Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca Le maillon fort du syndicalisme au Québec Sun, 06 Jul 2025 10:18:42 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.2 https://www.csn.qc.ca/wp-content/uploads/2019/05/csn-logo-150x150.png Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca 32 32 Les paramédics du Québec en grève générale illimitée https://www.csn.qc.ca/actualites/les-paramedics-du-quebec-en-greve-generale-illimitee/ Sun, 06 Jul 2025 09:47:24 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=106301 Sans convention collective depuis avril 2023, les quelque 3300 paramédics membres de syndicats CSN ont déclenché la grève à minuit une ce matin afin de faire pression sur le Conseil du trésor qui n’a toujours pas octroyé les mandats nécessaires à ses représentants afin de conclure un règlement des conventions collectives.

La grève se déroulera selon les paramètres établis par le Tribunal administratif du travail dans une décision rendue vendredi. Les services essentiels, du point de vue de la santé et de la sécurité de la population, seront ainsi maintenus intégralement pendant toute la durée de la grève, laquelle comporte deux volets. D’une part, les paramédics cesseront d’effectuer diverses tâches non essentielles. D’autre part, les paramédics exerceront une grève de temps, en rotation, remplacés à leur poste par le personnel cadre. Rappelons que la CSN a réussi il y a déjà quelques années à faire reconnaître l’obligation pour les cadres de participer au maintien des services essentiels lors d’une grève.

« D’un côté de la bouche, le gouvernement de la CAQ nous dit qu’il trouve qu’il y a trop de grèves au Québec, rappelle le premier vice-président de la CSN, François Enault. Mais de l’autre côté, en négociation, il se traîne les pieds. Il refuse de mettre des propositions sérieuses sur la table tant qu’il ne sent pas dans son cou le souffle de la mobilisation. De notre côté, nous entendons déployer tous les moyens qu’il faudra afin que les paramédics du Québec obtiennent des conditions de travail qui reflètent la pleine valeur de leur contribution à notre société ».

Enjeux
En plus d’une amélioration salariale qui reflète pleinement leurs responsabilités et compétences, les paramédics revendiquent, entre autres, le respect des horaires de travail, afin de lutter contre l’explosion des heures supplémentaires, et la bonification du régime de retraite, pour tenir compte de la réalité de cette profession exigeante, physiquement et mentalement.

En ce qui a trait à la rémunération, les demandes défendues en ce moment par le gouvernement entraîneraient une diminution du revenu des paramédics.

« Le gouvernement est entièrement responsable de cette situation, déplore le représentant du secteur préhospitalier à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), Jean Gagnon. Du côté syndical, nous sommes prêts depuis un bon moment déjà à passer en vitesse supérieure à la table de négociation. Nos vis-à-vis patronaux ne semblent tout simplement pas animés du même sentiment d’urgence que nous. C’est déplorable parce que pendant tout ce temps perdu, les milliers de paramédics sur le terrain continuent de se donner corps et âme, chaque jour, pour prendre soin de la population et sauver des vies, sans aucune reconnaissance des autorités. »

« Le gouvernement sait bien que les paramédics ne pourront jamais accepter une baisse de leur rémunération, poursuit la vice-présidente de la FSSS–CSN, Lucie Longchamp. Comment se fait-il que, deux ans après l’échéance des conventions, il ne soit même pas encore capable de déposer à la table de négociation les mêmes augmentations de salaire qu’il a négociées avec tous ses autres groupes de salarié-es ? Il devra bien finir par prendre les paramédics au sérieux ! »

Neuf journées de négociation sont au calendrier du mois de juillet.

Régions touchées
La grève des paramédics touche particulièrement les régions de l’Abitibi–Témiscamingue, du Montréal métropolitain, des Laurentides, de Lanaudière, de la Montérégie, de l’Estrie, de la Mauricie, de la grande région de Québec (incluant Charlevoix), du Saguenay–Lac-Saint-Jean, de la Côte-Nord et du Bas–Saint-Laurent.

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Spectre de rue en grève https://www.csn.qc.ca/actualites/spectre-de-rue-en-greve/ Thu, 19 Jun 2025 13:50:53 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105952 En négociation depuis plus d’un an, la cinquantaine de travailleuses et de travailleurs de l’organisme Spectre de rue sont en grève les 18 et 19 juin. Directement affectés par la crise des surdoses, les salarié-es demandent notamment une meilleure rémunération.

« Tous les jours, on gère des situations de vie ou de mort, auprès d’une clientèle souvent en crise. Ça nous prend une juste reconnaissance de notre travail qui est essentiel pour la communauté Montréalaise », explique Sandrine Bailey, intervenante chez Spectre de rue.

Les travailleuses et les travailleurs de l’organisme gèrent plus d’une centaine d’interventions supervisée, un chiffre en croissance depuis quelques années. Ils font notamment face à l’apparition de nouvelles drogues et doivent procéder à de plus d’interventions en cas de surdoses.

« On fait face à un employeur qui, plutôt que d’améliorer les conditions de travail des travailleuses et des travailleurs, choisit de couper les primes pour la diplomation sur les échelons salariaux. Avec le taux de roulement, son attitude n’a pas de sens », explique Lucie Longchamp, vice-présidente de la Fédération de la Santé et des services sociaux de la CSN.

« Le travailleuses et travailleurs de Spectre de rue se mobilisent pour une deuxième séquence de grève afin de faire reconnaître leur travail qui sauve des vies et vient en aide aux personnes les plus démunies de la société. Leur rôle social fondamental exige des conditions de travail à la hauteur de son importance », ajoute Bertrand Guibord, président du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN.

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Pas de paramédics, pas de Grand Prix! Ça pourrait être pire, pensez-y! https://www.csn.qc.ca/actualites/pas-de-paramedics-pas-de-grand-prix-ca-pourrait-etre-pire-pensez-y/ Fri, 13 Jun 2025 18:32:47 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105903 Ils soulignent ainsi que la présentation du Grand Prix serait impossible sans la disponibilité en permanence de paramédics dédiés. Or, si les pilotes de bolides de course doivent pouvoir compter sur des paramédics prêts à intervenir à tout moment, il devrait en aller de même pour toute la population. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Dans plusieurs villes, la surcharge de travail est telle que cela se fait sentir dans les temps d’intervention. À cause de conditions de travail inadéquates, il est de plus en plus difficile de recruter de nouveaux paramédics et de les retenir dans le secteur.

En guise de clin d’œil au gouvernement qui exige sans cesse davantage des paramédics, comme s’ils étaient des citrons qu’on peut presser à l’infini pour en obtenir plus du jus, les paramédics ont servi de la limonade fraîche aux passants et touristes sur la rue Crescent.

« La population ne sait pas que le gouvernement nous méprise carrément quand vient le temps de négocier nos conditions de travail, explique le président du Syndicat du préhospitalier, Claude Lamarche, représentant les paramédics d’Urgences-santé à Montréal et à Laval. C’est devenu presque un rituel : à chaque négociation, le gouvernement se traîne les pieds pendant des années au lieu de se mettre en marche dès le jour un. Mais cette fois-ci, c’est du jamais vu : les demandes du gouvernement auraient pour effet de baisser notre rémunération. On a laissé la chance à la négociation, mais là assez c’est assez! Le gouvernement doit répondre de ses actes ».

En dehors de Montréal et de Laval, les paramédics travaillent pour des entreprises privées ou pour des coopératives.

