiger que la formation soit qualifiante, transférable et accessible pour tous et pour toutes.

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La CSN, signataire de la charte de la CNESST à l’égard du coronavirus en milieu de travail https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-signataire-de-la-charte-de-la-cnesst-a-legard-du-coronavirus-en-milieu-de-travail/ Thu, 02 Jul 2020 18:43:59 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=76126 À titre d’organisation siégeant au conseil d’administration de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail (CNESST), la CSN a signé la Charte d’engagement à combattre le coronavirus en milieu de travail.

Reconnaissant que le dialogue social multilatéral est la clé pour identifier et pour mettre en œuvre des solutions durables qui auront une influence directe sur les suites de cette crise, la CSN invite ses organisations affiliées ainsi que l’ensemble des employeurs à prendre les mesures suivantes :

• Collaborer étroitement, employeurs, travailleurs, travailleuses et leurs représentants ainsi que la CNESST, pour convenir du cadre de prévention en santé et sécurité du travail pour accompagner une reprise des activités durable et inclusive de l’ensemble des employeurs et des travailleurs et travailleuses ;
• Repenser l’organisation du travail et reconfigurer nos milieux pour répondre aux défis de la situation actuelle afin de réduire le risque de propagation du virus ;
• Mettre en place les règles de distanciation sociale et les méthodes de travail nécessaires qui pourront rassurer et protéger autant les travailleurs et les travailleuses que les clientèles ;
• Favoriser les meilleures pratiques et encourager, lorsque possible, le télétravail et l’utilisation de moyens de communication numériques avec les clients et les fournisseurs afin de ne pas exposer les clients et les travailleurs et travailleuses à une source de contamination ;
• Prendre, comme employeur, les mesures de prévention nécessaires afin de protéger la santé et la sécurité des travailleurs et travailleuses et veiller notamment à ce qu’ils n’exécutent pas leur travail lorsque leur état représente un risque pour leur santé ou leur sécurité, ou encore celles des autres ;
• Assurer, comme travailleur ou travailleuse, sa santé et sa sécurité, mais aussi celles de ses collègues de travail en ayant notamment l’obligation d’adopter une étiquette d’hygiène sanitaire adéquate et de divulguer sans délai la présence de symptômes associés à une infection à la COVID-19 ;
• Déployer, collectivement, tous les efforts nécessaires pour combattre la pandémie et maintenir, jusqu’à l’existence d’une option thérapeutique approuvée, les mesures de prévention de haut niveau afin de protéger la santé, la sécurité et le bien-être des travailleurs et travailleuses.

Le contenu intégral de la charte d’engagement ainsi que la liste des organisations signataires peuvent être consultés ici : https://www.cnesst.gouv.qc.ca/salle-de-presse/covid-19/Pages/charte-engagement.aspx

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Mise à jour économique : des cibles ambitieuses et des moyens à préciser, estiment les centrales syndicales https://www.csn.qc.ca/actualites/mise-a-jour-economique-des-cibles-ambitieuses-et-des-moyens-a-preciser-estiment-les-centrales-syndicales/ Fri, 19 Jun 2020 19:04:26 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=76070 Réagissant à la mise à jour économique du ministre des Finances Éric Girard, la FTQ, la CSN, la CSQ et la CSD accueillent positivement le recours à la réserve de stabilisation afin de contrer le déficit de 14,9 milliards et la création d’une provision budgétaire de 4 milliards de dollars pour anticiper les effets d’une possible deuxième vague de contamination.

Les centrales sont toutefois perplexes quant au versement intégral des sommes prévues au Fonds des générations. Elles estiment que ces 2,6 milliards de dollars auraient été beaucoup mieux utilisés en étant investis dans la relance économique et dans la consolidation de nos services publics, grandement mis à l’épreuve depuis le début de la crise de la COVID-19. Les organisations syndicales rappellent que c’est justement cette obsession du remboursement de la dette qui est en partie tributaire de l’hécatombe constatée ces dernières semaines dans le réseau de la santé et des services sociaux.

La FTQ, la CSN, la CSQ et la CSD notent également que les prévisions de croissance économique, ambitieuses, de 6,0 % en 2021 et de 2,4 % de 2022 exigeront d’importantes mesures de relance économique. Afin d’y parvenir, le gouvernement doit rapidement convier l’ensemble des acteurs socioéconomiques afin de détailler les mesures de relance à privilégier. C’est en ce sens qu’elles ont publié hier la plateforme Repenser et relancer le Québec disponible sur leur site Internet respectif.

