Annonce – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca Le maillon fort du syndicalisme au Québec Mon, 10 Nov 2025 15:57:48 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.csn.qc.ca/wp-content/uploads/2019/05/csn-logo-150x150.png Annonce – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca 32 32 Maintenir de bonnes conditions à la STM pour des services de qualité https://www.csn.qc.ca/actualites/maintenir-de-bonnes-conditions-a-la-stm-pour-des-services-de-qualite/ Mon, 10 Nov 2025 15:57:48 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=108947 Le Syndicat du transport de Montréal-CSN fait le point sur la négociation. Tout au long de la fin de semaine, des échanges ont eu lieu en médiation pour débloquer la négociation. Le syndicat continue de mettre toutes ses énergies pour obtenir une entente le plus rapidement possible.

« Nous faisons tous les efforts pour que la négociation bouge et qu’on ait une entente le plus rapidement possible. Ça bouge à la table et il faut continuer de mettre nos efforts pour avoir une entente. Je le rappelle, la meilleure manière de mettre fin au conflit, c’est que nous ayons une entente négociée. Pour y arriver, il faut mettre la pression sur la STM pour qu’elle se mette en mode règlement rapidement. Nos batailles des dernières années nous ont permis de gagner de bonnes conditions de travail. Ce qui est sûr, c’est qu’il faut maintenir de bonnes conditions pour les employé-es d’entretien pour prendre soin des infrastructures vieillissantes de la STM », Bruno Jeannotte, président du Syndicat du transport de Montréal-CSN.

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Réaction du Syndicat du transport de Montréal-CSN aux propos de la STM https://www.csn.qc.ca/actualites/reaction-du-syndicat-du-transport-de-montreal-csn-aux-propos-de-la-stm/ Fri, 07 Nov 2025 16:00:36 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=108926 Le Syndicat du transport de Montréal-CSN réagit aux propos tenus par la directrice générale de la STM. Alors que le syndicat continue de toute mettre ses énergies à obtenir une entente, le syndicat déplore que la STM demeure inflexible.

« Il y a une seule raison pour laquelle nous n’avons toujours pas d’entente et que la grève continue et c’est la rigidité de la STM. En plein milieu d’une grève qui a des impacts majeurs, la STM continue de vouloir nous donner des salaires bien en deçà des comparables et d’ouvrir toute grande la porte à la sous-traitance. On a fait du mouvement sur toutes les préoccupations de l’employeur, mais la STM ne bouge pas. La STM dit chercher des économies, mais elle veut augmenter la sous-traitance, ce qui gonflerait les coûts, c’est à n’y rien comprendre. La STM attend l’arbitrage et le ministre ne veut qu’utiliser sa nouvelle loi. Nous, ce qu’on veut, c’est régler une convention collective qui va permettre d’améliorer les conditions de travail des employé-es d’entretien », Bruno Jeannotte, président du Syndicat du transport de Montréal-CSN.

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Pour mettre fin à la grève, il faut faire pression sur la STM pour qu’elle négocie https://www.csn.qc.ca/actualites/pour-mettre-fin-a-la-greve-il-faut-faire-pression-sur-la-stm-pour-quelle-negocie/ Wed, 05 Nov 2025 17:11:28 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=108880 Le Syndicat du transport de Montréal–CSN, qui représente les 2400 employé-es d’entretien de la STM en grève, fait le point sur la négociation. Depuis mardi, deux rencontres ont eu lieu avec la haute direction de la STM. Le syndicat a une fois de plus montré de l’ouverture pour obtenir une entente le plus rapidement possible, mais la posture rigide de la société de transport reste inchangée et complique les choses. Le syndicat rencontre la nouvelle mairesse de Montréal aujourd’hui pour discuter de la négociation.

« Nous avons fait des pas pour trouver une entente. Devant nous, on dirait que la STM fait du temps. Elle ne bouge pas et veut toujours ouvrir toute grande la porte à la sous-traitance. Visiblement, la STM préfère voir ses services à l’arrêt plutôt que de conclure une entente avec nous. Les usagères et les usagers du transport collectif veulent pouvoir compter sur la fiabilité pérenne et sécuritaire du transport collectif public. Confier des tâches critiques comme la fabrication et la réparation de pièces au privé ne fera qu’augmenter les coûts et le nombre de bris. Ce n’est vraiment pas de ça que la STM a besoin. La fermeture de la STM continue de faire mal aux employé-es comme à toute la population qui vit les effets de la grève. Il est grand temps que la nouvelle mairesse et le gouvernement fassent pression sur la STM pour que l’on convienne enfin d’une entente négociée », le président du Syndicat du transport de Montréal–CSN, Bruno Jeannotte.

Le gouvernement doit mettre ses énergies à convaincre la STM de négocier

« Plutôt que de brandir la menace d’imposer des conditions de travail aux employé-es, le gouvernement caquiste devrait mettre toutes ses énergies à convaincre la STM de négocier de bonne foi. Le nœud de cette négociation, c’est l’inflexibilité de la STM. C’est là qu’il faut agir. On veut tous et toutes que le service reprenne rapidement. Mais après plus de 120 rencontres de négociation, la pression doit être au rendez-vous pour que la STM règle enfin. Le transport collectif est vital, sauf quand vient le temps de le financer adéquatement. Le gouvernement est en bonne partie responsable du problème avec le sous-financement de nos transports publics. S’il y a une chose que la grève démontre, c’est à quel point les gens tiennent au transport collectif. Il est temps d’en rehausser le financement », la présidente de la CSN, Caroline Senneville.

