Allégeance syndicale – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca Le maillon fort du syndicalisme au Québec Tue, 19 Jul 2022 20:29:33 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.csn.qc.ca/wp-content/uploads/2019/05/csn-logo-150x150.png Allégeance syndicale – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca 32 32 Un nouveau syndicat découvre la « manière CSN » https://www.csn.qc.ca/actualites/un-nouveau-syndicat-decouvre-la-maniere-csn/ Tue, 19 Jul 2022 20:29:33 +0000 http://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=84412 Nouvellement syndiqués à la CSN, les membres de l’Union des travailleuses et travailleurs de Locweld–CSN étaient réunis en assemblée générale, le samedi 16 juillet 2022, afin de se prononcer sur une entente de principe intervenue entre les parties. La satisfaction était grande au sein du comité exécutif du syndicat, puisque l’entente a recueilli l’approbation de 89,5 % des membres présents à l’assemblée. Pour Wayne Gloutney, président par intérim de l’UTTL–CSN, « il ne fait aucun doute qu’une bonne partie de nos objectifs ont été atteints dans le cadre de cette négociation. On ne peut pas tout avoir du premier coup, mais on a fait un pas gigantesque dans la bonne direction ».

À l’issue de cette négociation, les membres de l’usine produisant les pylônes d’acier des réseaux électriques verront leurs conditions de travail majorées de façon significative. Les salaires, notamment, seront augmentés d’une moyenne de 9,5 % la première année et d’un minimum de 3 % pour les trois années suivantes. Ce pourcentage pourra aller jusqu’à 4,5 % en fonction de l’IPC. Les syndiqué-es auront également droit à une troisième journée de maladie payée. Une avancée considérable a également été faite en ce qui a trait à l’échelle salariale. Plutôt que de prendre cinq ans pour arriver à l’échelon le plus élevé, il ne faudra dorénavant qu’une seule année.

Pour Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN, « l’entente de Locweld est un bel exemple de ce qui se négocie aujourd’hui dans le milieu. Devant la compétition féroce à laquelle se livrent les employeurs pour attirer la main-d’œuvre, une solution simple s’impose : améliorer les conditions de travail ».

Enfin, le succès de cette négociation est également le fruit de la belle unité qui s’est développée au sein du jeune syndicat. Selon Dany Chamberland, secrétaire-trésorier du Conseil central de la Montérégie—CSN, « quand les gens se mobilisent et font preuve d’un esprit de corps à toute épreuve, ça fait réfléchir les employeurs. La direction de Locweld savait très bien que les membres de l’UTTL–CSN étaient en mesure d’aller jusqu’au bout pour obtenir ce qu’ils méritent amplement. C’est probablement cette détermination qui a été décisive et qui a fait en sorte qu’on a été capables de s’entendre à la satisfaction des deux parties ».

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Les animatrices et animateurs en francisation du Cégep de l’Outaouais choisissent la CSN https://www.csn.qc.ca/actualites/les-animatrices-et-animateurs-en-francisation-du-cegep-de-loutaouais-choisissent-la-csn/ Tue, 17 May 2022 19:40:37 +0000 http://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=83836 Comme les animatrices et animateurs en francisation du Cégep de Saint-Laurent et du Collège de Bois-de-Boulogne, celles et ceux du Cégep de l’Outaouais ont décidé de se syndiquer en joignant le Syndicat national du personnel de francisation–CSN. Une demande d’accréditation en ce sens vient d’être déposée au Tribunal administratif du travail (TAT).

« Ces animatrices et animateurs font un travail exceptionnel auprès des personnes immigrantes et méritent pleine reconnaissance. C’est précisément pour améliorer leurs conditions de travail et pour profiter des gains négociés avec le gouvernement par notre fédération qu’ils viennent gonfler nos rangs », se réjouit Caroline Quesnel, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) qui constate un effet boule de neige depuis que deux syndicats ont signé leur première convention collective en décembre dernier.

Rappelons qu’au Québec, les conditions de travail des animatrices et animateurs en francisation non syndiqués ne sont balisées que par les normes du travail, ce qui est synonyme de précarité. Ils sont trop souvent considérés comme des employés à contrat.