Par ailleurs, les centrales syndicales indiquent qu’une fois soustraits la provision de 4 milliards et les versements au Fonds des générations, le déficit réel s’approche de la somme de 8,3 milliards, un déficit important, certes, mais bien moindre que les 15 milliards annoncés aujourd’hui. Aussi, elles soulignent que l’année 2019-2020 s’est soldée, une nouvelle fois, avec un surplus beaucoup plus élevé qu’initialement prévu. Le Québec amorçait donc la crise économique dans une situation financière plus qu’enviable.

Citations

« La FTQ se réjouit de l’engagement public du ministre de ne pas reprendre la stratégie de l’austérité de l’ancien gouvernement libéral qui a tant fait mal à nos services publics. Nous saluons aussi la volonté de Québec de mettre le temps qu’il faut pour lutter contre le déficit. Cependant, le gouvernement devra être au rendez-vous pour améliorer les conditions d’exercice d’emplois et les salaires des travailleuses et travailleurs du secteur public. » – Daniel Boyer, président de la FTQ

« Les objectifs de croissance économique du gouvernement sont ambitieux, mais atteignables. Pour y parvenir, le gouvernement doit réunir l’ensemble des acteurs économiques afin de réfléchir aux meilleures stratégies pour appuyer la relance. Celles-ci ne peuvent se réduire à l’accélération de projets d’infrastructure déjà prévus. Des choix de société sont à faire et des mesures particulières doivent être pensées et développées collectivement. Le gouvernement doit favoriser le dialogue social pour atteindre les objectifs qu’il se fixe aujourd’hui. » – Jacques Létourneau, président de la CSN

« La mise à jour économique confirme que le Québec a évité le pire avec des surplus importants accumulés lors des dernières années, notamment le nouveau surplus de 3 milliards pour 2019-2020. Ces montants nous permettent de mieux passer au travers de la pandémie. C’est une bonne nouvelle, puisque personne ne veut revivre l’austérité qui a coupé les services aux familles et aux aîné-es, particulièrement à celles et à ceux en situation de vulnérabilité. Pour soutenir la relance, il nous apparaît plus pertinent que jamais d’investir en éducation, en enseignement supérieur, en santé et en petite enfance, où les besoins sont criants. » – Sonia Ethier, présidente de la CSQ

« Le gouvernement s’engage à retourner à l’équilibre budgétaire d’ici cinq ans, et ce, sans que ça se fasse au détriment des services publics ou par une hausse du fardeau fiscal des Québécoises et des Québécois. S’il s’agit d’une bonne nouvelle pour les services publics, nous croyons sincèrement qu’il y a des choses à explorer du côté des entreprises qui tentent d’échapper au paiement de leur juste part, notamment les géants du numérique. Québec doit augmenter la pression sur Ottawa pour mettre en place une taxe temporaire, le temps que les travaux de l’OCDE aboutissent. » – Luc Vachon, président de la CSD

 

 

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Les femmes exclues de la relance économique https://www.csn.qc.ca/actualites/les-femmes-exclues-de-la-relance-economique/ Fri, 12 Jun 2020 13:17:03 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=75978 Les femmes ont été touchées de multiples façons par les conséquences de la COVID-19. Comme elles composent la majeure partie du personnel de la santé et des services sociaux ainsi que du réseau de l’éducation, elles ont été en première ligne au plus fort de la crise.

Selon les types d’emplois, les femmes fournissent entre 70 % et 90 % de la main-d’œuvre dans le secteur public. Affrontant au quotidien les difficultés de santé et de sécurité entraînées par la situation exceptionnelle que nous connaissons, elles ont veillé sur leurs concitoyennes et concitoyens dans les hôpitaux, les CHSLD et autres établissements de santé, les services à domicile et les services de garde. Elles ont également dû faire preuve d’adaptation et de créativité pour faire l’école à la maison et organiser la reprise des classes. Aussi bien dire qu’elles portent les services publics sur leurs épaules.

Or, elles remportent malheureusement la palme au chapitre des pertes d’emplois causés par la COVID-19. Les données d’Emploi-Québec révèlent qu’en mars seulement, 167 900 d’entre elles ont été mises à pied au Québec, comparativement à 96 100 hommes. Pourquoi un si grand écart ? Parce que les pertes d’emplois ont principalement été infligées aux personnes occupant des postes précaires ou des postes peu rémunérés. Deux catégories où les femmes sont surreprésentées.

Et pourtant, les femmes demeurent les grandes oubliées du plan de relance économique du gouvernement Legault.