Une sortie du milieu patronal qui sonne faux

« Les grands patrons s’unissent aujourd’hui parce qu’ils craignent pour leur profit, exprimant leur mépris pour les droits constitutionnels des travailleuses et travailleurs. En réalité, ils ne se préoccupent pas des impacts de la grève sur la population et encore moins que les travailleuses et les travailleurs ont de bonnes conditions de travail. Leur appel à défendre les plus vulnérables sonne faux : s’ils se souciaient véritablement de leur bien-être, ils leur offriraient des conditions de travail qui leur permettent de sortir de la précarité. Si les employé-es d’entretien de la STM sont rendus à faire la grève, c’est parce qu’ils font face à un employeur borné qui ne bouge pas. Hier comme aujourd’hui, c’est en se mobilisant que les salarié-es de tous les secteurs d’emploi obtiennent de meilleures conditions de travail. Comme on le dit depuis des semaines, le milieu patronal se réjouit des lois du gouvernement caquiste qui attaquent les droits des travailleuses et des travailleurs. La meilleure solution pour mettre fin à la grève, c’est de trouver une entente négociée, ce qui implique la volonté d’y parvenir, autant de la part de la STM que du gouvernement », le président du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN, Bertrand Guibord.

 

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Quelques heures avant le déclenchement de la grève, la STM reste figée https://www.csn.qc.ca/actualites/quelques-heures-avant-le-declenchement-de-la-greve-la-stm-reste-figee/ Fri, 31 Oct 2025 19:14:31 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=108841 Le Syndicat du transport de Montréal-CSN réagit au point de presse de la directrice générale de la STM et à l’état de la négociation quelques heures avant le déclenchement de la grève des 2400 employé-es d’entretien.

« Plutôt que de faire ce qu’il faut pour régler avec nous et donner de bonnes conditions de travail aux employé-es d’entretien, la STM ouvre la porte à l’arbitrage. C’est inconcevable qu’une société de transport de cette importance ne soit pas capable de trouver une entente après plus de 115 rencontres de négociation. Quand on met la négociation entre d’autres mains que les nôtres, tout le monde finit insatisfait. Le seul problème qu’on a depuis le début, c’est que la STM reste figée sur ses positions. Ils font un pas de tortue sur les salaires alors qu’on a bougé de façon significative. Sur la sous-traitance, ils veulent confier la fabrication et la réparation de pièces au privé alors qu’on sait que ça coûte beaucoup plus cher de le faire. Il devient de plus en plus clair que nous devrons déclencher la grève pour accentuer la pression sur la STM et obtenir enfin une entente », Bruno Jeannotte, président du Syndicat du transport de Montréal-CSN.

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La seule manière d’éviter la grève, c’est que la STM soit moins inflexible https://www.csn.qc.ca/actualites/la-seule-maniere-deviter-la-greve-cest-que-la-stm-soit-moins-inflexible/ Thu, 30 Oct 2025 00:42:54 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=108788 Le Syndicat du transport de Montréal-CSN réagit à la décision du Tribunal administratif du travail concernant les services essentiels à maintenir advenant le déclenchement de la grève le 1er novembre prochain.

« À quelques jours du déclenchement d’une des plus longues grèves de l’histoire de la STM, nous mettons toutes nos énergies à obtenir une entente satisfaisante. Si la STM maintient la ligne dure, conserve sa rigidité et continue de s’asseoir sur ses mains, elle sera la seule responsable de cette grève qui pourrait être évitée. Le tribunal administratif du travail vient de rendre la décision que l’entente sur les services essentiels que nous avons convenue avec la STM est suffisante et respecte la loi. Cette grève, d’une durée de 28 jours avec un maintien de services dans les heures de pointe, aurait un impact majeur, nous en sommes conscients. Mais après plus de 115 rencontres de négociation et face à un employeur qui ne démontre aucune intention de régler le conflit de travail, nous devons continuer d’augmenter la pression », Bruno Jeannotte, président du Syndicat du transport de Montréal-CSN.

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Organiser, mobiliser, gagner : guide de renouveau syndical https://www.csn.qc.ca/actualites/amazon-un-microcosme-de-lautoritarisme-technologique-a-venir-2/ Thu, 05 Jun 2025 13:59:55 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105494
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Réaction de la CSN à la volonté de la CAQ de se «serrer la ceinture» https://www.csn.qc.ca/actualites/reaction-de-la-csn-a-la-volonte-de-la-caq-de-se-serrer-la-ceinture/ Mon, 23 Sep 2024 15:28:22 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=99710 La CSN réagit au message de la CAQ invitant ses élu-es à se serrer la ceinture, puisque la période où l’argent n’était pas un problème semble terminée. 

Des centaines de millions coupés dans les budgets des écoles, des cégeps et des universités pour la réparation des bâtiments, des classes de francisation annulées, ou encore des directives données dans le réseau de la santé et des services sociaux et dans celui de l’éducation de couper dans les déplacements et de revoir les heures supplémentaires : de plus en plus de signaux sont envoyés nous rappelant les mauvais souvenirs de l’austérité libérale.

Sans aucun débat public, le gouvernement de la CAQ semble vouloir s’en rapprocher.

«Ce n’est jamais bon signe quand le gouvernement veut se serrer la ceinture ou faire preuve de rigueur budgétaire, car on sait ce que ça signifie : l’austérité plane. Or, la dernière chose dont nous avons besoin, ce sont des coupes dans nos services publics. La CAQ ne doit pas tomber dans les travers des libéraux ; le gouvernement doit assurer des services et des soins efficaces, et les travailleuses et les travailleurs sont là pour les livrer», explique Caroline Senneville, présidente de la CSN.

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Ensemble pour Gaza et la Palestine https://www.csn.qc.ca/actualites/palestine/ Mon, 18 Mar 2024 14:05:48 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=94710
Face à la situation révoltante qui a lieu à Gaza et en Palestine, la CSN invite tous les travailleuses et les travailleurs à se joindre à la manifestation du 23 mars prochain à 14h, au carré Dorchester, à Montréal. 🇵🇸
La CSN et les membres de la Coalition du Québec URGENCE Palestine revendiquent:
  • Un cessez-le-feu immédiat et la libre circulation de l’aide humanitaire dans toute la bande de Gaza;
  • L’arrêt des exportations militaires canadiennes, directes et indirectes, vers Israël;
  • La levée du blocus de la bande de Gaza par Israël.
Pour confirmer votre présence ou pour avoir plus d’informations sur l’événement : https://www.facebook.com/events/1567337220732295
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Les travailleuses et travailleurs ont assez fait le grand écart https://www.csn.qc.ca/actualites/les-travailleuses-et-travailleurs-ont-assez-fait-le-grand-ecart/ Sun, 10 Dec 2023 16:00:20 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=93396 En pleine séquence de grève de sept jours, les organisations syndicales représentant le personnel de la santé et des services sociaux membres du Front commun dénoncent les reculs que le gouvernement veut implanter dans les conditions de travail. Le mantra gouvernemental sur la flexibilité et la souplesse cache mal une volonté de contrôler davantage le travail du personnel essoufflé du réseau.