« Nos employeurs s’en lavent les mains, dénonce le président du Syndicat des paramédics Laurentides–Lanaudière, Danny Leggo Beaudoin. Le gouvernement, qui paie presque entièrement les services, leur a garanti leurs marges de profits quoi qu’il advienne. Alors, ils voient bien que les conditions de travail qu’ils offrent ne tiennent pas la route. Ils vont chercher, à grands frais, du personnel d’agences privées pour combler les remplacements et c’est le gouvernement qui paie, à leur place, les sommes supplémentaires. C’est indécent ! Le vérificateur général a dénoncé cette mauvaise gestion dans son dernier rapport, mais le gouvernement semble faire exprès de regarder ailleurs ».

« La CAQ annonce de nouveaux investissements ces temps-ci pour améliorer les temps de réponse, poursuit le président du Syndicat des paramédics et du préhopitalier de la Montérégie, Gaétan Dutil. Tant mieux si le gouvernement réalise que les ressources sont insuffisantes sur le terrain. Ces ajouts sont bienvenus. Mais ce qu’on constate au quotidien, c’est qu’il est de plus en plus difficile d’attirer de nouveaux paramédics et qu’il y a en plein qui décident finalement de réorienter leur carrière, à cause de conditions de travail qui ne sont pas à la hauteur. Alors, la CAQ a beau ajouter des camions de plus, on s’en réjouit, mais il ne faudrait pas oublier que le préhospitalier, c’est d’abord et avant tout des paramédics. Ce sont eux qui donnent les soins ».

Moyens de pression

Les 3300 paramédics membres de syndicats CSN détiennent des mandats de grève générale illimitée. La grève pourrait être déclenchée à tout moment. Les prochaines rencontres de négociation se tiendront les 16 et 17 juin 2025.

 

 

 

 

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Le gouvernement Legault : irresponsable et sexiste en santé et sécurité du travail https://www.csn.qc.ca/actualites/le-gouvernement-legault-irresponsable-et-sexiste-en-sante-et-securite-du-travail/ Wed, 11 Jun 2025 21:06:13 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105596 Des centaines de travailleuses et de travailleurs du réseau de la santé et de services sociaux se sont rassemblés aujourd’hui devant l’Assemblée nationale afin de protester contre le choix du gouvernement Legault qui, à travers son projet de loi 101, soustrait plusieurs établissements en santé et services sociaux et en éducation à l’application des mécanismes de participation en santé et sécurité du travail.

« Le plus grand employeur de la province, le gouvernement du Québec, refuse de bien protéger ses salarié-es. C’est dangereux et irresponsable », déclare Judith Huot, vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN). « Nous dénonçons cette attaque frontale envers les travailleuses et les travailleurs de la santé et des services sociaux, dont 80 % sont des femmes. Ce gouvernement fait preuve de mépris en les traitant comme des employé-es de second rang ».

David Bergeron-Cyr, vice-président de la CSN, rappelle que les mécanismes de participation ont pourtant fait leurs preuves dans tous les secteurs d’activités où ils sont implantés. « Cette décision gouvernementale est d’autant plus inacceptable au regard des risques de lésions professionnelles présents dans ces secteurs. Cela fera en sorte qu’une travailleuse de la santé, si elle est exposée à des risques d’infection, de blessure ou de violence, n’aura pas accès aux mêmes mécanismes de prévention qu’une serveuse dans un restaurant. C’est totalement illogique », martèle le vice-président.

En terminant, Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, souligne que l’obsession de l’austérité rend aveugle le gouvernement Legault. « Pour des économies de bouts de chandelle, le gouvernement met en danger des centaines de milliers de travailleuses. Cette manie de vouloir couper partout dans le secteur public invisibilise les dangers auxquels ces femmes sont soumises. La CSN continuera de se mobiliser pour renverser cette fâcheuse tendance prise par nos décideurs », conclut Mme Poirier.

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Négociation nationale des CPE : l’entente est adoptée par les travailleuses https://www.csn.qc.ca/actualites/negociation-nationale-des-cpe-lentente-est-adoptee-par-les-travailleuses/ Mon, 02 Jun 2025 15:50:45 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105434 Au terme d’une tournée d’assemblées générales partout au Québec, l’entente a été adoptée par les travailleuses et les travailleurs des CPE de la CSN. Les 13 000 travailleuses des CPE de la CSN continueront d’exiger que le gouvernement en fasse davantage dans les prochains mois pour assurer l’avenir du réseau.

Ce sont 58 % des travailleuses et des travailleurs qui ont voté en faveur de l’entente intervenue le 5 mai dernier avec le Conseil du trésor, le ministère de la Famille et les regroupements patronaux. L’entente contient des augmentations salariales entre 17,4 % et 19,4 %, en plus d’une bonification des premiers échelons de l’éducatrice qualifiée et spécialisée, ce qui permet de diminuer l’écart avec le secteur public pour la plupart des titres d’emploi. Elle contient aussi des gains supérieurs à ceux obtenus par les autres organisations syndicales, par exemple pour l’obtention de primes de disparités régionales, d’une prime de valorisation pour les travailleuses d’expérience, d’une prime de reconnaissance des années de service récurrente et d’une prime de disponibilité au travail améliorée, de même qu’une bonification de l’assurance collective et de l’ajout de quatre heures pour la gestion à la cuisine. Malgré cela, le résultat témoigne de la déception des milliers de travailleuses face à la fermeture gouvernementale d’agir davantage pour freiner la pénurie de personnel dans les CPE.

« Ce que l’on doit retenir de cette négociation, c’est que c’est la mobilisation exemplaire qui a permis de faire bouger un gouvernement insensible aux préoccupations des travailleuses de CPE. Nous avons réussi à repousser la majorité des demandes patronales de reculs dans nos conditions de travail et à obtenir certains gains. Rappelons-nous que des milliers de familles attendent toujours une place alors que le réseau peine à attirer et retenir le personnel. C’est pourquoi les travailleuses espéraient obtenir plus de reconnaissance. Mais tôt ou tard, le gouvernement devra se rendre à l’évidence qu’il devra en faire plus pour ce réseau si important pour le Québec », explique Stéphanie Vachon, représentante des CPE de la FSSS–CSN.

« Dans les prochains mois, nous allons continuer d’interpeller le gouvernement à tous les niveaux pour qu’il pose les gestes nécessaires pour compléter le réseau des services de garde éducatifs à l’enfance. Ce n’est pas en misant sur les garderies privées qu’on réussira à répondre aux besoins des familles. Pour donner les meilleurs services aux enfants, il faut compter sur les CPE et pour ça, on a besoin des milliers de travailleuses qui se lèvent chaque jour pour prendre soin des tout-petits », poursuit Lucie Longchamp, vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

« Le gouvernement caquiste est sur une bien mauvaise pente. Dans les derniers mois, il utilise tous les moyens de s’en prendre aux travailleuses et aux travailleurs et de démanteler nos acquis sociaux. Pas une semaine ne passe sans qu’il dénigre des salarié-es voulant améliorer leur sort. Cela rappelle toute l’urgence de continuer de lutter pour bâtir un autre Québec, un Québec pour les travailleuses et les travailleurs », de conclure Caroline Senneville, présidente de la CSN.

À propos

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) constitue l’organisation syndicale la plus importante dans le secteur des centres de la petite enfance (CPE) au Québec. Elle regroupe 80 % des CPE syndiqués, soit près de 13 000 travailleuses et travailleurs.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Une négociation qui doit s’accélérer https://www.csn.qc.ca/actualites/une-negociation-qui-doit-saccelerer/ Thu, 22 May 2025 10:59:58 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105181 À l’issue d’une tournée provinciale de consultations en assemblée, le secteur préhospitalier de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) constate que les paramédics de tout le Québec ont voté à plus de 99 % en faveur du déclenchement d’une grève générale, au moment opportun.