Un plan par des hommes et pour les hommes
Certes, un plan de relance et de création d’emplois s’impose et la CSN n’a pas manqué de le souligner lors de sa participation à la commission parlementaire sur le projet de loi 61. Avec ce projet de loi, le gouvernement restreint toutefois son apport à la reprise économique en accélérant des projets déjà prévus pour la plupart, bafouant au passage les règles démocratiques et environnementales. Cette stratégie de relance consiste essentiellement en des investissements massifs dans des projets d’infrastructure. Cette fois encore, Québec compte injecter 2,9 milliards dans le Programme québécois des infrastructures, qui s’ajoutent aux 11 milliards prévus. La CAQ mise de la sorte sur des projets de construction et de transport et favorise la création d’emplois principalement masculins. Bien qu’il puisse être louable d’investir dans ce type d’économie, les travailleuses n’y trouveront pas leur compte.

Il est d’ailleurs ironique qu’on les mette ainsi de côté après avoir tant compté sur elles durant la crise. Le moment était pourtant parfait pour recourir à l’analyse différenciée selon les sexes afin d’atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes par des mesures concrètes. Or, ceux qui œuvrent principalement à cette relance depuis quelques semaines, quatre hommes (Christian Dubé au Conseil du trésor, Éric Girard aux Finances, Pierre Fitzgibbon à l’Économie et Jean Boulet au Travail), ont manqué de sensibilité et d’équité envers les femmes. L’occasion était pourtant belle pour élargir nos horizons et compter sur un leadership féminin et féministe au sein du conseil des ministres.

Bien sûr, on peut arguer que les 10 000 postes de préposé-es aux bénéficiaires à venir seront occupés entre autres par des femmes. Mais qu’arrivera-t-il des emplois de même type dans le secteur privé ? Par ailleurs, il ne serait pas surprenant que les hommes accourent pour occuper ces nouveaux postes maintenant bien rémunérés.

La relance de Legault : à redéfinir
Le monde d’aujourd’hui sera bien différent de celui d’hier et dans ce contexte, il y aurait lieu de réfléchir à une véritable transformation de notre société. N’oublions pas que la crise financière de 2008 a engendré, dans plusieurs États occidentaux, des mesures d’austérité sans précédent. Les femmes y ont goûté de façon directe. Et les services publics, qui ont passé dans le tordeur en même temps que la job des femmes, en pâtissent encore aujourd’hui.

Le gouvernement a attendu que les services offerts aux personnes âgées ans les CHSLD tant publics que privés implosent sous nos yeux avant d’agir. Mais il n’a pas saisi la chance offerte par cette relance pour améliorer la qualité des soins et des services au cœur duquel les femmes occupent une place prépondérante.

On ne peut se limiter à des mots bienveillants en temps de crise et à des augmentations de salaire ponctuelles pour souligner l’apport crucial des femmes à la société. Il est temps de reconnaître enfin qu’elles sont un maillon déterminant pour des services publics dignes de ce nom.

Véronique De Sève
Vice-présidente de la Confédération des syndicats nationaux (CSN)

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Le budget doit être à la hauteur des besoins pour éliminer les violences faites aux femmes https://www.csn.qc.ca/actualites/le-budget-doit-etre-a-la-hauteur-des-besoins-pour-eliminer-les-violences-faites-aux-femmes/ Sun, 08 Mar 2020 10:00:16 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=74228 Les reportages et les émissions sur les violences faites aux femmes abondent ces jours-ci et mettent en relief le grave problème qui se pose. À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes et à deux jours du budget, la CSN demande au gouvernement un plan d’action concret et du financement pour contrer les violences envers les femmes.

La CSN a récemment été saisie de l’histoire bouleversante d’une femme qui, en ce moment même, doit se cacher de son conjoint qui a proféré des menaces de mort envers elle et sa fille. L’histoire a été reprise dans certains quotidiens et illustre toute la tragédie que subissent de trop nombreuses femmes.

« Les maisons d’hébergement ont encaissé de plein fouet les compressions des politiques d’austérité et leur pouvoir d’action est de plus en plus limité. Elles débordent et peinent à offrir tous les services pour lesquels elles sont sollicitées. En 2018-2019, c’est 14 997 demandes d’hébergement qui ont dû être refusées. Cette situation est absolument inacceptable », souligne la vice-présidente de la CSN, Véronique De Sève.

Au Québec, 10 féminicides en moyenne se produisent chaque année. Depuis trois mois, sept Québécoises ont connu un tel sort. On ne peut plus attendre : il faut des mesures structurantes et l’injection de sommes importantes pour que les choses changent. « À quelques jours du dépôt du budget, le gouvernement ne peut faire la sourde oreille. Il a le devoir d’entendre le cri à l’aide des femmes et de protéger leur vie et leur sécurité », conclut Véronique De Sève.

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Un 8 mars en action ! https://www.csn.qc.ca/actualites/un-8-mars-en-action%e2%80%89/ Fri, 06 Mar 2020 16:43:32 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=74220 C’est sur le thème Féministes de toutes nos forces que le Collectif 8 mars souligne la Journée internationale des droits des femmes. Depuis plusieurs semaines, le Collectif 8 mars a lancé un appel à la mobilisation en donnant la parole aux femmes. Parmi les divers moyens mis en œuvre, il invite la communauté à s’engager par une campagne de partage de photos sur les réseaux sociaux et par l’envoi de cartes postales destinées à la ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest.