Après plus d’un an de négociation et alors que le réseau est frappé par une des plus grandes crises de son histoire, les organisations syndicales s’étonnent que le gouvernement maintienne des propositions de reculs aux tables sectorielles. Son intention de revoir les matières locales vise à pouvoir déplacer le personnel dans plusieurs services et sites et à imposer des horaires avec plusieurs quarts de travail. Pourtant, ce que les travailleuses et les travailleurs du réseau et la population souhaitent, c’est plus de stabilité dans l’offre de services.

« Actuellement, le personnel quitte le réseau par les portes et les fenêtres. En attaquant le peu de stabilité qui demeure dans les conditions de travail, le gouvernement pèse sur l’accélérateur pour entrer dans le mur. Il faut faire tout à fait l’inverse. Il faut améliorer dès maintenant les conditions de travail de l’ensemble des titres d’emploi du réseau. En exerçant une troisième séquence de grève partout au Québec en fin de semaine, les travailleuses et les travailleurs du réseau montrent qu’elles et ils sont déterminés à améliorer leurs conditions de travail et à se battre pour de meilleurs services à la population », lancent Réjean Leclerc, président de la FSSS-CSN, Jessica Goldschleger, première vice-présidente de la FP-CSN, Josée Fréchette, première vice-présidente de l’APTS, Isabelle Dumaine, présidente de la FSQ-CSQ, Sylvie Nelson, présidente du SQEES-FTQ et Maxime Ste-Marie, président du Conseil provincial des affaires sociales (CPAS-SCFP).

À cela s’ajoute le fait que le gouvernement, en pleine négociation, a mis fin au temps supplémentaire à taux double pour l’ensemble du personnel, ce qui était pourtant une mesure importante de rétention du personnel. Depuis le début des négociations sectorielles, le gouvernement propose des mesures temporaires et des mesures uniquement pour quelques titres d’emploi, ce qui est loin d’être suffisant pour convaincre le personnel de rester dans le réseau et pour attirer la relève.

« Le ministre Dubé et le premier ministre Legault devraient passer moins de temps à faire de basses attaques contre les syndicats et plus de temps à donner les mandats pour améliorer les conditions de travail du personnel aux tables sectorielles. Ce n’est pas les syndicats qui sont en cause s’il manque de monde dans bien des titres d’emploi ni si le personnel est à bout de souffle. Les travailleuses et les travailleurs en grève s’attendent à plus du gouvernement », de conclure les porte-paroles syndicaux.

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Sondage en santé et services sociaux : qu’est-ce que ça va prendre pour que le gouvernement nous entende ? https://www.csn.qc.ca/actualites/sondage-en-sante-et-services-sociaux-quest-ce-que-ca-va-prendre-pour-que-le-gouvernement-nous-entende/ Fri, 17 Nov 2023 13:19:45 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=93099 À quelques jours d’une nouvelle séquence de grève, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) dévoile les résultats d’un vaste sondage sur les conditions de travail du personnel du réseau. Surcharge de travail, postes vacants et salaire insuffisant sont les maux qui frappent les travailleuses et les travailleurs. Près d’un an après le début de la négociation, le gouvernement tarde toujours à prendre le taureau par les cornes.

La parole aux travailleuses et aux travailleurs

  • Le sondage électronique mené du 30 octobre 2023 au 10 novembre 2023 a permis de rejoindre 20 900 travailleuses et travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux.
  • Le salaire insuffisant (selon 78 % des personnes interrogées), le manque de reconnaissance du gouvernement (30 %), les mauvaises conditions de travail (30 %) et les problèmes de gestion (30 %) sont les aspects qui rendent le quotidien au travail le plus difficile, selon les travailleuses et les travailleurs.
  • Pour 84 % des répondantes et des répondants, la charge de travail s’est alourdie dans les trois dernières années.
  • Les postes vacants sont un problème récurrent qui ne fait qu’accentuer la surcharge de travail. Par ailleurs, 72 % des personnes sondées indiquent qu’il y a des postes vacants dans leur département.
  • S’ajoute le fait que 70 % des répondantes et des répondants mentionnent qu’au cours des six derniers mois, des collègues n’ont pas été remplacés d’une à trois fois par semaine.
  • Finalement, 55 % des personnes sondées mentionnent songer à quitter le réseau.

« Si le gouvernement avait besoin d’un signal de plus que le temps presse, le voici ! Les travailleuses et les travailleurs le disent sans ambiguïté : leur charge de travail augmente sans arrêt. Pour devenir un employeur de choix, il va falloir en faire plus. Quand on lui dit aux tables de négociation, il ne nous entend pas. Maintenant que ce sont les travailleuses et les travailleurs qui leur disent, souhaitons qu’il entende raison. Investir dans nos services publics et celles et ceux qui les donnent, c’est un choix politique. Le gouvernement doit revoir ses priorités. Ce qui urge, c’est d’aider celles et ceux qui donnent des services dans le réseau, pas de donner des fonds publics aux richissimes propriétaires d’une équipe de hockey », explique Réjean Leclerc, président de la FSSS-CSN.

La négociation doit nous sortir du statu quo

Le sondage de la FSSS-CSN visait aussi à avoir le pouls des travailleuses et des travailleurs sur la négociation sectorielle en cours.