À l’occasion d’une rencontre de négociation aujourd’hui, à Québec, le comité de négociation des paramédics aura l’occasion d’indiquer à la partie patronale que les paramédics sont maintenant prêts à déclencher la grève si cela s’avère nécessaire. Rappelons que les conventions collectives des 3400 paramédics membres de la CSN sont échues depuis le 31 mars 2023, soit plus de deux ans.

« On demande à la partie patronale de passer en vitesse supérieure, explique le représentant du secteur préhospitalier à la FSSS–CSN », Jean Gagnon. « À l’heure actuelle, on nous a déposé plusieurs principes et très peu d’éléments concrets. Selon les explications que nous avons reçues jusqu’à maintenant, les offres patronales n’aideront en rien à attirer de nouveaux paramédics dans la profession, ni à les retenir ! »

« On nous présente des offres salariales inférieures à ce que le gouvernement a négocié dans les autres secteurs », enchaîne-t-il. « Les employeurs nous demandent d’accepter plein de reculs à nos conditions de travail et ils ne répondent même pas à nos propres priorités, bien que nous les ayons expliquées à plusieurs reprises. Nos vis-à-vis en négociation ne semblent pas avoir les mandats nécessaires pour avancer. Assez, c’est assez ! Si on doit déclencher cette grève parce qu’on a l’impression qu’on n’avance plus à la table, le gouvernement de la CAQ en sera le seul responsable. »

Du côté de la partie syndicale, l’équipe de négociation est entièrement disponible pour s’engager dans une intensification afin de conclure une entente satisfaisante dans les meilleurs délais. « Nous invitons le gouvernement à profiter du fait que plusieurs ententes de principe ont été conclues au cours des derniers jours dans les organismes gouvernementaux pour créer du mouvement à la table de négociation des paramédics », poursuit la vice-présidente de la FSSS–CSN, Lucie Longchamps. « Il n’y a vraiment aucune raison pour le gouvernement de laisser traîner cette négociation ! Il faut mettre les bouchées doubles. Côté syndical, nous sommes prêts ! »

Enjeux
En plus d’une amélioration de leur rémunération pour refléter pleinement leurs responsabilités et compétences, les paramédics revendiquent, entre autres, le respect des horaires de travail, afin de lutter contre l’explosion des heures supplémentaires, et la bonification du régime de retraite, pour tenir compte de la réalité de cette profession exigeante, physiquement et mentalement.

À propos
Le secteur préhospitalier de la FSSS–CSN regroupe du personnel dans tout le Québec notamment près de 3400 paramédics. Ceux-ci travaillent pour la société d’État Urgences-santé, dans le Grand-Montréal, pour une coopérative ou encore pour une entreprise privée, tant dans les grandes villes que dans les secteurs ruraux.

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Les syndicats des CPE de la FSSS–CSN recommandent l’adoption de l’entente de principe https://www.csn.qc.ca/actualites/les-syndicats-des-cpe-de-la-fsss-csn-recommandent-ladoption-de-lentente-de-principe/ Thu, 15 May 2025 20:12:52 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105117 Les syndicats des CPE de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) ont pris la décision de recommander l’entente de principe intervenue le 5 mai. Ce seront les 13 000 travailleuses représentées par la FSSS–CSN qui auront le dernier mot. Elles auront l’occasion de voter sur cette entente de principe dans leur assemblée générale d’ici au 1er juin.

Rassemblés en conseil fédéral les 14 et 15 mai, les délégué-es des syndicats de la FSSS–CSN ont pris soin d’analyser dans son ensemble l’entente de principe intervenue avec le Conseil du trésor, le ministère de la Famille et les regroupements patronaux. Cette entente, qui contient des bonifications aux conditions de travail, est intervenue après 13 jours de grève et de nombreuses semaines de travaux intensifs à la table de négociation. Rappelons que la CSN avait demandé la conciliation le 25 avril dernier pour dénouer l’impasse de la négociation des CPE, le tout dans l’objectif d’obtenir une entente de principe. Les rencontres de conciliation ont débuté le 1er mai et ont permis de rapprocher les parties.

« D’ici au 1er juin, ce sera aux travailleuses de se faire entendre sur l’entente de principe dans les assemblées générales. Dans les prochains mois, nous allons continuer de défendre notre vision pour l’avenir des CPE. Le gouvernement devra trouver des solutions pour régler la pénurie de personnel dans les CPE. Il y a urgence d’agir et il est le seul à refuser de le voir. Les travailleuses syndiquées se retrouvent toujours seules à défendre le réseau des CPE, alors que leur lutte bénéficie à toutes et à tous. La survie du réseau doit être l’affaire de tous les partenaires », explique Stéphanie Vachon, représentante des CPE de la FSSS–CSN.

À propos

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) constitue l’organisation syndicale la plus importante dans le secteur des centres de la petite enfance (CPE) au Québec. Elle regroupe 80 % des CPE syndiqués, soit près de 13 000 travailleuses et travailleurs.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Un investissement et non une dépense https://www.csn.qc.ca/actualites/un-investissement-et-non-une-depense/ Wed, 14 May 2025 12:02:20 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105065 La ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé, Sonia Bélanger, est actuellement à élaborer une nouvelle politique nationale de soutien à domicile (SAD). Tout indique qu’elle s’apprête à accroître le recours à la sous-traitance et à la tarification des services.

Nous, auxiliaires aux services de santé et sociaux (ASSS) du réseau public, souhaitons dénoncer cette situation et nous adresser à l’ensemble de la population.

Notre rôle est méconnu du public. Notre voix est trop souvent absente des débats. Nous sommes en grande majorité des femmes et notre apport est essentiel au bon fonctionnement du système de santé tout entier.

Chaque jour, nous sommes déployées sur le terrain partout au Québec. Nous sommes qualifiées et formées spécifiquement pour dispenser des soins aux gens directement à leur domicile, et ce, dans des contextes variés et souvent complexes.

Les personnes à qui nous prodiguons des soins sont souvent en situation de vulnérabilité. Elles sont aux prises avec des incapacités psychologiques, physiques ou sociales, parfois sévères et complexes. Elles doivent pouvoir recevoir des soins sécuritaires et de qualité, là où elles vivent, dans le respect de leur dignité. C’est l’ADN même de notre profession. Pour le système de santé, cette approche est également la moins onéreuse. Le SAD permet de réduire significativement les visites aux urgences, l’hospitalisation et l’hébergement. Le recours au SAD public permet de rendre le système de santé plus efficace⁠1, comme le souhaite d’ailleurs le gouvernement de la Coalition avenir Québec. Notre contribution au virage que le Québec doit prendre en SAD est stratégiquement indispensable.

Sous-traitance et tarification

Or, la sous-traitance de notre travail, comme le propose la ministre, est une avenue à laquelle il faut renoncer, tout comme la tarification. La sous-traitance à des entreprises privées est déjà largement répandue. Chaque jour, nous en constatons les conséquences néfastes sur le terrain. Les soins sont discontinus, les intervenantes isolées et mal payées. Elles n’ont pas accès aux équipes multidisciplinaires du réseau public où se trouvent l’expertise et le soutien nécessaire à la prise en charge de problèmes de santé complexes.

De plus, leur formation est déficiente. Pour la personne qui reçoit des soins, cette situation implique des changements incessants d’intervenants, des atteintes à sa sécurité et à sa dignité. En somme, la sous-traitance s’avère totalement inefficace.

Alors même que le gouvernement tente de se sevrer des agences privées dans le reste du réseau de la santé et des services sociaux en raison de l’explosion des coûts, comment expliquer que la ministre Bélanger y voit une réelle solution ?

Cette idée n’est sûrement pas étrangère à son intention de tarifer les usagers, des gens parmi les plus vulnérables de notre société.