Le visuel de cette année représente des femmes, main dans la main, en geste de victoire symbolisant l’union des combats féministes. « Ce visuel se rapporte à la notion de partage, à une libération qui peut s’accomplir seulement de façon plurielle et collective. L’affiche célèbre, de manière festive et à travers une palette de couleurs vives, l’aspect international et intersectionnel des luttes en cette année de Marche mondiale des femmes », souligne la porte-parole du Collectif et vice-présidente de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), Marlihan Lopez.

En appui à la Marche mondiale des femmes
Le Collectif 8 mars a choisi d’appuyer les féministes du monde entier au sein de la Marche mondiale des femmes dans leurs actions qui se dérouleront du 8 mars au 17 octobre 2020. Au Québec, le rassemblement de la Marche mondiale des femmes aura lieu le 17 octobre prochain dans la ville de Terrebonne. « Les Québécoises et les Québécois sont invités à marcher en appui aux revendications qui se déclinent sous cinq grands thèmes : pauvreté, violence, justice climatique, femmes immigrantes, migrantes et racisées, et femmes autochtones. Ce sont des enjeux fondamentaux qui méritent une forte mobilisation! », ajoute Marlihan Lopez.

En marche avec Femmes de diverses origines (FDO)
Le Collectif 8 mars lance également une invitation à participer à la manifestation organisée par Femmes de diverses origines (FDO), qui se tiendra le 8 mars à 13 h au Square Cabot, à Montréal, station de métro Atwater.

À propos du Collectif 8 mars
Le Collectif 8 mars représente 700 000 femmes au Québec provenant de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), de Femmes de Diverses Origines (FDO), de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) et du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ).

Téléchargez le visuel du 8 mars.

Visitez la page Facebook de la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes.

 

 

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La CSN–Construction somme le gouvernement et les entrepreneurs d’agir https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-construction-somme-le-gouvernement-et-les-entrepreneurs-dagir/ Fri, 06 Dec 2019 18:06:47 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=73062 La CSN–Construction est affligée d’apprendre qu’une signaleuse routière est morte hier après avoir été happée en Montérégie par un véhicule ; elle réclame de toute urgence les mesures de sécurité qui s’imposent pour empêcher de tels drames de se produire.

« La révision de la loi sur la santé et sécurité devait sortir avant les fêtes et se fait encore attendre, se désole le président de la CSN–Construction, Pierre Brassard. Or, les décès de signaleurs au Québec se multiplient de façon indue depuis trop longtemps. En trois mois seulement, trois signaleurs sont morts au travail! Ceux-ci font face à des automobilistes inconscients des dangers de leur conduite, parfois même agressifs. Combien de fois encore allons-nous assister à des tragédies comme celle d’hier avant que des mesures efficaces ne soient prises pour les éviter ? », a-t-il ajouté.

Pour Pierre Brassard, le gouvernement n’a pas d’excuses : il doit voir à ce que la sécurité soit assurée dans tous les secteurs d’activité assujettis et non assujettis à la loi R-20, qui encadre l’industrie de la construction au Québec. Et jusqu’à maintenant, il est loin d’avoir démontré assez d’empressement à ce sujet. « Les travailleuses et travailleurs de la construction et hors construction sont les plus exposés aux décès sur les lieux de travail. Ils sont souvent obligés d’agir dans des conditions exécrables qui mettent leur vie en danger. La société québécoise ne peut plus tolérer cette situation. »

Un cadre plus serré pour les entrepreneurs
La CSN–Construction exige que tous les entrepreneurs au Québec soient soumis à l’obligation de mettre en place des programmes de prévention qui ont du mordant sur les chantiers. « Dès le début de travaux sur un chantier donné, des représentants à la prévention devraient être déployés sur le terrain pour prévenir les risques à la source. Pourquoi, en 2019, faut-il encore se battre à ce sujet ? », s’indigne Pierre Brassard.

L’obligation pour les grands chantiers de prévoir la mise en place d’un programme de prévention avant que les travaux ne débutent est aussi trop souvent négligée, estime le président de la CSN–Construction. « Les plans de prévention sont déployés souvent très tard, ce qui met la vie de nos travailleurs et travailleuses en danger », déplore-t-il.

