Aide financière aux étudiants – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca Le maillon fort du syndicalisme au Québec Thu, 02 Dec 2021 22:11:28 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.csn.qc.ca/wp-content/uploads/2019/05/csn-logo-150x150.png Aide financière aux étudiants – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca 32 32 Si attirer c’est bien, retenir c’est mieux ! https://www.csn.qc.ca/actualites/si-attirer-cest-bien-retenir-cest-mieux/ Thu, 02 Dec 2021 22:11:28 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=81119 Aux travailleuses et aux travailleurs sans emploi, Québec offrira une allocation de 475 $ par semaine si ceux-ci acceptent de retourner sur les bancs d’école en fonction des programmes identifiés par le gouvernement comme étant aux prises avec un problème de recrutement de main-d’œuvre.

Pour la présidente de la CSN, le fait que le gouvernement stimulera, par des bourses, l’accès aux d’études dans des secteurs où ce même gouvernement en est l’employeur démontre toute l’absurdité des piètres conditions de travail du secteur public. « S’il fut une époque où les gens s’orientaient spontanément vers le service public, c’est que les conditions de travail y étaient attrayantes. Or – on le constate dans les CPE, dans la santé, en éducation – ce n’est plus le cas. Malheureusement, le rendement de ces milliards annoncés en formation ne sera jamais optimal si la qualité des conditions de travail du secteur public n’est pas au rendez-vous. Parce qu’attirer c’est bien, mais retenir c’est mieux ! », soutient Caroline Senneville.

Un son de cloche largement partagé dans le secteur de la santé et des services sociaux. Le nouveau président de la FSSS–CSN, Réjean Leclerc, regrettait cette semaine que le gouvernement ait, encore une fois, agi seul. « Pourquoi ne pas avoir profité d’une telle opération pour entendre les solutions de celles et ceux qui tiennent nos réseaux à bout de bras depuis le début de la pandémie et leur offrir des possibilités d’avancement de carrière dans le réseau ? Il faut attirer la relève, c’est certain, mais il faut aussi s’assurer de reconnaître les efforts de celles et ceux qui sont à l’emploi. Et pour ça, il va falloir finir par s’attaquer aux conditions de travail ! »

La FSSS–CSN s’inquiète par ailleurs de voir que certains titres d’emplois du réseau de la santé et des services sociaux ont été exclus, comme les préposé-es en entretien ménager, les préposé-es en retraitement des dispositifs médicaux et le personnel de l’informatique. L’absence des auxiliaires dans le secteur de la santé et des services sociaux apparait particulièrement problématique, en raison des besoins grandissants en services de soutien à domicile, dont ils sont les principaux piliers.

Quels programmes ?

Le premier ministre s’est contenté d’identifier six secteurs, qu’il juge ou bien « essentiel », ou alors « stratégique » : la santé et les services sociaux, l’éducation, les services de garde, le génie, les technologies de l’information et la construction. La liste complète des programmes d’études admissibles devrait être rendue publique sous peu.

« Il y a de l’argent, mais pas pour tous. Seulement pour ceux qui [auront] fait les bons choix », soulignait Caroline Quesnel, présidente de la FNEEQ-CSN, lors du conseil fédéral de l’organisation. « C’est une vision utilitariste, qui subordonne l’éducation et l’enseignement supérieur aux besoins immédiats du marché. »

Pour la FNEEQ-CSN, l’Opération main-d’œuvre lancée en grande pompe par François Legault repose essentiellement sur une approche individualiste, basée sur les besoins des individus plutôt que sur ceux de l’ensemble des intervenants, étudiants comme professeurs, du réseau de l’éducation et de l’enseignement supérieur. « Il est très décevant de constater que l’investissement en enseignement supérieur, réclamé depuis fort longtemps, est essentiellement concentré sous forme de bourses aux études, sans prévoir suffisamment de ressources additionnelles dans nos collèges et nos universités pour accompagner les étudiantes et les étudiants dans leur réussite. »