  • Seulement 11 % des personnes interrogées considèrent que la solution proposée par le gouvernement pour attirer et retenir le personnel dans les régions éloignées est la bonne.
    • Le gouvernement offre un montant forfaitaire au personnel acceptant d’aller travailler temporairement dans ces régions. Pour les répondantes et les répondants, la solution passe davantage par une augmentation des salaires et par des primes de disparité régionale.
  • Les personnes répondantes identifient des solutions qui permettraient d’améliorer leurs conditions de travail :
    • Bonifier et améliorer les règles et la rémunération pour les heures effectuées en temps supplémentaire et en disponibilité (selon 44 % des personnes sondées)
    • Introduire des ratios qui tiennent compte des besoins des usagères et des usagers dans certains services ou titres d’emploi (38 %)
    • Bonifier et améliorer les mesures de conciliation famille-travail-études (36 %)

« Les travailleuses et les travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux s’attendent à ce que la négociation mène à des améliorations de leurs conditions de travail. Elles et ils ont besoin d’espoir pour continuer de desservir la population. Les mesurettes et les reculs du gouvernement ne font pas le travail. Le gouvernement dit qu’il veut parler d’organisation. Qu’il vienne le faire aux tables de négociation et ça presse ! », conclut Nadia Joly, représentante des professionnelles en soins de la FSSS-CSN.

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Organisation du travail : le gouvernement parle des deux côtés de la bouche https://www.csn.qc.ca/actualites/organisation-du-travail-le-gouvernement-parle-des-deux-cotes-de-la-bouche/ Wed, 15 Nov 2023 10:30:25 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=93034 Alors que le gouvernement martèle que l’organisation du travail est sa priorité, les pourparlers font du surplace depuis des mois aux tables de négociation sectorielles. Pour accélérer les travaux, les organisations syndicales représentant le personnel de la santé et des services sociaux membre du Front commun ont proposé de nombreuses solutions, concernant entre autres l’organisation du travail. Bien que cela soit justement une priorité du gouvernement, celui-ci n’y répond pas aux tables de négociation.

« Chaque semaine nous rappelle à quel point la crise qui frappe notre réseau est majeure. Malgré cela, le gouvernement continue de proposer des reculs, des mesures temporaires ou ne s’adressant qu’à quelques titres d’emploi. Ce n’est pas avec le statu quo qu’on va réussir à attirer et à retenir le personnel. Nous avons fait des propositions, discutons-en ! », lancent Réjean Leclerc, président de la FSSS-CSN, Jessica Goldschleger, 1re vice-présidente de la FP-CSN, Josée Fréchette, 1re vice-présidente de l’APTS, Maxime Ste-Marie, président du Conseil provincial des affaires sociales (CPAS-SCFP), Sylvie Nelson, présidente du SQEES-FTQ et Isabelle Dumaine, présidente de la FSQ-CSQ.

Plus précisément, les solutions syndicales portaient sur des enjeux également priorisés par le gouvernement, soit la révision des primes en santé et services sociaux, le recours à la main-d’œuvre indépendante, l’aménagement du temps de travail, la rémunération du temps supplémentaire et les vacances. D’ailleurs, bien que la question des primes soit présentée comme une priorité gouvernementale, les porte-paroles patronaux peinent à répondre aux questions de la partie syndicale à ce sujet.

De son côté, le gouvernement a fait grand cas de sa priorisation aux tables sectorielles mais le constat est clair : ses propositions sont loin d’améliorer les conditions de travail du personnel. Alors qu’il prétend vouloir devenir un employeur de choix, il propose entre autres de déplacer le personnel selon son bon vouloir.

« Après avoir entendu tourner en boucle les cassettes de Sonia LeBel et de Christian Dubé sur la difficulté de négocier l’organisation du travail, c’est tout simplement incompréhensible de voir le gouvernement traîner de la patte. Cela force un questionnement quant à la bonne foi du gouvernement dans ces négociations. Il est temps qu’il arrête de spinner et qu’il passe aux choses sérieuses », ajoutent les porte-paroles.

Alors que la pression monte et que de nouvelles journées de grève sont prévues, les travailleuses et les travailleurs membres du Front commun – tout comme la population du Québec – s’attendent à ce que les parties patronales et syndicales travaillent vigoureusement à parvenir à une entente. Les organisations syndicales enjoignent au gouvernement de démontrer qu’il souhaite lui aussi régler rapidement ces négociations et se disent prêtes pour des travaux intensifs au cours des prochains jours.

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Le Front commun sera en grève les 21, 22 et 23 novembre prochains https://www.csn.qc.ca/actualites/le-front-commun-sera-en-greve-les-21-22-et-23-novembre-prochains/ Mon, 06 Nov 2023 12:30:54 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=92634 Alors que 420 000 travailleuses et travailleurs sont en grève partout au Québec depuis minuit, le Front commun annonce ce matin que la prochaine séquence de grève se déroulera du 21 au 23 novembre prochains, à moins de parvenir à une entente d’ici là.

« Nous annonçons aujourd’hui le moment de la deuxième séquence de grève qui se tiendra sur trois journées complètes. Notre message ce matin est clair : nos équipes de négociation sont entièrement disponibles pour les deux prochaines semaines. L’objectif, c’est d’arriver à un règlement qui sera gagnant-gagnant, pour les travailleuses et les travailleurs, ainsi que pour les services à la population. Personne ne souhaite une autre séquence de grève, mais nous serons prêts s’il le faut », ont lancé les porte-paroles du Front commun, François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ et Robert Comeau, président de l’APTS.

« Cela dit, il faut bien comprendre que ce mouvement est une démonstration de la détermination de nos membres, qui ont voté à 95 % en faveur de la grève et qui sont prêts à aller jusqu’au bout, jusqu’à la grève générale illimitée, si le gouvernement ne comprend pas le message », ont tenu à préciser les porte-paroles.  

Rappelons que le 29 octobre dernier, le Conseil du trésor a déposé une offre contenant une bonification dérisoire de seulement 1,3 %. L’offre salariale, qui est passée de 9 % sur cinq ans à 10,3 % pour la même période, ne réglerait en rien les problèmes causés par l’immense retard que subissent les 420 000 travailleuses et travailleurs regroupés en Front commun. Au contraire, elle les appauvrirait.

« Après que 100 000 personnes soient venues appuyer le Front commun dans les rues le 23 septembre, après un mandat de grève générale illimitée adopté à 95 % après un dépôt insultant dimanche dernier, le gouvernement nous pousse aujourd’hui à exercer la grève. Il récolte ce qu’il a semé, rien de moins. À l’heure actuelle, nous avons élagué nos demandes à l’ensemble des tables sectorielles. Mais une chose est certaine, les attentes des travailleuses et des travailleurs sont grandes. Laisser notre monde s’appauvrir, c’est non négociable ! », ont tonné les porte-paroles. 