Dans le but de résoudre ces problématiques, nous proposons de faire des ASSS du réseau le fondement d’un virage majeur vers le SAD public, universel et gratuit. Notre profession d’ASSS doit être valorisée. Nous devons aussi obtenir le soutien nécessaire. Nous pourrons ainsi améliorer l’efficacité du SAD et en faire le pilier de notre système de santé.

De cette façon, la population bénéficierait d’une plus grande stabilité des intervenants, de soins humains offerts avec dignité, d’une meilleure détection des besoins et de soins mieux adaptés aux personnes qui les reçoivent, ce que la sous-traitance ne permet pas.

Nous, ASSS du secteur public, croyons fermement que nous faisons partie de la solution.

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Une agence de personnel s’installe dans les services préhospitaliers de la région https://www.csn.qc.ca/actualites/une-agence-de-personnel-sinstalle-dans-les-services-prehospitaliers-de-la-region/ Fri, 09 May 2025 15:46:37 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=104986 Pour la première fois, Services préhospitalier Laurentides-Lanaudière a fait appel à une agence de placement de personnel le week-end dernier. Le syndicat, qui représente plus de 250 paramédics de l’entreprise dénonce cette orientation à courte vue de l’employeur, laquelle va à l’encontre de l’objectif du gouvernement de se sevrer des agences privées dans les services de santé. Si on ne s’attaque pas à l’amélioration sérieuse des conditions de travail, la CSN estime qu’il y a un danger réel que le secteur préhospitalier ne se retrouve à son tour complètement dépendant des agences à moyen terme.

« On pourrait améliorer la prévisibilité des besoins de main-d’œuvre et on pourrait aussi offrir des incitatifs aux paramédics déjà sur le terrain. Il y en a qui choisiront de faire des heures supplémentaires si c’est avantageux, si les besoins sont affichés d’avance, explique le président du Syndicat des paramédics Laurentides–Lanaudière–CSN, Danny Leggo-Beaudoin. Les agences, ça devrait être un dernier recours, pour éviter un bris de service quand on a épuisé les autres solutions. Nous sommes très préoccupés de voir que ça devient un outil de gestion comme un autre aux yeux de l’employeur ».

« On ne comprend vraiment pas comment le gouvernement peut se fermer les yeux sur ce qui est en train de se passer dans les services préhospitaliers de la région, poursuit la présidente du Conseil central des Laurentides CSN, Chantal Maillé. On voit assez clairement où cela nous a menés dans les soins de santé et les services sociaux et à quel point c’est difficile de s’en défaire en certains endroits. Ce n’est certainement pas la voie à suivre pour l’avenir ! »

« Pourquoi ne pourrait-on pas prévoir d’avance la prise des congés fériés et les garantir ? Concrètement, on n’en a pas souvent, des fériés. Ça se fait ailleurs au Québec, pourquoi pas chez nous ?, illustre Danny Leggo-Beaudoin. Je suis convaincu que si l’employeur offrait de meilleures conditions de travail, des conditions qui existent dans d’autres régions dont on pourrait s’inspirer, il n’y aurait pas besoin d’agences ! ».

 

À propos

Le Syndicat des paramédics Laurentides–Lanaudière représente plus de 250 paramédics. Il est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) comptant plus de 3300 paramédics au Québec. La Confédération des syndicats nationaux (CSN). Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable.

 

 

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Négociation nationale des CPE : entente de principe pour la FSSS–CSN https://www.csn.qc.ca/actualites/negociation-nationale-des-cpe-entente-de-principe-pour-la-fsss-csn/ Tue, 06 May 2025 13:01:34 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=104911 Le comité de négociation des CPE de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) est parvenu à une entente de principe touchant les conditions de travail nationales des 13 000 travailleuses que la fédération représente. Cette entente sera présentée aux délégué-es des syndicats de la FSSS–CSN le plus rapidement possible.

Cette entente est intervenue avec le Conseil du trésor, le ministère de la Famille et les regroupements patronaux le 5 mai en soirée après 13 jours de grève et de nombreuses semaines de travaux intensifs à la table de négociation. Rappelons que la CSN avait demandé la conciliation le 25 avril dernier pour dénouer l’impasse de la négociation des CPE, le tout dans l’objectif d’obtenir une entente de principe. Les rencontres de conciliation ont débuté le 1er mai et ont permis de rapprocher les parties.

Ce seront les travailleuses et les travailleurs qui auront le dernier mot sur cette entente de principe. Advenant que le conseil des CPE de la FSSS–CSN en fasse la recommandation, des assemblées générales se tiendront pour présenter les résultats de la négociation prochainement. Aucun détail ne sera donné sur l’entente d’ici là.

À propos

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) constitue l’organisation syndicale la plus importante dans le secteur des centres de la petite enfance (CPE) au Québec. Elle regroupe 80 % des CPE syndiqués, soit près de 13 000 travailleuses et travailleurs.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Revue de presse

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La CSN demande la conciliation pour trouver des voies de passage https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-demande-la-conciliation-pour-trouver-des-voies-de-passage/ Fri, 25 Apr 2025 20:54:08 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=104554 La CSN a fait une demande de conciliation pour dénouer l’impasse de la négociation des CPE. La centrale souhaite parvenir à une entente qui prévoit une bonification des conditions de travail afin de mieux faire face à l’importante pénurie de personnel qui frappe les CPE.

La demande de conciliation faite par la CSN vise à rapprocher les parties. Un conciliateur était d’ailleurs intervenu en début de négociation pour lancer les travaux. Rassemblés en instance hier, les syndicats de CPE ont fait le constat que la négociation intensive des dernières semaines avait permis de faire des avancées par rapport aux ententes des autres organisations syndicales, mais pas suffisamment pour obtenir une entente de principe. Alors que le gouvernement est ferme sur les augmentations salariales de 17,4 % sur 5 ans, la CSN cherche des moyens de bonifier la rémunération des travailleuses et ainsi mieux faire face à la pénurie de personnel dans les CPE. D’autres enjeux comme les « vacances réseau » restent aussi en discussion.

« Nos treize journées de grève ont permis de faire des avancées à la table de négociation, mais force est de constater que le gouvernement refuse d’agir activement pour freiner le manque de personnel. Nous sommes donc en mode solution avec cette demande de conciliation. Il faut absolument arriver à bonifier ce qui est sur la table pour mettre plus d’argent dans les poches des travailleuses », explique Stéphanie Vachon, représentante des CPE de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

« Avec cette demande de conciliation, on tend la main au gouvernement et on lui propose cette solution pour créer du mouvement à la table de négociation. Il ne peut pas éternellement rester les bras croisés. Les travailleuses et les parents s’attendent à mieux. Ils s’attendent à avoir un réseau de CPE qui devient un réseau de premier choix pour la relève », lance Lucie Longchamp, vice-présidente de la FSSS–CSN.

À propos

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) constitue l’organisation syndicale la plus importante dans le secteur des centres de la petite enfance (CPE) au Québec. Elle regroupe 80 % des CPE syndiqués, soit près de 13 000 travailleuses et travailleurs.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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L’urgence, c’est de compléter le réseau et de valoriser les emplois https://www.csn.qc.ca/actualites/lurgence-cest-de-completer-le-reseau-et-de-valoriser-les-emplois/ Wed, 23 Apr 2025 18:00:47 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=104356 Si la CSN est favorable au principe de favoriser l’équité dans l’accès aux services de garde éducatifs, elle considère que la ministre de la Famille Suzanne Roy devrait surtout consacrer ses énergies à compléter le réseau et à valoriser les emplois. Dans un mémoire présenté en Commission des relations avec les citoyens, la CSN propose six recommandations pour bonifier le projet de loi.