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Le budget provincial : des promesses séduisantes, un accueil mitigé https://www.csn.qc.ca/actualites/le-budget-provincial-des-promesses-seduisantes-un-accueil-mitige/ Fri, 26 Mar 2021 19:54:39 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=78754 « L’enseignement supérieur a été déclaré comme un service essentiel ainsi qu’une priorité par le gouvernement Legault. On ne peut que se réjouir de l’attention qu’accorde enfin ce gouvernement aux études postsecondaires, mais le détail des investissements montre qu’il y aura finalement peu d’argent accordé aux enseignantes et aux enseignants des réseaux collégial et universitaire », constate Caroline Quesnel, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQCSN). 

Malgré un déficit prévu de 12,5 G$ en 2021-2022, le ministre des Finances, Éric Girard, injecte 700 M$ de dollars en enseignement supérieur jusqu’en 2026. Nous nous réjouissons qu’une bonne partie de ces sommes vienne en aide aux étudiantes et aux étudiants, qui ont particulièrement souffert des impacts de la pandémie. Nous nous interrogeons toutefois sur les mesures d’encouragement, qui ciblent des domaines particuliers (notamment les technologies de l’information) au détriment des autres. Nous tenons à rappeler que l’enseignement supérieur n’est pas au service des besoins du marché de l’emploi. 

Par ailleurs, nous constatons que, du primaire à l’université, le gouvernement mise de manière insistante sur le virage numérique, l’intelligence artificielle et le déploiement de solutions informatiques. Nous ne partageons pas cet engouement pour la technologie. L’enseignement en présence doit être maintenu et favorisé dans tous les ordres d’enseignement, et il ne faut surtout pas tirer de conclusions hâtives de la pandémie. Cependant, les décisions concernant l’utilisation des sommes annoncées devront refléter les préoccupations et les besoins exprimés par les enseignantes et les enseignants, qui ont été au premier plan de l’adaptation et de la poursuite des activités d’enseignement durant la dernière année. Nous craignons que de tels investissements ne fassent qu’alimenter la concurrence entre les établissements. 

Quant au primaire et au secondaire, la Fédération se réjouit des investissements de 170 millions annoncés pour « Soutenir la consolidation des apprentissages en contexte de crise sanitaire », mais signale que la nature de ces investissements devra être précisée en collaboration avec le personnel enseignant. De plus, les 70 M$ octroyés « afin de valoriser la profession enseignante et les carrières en éducation, de soutenir les étudiants en enseignement et leur intégration en emploi ainsi que de mobiliser les personnes qui travaillent au quotidien auprès des élèves du Québec » d’ici 2025-2026 risquent de s’avérer bien insuffisants. 

La Fédération accueille favorablement le soutien annoncé de 41 M$ d’ici 2025-2026 pour les établissements d’enseignement supérieur en région, mais elle souligne néanmoins que les besoins sont beaucoup plus importants. 

« L’éducation et l’enseignement supérieur forment les citoyennes et les citoyens qui façonneront la société québécoise. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et de sortie de crise difficile, il s’avère important de bien les soutenir. Qu’enfin le déficit provincial ne représente plus un frein constitue une bonne nouvelle », souligne Caroline Quesnel. 

Vigilance et regrets
Personne ne peut ignorer que l’enseignement en mode non présentiel a accentué les inégalités et a eu un impact important sur la motivation ainsi que le parcours scolaire de milliers d’étudiantes et d’étudiants. La situation a alourdi considérablement la tâche des enseignantes et des enseignants et elle devrait perdurer durant les prochains mois, si ce n’est les prochaines années. L’annonce d’aujourd’hui est ainsi bien accueillie par la Fédération, qui, malgré tout, restera vigilante afin que les sommes injectées soutiennent concrètement le personnel enseignant des cégeps et des universités et répondent enfin aux besoins criants qu’ils expriment depuis plusieurs années. 