Le président de la CSN–Construction exhorte le gouvernement et les entrepreneurs à agir, maintenant. « Cette situation a trop duré ; il n’y a aucune raison d’attendre une journée de plus pour y voir. Il faut que quelque chose soit fait maintenant. Pas demain, il faut que ça cesse. »

 

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La CSN-Construction heureuse d’avoir été entendue https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-construction-heureuse-davoir-ete-entendue/ Thu, 21 Nov 2019 13:35:47 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=72859 La CSN–Construction est impatiente de rencontrer la Société des ponts Jacques-Cartier et Champlain Inc. (PJCCI) qui a acquiescé à sa demande d’organiser une rencontre sur la déconstruction du pont Champlain, en compagnie de toutes les organisations syndicales de la construction. Cette rencontre aura lieu demain, le 22 novembre 2019.

« À l’approche des travaux de déconstruction du pont, la CSN–Construction a beaucoup de choses à faire valoir, que ce soit sur le plan de la sécurité, des conditions de travail ou de l’environnement, souligne le président de la CSN–Construction, Pierre Brassard. La déconstruction d’un pont d’une telle ampleur est un projet majeur qui n’a pas de précédent dans l’histoire du Québec. Elle ne peut pas se faire au hasard et il faut avoir un plan précis avant de lancer ce projet. »

Santé et Sécurité : un enjeu prioritaire
« La santé et sécurité sur les chantiers de construction est un enjeu prioritaire. Encore beaucoup trop d’accidents graves, causant parfois la mort, surviennent régulièrement sur les chantiers au Québec. Dès le début des travaux, des représentants à la prévention doivent être déployés sur le terrain. Il n’y a pas de risque à prendre : la PJCCI a l’obligation de prévoir la mise en place du programme de prévention avant que le chantier ne débute. Cette étape est trop souvent négligée, ce qui met la vie de nos travailleurs et travailleuses en danger », explique aussi Pierre Brassard.

Enjeu de formation
Pour Jean-Luc Deveaux, vice-président du secteur Génie civil et Voirie, la formation des travailleuses et travailleurs est aussi un enjeu de taille dans ce dossier. « Déconstruire un pont nécessite la réalisation de plusieurs tâches spécialisées. Non seulement il faut former notre monde pour que les choses se déroulent dans les règles de l’art, mais cette formation doit être payée et les salaires ajustés en conséquence », insiste-t-il.

Puisque cette déconstruction entraînera des impacts importants sur la faune et la flore marines, il faudra former des personnes qui seront appelées à faire le tour des chantiers, un peu à la façon des représentants en prévention, pour s’assurer du respect de l’environnement, estime-t-il aussi.

Des conditions de travail intéressantes
Au vu de tout ce qui précède, il est donc impératif de s’assurer en amont de bonnes conditions pour celles et ceux qui seront dédiés à ce travail titanesque. « Il faut s’attendre à ce que la déconstruction du pont mobilise un très grand nombre de personnes. Celui-ci pourrait se situer au-dessus de 1000! Dans quelles conditions s’exécuteront-elles? Il sera important de s’occuper de cet aspect aussi, quitte à rouvrir les conventions collectives », conclut Jean-Luc Deveaux.

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La grève chez Tshiuetin est momentanément suspendue pour laisser place à un blitz de négociation https://www.csn.qc.ca/actualites/la-greve-est-momentanement-suspendue-pour-laisser-place-a-un-blitz-de-negociation/ Thu, 14 Nov 2019 16:02:13 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=72745 Les travailleuses et travailleurs de Tshiuetin ont voté massivement pour la suspension de la grève déclenchée le 27 septembre dernier. Ils retourneront donc au travail dès le 18 novembre prochain et entreprendront un blitz de négociation jusqu’au 15 décembre afin de tenter de s’entendre.

« Le syndicat se donne quatre semaines pour régler la négociation et trouver un terrain d’entente concernant des points toujours en suspens, notamment certains avantages pécuniaires et le mouvement de personnel », souligne le vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), Jean-Pierre Bourgault.

Points en litige
Rappelons à ce titre que l’employeur demande aux syndicats d’accepter sa proposition de ramener la semaine de travail de 40 à 35 heures pour tous, sans compensation, et de réduire le nombre annuel de voyages pour le train de passagers. En contrepartie, il accorderait une rétroactivité salariale de 2,5 % pour la période du 1er avril 2018 au 31 mars 2019. La portion des augmentations débutant le 1er avril 2019 reste à négocier durant le blitz.

Les salarié-es œuvrant au transport de minerai, pour leur part, auront maintenant un horaire de 10 heures par jour pour une période de 14 jours, soit un total de 140 heures. « Ils ont accepté de diminuer le nombre d’heures payées sur une période de 14 jours, tout en obtenant la possibilité de faire des heures supplémentaires lorsque c’est nécessaire », ajoute Jean-Pierre Bourgault.