Des gains concrets
En se syndiquant avec la FNEEQ–CSN, ces travailleuses et travailleurs gagnent un meilleur salaire. À titre d’exemple, ils sont intégrés à la structure salariale du secteur public ; ils obtiennent une pleine reconnaissance de leur expérience et sont rémunérés adéquatement pour la préparation des cours, les rencontres d’équipe et le développement d’activités.

De plus, la nouvelle convention collective protège également le droit de propriété intellectuelle du matériel pédagogique qu’ils créent. Ils obtiennent aussi que les heures supplémentaires soient rémunérées adéquatement et que les droits parentaux soient mieux protégés. Enfin, ils ont droit à une paie de vacances bonifiée et à autant de congés sociaux et de congés de maladie payés que ceux accordés aux autres employé-es syndiqués des cégeps.

La FNEEQ–CSN souhaite la bienvenue à celles et ceux qui se joignent à elle et invite l’ensemble du personnel qui œuvre en francisation au Québec à faire partie du mouvement.

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Les salarié-es de TecFab International ont quitté le syndicat Unifor pour se rallier à la CSN https://www.csn.qc.ca/actualites/les-salarie-es-de-tecfab-international-ont-quitte-le-syndicat-unifor-pour-se-rallier-a-la-csn/ Thu, 07 Apr 2022 18:34:34 +0000 http://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=82344 C’est ce que confirme le Conseil central du Cœur du Québec–CSN. Selon le président Paul Lavergne, « Unifor manquait de rigueur à faire respecter l’application de la convention collective ». De plus, les syndiqué-es voulaient aussi avoir une plus grande autonomie dans leur prochaine négociation pour obtenir de meilleures conditions de travail. Après plus de 15 années avec le même syndicat, les employé-es ont fait le choix de quitter leur affiliation avec Unifor avec une très forte majorité.

Les salarié-es de TecFab International, une entreprise de Shawinigan qui fabrique des charpentes d’acier, une division du groupe Canam en Mauricie, ont préféré faire partie d’un syndicat CSN qui sera affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN). Cette fédération comprend maintenant trois groupes de salarié-es chez Canam. Elle aura le mandat de négocier les prochaines conditions de travail.

De renommée internationale, TecFab est spécialisée dans la fabrication de structures d’acier de haute qualité pour la construction de ponts.

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Les salarié-es de Molson Coors souhaitent être représentés par la CSN https://www.csn.qc.ca/actualites/les-salarie-es-de-molson-coors-souhaitent-etre-represente-par-la-csn/ Fri, 06 Aug 2021 10:00:07 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=80096 La Confédération des syndicats nationaux (CSN) a déposé le 3 août dernier une requête en accréditation au Tribunal administratif du travail (TAT) pour représenter plus de 400 salarié-es de Molson Coors. Ceux-ci sont présentement syndiqués depuis plus de trente ans avec le local 1999 des Teamsters.

« Des salarié-es sont venus nous voir, car ils sont confrontés à de nombreux enjeux au niveau de leurs conditions de travail. Pour y faire face, ils souhaitent plus de combativité et être mieux organisés. C’est pourquoi ils ont entamé une démarche de changement syndical. Nous avons bien sûr répondu présents », explique Alexandre Laviolette, président de la Fédération du commerce–CSN.

Les enjeux sont en effet nombreux : plus de 160 postes ont récemment été supprimés et l’entreprise a entamé le déménagement de ses activités vers la nouvelle usine de Saint-Hubert. Le processus de renouvellement de la convention collective débutera bientôt et les salarié-es auront des enjeux importants à faire valoir. Rappelons qu’en juin dernier, les camionneurs de l’entreprise ont spontanément débrayé, sans aviser leur syndicat, pour dénoncer le manque de camionneurs employés et les salaires trop peu élevés pour ces postes, réduisant le nombre de candidatures reçues. L’employeur demande donc à ses cadres d’effectuer le travail des salariés.

« Les travailleuses et travailleurs de Molson Coors méritent plus de respect. Et ils souhaitent surtout être mieux outillés pour faire face à tous ces défis. En se tournant vers la CSN, ils seront plus autonomes dans les négociations de leur convention collective. Et bien sûr, toute la machine CSN travaillera avec eux pour dynamiser leur vie syndicale et pour établir un meilleur rapport de force face à l’employeur », termine David Bergeron-Cyr, vice-président de la CSN.