Par ailleurs, la Fédération attend avec impatience la publication du Plan d’action pour la réussite en enseignement supérieur, doté d’un budget de 150 M$ d’ici 2025-2026. Nous mettons toutefois en garde le ministère sur le danger de concevoir la réussite uniquement en fonction de l’atteinte de cibles de diplomation sans tenir compte des impacts de la pandémie sur la persévérance et la motivation étudiantes.   

La FNEEQ-CSN, qui représente notamment les enseignantes et des enseignants dans 45 établissements collégiaux publics, soit environ 85 % d’entre elles et eux, dénonce, à l’instar de la CSN, qu’aucune somme ne soit prévue afin de régler les négociations du secteur public. Si le gouvernement veut reconnaître la contribution des salarié-es de l’État dans la santé, dans les organismes gouvernementaux de même que dans l’éducation et l’enseignement supérieur, les bons mots ne suffisent pas : les actes doivent suivre la parole.  

Nous regrettons que le gouvernement ait décidé de maintenir les versements au Fonds des générations et qu’il ne procède pas à la révision majeure de la fiscalité souhaitée par la Coalition Main rouge, dont elle est membre. Ce faisant, l’État se prive encore une fois de ressources importantes pour soutenir les services publics. Aussi, la décision de la CAQ d’uniformiser le taux de taxe scolaire privera l’éducation et l’enseignement supérieur de plus de 3,6 G$ entre 2020 et 2026. Tout porte à croire qu’à la suite des prochaines élections provinciales, le Québec subira une autre cure d’austérité. Les membres de la FNEEQ-CSN seront une fois de plus prêts et prêtes à se battre !

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Une politique qui ne répond pas aux attentes https://www.csn.qc.ca/actualites/une-politique-qui-ne-repond-pas-aux-attentes/ Thu, 17 May 2018 21:03:57 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=67682 La nouvelle politique de financement des universités déposée aujourd’hui par le gouvernement libéral ne permettra pas de répondre aux attentes. « La ministre responsable de l’enseignement supérieur a fait fi de nombreuses recommandations largement partagées par la communauté universitaire. Rappelons que les travaux ont été effectués dans la plus grande opacité » a déploré d’entrée de jeu, Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN.

La nouvelle formule de redistribution ne permettra pas de réduire la concurrence entre les établissements pour attirer davantage de clientèles. Le montant des subventions repose encore trop sur le nombre d’étudiants, sans compter l’apport financier que procurera l’effectif des étudiants internationaux. « Le sous-financement du réseau va continuer à accentuer les iniquités du modèle de financement », a précisé Mme De Sève. Une des faiblesses du financement basé sur le nombre d’étudiants équivalent à temps plein est qu’il ne tient pas compte des caractéristiques de l’effectif étudiant. « À cet effet, nous déplorons que les critères n’aient pas été modifiés pour mieux tenir compte des coûts associés aux services offerts aux étudiants à temps partiel, qui sont de plus en plus présents dans les universités ».

Du côté de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec, on s’oppose notamment à la libéralisation des droits de scolarité et à ce que les étudiantes et les étudiants internationaux permettent le désengagement de l’État dans le financement de l’enseignement supérieur. « Nous nous opposons à la déréglementation des droits de scolarité pour les étudiants internationaux qui sont plus que jamais perçus comme une source de financement additionnel. L’accueil d’étudiants internationaux doit s’inscrire dans une quête d’enrichissement culturel et intellectuel et non dans une vision utilitariste ou de désengagement financier de l’État » a précisé pour sa part Jean Murdock, président de la FNEEQ–CSN.