Rappelons aussi que le gouvernement a choisi de donner aux parlementaires 30 % d’enrichissement et de rattrapage, auxquels viendront s’additionner d’autres augmentations annuelles, et qu’il a offert 21 % sur cinq ans aux policiers de la Sûreté du Québec, offre qui a été refusée. L’entente salariale à convenir avec le Front commun devra obtenir le même niveau de considération.

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Fin du temps supplémentaire à taux double : le gouvernement attise la grogne des travailleuses et des travailleurs https://www.csn.qc.ca/actualites/fin-du-temps-supplementaire-a-taux-double-le-gouvernement-attise-la-grogne-des-travailleuses-et-des-travailleurs/ Fri, 03 Nov 2023 12:23:19 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=92625 Les organisations syndicales représentant le personnel de la santé et des services sociaux membres du Front commun dénoncent la décision de la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, de mettre fin à la rémunération du temps supplémentaire à taux double en date du 4 novembre. En vigueur depuis l’urgence sanitaire, l’employeur avait pourtant proposé de la pérenniser, avant de reculer sur cette offre en octobre dernier.

« Que s’est-il passé depuis bientôt un an pour que le gouvernement juge que ces incitatifs ne sont plus pertinents? Les listes d’attente sont-elles plus courtes? Les visites aux urgences moins nombreuses? Le temps supplémentaire obligatoire s’est-il raréfié? En reculant sur la reconnaissance accordée aux travailleuses et aux travailleurs lorsqu’ils offrent des services au-delà des heures normales de travail, la ministre LeBel montre encore une fois sa déconnexion des besoins de notre réseau public et accentue la crise de pénurie de main-d’œuvre qui accable le réseau », dénoncent les porte-paroles de la FSSS-CSN, de la FP-CSN, de l’APTS, du SCFP-FTQ, du SQEES-FTQ et de la FSQ-CSQ.

Retour à la case départ pour la partie patronale

« Sous prétexte d’avoir fait une priorisation de leur cahier de demandes, nos vis-à-vis aux tables de négociations ont reculé sur l’une des rares propositions répondant aux revendications des travailleuses et des travailleurs. Loin de faire progresser les pourparlers, cela alimente la grogne des celles et ceux qui continuent de porter notre réseau public à bout de bras », ajoutent les représentantes et les représentants des organisations syndicales.

La proposition de rémunérer le temps supplémentaire à taux double ne reste en effet sur la table que pour le personnel en soins infirmiers œuvrant dans un service 24/7 identifié par le gouvernement (urgence, soins critiques, CHSLD, maisons des aînés, maisons alternatives et santé mentale) puisqu’elle est retirée pour les autres catégories de travailleuses et travailleurs. Le gouvernement créé ainsi une grave iniquité alors que le travail en temps supplémentaire est un fardeau porté par l’ensemble du personnel du réseau.

Alors que les 420 000 membres du Front commun s’apprêtent à exercer leur première séquence de grève le 6 novembre, la fin du temps supplémentaire à taux double va ajouter de l’huile sur le feu au lieu de favoriser un règlement. Les organisations syndicales demandent au Comité patronal de négociation du secteur de la santé et des services sociaux (CPNSSS) de faire preuve de bonne foi en rémunérant le temps supplémentaire à taux double pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs de la santé et des services sociaux.

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Un dépôt insultant, une fois de plus https://www.csn.qc.ca/actualites/un-depot-insultant-une-fois-de-plus/ Sun, 29 Oct 2023 17:14:10 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=92553 « Beaucoup de bruit pour rien : une bonification pitoyable de seulement 1,3 % sur une durée de cinq ans. » C’est avec une vive déception, mais peu d’étonnement, que les porte-paroles du Front commun ont pris connaissance du dépôt effectué ce matin par le Conseil du trésor, lequel est reçu comme un affront. Encore une fois, le gouvernement démontre son incapacité à comprendre les difficultés vécues dans les services publics et à réaliser l’urgence de sauver le bateau qui est en train de couler. Il prouve de plus sa déconnexion complète face à la colère des travailleuses et des travailleurs qui, épuisés, portent sur leurs épaules des services publics plus que jamais fragilisés.

« Ce dépôt est une nouvelle claque au visage des 420 000 travailleuses et travailleurs du Front commun. C’est une insulte. C’est trop peu trop tard. Pour nos gens, tendre l’autre joue, c’est terminé », ont tonné d’une seule voix les porte-paroles du Front commun, François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ, et Robert Comeau, président de l’APTS.

Malgré le fait que 100 000 personnes sont venues appuyer le Front commun dans les rues le 23 septembre, malgré un mandat de grève générale illimitée adopté à 95 % et l’annonce d’une première journée de grève, l’éléphant a encore accouché d’une souris. Le gouvernement continue de vouloir tout décider seul, de tout imposer, habitué à manœuvrer ainsi depuis sa première élection, en 2018.

« Nous ne voyons rien dans ce dépôt qui permettrait de lever la grève. Nous devons nous rendre à l’évidence. La grève est la seule solution pour que le gouvernement comprenne. Puisqu’il le souhaite, on va l’exercer haut et fort le 6 novembre prochain », ont renchéri les porte-paroles. Ces derniers ont aussi précisé qu’ils prendront le temps d’analyser le dépôt en détail et en feront la présentation à leurs instances respectives, mais il ne fait déjà aucun doute qu’il n’est pas à la hauteur des attentes de leurs membres.

Offre salariale

L’offre salariale, qui est passée de 9 % sur cinq ans à 10,3 % pour la même période, ne réglera en rien l’immense retard que subissent les 420 000 travailleuses et travailleurs regroupés en Front commun par rapport aux autres Québécoises et Québécois.