Compléter le réseau pour une réelle équité

Ce projet de loi intervient au même moment que l’échéance fixée par le gouvernement pour compléter le réseau de services de garde éducatifs à l’enfance. Pourtant, il manque toujours au moins 27 000 places et le gouvernement a la fâcheuse tendance à miser sur la création de places dans les garderies privées où la qualité des services est moindre. Pour la CSN, il y a lieu de bonifier le projet de loi, notamment en l’appliquant à l’ensemble des milieux de garde et en élargissant les modalités selon lesquelles les enfants vivant dans un contexte de précarité socioéconomique doivent être priorisés. La CSN salue la volonté du gouvernement d’administrer le guichet unique et de revoir les critères de priorisation pour l’admission des enfants pour mettre fin aux pratiques discriminatoires.

« Si la ministre de la Famille et le gouvernement Legault souhaitent vraiment veiller à l’équité de l’accès aux services de garde éducatifs et à une plus grande mixité sociale dans ces services, ils doivent présenter un plan clair pour compléter le réseau en misant que sur les CPE et les responsables en services de garde éducatifs en milieu familial (RSGE) », explique Katia Lelièvre, vice-présidente de la CSN.

Valoriser les emplois dans le réseau des services de garde éducatifs

Le gouvernement met de l’avant ce projet de loi alors qu’une autre carte maitresse pour l’avenir du réseau est entre ses mains : la valorisation des emplois des travailleuses et des travailleurs.

« Si on veut être plus équitable dans l’accès aux services et si on veut continuer de créer des places, il faut d’abord et avant tout régler la négociation des 13 000 travailleuses en CPE de la CSN. Ce n’est qu’en accordant de meilleures conditions de travail qu’on va convaincre la relève de venir dans notre réseau et celles qui travaillent dans les CPE d’y rester », de conclure Lucie Longchamp, vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

À propos de la CSN

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Les paramédics du Québec se préparent à la grève https://www.csn.qc.ca/actualites/les-paramedics-du-quebec-se-preparent-a-la-greve/ Thu, 17 Apr 2025 11:46:51 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=104253 Bien que les conventions collectives des paramédics membres de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) soient échues depuis deux ans, le gouvernement de la CAQ n’a encore envoyé aucun signal permettant de croire que ces négociations sont une priorité pour lui. Au contraire, s’ils acceptaient ce qui leur est offert actuellement, les paramédics se retrouveraient avec une rémunération et des conditions de travail inférieures. C’est dans ce contexte que tous les syndicats CSN tiendront prochainement des assemblées générales pour se prononcer sur la grève. Si les mandats sont accordés, les élu-es du secteur préhospitalier de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) assureront une coordination pour que la grève soit déclenchée au moment opportun.

« Dans le secteur préhospitalier, nous travaillons constamment sur la corde raide, à sauver des vies, à porter secours aux Québécoises et aux Québécois, rappelle le représentant du secteur à la FSSS–CSN, Jean Gagnon. On a le sentiment qu’il n’y a que le gouvernement qui ne reconnaît pas pleinement la valeur de notre travail. C’est vraiment méprisant de le voir, en 2025, nous dire : je ne vous donnerai rien tant que vous ne ferez pas la grève. La CAQ n’aura qu’elle-même à blâmer si on se retrouve en conflit de travail, elle en sera entièrement responsable. »

Pour la vice-présidente de la FSSS–CSN, Lucie Longchamp, le gouvernement prouve encore son incapacité à s’engager dans des négociations sérieuses avec les salarié-es tant qu’ils n’exercent pas leur rapport de force.

« Deux ans sans convention collective. Seulement trois rencontres de négociation pour les matières communes. Non seulement le gouvernement n’a même pas encore su offrir aux paramédics ce qu’il a négocié dans le secteur public, il leur demande, en plus, de nombreux reculs. C’est complètement inacceptable, dénonce-t-elle. Chaque jour, les paramédics prennent soin de nous. Les Québécoises et les Québécois savent à quel point leur travail est important. Les paramédics sont régulièrement nommés comme étant la profession envers laquelle la population a le plus confiance. Comment le gouvernement peut-il les mépriser à ce point ? »

Revendications

En plus d’une amélioration de leur rémunération pour refléter pleinement leurs responsabilités et compétences, les paramédics revendiquent, entre autres, le respect des horaires de travail pour lutter contre l’explosion des heures supplémentaires et la bonification du régime de retraite pour tenir compte de la réalité de cette profession exigeante physiquement et mentalement.

 

À propos

Le secteur préhospitalier de la FSSS–CSN regroupe du personnel dans tout le Québec notamment près de 3400 paramédics. Ceux-ci travaillent pour la société d’État Urgences-santé, dans le Grand-Montréal, pour une coopérative ou encore pour une entreprise privée, tant dans les grandes villes que dans les secteurs ruraux.

 

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Les 13 000 travailleuses en grève alors que la négociation s’intensifie https://www.csn.qc.ca/actualites/les-13-000-travailleuses-en-greve-alors-que-la-negociation-sintensifie/ Mon, 14 Apr 2025 11:11:48 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=104122 Les 13 000 travailleuses et travailleurs en CPE syndiqués à la CSN sont en grève du 14 au 16 avril, alors que la négociation s’intensifie avec le gouvernement. La grève est maintenue afin de parvenir à une entente le plus rapidement possible.

La négociation s’est poursuivie toute la fin de semaine et les échanges continuent de façon intensive. L’objectif est de parvenir à une entente bonifiant les conditions de travail des travailleuses en CPE dans les meilleurs délais. Pour la CSN, qui représente 80 % des travailleuses syndiquées en CPE, il est important que le gouvernement accepte de bonifier ses offres pour répondre aux préoccupations des travailleuses quant à l’avenir des CPE.

Afin de laisser la place à la négociation, aucune entrevue ne sera accordée pour le moment.

À propos

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) constitue l’organisation syndicale la plus importante dans le secteur des centres de la petite enfance (CPE) au Québec. Elle regroupe 80 % des CPE syndiqués, soit près de 13 000 travailleuses et travailleurs.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Prolongation de l’entente sur l’équipe volante publique : une réponse nécessaire aux besoins criants de main-d’œuvre https://www.csn.qc.ca/actualites/prolongation-de-lentente-sur-lequipe-volante-publique-une-reponse-necessaire-aux-besoins-criants-de-main-doeuvre/ Thu, 10 Apr 2025 17:46:33 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=104027 La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), la Fédération des professionnèles (FP–CSN) et le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP–FTQ) se sont entendus cette semaine avec le Comité patronal de négociation du secteur de la santé et des services sociaux (CPNSSS) pour la prolongation d’un an de l’entente sur le déploiement de l’équipe volante publique, soit jusqu’au 30 mars 2026.

La prolongation permet d’assurer la continuité des efforts visant à répondre aux besoins urgents de main-d’œuvre dans plusieurs établissements du réseau de la santé et des services sociaux, notamment dans les régions de l’Abitibi-Témiscamingue, de l’Outaouais, de Chaudière-Appalaches et de la Côte-Nord.

Des ajustements ont été apportés à l’entente afin d’améliorer l’accès au temps supplémentaire et de mieux encadrer le remboursement des indemnités kilométriques, en veillant à respecter le lieu de résidence des personnes salariées déployées dans les régions bénéficiaires.

« Nous réitérons notre appui à ce projet novateur qui permet de stabiliser les équipes sur le terrain et d’assurer l’accessibilité des soins et des services à la population, tout en respectant les droits des travailleuses et travailleurs syndiqués », affirme Fanny Demontigny, présidente du Conseil provincial des affaires sociales (CPAS-SCFP).