Pour sa part, la Fédération des professionnèles note que si certains éléments de la nouvelle politique apparaissent positifs, d’autres inquiètent. « Pour nous, le soutien accru aux établissements de petite taille et la réduction du nombre d’allocations spécifiques semblent intéressants. Toutefois, les mandats stratégiques qui permettront un financement basé sur l’atteinte de cibles convenues entre le gouvernement et les universités soulèvent, chez nous, des craintes. Cela ressemble étrangement à des contrats de performance qui orienteront la réalisation de la mission des universités et le développement des programmes » a conclut Ginette Langlois, présidente de la FP–CSN.

À propos
Fondée en 1921, la CSN regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec–CSN regroupe quelque 35 000 membres dans 46 cégeps, 39 établissements privés et 13 syndicats d’université.

La Fédération des professionnèles de la CSN compte plus de 8 000 membres, principalement dans les secteurs de la santé, des services sociaux et de l’éducation, notamment des professeurs et des professionnel-les d’université.

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États généraux de l’enseignement supérieur : place à l’action en prévision de l’élection de 2018 https://www.csn.qc.ca/actualites/etats-generaux-de-lenseignement-superieur-place-a-laction-en-prevision-de-lelection-de-2018/ Fri, 08 Sep 2017 17:27:07 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=63255

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La CSN, fière partenaire du concours Chapeau les filles! https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-fiere-partenaire-du-concours-chapeau-les-filles/ Mon, 12 Jun 2017 15:51:34 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=60885 Encore une fois, la CSN se réjouit de remettre trois bourses à des femmes qui se sont démarquées dans le cadre du concours Chapeau les filles! et de son volet Excelle Science.

D’année en année, l’événement permet à des jeunes filles d’intégrer des professions ou des métiers traditionnellement masculins. En remettant les prix, la vice-présidence de la CSN, Véronique De Sève, a salué la ténacité et la détermination des trois étudiantes qui se sont illustrées dans l’édition 2017 du concours. « Je suis très fière de savoir que le soutien de la CSN les aide à poursuivre leur but et à se dégager des rôles plus traditionnels qui leur sont souvent attribués de facto », a-t-elle souligné.

Pour l’édition 2017, les trois bourses de la CSN, décernées chaque annéee à des jeunes filles des communautés ethnoculturelles et autochtones, ont été remises par la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), la Fédération des professionnèles (FP–CSN), la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) et par la CSN elle-même à Catherine Speichert, étudiante en charpenterie-menuiserie (DEP) à l’École des métiers et occupations de l’industrie de la construction de Québec, à Keriann Barault-Lindor, étudiante au DEC en Techniques d’intégration multimédia au Collège de Maisonneuve et à Helin Dura, étudiante en Aménagement et environnement forestiers à l’Université Laval.

Rappelons qu’en 2015, le gouvernement libéral avait aboli en douce le concours Chapeau les filles!, dont il a dû rétablir le volet national après avoir subi des pressions de toutes parts. On est encore loin de la coupe aux lèvres en ce qui concerne une réelle intégration des femmes dans plusieurs secteurs encore très masculins. Pourtant, ceux-ci sont souvent synonymes de meilleures conditions de travail et de salaires plus élevés. La déclinaison du concours dans les régions assurait une meilleure portée à l’événement et incitait plus de femmes à participer. Il n’y aucune raison pour laquelle le gouvernement refuse de rétablir le volet régional.

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Un premier rendez-vous réussi https://www.csn.qc.ca/actualites/etats-generaux-de-lenseignement-superieur-un-premier-rendez-vous-reussi/ Wed, 24 May 2017 21:48:11 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=60278 Après avoir dressé un bilan plutôt sombre du fonctionnement et des missions des réseaux collégial et universitaire québécois, plus de 500 personnes réunies pendant trois jours la semaine dernière à Québec sont parvenues à une vision commune pour garantir l’essor du réseau de l’enseignement supérieur au Québec.