Le processus juridique de changement syndical entamé au TAT suivra son cours et le résultat devrait être connu dans les prochaines semaines.

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Les 530 travailleuses et travailleurs de Rolls Royce Canada adhèrent à la CSN https://www.csn.qc.ca/actualites/les-travailleuses-et-les-travailleurs-de-rolls-royce-canada-adherent-a-la-csn/ Fri, 04 Jun 2021 15:00:37 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=79570 Syndiqués à l’Association Internationale des Machinistes et des Travailleurs de l’Aérospatiale (AIMTA) depuis 66 ans, les employé-es de l’entreprise Rolls Royce Canada située à Lachine ont pris la décision importante de changer d’organisation syndicale et ont opté en ce sens pour la CSN.

La volonté de pouvoir conduire leurs relations de travail avec l’employeur comme ils l’entendent et de prendre l’ensemble des décisions qui les concernent sans contraintes les a motivés dans leur choix. « Ce qui nous a attirés à la CSN, c’est l’autonomie que cette organisation confère à ces syndicats et le plein pouvoir décisionnel qu’elle leur donne. À compter d’aujourd’hui, nous devenons maîtres de nos actions et de nos décisions et allons mener notre négociation de façon bien différente » a souligné Hrvoje Golek.

Le président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), Louis Bégin, est prêt à accompagner dans leur négociation ces travailleuses et travailleurs, qui sont sans contrat de travail depuis mars 2020. « Avec la FIM–CSN, les nouveaux syndiqué-es de Rolls Royce auront toute l’autonomie dans la négociation à laquelle ils aspirent tout en pouvant compter sur nous pour les aider à aller chercher ce qu’ils souhaitent et pour dynamiser leur vie syndicale. »

Le vice-président de la CSN, David Bergeron-Cyr, a lui aussi exprimé son enthousiasme face à l’arrivée des nouveaux membres. « À la CSN, nous misons sur la mobilisation et sur l’importance de bien informer les membres. Nous savons que ces deux volets sont importants pour le syndicat de Rolls Royce et allons le soutenir afin qu’il ait en main tout ce dont il a besoin pour les mettre en œuvre. »

« Nous sommes heureux et très fiers d’avoir été choisis par les travailleuses et les travailleurs de Rolls Royce Canada pour les représenter, a enchaîné le vice-président de la CSN. Nous sommes impatients de pouvoir déployer le nécessaire afin de répondre à leurs attentes et de leur faire la démonstration qu’ils ne se sont pas trompés en nous accordant leur confiance. »

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Une victoire importante pour le syndicat des archéologues https://www.csn.qc.ca/actualites/une-victoire-importante-pour-le-syndicat-des-archeologues/ Fri, 16 Oct 2020 18:44:19 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=76716 Le Syndicat national des archéologues du Québec (SNAQ–CSN) accueille avec une grande satisfaction la décision du Tribunal administratif du travail qui ordonne à la firme Archéotec de respecter le droit d’association et de mettre fin aux mesures de représailles antisyndicales de l’entreprise.

La juge administrative, Karine Blouin, s’est ralliée aux arguments de la plaignante, Alexandra LaPerrière, selon lesquels l’employeur avait cessé de faire appel à ses services en raison de son implication dans la création et l’accréditation du syndicat. En conséquence, l’entreprise se voit dans l’obligation de réintégrer Mme LaPerrière dans son emploi « avec tous ses droits et privilèges » et de lui verser une indemnité.

« C’est une victoire importante, car nous sommes un nouveau syndicat et nos membres doivent avoir l’assurance qu’ils peuvent faire respecter leurs droits et s’impliquer dans le syndicat sans avoir peur d’être punis, explique Maxime Vaillancourt, président du SNAQ–CSN. Cela démontre aussi toute l’importance d’encadrer le droit au rappel alors que nous nous apprêtons à entamer les négociations dans les prochaines semaines. »

Du côté de la Fédération des professionnèles (FP–CSN), on espère que cette décision servira de mise en garde à d’autres employeurs qui seraient tentés d’utiliser des tactiques déloyales pour mettre des bâtons dans les roues du syndicat.