Par ailleurs, l’employeur souhaite créer de la flexibilité qui lui permettrait de régler le problème de pénurie dans l’une de ses divisions en allant chercher de la main-d’œuvre dans l’autre. « Les syndiqué-es ne sont pas en désaccord avec le principe, mais veulent, dans un premier temps, que le travail soit offert aux employé-es de la division concernée avant d’être offert à l’autre. Il y a eu de bonnes discussions à ce sujet lors des séances de négociation précédentes et nous sommes persuadés de pouvoir régler cette question dans le blitz de négociation à venir », renchérit le président du Conseil central de la Côte-Nord, Guillaume Tremblay.

« Les employé-es de Tshiuetin entendent mettre tous les efforts nécessaires afin de régler le litige. Les syndicats ont d’ailleurs montré de l’ouverture au sujet des mouvements de main-d’œuvre, mais souhaitent les encadrer pour diminuer le mécontentement des travailleuses et des travailleurs des deux divisions. Quoi qu’il advienne, ceux-ci pourront compter sur la CSN pour les soutenir tant et aussi longtemps qu’ils n’auront pas obtenu gain de cause », concluent les deux porte-paroles.

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Une marge de manœuvre qui doit bénéficier aux employé-es du secteur public https://www.csn.qc.ca/actualites/une-marge-de-manoeuvre-qui-doit-beneficier-aux-employe-es-du-secteur-public/ Thu, 07 Nov 2019 20:18:36 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=72730 La CSN accueille favorablement les mesures annoncées dans la mise à jour économique d’aujourd’hui, mais estime que celles-ci ne disposent pas de la nécessité de réinvestir dans les services publics et d’accorder une attention particulière aux travailleuses et travailleurs du secteur public.

« Nous saluons la décision d’accélérer le retour au tarif unique en CPE, tel que nous le demandons depuis le début de notre campagne « 4 ans, c’pas grand », souligne d’entrée de jeu le président de la CSN, Jacques Létourneau. Cette décision va inciter les parents à se diriger vers le réseau de services de garde éducatif subventionné et diminuera ainsi l’impact négatif des maternelles 4 ans sur celui-ci. »

La CSN souligne également l’accélération de la mise en place de la bonification de l’allocation familiale, l’amélioration du supplément aux enfants handicapés, le versement d’un crédit d’impôt aux prestataires d’assistance sociale et la baisse des tarifs de stationnement des établissements de santé, toutes des mesures sociales positives pour les Québécoises et les Québécois.

Des surplus faramineux
Cependant, devant la situation plus qu’enviable des finances publiques et la croissance économique plus importante que prévu, la CSN est claire : le gouvernement devra utiliser sa marge de manœuvre pour en faire bénéficier celles et ceux qui portent les réseaux à bout de bras et qui donnent les services à la population.

« Depuis les mesures d’austérité libérales, une crise sans précédent sévit dans les réseaux année après année, ajoute Jacques Létourneau. Il est urgent d’investir pour améliorer la vie de l’ensemble des Québécoises et des Québécois, dont font partie les 500 000 travailleuses et travailleurs des services publics. La surcharge de travail rend la situation insoutenable pour ces personnes. Ça ne peut plus durer. »

Dans le contexte de rareté de main-d’œuvre actuelle, Jacques Létourneau estime qu’il serait irresponsable de se contenter d’accorder à la majorité des hausses salariales indexées à l’inflation. « Dans tous les secteurs, que ce soit dans les écoles et les cégeps, les centres de santé et de services sociaux, les centres administratifs et les organismes gouvernementaux, le gouvernement a du mal à recruter du personnel. Il est crucial de donner un coup de barre afin de s’attaquer au problème d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre. Cela passera par un réinvestissement qui permettra de réduire les surcharges de travail et d’offrir des conditions salariales justes et équitables à tous ceux et celles qui choisissent de prendre soin de la population et de lui donner les services auxquels elle a droit. Le gouvernement Legault a le devoir d’y voir », conclut-il.

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La CSN–Construction demande la reconnaissance du métier de cheminot dans la Loi R-20 https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-construction-demande-la-reconnaissance-du-metier-de-cheminot-dans-la-loi-r-20-sur-lindustrie-de-la-construction/ Fri, 18 Oct 2019 13:48:27 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=72601 En prévision du Sommet national sur le transport ferroviaire qui se déroulera le 9 décembre prochain à Drummondville, la
CSN–Construction a déposé auprès du Ministère du Transport du Québec un mémoire dans lequel elle réclame au gouvernement la reconnaissance concrète du métier de cheminot.« La construction d’un réseau construit dans les règles de l’art nécessite l’apport de milliers de travailleuses et de travailleurs aguerris, souligne le président de la CSN–Construction, Pierre Brassard. Ceux-ci sont spécialisés dans la construction d’un réseau sécuritaire, performant et efficace, avec une faible empreinte environnementale. Leur expertise entraîne une économie de coûts importante à différents niveaux et à ce titre, il est important qu’ils soient reconnus dans la Loi R-20 encadrant l’industrie de la construction. »