Organisé par un collectif de vingt-cinq organisations professionnelles, syndicales et étudiantes dont fait partie la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), la Fédération des professionnèles (FP-CSN) et la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), l’événement a permis aux participantes et participants de s’entendre sur la nécessité d’être solidaire et de s’allier pour exiger des changements majeurs dans la manière de financer, d’administrer et de développer le réseau de l’enseignement supérieur.

 « C’est un véritable cri du cœur que nous avons entendu. La précarité des individus et des établissements, le dévoiement des missions, la dégradation des conditions d’enseignement, de recherche et d’étude ainsi que la montée d’un centralisme autoritaire dans l’administration des établissements ont été vivement dénoncés » de préciser madame Caroline Senneville, présidente de la FNEEQ-CSN.  Cependant pour les participantes et les participants à l’événement, le temps n’est plus aux constats, mais à l’action.

« Ce n’était que la première étape. Nous consolidons nos forces et établissons des plans de luttes. Il y a urgence d’agir et des gestes concrets seront posés dans les prochaines semaines. Nous allons tenir des actions concertées et nous envisageons de tenir un second rendez-vous l’an prochain à la veille des élections provinciales » conclut madame Senneville.

 Le collectif a réussi à créer un événement d’une ampleur inattendue. Plus de 500 personnes ont répondu à l’appel des organisateurs, ce qui, selon la FNEEQ-CSN, est le signe d’un profond malaise dans les réseaux collégial et universitaire québécois.

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Toujours vivant https://www.csn.qc.ca/actualites/toujours-vivant/ Fri, 03 Feb 2017 21:12:15 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=58118 L’édition 2017 du concours Chapeau les filles! Excelle Science est lancée! Organisé par le ministère de l’Éducation du Québec, ce concours vise à reconnaître la volonté et le travail des femmes inscrites à un programme de formation professionnelle ou technique conduisant vers un métier traditionnellement masculin. Il encourage les jeunes femmes à poursuivre leurs études dans des disciplines offrant généralement de bonnes conditions salariales et contribue à créer des modèles de réussite féminins dans des secteurs d’emploi majoritairement masculins.

En 2014, la CSN avait dénoncé la suspension en douce du concours par le gouvernement libéral, pour cause d’austérité. L’annonce avait été si mal accueillie au sein de l’opinion publique, que le gouvernement avait dû rétablir à tout le moins le volet national du concours Chapeau les filles! Excelle science.

Pour connaître les modalités du concours, cliquez ici.

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La CSN se réjouit de sa participation à l’édition 2015 https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-se-rejouit-de-sa-participation-a-ledition-2015/ Mon, 22 Jun 2015 09:55:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/la-csn-se-rejouit-de-sa-participation-a-ledition-2015/ La CSN est fière de pouvoir à nouveau collaborer en tant que partenaire au concours Chapeau, les filles! et d’avoir eu la chance de décerner aujourd’hui une bourse de 2000 $ à trois étudiantes qui se sont illustrées dans le cadre de ce concours. Rappelons qu’en février dernier, celui-ci avait failli être aboli par les politiques d’austérité libérales.

À la suite de la diffusion d’un communiqué de la CSN, l’ancien ministre de l’éducation Yves Bolduc avait été obligé de confirmer, après avoir gardé le silence durant plusieurs semaines, les compressions à Chapeau les filles!. Sous les pressions, il avait décidé de maintenir le volet national du concours.

Chapeau les filles! et son volet Excelle Science encouragent notamment les jeunes femmes issues de communautés culturelles et autochtones à poursuivre des études en formation professionnelle et technique, en sciences ou en génie, qui mèneront à l’exercice d’une profession ou d’un métier traditionnellement masculin.

« Être la seule fille de la classe ou presque, devoir affronter les préjugés sexistes de certains étudiants, de quelques professeurs et parfois même de ses proches, cela n’est pas de tout repos. Mais ces étudiantes ne s’en laissent pas imposer. Elles refusent les limites que posent encore les stéréotypes culturels et prennent le risque de réaliser leur rêve : devenir agronome, physicienne, mécanicienne, architecte, soudeuse, ferblantière ou ingénieure en informatique ! », a souligné la vice-présidente de la CSN, Véronique De Sève, lors de la remise des prix.