« La nouvelle offre salariale ne réussira pas à nous sortir de l’appauvrissement proposé par le gouvernement. Nous jouons toujours dans le même mauvais film, un film catastrophe. »

Rappelons que le gouvernement a choisi de donner aux parlementaires 30 % d’enrichissement et de rattrapage auxquels viendront s’additionner d’autres augmentations annuelles et qu’il a offert 21 % aux policiers de la Sûreté du Québec. L’entente salariale à convenir avec le Front commun devra le considérer.

« Nous constatons que ces offres substantielles ont été offertes à des emplois à majorité masculine, alors que les services publics, composés à 78 % de femmes, ne se font offrir que des miettes. On est encore devant une discrimination inacceptable envers les femmes. »

Primes

En reconduisant certaines primes jusqu’au renouvellement de la convention collective, la ministre LeBel a posé le seul geste sensé dans le contexte, mais il ne s’agit pas d’un gain, c’était déjà acquis. S’attaquer aux conditions de travail et de pratique des travailleuses et des travailleurs œuvrant dans des secteurs en difficulté, de la part d’un gouvernement qui prétend vouloir être un employeur de choix, aurait été une grave erreur. Cependant, en mettant fin à des mesures administratives prévues dans le cadre de la COVID-19, le gouvernement met le feu aux poudres.

Retraite

Le recul du gouvernement sur une mesure de « détention » qu’il voulait imposer au Régime de retraite du personnel employé du gouvernement et des organismes publics (RREGOP) – soit le fait de faire passer la retraite sans pénalité de 55 à 57 ans pour les personnes ayant 35 ans de service – constitue une bonne nouvelle, certes, mais l’attaque majeure demeure alors que le régime est pourtant en excellente santé financière, dont la réduction des rentes exigées sous prétexte d’une bonification du régime de rentes du Québec (RRQ).

Tables sectorielles

Le règlement de cette négociation passe certes par une entente à la table centrale, mais également aux tables sectorielles. « Malgré tous les signaux envoyés à ces tables, dont l’élagage mené récemment, nos vis-à-vis patronaux répondent qu’ils n’ont aucun mandat pour parler même de leurs propres demandes. Nous sommes rendus à nous questionner sur la volonté et la capacité du gouvernement à convenir d’ententes satisfaisantes prochainement. »

Comme toujours, le Front commun sera disponible pour négocier afin de faire avancer cette négociation rapidement, à la satisfaction de ses membres.

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Améliorer les conditions de travail avant de frapper un mur https://www.csn.qc.ca/actualites/ameliorer-les-conditions-de-travail-avant-de-frapper-un-mur/ Fri, 27 Oct 2023 13:30:11 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=92539 Quelques jours avant de déclencher la grève, une centaine de travailleuses et de travailleurs membres de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) ont manifesté devant les bureaux du Comité patronal de négociation du secteur de la santé et des services sociaux (CPNSSS) pour réclamer un déblocage de la négociation.

Près de 20 000 travailleuses et travailleurs attendent – encore – l’employeur de choix

Près d’un an après le début de la négociation sur les conditions de travail en santé et services sociaux, la FSSS-CSN déplore le peu d’avancées. Pourtant, une crise majeure frappe le réseau et les employeurs peinent plus que jamais à attirer et à retenir le personnel. En marge de la manifestation, la FSSS-CSN a déposé une pétition recueillant près de 20 000 signatures aux représentant-es du CPNSSS pour réclamer que le gouvernement entende les solutions des travailleuses et des travailleurs.

« Le temps presse. Chaque semaine, nous voyons à quel point il est urgent d’améliorer les conditions de travail du personnel du réseau. Malgré les beaux discours, le gouvernement rate la cible depuis le début de la négociation. Après plus de 50 rencontres de négociation, il propose des mesures temporaires, des mesures ne touchant que quelques titres d’emploi et des mesures offrant plus de flexibilité pour les employeurs, au détriment du personnel. Ce n’est pas avec ça qu’on va convaincre les gens de venir travailler dans le réseau. C’est encore moins avec ça qu’on va convaincre les gens d’y rester », explique Réjean Leclerc, président de la FSSS-CSN.

« Notre message aujourd’hui est clair : le CPNSSS doit aller chercher ses mandats pour faire débloquer la négociation. Pour que ça avance enfin, le gouvernement doit arrêter de s’entêter à ne vouloir parler que de ses priorités. Si on veut améliorer les services à la population, il faudra abandonner les mesurettes et le statu quo. De notre côté, on est prêt à faire avancer la négociation pour donner de l’air à celles et à ceux qui s’occupent de la population », de conclure Réjean Leclerc.

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Le Front commun sera en grève le 6 novembre https://www.csn.qc.ca/actualites/le-front-commun-sera-en-greve-le-6-novembre/ Thu, 26 Oct 2023 13:00:18 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=92509 Le 6 novembre prochain, les 420 000 travailleuses et travailleurs représentés par le Front commun exerceront une première séquence de grève, d’une journée. En éducation, dans la santé et les services sociaux ainsi qu’en enseignement supérieur, partout au Québec et d’une seule voix, ils enverront un premier coup de semonce pour forcer le gouvernement à faire une offre substantielle au Front commun.

C’est par les médias sociaux que le Front commun a appris cette semaine l’intention du gouvernement de déposer une nouvelle offre ce dimanche, 29 octobre. « Nous attendrons de prendre connaissance du dépôt gouvernemental avant de commenter. Mais nous dirons tout de même ceci : pour se sortir du pétrin dans lequel il s’est lui-même placé, le gouvernement n’a qu’une chose à faire : revenir avec une offre substantielle et cesser ses attaques, notamment sur la question de la retraite. Une nouvelle offre insuffisante accompagnée d’une énième opération médiatique serait reçue comme une claque en plein visage par les femmes et les hommes qui font fonctionner les services publics. La hauteur des mandats de grève octroyés par les membres témoigne de la hauteur des attentes dans nos réseaux quant à l’issue de cette négociation », ont déclaré les représentants du Front commun, François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ, et Robert Comeau, président de l’APTS, en conférence de presse, ce matin, à Montréal.

« Nous avions été clairs sur notre intention d’exercer le mandat et la stratégie de grève votés par les travailleuses et les travailleurs que nous représentons pour arriver à une entente satisfaisante. Au-delà des échanges croisés sur l’élagage aux tables sectorielles, la réalité, c’est que rien ne bouge à la table centrale et sur les questions salariales ».