De fait, en plus de favoriser le développement économique par la création d’emplois de qualité, un transport accru des marchandises et des personnes via le réseau des chemins de fer entraînera la réduction des frais gouvernementaux relatifs à la détérioration et à la sécurité du réseau routier. « Plus l’utilisation du réseau ferroviaire québécois sera efficiente et fluide, moins la dépense en infrastructures sera lourde à assumer pour les Québécoises et les Québécois », souligne le vice-président de la CSN–Construction, Jean-Luc Deveaux.

L’industrie ferroviaire doit par ailleurs offrir de nouveaux services intermodaux qui peuvent concurrencer l’usage des routes, estime aussi la CSN–Construction. Les trains procurent un avantage important aux entreprises en ce qui a trait aux frais de transport et en ce sens, ils leur permettent d’être plus compétitives. « La construction de gares de triage plus près des communautés, quelle que soit la région, va favoriser un camionnage local plus léger et plus efficace en milieu rural et urbain », poursuit le vice-président génie civil et voirie de la CSN–Construction, Jean-Luc Deveaux.

Bien sûr, le mémoire de la CSN–Construction ne saurait faire l’impasse sur l’énorme apport du transport ferroviaire en matière d’environnement. En outre, la CSN–Construction invite le gouvernement à donner suite à sa demande. « Sans reconnaissance professionnelle des travailleurs et travailleuses des compagnies de chemin de fer, les coûts seront exorbitants pour les donneurs d’ouvrage », conclut Pierre Brassard.

 

 

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Entente de principe adoptée au Collège Jean de la Mennais https://www.csn.qc.ca/actualites/entente-de-principe-adoptee-au-college-jean-de-la-mennais-2/ Wed, 16 Oct 2019 18:11:12 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=72529 Après plus d’une année de négociation et 11 rencontres de conciliation, les enseignantes et enseignants du Collège Jean de la Mennais ont accepté hier, à 92 %, l’entente de principe convenue avec le collège le 8 octobre dernier. « La partie patronale a décidé de donner suite aux demandes légitimes des syndiqué-es, souligne le vice-président de la Fédération des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), Léandre Lapointe. Nous sommes très heureux pour nos membres ainsi que pour les élèves du collège, qui, nous l’espérons, pourront bénéficier d’un encadrement pédagogique bonifié par les mesures à mettre en place. »

Les gains
« Notre demande principale portait sur la réduction de la tâche éducative au secondaire afin de nous permettre de mieux encadrer les élèves dans leur apprentissage. Nous avons obtenu une réduction de cette tâche, qui pourra passer graduellement de 1800 à 1720 minutes par cycle de huit jours pour les trois prochaines années scolaires. Nous en sommes satisfaits, même si notre objectif de départ était d’atteindre 1680 minutes », a d’abord souligné avec enthousiasme le président du syndicat, Mathieu Boutin.

Parmi les autres gains de cette négociation, notons la refonte du comité pédagogique, l’amélioration de la compensation d’un enseignant lorsqu’il participe à des activités autres que l’enseignement, l’augmentation du temps alloué aux professeurs du primaire pour corriger les épreuves ministérielles, la création d’un comité pour améliorer le soutien aux enseignantes et enseignants du primaire et faciliter l’aide aux élèves qui éprouvent des besoins particuliers, la bonification du budget de perfectionnement, des montants alloués pour les frais de déplacement, la participation du collège au paiement des frais de scolarité des enfants des enseignants du collège qui étudient au secondaire ainsi que l’amélioration des droits parentaux.

Autre fait important à noter : l’employeur a finalement reculé et maintient telle quelle sa participation au régime d’assurance collective.

En outre, malgré une négociation difficile, les parties pourront poursuivre le travail afin de consolider les relations de travail ainsi que le soutien aux enseignants et d’améliorer le service aux élèves.

« Le collège bénéficie d’une réputation enviable grâce aux syndiqué-es du collège. Ceux-ci se sont battus pour le mieux-être des élèves, ont décroché des gains en ce sens, et c’est tout à leur honneur », a conclu la présidente du Conseil central de Montérégie (CSN), Annette Herbeuval.

 

 

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Entente de principe entre les enseignantes et enseignants et leur employeur https://www.csn.qc.ca/actualites/entente-de-principe-entre-les-enseignantes-et-enseignants-du-college-jean-de-la-mennais-et-leur-employeur/ Wed, 09 Oct 2019 17:37:04 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=72428 Après une rencontre de conciliation qui s’est terminée tard hier soir, une entente de principe a été conclue entre les enseignantes et enseignants et leur employeur, le Collège Jean de la Mennais. Le contenu de l’entente ne sera pas divulgué avant que les membres ne puissent se prononcer à ce sujet dans les prochains jours, en assemblée générale.