Les trois bourses ont été remises par la CSN, la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) et la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) à Angélique Malec, étudiante en boucherie de détail à l’École hôtelière de la Capitale, à Bella Nukuri, qui suit le programme Plomberie et chauffage au Centre de formation professionnelle de Jonquière et à Myriam Moar, étudiante en technique en informatique au Cégep de Lévis-Lauzon.

À propos

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe plus 34 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. La CSN est pour sa part composée de près de 2000 syndicats et regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Participez! https://www.csn.qc.ca/actualites/participez/ Wed, 25 Mar 2015 16:10:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/participez/ Vous avez jusqu’au 17 avril 2015 pour soumettre votre candidature aux concours Chapeau les filles! et ExcelleScience qui soulignent la volonté et le travail des femmes inscrites à un programme de formation menant à un métier non traditionnellement féminin. Plusieurs prix variant entre 2000 $ et 5000 $ sont à gagner. Pour plus de renseignements, cliquez ici.

Dans la vague d’austérité qui déferle sur les programmes et les services sociaux, le gouvernement libéral avait décidé d’interrompre la tenue de Chapeau les filles!. C’est la pression populaire qui l’a finalement forcé à revenir sur sa décision et qui l’a incité à en reconduire le volet national.

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Plusieurs indices signalent la suspension du concours Chapeau les filles!, affirme la CSN https://www.csn.qc.ca/actualites/plusieurs-indices-signalent-la-suspension-du-concours-chapeau-les-filles-affirme-la-csn/ Tue, 17 Feb 2015 13:05:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/plusieurs-indices-signalent-la-suspension-du-concours-chapeau-les-filles-affirme-la-csn/ Après les compressions au Conseil du statut de la femme, un autre programme touchant directement les femmes semble être passé dans le tordeur de l’austérité libérale, et ce, de façon inaperçue.

Le concours Chapeau les filles!, qui souligne la volonté et le travail des femmes inscrites à un programme de formation menant à un métier non traditionnellement féminin, s’ajouterait donc à la liste des nombreux programmes suspendus, amputés ou tout simplement coupés par le gouvernement. « Une professeure de cégep qui voulait envoyer des candidatures s’est sèchement fait annoncer que l’édition 2015 du concours n’aura pas lieu », souligne la vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (CSN), Caroline Quesnel. Tout semble aussi indiquer que le volet Excelle science a également été suspendu.

Conséquences directes sur les femmes

Avec l’abolition probable du concours Chapeau les filles!, les jeunes femmes risquent d’être pénalisées sur le plan de leur choix de carrière et d’avoir encore moins accès aux métiers en milieu majoritairement masculin. « La décision de ne pas reconduire le budget nécessaire pour tenir ce concours aura un impact sur la diversification des choix de carrière pour les femmes et leur intégration dans un secteur auquel il n’est déjà pas facile pour elle d’accéder », ajoute Caroline Quesnel.

« Il en coûterait 64 000 $ pour pouvoir remettre les 24 prix reliés à Chapeau les filles!, alors que le volet Excelle Science permet pour sa part la remise de 14 prix qui totalisent 40 000 $. C’est bien peu quand on sait la différence que de tels mérites font dans le parcours des lauréates, en plus d’encourager les jeunes femmes à poursuivre leurs études dans des secteurs qui offrent généralement de bonnes conditions salariales », souligne pour sa part la vice-présidente de la CSN, Véronique De Sève.

Des choix douteux

La vice-présidente de la FNEEQ-CSN rappelle en outre la décision mal avisée qu’avaient prise les libéraux, sur laquelle ils avaient dû revenir d’ailleurs, concernant le retrait de la subvention aux Petits débrouillards. « Visiblement, le gouvernement libéral de Philippe Couillard ne voit pas le bien-fondé de soutenir les percées éducatives en science pour les jeunes ni pour les femmes », déplore-t-elle.