« L’Équipe volante publique représente une alternative concrète à la dépendance aux agences privées de personnel. C’est l’un des outils de transition essentiels pour reprendre le contrôle sur notre réseau public et reconstruire des équipes stables, compétentes et engagées dans le long terme », ajoute Réjean Leclerc, président de la FSSS–CSN.

Des conditions d’hébergement qui demeurent préoccupantes

Malgré cette prolongation, plusieurs obstacles à la bonne réussite de ce projet persistent, notamment le manque de logement et, par conséquent, les conditions d’hébergement dans les régions bénéficiaires. Cette réalité pousse souvent les travailleuses et travailleurs de l’équipe volante à vivre en colocation, ce qui est loin d’être idéal étant donné la grande variation dans les horaires de travail.

« Ce phénomène nuit grandement à l’attractivité de l’équipe volante, souligne Jessica Goldschleger, présidente de la FP–CSN. Il sera très difficile pour celle-ci de remplir ses promesses tant que ce problème ne sera pas réglé. »

Dans les mois à venir, les trois organisations syndicales poursuivront les discussions avec la partie patronale en vue d’aboutir à une entente définitive sur le fonctionnement et les conditions de travail des personnes salariées de l’équipe volante publique.

À propos

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), est la plus grande organisation syndicale en santé et services sociaux ainsi qu’en services de garde éducatifs à l’enfance. Force reconnue du syndicalisme au Québec, elle compte plus de 140 000 membres, dont 80 % sont des femmes.

La Fédération des professionnèles (FP–CSN) représente quelque 10 500 professionnèles, techniciennes et techniciens œuvrant dans les secteurs de la santé et des services sociaux, de l’éducation, des organismes gouvernementaux, de l’économie sociale et de l’action communautaire, ainsi que dans le secteur privé.

Comptant 143 000 membres au Québec, le SCFP représente près de 30 700 membres dans le secteur de la santé et des services sociaux au Québec. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants : les communications, l’éducation, les universités, l’énergie, les municipalités, les sociétés d’État et organismes publics, les transports aérien et terrestre, le secteur mixte, le transport maritime ainsi que le secteur incendie. Il est le plus grand syndicat affilié à la FTQ.

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Le gouvernement doit s’engager à freiner l’écart entre les CPE et le secteur public https://www.csn.qc.ca/actualites/le-gouvernement-doit-sengager-a-freiner-lecart-entre-les-cpe-et-le-secteur-public/ Tue, 08 Apr 2025 13:00:32 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=103892 Alors que les 13 000 travailleuses des CPE de la CSN entament leur 10e journée de grève, la centrale déplore l’entêtement du gouvernement à ne pas agir pour freiner les disparités de traitement entre le réseau des CPE et le secteur public. La négociation a pris un nouvel élan grâce à l’accentuation de la mobilisation ces derniers jours, mais trop d’enjeux sont encore sur la table pour arriver à une entente de principe. C’est pourquoi la CSN annonce que, si aucune entente n’est obtenue d’ici là, les travailleuses des CPE seront en grève du 14 au 16 avril prochains.

La tenue de la manifestation nationale des travailleuses et des travailleurs des CPE, qui a permis de rallier plus de 10 000 personnes à Québec le 3 avril, en plus de l’ajout des journées de grève des 7 et 8 avril, a été déterminante pour que le gouvernement accepte de pousser la négociation à un niveau supérieur. Mais malgré la mobilisation extraordinaire des travailleuses, l’appui des parents et celui de nombreuses directions de CPE, le gouvernement tarde toujours à agir pour valoriser les emplois et freiner la pénurie de personnel qui touche les CPE. Par exemple, le gouvernement refuse toujours d’implanter des « vacances réseau », ce qui garantirait aux travailleuses qui changent de CPE de conserver leurs vacances annuelles. Le gouvernement refuse aussi de réduire les écarts de rémunération et de mettre en place des mesures pour diminuer la charge de travail et aider les enfants à besoins particuliers.

« Nous avons négocié en continu dans les derniers jours et nous sommes prêts à continuer de le faire. Mais le gouvernement doit prendre acte de l’urgence de la situation. Tout le monde lui indique que l’heure est grave dans les CPE. On ne sent pas cette préoccupation à la table de négociation. Avec ce qu’il nous offre actuellement, il y a fort à parier que la relève fera le choix d’une autre carrière. Si on veut valoriser le réseau des CPE et créer les places tant attendues, il faut s’engager dans une démarche pour réduire les écarts de rémunération entre les CPE et le secteur public », explique Stéphanie Vachon, représentante des CPE de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

Une grève du 14 au 16 avril s’il n’y a pas d’entente

La CSN souhaite que l’élan des derniers jours se prolonge à la table de négociation. Dans les prochains jours, si le gouvernement est prêt à bonifier ses offres, il est possible d’obtenir une entente. Sans quoi, les travailleuses reprendront la rue pour faire la grève du 14 au 16 avril prochains.

« C’est à se demander s’il n’y a que les travailleuses et les parents qui tiennent au réseau des CPE. Depuis trop longtemps, le gouvernement nie l’ampleur des problèmes. On a beau lui dire que les cohortes dans les cégeps sont vides et que les travailleuses quittent le réseau en grand nombre, il refuse d’en prendre acte. Il a pourtant les moyens d’en faire plus avec l’investissement fédéral qu’il vient de recevoir. Ces sommes doivent aider à débloquer la négociation », lance Lucie Longchamp, vice-présidente de la FSSS–CSN.

« Le réseau des CPE tient grâce au travail de milliers de femmes. Ces travailleuses nous disent aujourd’hui que pour continuer de développer ce beau réseau, il faut bonifier leurs conditions de travail. Comme trop souvent, quand vient le temps de s’entendre avec des milieux de travail féminins, le gouvernement se traîne les pieds. Pourtant, investir dans les CPE, c’est investir dans notre avenir », de conclure Caroline Senneville, présidente de la CSN.

Une grève partout au Québec

La CSN représente plus de 80 % des travailleuses syndiquées dans les CPE. La grève touche l’ensemble des régions du Québec, alors que la CSN est présente dans plus de 400 CPE. Voici le nombre de centres affiliés à la CSN par région :

  • 7 CPE en Abitibi-Témiscamingue
  • 11 CPE au Bas-Saint-Laurent
  • 10 CPE sur la Côte-Nord
  • 22 CPE dans le Centre-du-Québec et la Mauricie
  • 36 CPE en Estrie
  • 12 CPE en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine
  • 11 CPE dans Lanaudière
  • 25 CPE dans les Laurentides
  • 51 CPE en Montérégie
  • 112 CPE à Montréal et à Laval
  • 23 CPE en Outaouais
  • 64 CPE à Québec et dans Chaudière-Appalaches
  • 31 CPE au Saguenay–Lac-Saint-Jean

Revue de presse des 7 et 8 avril

À propos

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) constitue l’organisation syndicale la plus importante dans le secteur des centres de la petite enfance (CPE) au Québec. Elle regroupe 80 % des CPE syndiqués, soit près de 13 000 travailleuses et travailleurs.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Des milliers de travailleuses réclament que le gouvernement en fasse plus pour les CPE https://www.csn.qc.ca/actualites/des-milliers-de-travailleuses-reclament-que-le-gouvernement-en-fasse-plus-pour-les-cpe/ Thu, 03 Apr 2025 14:00:26 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=103846 Des milliers de travailleuses et de travailleurs des CPE de la CSN ont participé à la manifestation nationale pour réclamer que le gouvernement Legault écoute leurs solutions pour freiner la pénurie de personnel et valoriser les emplois en CPE. La CSN annonce de plus que la prochaine séquence de grève sera les 7 et 8 avril prochain.