Depuis de nombreux mois, le Front commun est sur toutes les tribunes pour rappeler au gouvernement que ses offres ne passent pas et que de proposer aux travailleuses et aux travailleurs de maintenir le statu quo constitue la recette parfaite pour mettre le feu aux poudres. Compte tenu de l’état dans lequel se trouvent nos réseaux publics, maintenir une offre salariale insultante, des attaques au régime de retraite et réclamer à tout vent plus de flexibilité relève de l’aberration. Si le gouvernement veut être un employeur de choix, il faut que ça se traduise aux tables de négociation.

« Après un an de négociations, des dizaines de rencontres aux tables, beaucoup d’échanges à travers les médias, des actions de mobilisation et de visibilité partout au Québec, une manifestation monstre qui a rassemblé 100 000 personnes dans les rues de Montréal, et maintenant des mandats à 95 % en faveur d’une grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée, il faut croire que le gouvernement attend une première journée de grève pour bouger, si désolant cela soit-il. Mais que ce soit clair : il est responsable de l’annonce que nous faisons aujourd’hui », ont ajouté les leaders syndicaux.

« Nous sommes conscients des impacts considérables qu’une grève engendre sur le quotidien des Québécoises et des Québécois. Mais nous savons que la population n’a plus envie de vivre avec des services publics carencés et continuellement en pénurie de main-d’œuvre. Nous espérons donc sincèrement que ce sera assez pour faire bouger le gouvernement de manière sérieuse et limiter les désagréments. Mais si le message n’était pas entendu, une deuxième séquence pourrait être exercée, laquelle constituerait le plus grand mouvement de grève qu’ait connu le secteur public depuis 50 ans. »

Dans l’éventualité du déclenchement d’une grève le 6 novembre prochain, le Front commun précise que les services essentiels seront assurés.

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En action pour une transition juste et écologique https://www.csn.qc.ca/actualites/en-action-pour-une-transition-juste-et-ecologique/ Thu, 22 Sep 2022 13:49:54 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=84777 Des mobilisations climatiques s’organisent à travers le monde ce vendredi 23 septembre et plusieurs de nos fédérations, conseils centraux et syndicats y participent. Les effets de la crise climatique se font déjà sentir dans plusieurs secteurs d’emploi, et nous avons donc plus que jamais un devoir de nous mobiliser pour une transition énergétique juste et de défendre les principes de notre charte de l’environnement.

Nous vous invitons à vous joindre à la contingence CSN de votre région ou à préparer une action dans votre milieu de travail, ou à contacter votre conseil central pour en apprendre plus sur les activités qui s’organisent dans votre région.

  • Cœur-du-Québec
    13 h, UQTR – Cubes, Trois-Rivières
  • Estrie
    13 h, parc Jacques-Cartier, Sherbrooke
  • Lanaudière
    13 h 30, parc Laurier, L’Assomption
  • Montréal
    13 h, Monument à George-Étienne Cartier (à droite du monument, côté Mont-Royal), Montréal
  • Québec
    11 h 30, dîner devant le 155 boulevard Charest Est, Québec
    13 h, rassemblement au parc des Braves, Québec
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Débat PLC, Bloc Québécois et NPD sur l’assurance médicaments publique et universelle https://www.csn.qc.ca/actualites/debat-plc-bloc-quebecois-et-npd-sur-lassurance-medicaments-publique-et-universelle/ Wed, 15 Sep 2021 18:23:37 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=80477 Profitant de la présente campagne électorale fédérale, nos organisations syndicales, Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), Confédération des syndicats nationaux (CSN), Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et Centrale des syndicats démocratiques (CSD), organisent un débat sur l’implantation d’un régime public et universel d’assurance médicaments. Le Parti libéral du Canada, le Bloc Québécois et le Nouveau Parti démocratique ont accepté l’invitation.  Malheureusement, le Parti conservateur du Canada a décliné l’invitation. Ce débat est ouvert au public sur la plateforme Zoom le 16 septembre prochain de 19 h à 20 h.

Pour les travailleurs et travailleuses que nous représentons, et pour l’ensemble de la population québécoise, il est temps d’instaurer un véritable régime d’assurance médicaments public et universel. Trop de personnes défavorisées ne peuvent acheter leurs médicaments faute d’argent. Aussi, selon les études disponibles, un véritable programme public et universel ferait économiser entre 4 et 10 milliards de dollars annuellement aux finances publiques, dont 1 à 4 milliards pour le Québec seulement. Nos militants et militantes souhaitent entendre les engagements à ce sujet de ceux et celles qui aspirent à nous gouverner.

AIDE-MÉMOIRE
Quoi :      Débat électoral
Date :      16 septembre 2021
Heure :    de 19 h à 20 h
Où :         Par vidéoconférence sur Zoom : https://us06web.zoom.us/j/86361830734
Qui :        Ann Gingras (PLC), Gabriel Ste-Marie (Bloc Québécois), Alexandre Boulerice (NPD)

La FTQ, la CSN, la CSQ et la CSD représentent plus de 1 200 000 travailleuses et travailleurs dans l’ensemble du Québec.

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Leucan : En septembre, soyons généreux envers les enfants malades https://www.csn.qc.ca/actualites/leucan-en-septembre-soyons-genereux-envers-les-enfants-malades/ Wed, 01 Sep 2021 20:58:04 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=80395 En septembre, le logo de la CSN se parera du ruban doré pour souligner le Mois de la sensibilisation au cancer infantile et les 25 ans de notre partenariat avec le Camp Vol d’été Leucan–CSN.

Pourquoi ce partenariat nous tient-il toujours autant à cœur après tout ce temps? Parce que malgré les progrès de la science, les cancers pédiatriques sont en légère hausse chaque année et nous croyons qu’il est d’autant plus important d’offrir du soutien et de l’espoir aux enfants malades.

Saviez-vous que le succès du seul camp au Québec pour les enfants atteints de cancer et leur famille dépend de la générosité de chaque syndiqué-e CSN ? Vous pouvez donc jouer un rôle important, que ce soit par une participation à la campagne du 1 $ par membre, en donnant directement ou en achetant votre couvre-visage en cliquant ici (payable uniquement par chèque).