Véronique De Sève revient aussi sur les coupes de 458 000 $ imposées au Conseil du statut de la femme. « Les libéraux mettent un frein à la recherche sur d’importants enjeux féminins en obligeant le Conseil du statut de la femme à fermer tous ses bureaux régionaux et à mettre à pied une partie de son personnel. Ce gouvernement se moque complètement des effets de ses compressions sur les femmes. Le sort qu’il leur réserve est inacceptable, et je suis polie », conclut-elle.

À propos

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe plus 34 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. La CSN est pour sa part composée de près de 2000 syndicats et regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Morgan Crockett https://www.csn.qc.ca/actualites/morgan-crockett/ Wed, 28 Jan 2015 20:11:36 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=55706 morgan-1

« Ma mère était sans emploi depuis plusieurs mois, elle prit alors la décision de retourner aux études pour améliorer son français. Le programme de francisation lui rembourse l’équivalent du salaire minimum qui, honnêtement, n’est aucunement suffisant pour une mère qui s’occupe de trois enfants, dont deux qui fréquentent l’université.

La majorité de ses camarades de cours doivent compter chaque semaine sur les banques alimentaires pour tenter de joindre les deux bouts. Mais ces organismes débordent de monde et n’ont pas les ressources pour accueillir tout le monde.

Son groupe de francisation a été visé par les compressions budgétaires du gouvernement, alors elle essaie de nouveau de se trouver un emploi. Nos parents n’ont pas les moyens de contribuer au remboursement des frais de scolarité, mais l’Aide financière aux études (AFE) présume qu’ils assument une partie ou la totalité du coût de nos études parce que nous vivons toujours à la maison. Toutes ces compressions et cette incertitude font subir une angoisse paralysante à la famille, et nous sommes conscients que le pire reste à venir. Le gouvernement libéral manque d’humanité dans sa poursuite masochiste du «déficit zéro». »

– Morgan Crockett, étudiante, l’université Concordia

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Nanette Soucy https://www.csn.qc.ca/actualites/nanette-soucy/ Wed, 17 Dec 2014 19:52:12 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=55697 nanette-lr-1

« Après avoir mis fin à une relation abusive, je me suis inscrite pour retourner aux études au printemps 2013. Vu l’état précaire de mes finances, j’ai fait une demande d’aide financière aux études (AFE), mais malgré le fait que je réside au Québec depuis plus de 10 ans, on m’a informée que je ne répondais pas aux critères de résidence de l’AFE. J’ai contesté la décision tout en me concentrant à mes études à temps plein et en acceptant un emploi de 30 heures semaine pour y arriver. J’ai finalement reçu un petit montant d’aide financière en 2014, mais ce n’était pas assez suffisant pour couvrir mon loyer, mes factures et mes droits de scolarité.

J’ai perdu confiance dans le système de l’AFE. Je n’avais pas assez d’argent pour survivre, je ne travaillais pas assez parce que j’étudiais, je n’étudiais pas assez parce que je travaillais. Ma santé s’est passablement détériorée pendant cette période.

Cet été, mes problèmes de santé ont empiré et j’ai été obligée de quitter mon emploi pour me consacrer uniquement à mes études. En préparation pour ma dernière semaine d’examen, j’ai été contacté par l’AFE et ils m’ont informée qu’ils avaient surévalué le montant de mes bourses parce que je travaillais pendant mes études. La bourse pour ma dernière session serait donc retirée. Malgré le fait que ça soit la dernière session avant mon diplôme, j’ai dû me retirer de l’école. Et le gouvernement veut continuer de s’en prendre à nos programmes sociaux ?

C’est ça l’austérité. Ça fait mal. Très mal. »

– Nanette Soucy

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