« Nous avons su démontrer que nous faisons preuve de bonne foi lorsque les employeurs se montrent raisonnables. Une plainte similaire a d’ailleurs récemment abouti à un règlement à l’amiable avec un autre employeur, rappelle Ginette Langlois, présidente de la FP–CSN. Par contre, s’il y en avait d’autres qui nourrissaient l’intention de s’opposer au droit des archéologues d’unir leurs forces, ils ont maintenant la preuve que la loi n’est pas de leur côté. »

À propos

Le Syndicat national des archéologues du Québec (SNAQ–CSN) a été fondé le 1er mars 2020 et représente la presque totalité des archéologues professionnels au Québec. Il s’est donné pour mission d’améliorer les conditions de travail et d’assurer une pratique saine et viable de l’archéologie au Québec, assurant ainsi des fondations solides pour la profession.

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Un retour aux sources pour les profs de l’ITHQ https://www.csn.qc.ca/actualites/un-retour-aux-sources-pour-les-profs-de-lithq/ Thu, 12 Dec 2019 20:58:56 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=73225 Ils ont fait le choix collectif de quitter le Syndicat des professeurs de l’État du Québec (SPEQ) pour se joindre à une fédération qui a une voix forte dans le milieu de l’éducation et qui défendra l’intérêt de ses membres et de leur spécificité.

« Il s’agit d’un retour aux sources pour ce syndicat, qui faisait partie des membres fondateurs de la Fédération en 1969, affirme Caroline Quesnel, présidente de la FNEEQ-CSN. En cette année de célébration de notre 50e anniversaire, nous sommes heureux d’être à nouveau à leurs côtés. Ils seront dorénavant mieux outillés pour obtenir de meilleures conditions de travail ».

L’ITHQ dispense des programmes de niveau secondaire, collégial et universitaire et ces enseignantes et ces enseignants ont choisi d’être représentés et soutenus par une organisation qui possède une grande expertise dans la négociation des conventions collectives de tous les ordres d’enseignement. Une véritable reconnaissance de la valeur de leur travail ainsi qu’un salaire et des conditions à la hauteur de celle-ci sont les principaux motifs qui ont mené les membres à faire le choix de la FNEEQ.

Le syndicalisme pratiqué à la CSN et à la FNEEQ est basé sur l’autonomie et la solidarité des syndicats, ce qui favorise une meilleure vie syndicale, une plus grande compréhension des enjeux particuliers et l’amélioration des conditions de travail. « C’est ce qui a modelé le visage de la Fédération et de nos syndicats affiliés depuis cinquante ans et c’est ce qui façonnera celui du nouveau Syndicat des enseignantes et des enseignants de l’ITHQ, » conclut Caroline Quesnel.

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Offensive de la FIM-CSN pour syndiquer les PME : le STTIM https://www.csn.qc.ca/actualites/offensive-de-la-fim-csn-pour-syndiquer-les-pme-le-sttim/ Tue, 22 Aug 2017 15:05:41 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=63075

 

 

 

 

 

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On archive l’ancien syndicat et on repart à neuf avec la CSN https://www.csn.qc.ca/actualites/on-archive-lancien-syndicat-et-on-repart-a-neuf-avec-la-csn/ Mon, 24 Apr 2017 20:00:26 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=59735 Lorsqu’ils ont fait appel à la CSN à l’automne 2016, cela faisait déjà un bon moment  que les travailleuses et travailleurs d’Iron Mountain de Laval, une entreprise spécialisée dans  la gestion et l’archivage de documents, voulaient passer à autre chose, quitter leur  syndicat FTQ et se donner une vraie vie syndicale.

« Le besoin de changement était criant, nous dit Céline Parenteau, secrétaire du nouveau Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Iron Mountain–CSN. La journée où l’on a commencé à parler de changement de syndicat, ça a été comme une traînée de poudre. On n’avait pas encore les cartes que tout le monde voulait signer. »

« Les gens réclamaient du chan­gement, ajoute Baba Saidou Touré, le président du syndicat. Notre ancien contrat de travail était très faible, aussi bien du côté salarial que des avantages sociaux. La convention était vague et le patron s’en servait pour limiter notre action. Le syndicat était désorganisé, les gens voulaient être mieux informés, il fallait que ça change. »