Jusqu’à maintenant, plus de 4 millions de dollars ont été amassés par les membres bénévoles de la CSN afin d’offrir à des milliers d’enfants malades une semaine de pur plaisir dans un camp d’été adapté à leurs besoins. Sans compter le soutien de généreux membres qui travaillent chaque année au camp, de façon tout à fait bénévole.

Ensemble, gardons la tradition bien vivante et donnons généreusement afin que le Camp Vol d’été Leucan soutienne les enfants qui en ont besoin pendant 25 autres belles années !

Campagne du 1 $
Votre participation peut donc se faire par le biais de votre syndicat, qui remplit le formulaire de la campagne du 1 $ et le fait parvenir avec le chèque à la Fondation Camp Vol d’été Leucan–CSN. Chaque dollar peut faire une différence pour les enfants malades !

Vous pouvez également participer à certaines activités de financement de Leucan (majoritairement en mode virtuel) ou même en participant à l’organisation d’activités.

Merci à tous les membres et tous les syndicats de la CSN !

Pour plus d’informations, visitez la page Web de la Fondation. Vous avez des questions sur la campagne et sur la façon de vous impliquer ? Contactez :

• Gabrielle Pelletier, Service d’appui aux mobilisations et à la vie régionale, 514 598-2308 ou par courriel : gabrielle.pelletier@csn.qc.ca
• Suzie Mailloux, conseillère, campagnes annuelles et dons majeurs à Leucan, au 514 731-3696 ou 1 800 361-9643, poste 1211 ou par courriel : suzie.mailloux@leucan.qc.ca

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Le 1er mai prochain, sortons de la crise en santé et en sécurité https://www.csn.qc.ca/actualites/le-1er-mai-prochain-sortons-de-la-crise-en-sante-et-en-securite/ Mon, 12 Apr 2021 11:15:38 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=78901 Cette année, c’est sous le thème « Sortons de la crise en santé et en sécurité » que nous marcherons lors de la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs, qui se tiendra le samedi 1er maiLors de cette journée, une marche aura lieu à :

Montréal
Rendez-vous à 13 h au parc La Fontaine, devant l’obélisque Charles de Gaulle (1560, rue Sherbrooke E.)

Québec
Une manifestation se tiendra samedi le 1er mai. Rendez-vous à 13 h à la Gare du Palais (450, rue de la Gare du Palais) afin de revendiquer une amélioration de notre filet de sécurité sociale, une réforme de l’assurance emploi, des amendements majeurs au projet de loi 59, Loi modernisant le régime de santé et de sécurité du travail ainsi qu’un rehaussement d’urgence des prestations d’aide sociale. Pour plus d‘informations : https://www.facebook.com/events/722462231763043/

Outaouais 
Webinaire « L’apport de Paulo Freire aux luttes actuelles du mouvement social de l’Outaouais ». Jeudi le 29 avril à 17 h. Pour vous inscrire : https://forms.gle/A6GJTEyLoK6SsjYB6

Cœur du Québec
Conférence de presse le vendredi 30 avril à midi devant les bureaux du ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, M. André Lamontagne, à Drummonville

Côte-Nord
Action le vendredi 30 avril à midi devant les bureaux des deux député-es provinciaux de la Côte Nord, Mme Lorraine Richard à Sept-Îles et M. Martin Ouellet, à Baie Comeau

SaguenayLac-Saint-Jean
Défilé en voitures samedi le 1er mai à compter de 9 h. Plus de détails suivront.

Pour la santé et la sécurité de toutes et de tous, c’est au plus vite qu’il faut en sortir. Mais pas n’importe comment.

Pour s’en sortir pour vrai, ça prend :

Des services publics forts
La pandémie a mis en lumière, plus que jamais, l’importance d’avoir accès à des services publics de qualité. Pour sortir de la crise en santé et en sécurité, il faudra un réinvestissement majeur dans les services publics et des mesures importantes pour offrir de meilleures conditions de travail à ceux et celles qui les dispensent. C’est le meilleur moyen de garantir les services publics auxquels la population a droit.

Un travail qui ne nous rend pas malades
Pouvoir compter sur des travailleurs et travailleuses en santé est essentiel. Pour sortir de la crise en santé et en sécurité, il faudra que non seulement la santé physique soit mieux protégée, mais la santé mentale également, notamment avec une meilleure reconnaissance des maladies psychologiques. Mieux protéger au quotidien la santé des travailleuses et travailleurs, c’est aussi les accompagner adéquatement lorsqu’ils et elles sont victimes d’un accident du travail ou d’une maladie psychologique et instaurer une réelle culture de prévention.

Un salaire décent
Actuellement, des centaines de milliers d’hommes et de femmes peinent à joindre les deux bouts. Pour sortir de la crise en santé et en sécurité, il faudra offrir un salaire décent aux travailleuses et aux travailleurs, qui constitue un levier concret pour permettre de réduire les inégalités et ainsi, favoriser une plus grande justice sociale.

Pouvoir compter sur des droits renforcés
Le respect des droits de tout le monde ne peut être malléable et négociable au gré des humeurs politiques. Pour sortir de la crise en santé et en sécurité, le respect des droits de la personne devra être mis de l’avant dans l’élaboration des politiques publiques et dans les choix économiques. Cette crise nous a encore une fois cruellement démontré à quel point les inégalités sont importantes. Que l’on pense au droit au travail, à la protection sociale ou à l’éducation, un meilleur respect de l’ensemble des droits économiques et sociaux est urgent.

Un réel engagement environnemental
La relance économique ne doit pas se faire au détriment de l’environnement et de la crise écologique dans laquelle nous sommes plongés. Pour sortir de la crise en santé et en sécurité, il faudra déployer une grande énergie et une réelle volonté de s’attaquer véritablement au réchauffement climatique et prendre le chemin d’une nécessaire transition juste.

C’est autour de ces revendications que nous marcherons cette année.

Soyez nombreuses et nombreux à vous joindre à nous!

Télécharger l’affiche du 1er mai et ses déclinaisons

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