Les travailleuses et travailleurs des CPE qui participent à la manifestation nationale proviennent de toutes les régions du Québec. Depuis des décennies, les travailleuses des CPE et la CSN luttent sans cesse pour faire des gains pour bonifier les conditions de travail afin de maintenir ce réseau qui est un joyau collectif depuis sa création. Malheureusement, la convention collective est échue depuis plus de deux ans et le gouvernement tarde toujours à donner des conditions qui permettraient de s’assurer d’avoir une relève dans le secteur. Alors que les travailleuses sont à bout de souffle, sa préoccupation principale est d’augmenter la force de travail.

« En prenant la rue aujourd’hui, les travailleuses des CPE veulent que le gouvernement comprenne qu’elles sont déterminées à bonifier leurs conditions de travail. Pendant qu’on lui parle de la pénurie qui frappe notre secteur et des cohortes qui sont vides dans les cégeps, le gouvernement veut nous faire travailler encore plus. Le problème dans les CPE, ce n’est certainement pas qu’on n’en fait pas assez pour les enfants, c’est qu’on ne nous donne pas toutes les conditions pour faire notre travail. Comment expliquer que le gouvernement continue d’accepter une disparité de traitement entre le secteur des CPE et le secteur public? », demande Stéphanie Vachon, représentante des CPE de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

En grève les 7 et 8 avril

Si les pourparlers ne sont pas rompus, la négociation ne progresse pas suffisamment pour espérer arriver à une entente de principe rapidement. Les employeurs et le gouvernement restent campés sur leur position et refusent surtout d’en faire davantage pour aider un réseau qui en a grand besoin. Chaque journée de grève supplémentaire met la pression nécessaire pour que la négociation chemine avant de se rendre à la grève générale illimitée. C’est pourquoi la CSN indique dès maintenant que deux nouvelles journées de grève s’ajoutent, soit les 7 et 8 avril.

« Les CPE sont un réseau créé par et pour les femmes. Ce que les travailleuses et les parents veulent, c’est que les services reprennent dans les CPE avec de meilleures conditions de travail. Le gouvernement aura grand besoin d’être plus attractif s’il veut réussir à créer les milliers de places que les parents attendent tellement. Comme le gouvernement bouge trop peu, les travailleuses accentuent la pression avec deux nouvelles journées de grève », lance Lucie Longchamp, vice-présidente responsable des secteurs privés de la FSSS–CSN.

« La détermination des travailleuses des CPE est remarquable. Depuis toujours elles se battent pour améliorer leurs conditions de travail et les services aux enfants. Les conditions qu’elles ont aujourd’hui, ce n’est pas un cadeau des gouvernements, c’est le fruit de leurs luttes. Cette bataille des 13 000 travailleuses des CPE de la CSN bénéficie à l’ensemble des enfants qui fréquentent un service de garde. Que ça plaise ou non aux employeurs et aux gouvernements, la grève est l’ultime moyen qui permet à des milliers de travailleuses et de travailleurs d’améliorer leur sort. C’est pourquoi le gouvernement doit retirer le projet de loi 89 », de conclure Caroline Senneville, présidente de la CSN.

Une grève partout au Québec

La CSN représente plus de 80 % des travailleuses syndiquées dans les CPE. La grève touche l’ensemble des régions du Québec, alors que la CSN est présente dans plus de 400 CPE. Voici le nombre de centres affiliés à la CSN par région :

  • 7 CPE en Abitibi-Témiscamingue
  • 11 CPE au Bas-Saint-Laurent
  • 10 CPE sur la Côte-Nord
  • 22 CPE dans le Centre-du-Québec et la Mauricie
  • 36 CPE en Estrie
  • 12 CPE en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine
  • 11 CPE dans Lanaudière
  • 25 CPE dans les Laurentides
  • 51 CPE en Montérégie
  • 112 CPE à Montréal et à Laval
  • 23 CPE en Outaouais
  • 64 CPE à Québec et dans Chaudière-Appalaches
  • 31 CPE au Saguenay–Lac-Saint-Jean

Revue de presse du 2 au 4 avril CPE

À propos

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) constitue l’organisation syndicale la plus importante dans le secteur des centres de la petite enfance (CPE) au Québec. Elle regroupe 80 % des CPE syndiqués, soit près de 13 000 travailleuses et travailleurs.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Abolition du poste de numéro 2 de Santé Québec : une décision préoccupante https://www.csn.qc.ca/actualites/abolition-du-poste-de-numero-2-de-sante-quebec-une-decision-preoccupante/ Fri, 21 Mar 2025 23:40:56 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=103579 La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) s’inquiète de l’abolition du poste de numéro 2 de Santé Québec.

« Voici un autre bel exemple de l’improvisation qui règne à Santé Québec et au ministère de la Santé et des Services sociaux, déplore le président de la FSSS–CSN, Réjean Leclerc. Pendant que le gouvernement tergiverse sur sa structure bureaucratique, sur le terrain, il n’y a aucune amélioration des services. Bien au contraire ! Les coupes ont des conséquences importantes sur l’accès aux soins et la qualité des services. »

La FSSS–CSN juge hautement préoccupant le fait que Geneviève Biron, une entrepreneure du privé, soit maintenant seule à la tête de Santé Québec. « Mme Biron s’est donné les coudées franches pour mener à bien les compressions et vendre en pièces détachées notre réseau public au secteur privé », illustre Réjean Leclerc.

En abolissant son poste de numéro 2, Santé Québec explique vouloir « rapprocher les décisions du terrain et offrir de meilleurs soins et services à la population ». Les raisons avancées sont pourtant en complète contradiction avec les compressions mises de l’avant par Santé Québec.

Depuis des mois, cette dernière s’affaire à couper à travers le réseau pour économiser 1,5 G$ en quelques mois. Le gouvernement de la Coalition avenir Québec justifie cette politique d’austérité par le retour à l’équilibre budgétaire. Le ministre de la Santé, Christian Dubé, omet toutefois de mentionner que le déficit a été largement creusé par le recours aux agences privées dans le réseau public.

« En affaiblissant le secteur public, Santé Québec et le gouvernement Legault accélèrent l’incursion du privé mettant ainsi en péril la qualité, l’accès, l’universalité et la gratuité des soins et des services en santé et services sociaux. Un moratoire sur l’expansion du privé est nécessaire. Le gouvernement doit amorcer immédiatement la déprivatisation, la décentralisation et la démocratisation du réseau », termine Réjean Leclerc.

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Les travailleuses en CPE de la CSN votent pour la grève à 91% https://www.csn.qc.ca/actualites/les-travailleuses-en-cpe-de-la-csn-votent-pour-la-greve-a-91/ Thu, 20 Mar 2025 13:30:55 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=103346 Les 13 000 travailleuses et travailleurs des CPE de la CSN ont voté à 91% en faveur d’un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée pour que le gouvernement en mette plus sur la table afin d’améliorer les conditions dans le réseau. La CSN annonce que la prochaine séquence de grève sera du 2 au 4 avril et qu’une manifestation nationale se tiendra le 3 avril.

Les travailleuses des CPE envoient un message clair au gouvernement

Les travailleuses des CPE étaient rassemblées en assemblée générale le 19 mars pour prendre connaissance de l’état de la négociation et pour voter sur un mandat de grève. Ce vote est nécessaire pour faire avancer la négociation alors que plusieurs demandes de recul restent sur la table et que les mesures proposées par le gouvernement ne sont pas suffisantes pour freiner la pénurie et valoriser les emplois en CPE. Le réseau a actuellement de la difficulté à attirer et à retenir le personnel, alors que le recours aux agences privées augmente.

Le gouvernement doit tout particulièrement en faire davantage sur la question du soutien aux enfants à besoins particuliers, des primes de disparité régionale, de la charge de travail ainsi que des ratios et de la rémunération. L’écart salarial qui persiste avec les emplois comparables dans le secteur public accentue la pénurie qui frappe durement le secteur.