Rappelons que la négociation achoppait principalement sur la question de la tâche éducative et du maintien de la contribution de l’employeur au régime d’assurance collective. Les enseignants demandaient notamment une réduction de la tâche afin d’être en mesure de mieux encadrer les élèves dans leur apprentissage.

 

 

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Les employé-es de transport ferroviaire de Schefferville déclenchent la grève générale illimitée https://www.csn.qc.ca/actualites/les-employe-es-de-transport-ferroviaire-de-schefferville-declenchent-la-greve-generale-illimitee/ Fri, 27 Sep 2019 14:20:58 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=72219 Après une longue journée de négociation qui n’a débouché sur aucune avancée de la part de l’employeur, les deux syndicats de transport ferroviaire de la compagnie Tshiuetin ont déclenché la grève générale illimitée, aujourd’hui même à 00 h 01.

« De façon générale, l’employeur est resté sur ses positions, souligne le vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), Jean-Pierre Bourgault. Il veut que le syndicat accepte sa proposition de couper des postes et des heures de travail, tout en annonçant qu’une restructuration s’en vient. Il est hors de question que les employé-es disent oui maintenant à des reculs alors qu’ils ne savent pas ce qui leur pend au bout du nez dans quelques mois », ajoute-t-il.

Les syndiqué-es sont pourtant prêts à mettre de l’eau dans leur vin, le temps que la compagnie procède à certaines restructurations. Ils ont fait des concessions sur leurs demandes salariales. Ils ont proposé des solutions à court terme pour essayer d’empêcher la grève, comme une convention sur deux ans pour sauver la saison du minerai. L’employeur refuse. Ils ont suggéré la création d’un comité paritaire pour discuter de restructuration, mais l’employeur estime que ce serait trop lent.

« Un comité paritaire serait trop lent, mais alors que la grève était imminente, l’employeur n’a pas mis tous les efforts nécessaires pour régler la situation. Le directeur général de la compagnie s’était planifié des vacances au Chili ; le porte-parole du comité de négociation, lui, n’a pas jugé bon de se déplacer et a préféré participer à la séance par une visioconférence de Québec. Ça dénote le manque de sérieux de l’employeur qui dit vouloir trouver des solutions rapidement », renchérit le président du conseil central de la Côte-Nord, Guillaume Tremblay.

« Les employé-es sont déterminés à rester en grève le temps qu’il faudra pour se faire respecter et on sera derrière eux jusqu’au bout. », ont conclu les deux porte-parole.

 

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Augmentations raisonnables ou grève générale illimitée chez Tshiuetin à Shefferville https://www.csn.qc.ca/actualites/augmentations-raisonnables-ou-greve-generale-illimitee-chez-tshiuetin-a-shefferville/ Wed, 25 Sep 2019 19:58:45 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=72206 Exaspérés par les propositions salariales inacceptables de l’employeur, les deux syndicats de transport ferroviaire de la compagnie Tshiuetin se préparent à déclencher la grève générale illimitée, vendredi à 00 h 01, si l’employeur ne fait aucune proposition satisfaisante durant la séance de négociation de demain.

Les membres refusent catégoriquement la proposition de l’employeur qui veut financer les augmentations de la majorité au détriment d’un petit groupe de travailleurs. Ces personnes doivent se montrer disponibles et prêtes à prendre les commandes du train durant 14 jours successifs pendant le mois. Or, leur travail dépend de la compagnie qui leur apporte le minerai. « Il se peut qu’il n’y ait aucune marchandise à transporter durant une journée et que ces employé-es n’aient pas à travailler; ils doivent tout de même rester en poste, dans le bois, et l’employeur voudrait réduire de moitié leur salaire durant cette période. Ça ne passe pas. », explique le président du Conseil central de la Côte-Nord, Guillaume Tremblay.

L’ensemble des demandes des travailleuses et travailleurs sont loin d’être excessives, estime le vice-président de la FEESP–CSN, Jean-Pierre Bourgault. Ceux-ci sont d’ailleurs prêts à mettre de l’eau dans leur vin, le temps que la compagnie procède à certaines restructurations dans la gestion. Mais ils tiennent à ce que leurs revendications soient prises en compte, car elles sont tout à fait légitimes. « Il ne faut pas oublier que les nombreux départs non remplacés de la dernière année les ont exposés à une surcharge de travail importante. Nous serons derrière eux pour les soutenir et pour qu’ils obtiennent ce qu’ils méritent », conclut-il.

 

 

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