Le nouveau syndicat, qui regroupe aujourd’hui 86 mem­bres, existe officiellement depuis le 17 décembre 2016 et ce n’est pas le travail qui manque, nous dit Céline Parenteau : « Nous, on a décidé de réorganiser complètement notre vie syndicale. On a donc choisi un modèle qui marche bien dans les autres entreprises Iron Mountain où la CSN est déjà présente. Comme ça, c’est plus facile, on a plus de poids. Les choses obtenues ailleurs, nous allons essayer de les avoir ici. On n’aura pas 100 %, mais il y aura des changements importants et c’est ça que les employés veulent. »

Le vice-président du syndicat, Younes Kardoudi, apprécie beaucoup la nouvelle autonomie et le pouvoir décisionnel des membres : « Avec la CSN, c’est nous qui décidons. On a plus de poids sur le terrain. On va entrer en négociation bientôt et les employés sont confiants. L’enjeu le plus important pour nous en ce moment, c’est les salaires. Tous les employés veulent de meilleurs salaires. On sait qu’on part de loin, mais on va ajuster les choses. Ce que nous voulons aussi, c’est de la reconnaissance. On veut créer un climat de travail plus respectueux et plus sain. »

Un syndicat pour s’appartenir

C’est exactement ce que souhaite aussi Céline Parenteau : « Le respect et l’harmonie pour nous, c’est très important. On veut rentrer au travail en sachant qu’on va être heureux, que ça va bien se passer. Il faut que les gens ressentent la vie syndicale et y participent. La différence, c’est que maintenant, on possède notre syndicat, il nous appartient. On est plus libres de nos actes et on gère nous-mêmes nos propres affaires. »

Les changements d’accréditation sont souvent source de tension, mais chez Iron Mountain de Laval, l’expérience a été un succès, nous dit le président Baba Saidou Touré : « Les gens nous disent qu’ils apprécient le choix de passer à la CSN. Ça fait seulement quelques mois que nous avons notre nouveau syndicat, mais les gens sont très satisfaits du changement. L’information circule, les emplois sont maintenant bien affichés sur le babillard et les employés savent ce qui se passe. C’est complètement différent. Nous gérons aussi nos propres cotisations. Les travailleuses et travailleurs sont pressés de négocier la nouvelle convention, mais ils savent aussi qu’il faut prendre le temps de bien faire les choses, pour ne pas obtenir des miettes, comme avant, avec l’autre syndicat. »

Younes Kardoudi espérait depuis longtemps un changement d’accréditation : « J’étais délégué de l’autre syndicat FTQ, mais je n’étais pas content. On a trouvé ici un terrain très fertile pour changer avec la CSN. Ça n’a pas été difficile de convaincre les gens de changer. On est très contents d’avoir réussi, on va aller loin avec la CSN. »

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Une force incontournable en santé et dans les services sociaux https://www.csn.qc.ca/actualites/force-incontournable-sante-services-sociaux/ Wed, 02 Nov 2016 11:30:48 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=56441 Nous sommes en septembre 2014. Tel un magicien qui sort un lapin de son chapeau, Gaétan Barrette annonce une réforme majeure du réseau. Mais l’opération n’a rien de magique. La réforme Barrette, aussi connue sous le nom de loi 10, laissera une trace indélébile tant dans le réseau que dans les organisations syndicales et la population. Portrait d’un grand chamboulement.

Sans consulter le personnel du réseau ni la population, le ministre impose l’abolition de paliers administratifs et fusionne de nombreux établissements pour n’en retenir qu’une trentaine sur tout le territoire québécois, dont les fameux CISSS et CIUSSS. En fait, la réforme Barrette, qui est entrée en vigueur le 1er avril 2015, a fait passer le nombre des établissements de 182 à 34, dont treize centres intégrés en santé et en services sociaux (CISSS) et neuf centres intégrés universitaires en santé et en services sociaux (CIUSSS). Douze établissements ne sont pas visés par la loi ou ne sont pas fusionnés, dont l’Hôpital Sainte-Justine, le CHU de Québec–Université Laval, le CHUM et le CUSM. Cinq CIUSSS desservent le territoire de la Ville de Montréal, alors qu’en Montérégie, trois CISSS ont été créés.

Les CISSS et les CIUSSS — centres rattachés à une université — chapeautent tous les établissements d’une même région : centres hospitaliers, CHSLD, centres de protection de l’enfance et de la jeunesse (centres jeunesse), centres de réadaptation ainsi que santé publique.