« Les travailleuses en CPE de la CSN ont parlé et leur message est clair : le gouvernement doit en mettre plus sur la table. Si nous continuons de mettre de la pression, c’est qu’il est urgent de bonifier nos conditions pour pouvoir convaincre la relève de choisir de venir œuvrer dans nos CPE. Avec les conditions actuelles, les cohortes sont vides dans les cégeps. Le gouvernement doit bonifier ses offres pour convaincre les travailleuses de continuer de donner des services de qualité aux enfants », explique Stéphanie Vachon, représentante des CPE de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

En grève du 2 au 4 avril : manifestation nationale des CPE le 3 avril à Québec

Avec le nouveau mandat de grève adopté, la CSN annonce que la prochaine séquence de grève sera de trois jours, soit du 2 au 4 avril. Le 3 avril prochain, les 13 000 travailleuses et travailleurs des CPE de la CSN seront rassemblés à Québec pour une manifestation devant l’Assemblée nationale.

« Le 3 avril, les 13 000 travailleuses en CPE de la CSN se donnent rendez-vous à Québec pour se faire voir et entendre du gouvernement. Celui-ci est très loin de sa promesse aux parents de combler les 30 000 places manquantes au printemps. Pour y arriver, il doit d’abord et avant tout régler la négociation à la satisfaction des travailleuses et des travailleurs de CPE », explique Lucie Longchamp, vice-présidente responsable des secteurs privés de la FSSS–CSN.

« La grève reste le moyen de pression ultime pour se faire entendre quand un employeur ne comprend pas. Les travailleuses des CPE font face à un gouvernement qui laisse traîner la négociation depuis des mois. S’il tient vraiment à assurer les meilleurs services pour les enfants du Québec, il doit écouter les propositions des travailleuses des CPE. Le jupon du gouvernement dépasse : il doit cesser ses attaques antisyndicales, arrêter de vouloir s’en prendre au droit de grève et retirer le projet de loi 89 », de conclure Caroline Senneville, présidente de la CSN.

Une grève partout au Québec

La CSN représente plus de 80 % des travailleuses syndiquées dans les CPE. La grève touche l’ensemble des régions du Québec, alors que la CSN est présente dans plus de 400 CPE. Voici le nombre de centres affiliés à la CSN par région :

  • 7 CPE en Abitibi-Témiscamingue
  • 12 CPE au Bas-Saint-Laurent
  • 10 CPE sur la Côte-Nord
  • 22 CPE dans le Centre-du-Québec et la Mauricie
  • 36 CPE en Estrie
  • 12 CPE en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine
  • 11 CPE dans Lanaudière
  • 25 CPE dans les Laurentides
  • 51 CPE en Montérégie
  • 112 CPE à Montréal et à Laval
  • 23 CPE en Outaouais
  • 64 CPE à Québec et dans Chaudière-Appalaches
  • 31 CPE au Saguenay–Lac-Saint-Jean

Revue de presse

À propos

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) constitue l’organisation syndicale la plus importante dans le secteur des centres de la petite enfance (CPE) au Québec. Elle regroupe 80 % des CPE syndiqués, soit près de 13 000 travailleuses et travailleurs.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Un nouveau mandat de grève est nécessaire pour valoriser les emplois en CPE https://www.csn.qc.ca/actualites/un-nouveau-mandat-de-greve-est-necessaire-pour-valoriser-les-emplois-en-cpe/ Tue, 18 Mar 2025 13:00:56 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=103261 Les 13 000 travailleuses et travailleurs des CPE de la CSN sont en grève les 18 et 19 mars pour convaincre le gouvernement d’en faire davantage pour freiner la pénurie de personnel et valoriser leurs emplois. Les journées de grève forcent le gouvernement à bouger à la table de négociation, c’est pourquoi les travailleuses seront invitées à adopter un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée.

Un nouveau souffle pour la négociation grâce à la mobilisation

La semaine dernière, l’annonce de la tenue d’un vote portant sur un nouveau mandat de grève a enfin mené le gouvernement à faire son premier dépôt depuis mai 2024 à la table de négociation. Si ce dépôt contient des avancées, il n’est pas suffisant pour l’obtention d’une entente de principe et contient toujours plusieurs demandes de reculs inacceptables. Le gouvernement doit tout particulièrement en faire davantage sur la question du soutien aux enfants à besoins particuliers, des primes de disparité régionale, de la charge de travail et des ratios et de la rémunération. L’écart salarial qui persiste avec les emplois comparables dans le secteur public accentue la pénurie qui frappe durement le secteur.

Le 18 mars, des manifestations régionales se tiennent partout au Québec. Le 19 mars, les travailleuses voteront dans leur région pour le nouveau mandat de grève. Les résultats du vote seront annoncés dès que possible.

« Il y a du mouvement à la table de négociation et c’est pour une seule raison : parce que les 13 000 travailleuses des CPE de la CSN se mobilisent pour se faire entendre. On arrive bientôt à deux ans sans convention collective. Malheureusement, ce n’est que lorsqu’on fait la grève que le gouvernement se décide à négocier. Nous sommes prêts à régler rapidement, mais il faut que le gouvernement en mette plus sur la table. Demain, nous allons chercher un mandat de grève partout au Québec pour le convaincre d’agir enfin pour l’avenir des CPE », explique Stéphanie Vachon, représentante des CPE de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

« Le gouvernement n’a pas les moyens de laisser la situation se dégrader dans les CPE. On ne peut pas se permettre de continuer à avoir autant de mal à embaucher et à garder notre monde dans les CPE. Les familles attendent des places avec impatience. Le gouvernement peut compter sur le prolongement de l’entente avec le fédéral qui lui assure un financement supplémentaire de près de 10 milliards jusqu’en 2031. Cet investissement doit servir à bonifier les conditions de travail et salariales des travailleuses de CPE », explique Lucie Longchamp, vice-présidente responsable des secteurs privés de la FSSS–CSN.

« Au lieu de vouloir restreindre le droit de grève avec son projet de loi 89, le gouvernement devrait arrêter de traiter le réseau des CPE comme un réseau de second ordre. Le gouvernement menace de freiner le droit de grève, alors qu’ici, il est responsable du sentiment de mépris que vivent les travailleuses en CPE. Qu’il cesse ses attaques antisyndicales, qu’il fasse ce qu’il faut pour freiner la pénurie dans les CPE et qu’il retire le projet de loi 89 », de conclure Caroline Senneville, présidente de la CSN.

Une grève partout au Québec

La CSN représente plus de 80 % des travailleuses syndiquées dans les CPE. La grève touche l’ensemble des régions du Québec, alors que la CSN est présente dans plus de 400 CPE. Voici le nombre de centres affiliés à la CSN par région :

  • 7 CPE en Abitibi-Témiscamingue
  • 12 CPE au Bas-Saint-Laurent
  • 10 CPE sur la Côte-Nord
  • 22 CPE dans le Centre-du-Québec et la Mauricie
  • 36 CPE en Estrie
  • 12 CPE en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine
  • 11 CPE dans Lanaudière
  • 25 CPE dans les Laurentides
  • 51 CPE en Montérégie
  • 112 CPE à Montréal et à Laval
  • 23 CPE en Outaouais
  • 64 CPE à Québec et dans Chaudière-Appalaches
  • 31 CPE au Saguenay–Lac-Saint-Jean

À propos

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) constitue l’organisation syndicale la plus importante dans le secteur des centres de la petite enfance (CPE) au Québec. Elle regroupe 80 % des CPE syndiqués, soit près de 13 000 travailleuses et travailleurs.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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