Dans un climat rappelant l’improvisation, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette — qui n’est en poste à cette époque que depuis cinq mois — prétend que le virage majeur qu’il propose se fera au profit des usagers. Il avance que son plan permettra des économies de 220 millions de dollars en éliminant un palier organisationnel majeur, celui des agences de santé et de services sociaux. « Désormais, je peux dire que notre intention est de faire en sorte que notre système de santé ne rimera plus jamais avec bureaucratie, mais plutôt avec services », avance-t-il en conférence de presse, à la suite de la mise à pied de 1300 cadres du réseau. Du même coup, il en profite pour s’arroger des pouvoirs exceptionnels, du jamais vu au ministère.

Chaque étape de mise en place de la réforme est pénible, alors que les travailleuses et les travailleurs ne sont pas toujours informés des changements. Ce fut particulièrement le cas pour le personnel des agences, qui, à quelques jours de la dissolution de leur secteur d’activité, ne savaient toujours pas ce qu’il adviendrait d’eux.

Une réforme austère

La réforme Barrette s’inscrit parfaitement dans les politiques d’austérité imposées par le gouvernement libéral de Philippe Couillard. Malgré les belles promesses, le réseau de la santé et des services sociaux s’est aussi vu imposer des coupes de 219 millions pour 2014-2015, de 450 millions pour 2015-2016 et de 247 millions pour 2016-2017.

Le PL10 s’inscrit dans les politiques d’austérité du gouvernement Couillard auxquelles la CSN s’oppose depuis près de deux ans.
La réforme Barrette ou PL10 a fait passer de 182 à 34 le nombre d’établissements dans le réseau.

Deux ans plus tard, le réseau tente tant bien que mal de se remettre de cet électrochoc. Les bénéfices de la réforme promis par le ministre se font toujours attendre et les usagers n’ont pas vu l’accessibilité aux soins et aux services s’améliorer, au contraire. À ce propos, un sondage commandé par la CSN (incontournable.info), et paru en septembre 2016, indiquait que 70 % du personnel technique et professionnel du réseau estimait que les coupes budgétaires imposées avaient diminué l’accessibilité aux services et allongé le temps d’attente pour les patients. Ce même sondage démontrait, sans surprise, les effets dévastateurs de ces compressions sur les travailleuses et les travailleurs du réseau. Ainsi, 60 % des répondants estimaient être constamment ou fréquemment en surcharge de travail, alors que plus de 80 % des personnes interrogées affirmaient que leur surcharge de travail était due aux compressions.

Bouleversement syndical

La réforme structurelle du réseau de la santé et des services sociaux aura aussi des effets majeurs sur les syndicats. Car qui dit établissements fusionnés, dit auto­matiquement nouvelles accréditations syndicales. La réforme Barrette imposera donc la plus importante période de vote d’allégeance syndicale en santé et en services sociaux jamais connue au Québec. Des quelque 800 accréditations syndicales, il en restera moins de 100, ce qui créera des mégasyndicats répartis sur d’immenses territoires. La CSN, présente partout au Québec, demeurera l’organisation la mieux placée pour offrir des services de qualité aux syndicats de toutes les régions et pour appuyer la vie syndicale dans tout le Québec.

Les compressions ont des effets dévastateurs sur les travailleurs du réseau qui estiment à 60 % être constamment ou fréquemment en surcharge de travail.
Les compressions ont des effets dévastateurs sur les travailleurs du réseau qui estiment à 60 % être constamment ou fréquemment en surcharge de travail.

C’est ainsi que du 30 janvier au 24 février 2017, les 130 000 travailleuses et travailleurs du réseau auront à choisir l’organisation syndicale qui défendra le mieux leurs intérêts. C’est le Tribunal administratif du travail — le TAT, l’ancienne Commission des relations du travail — qui supervisera le processus. Chaque membre du personnel du réseau touché par l’opération recevra, à son domicile, un bulletin de vote qu’il devra retourner avant le 24 février 2017. Les résultats seront dévoilés entre la mi-mars et la mi-avril. Les nouveaux syndicats seront accrédités officiellement le 21 avril 2017.

L’opération n’est pas sans rappeler la période de vote d’allégeance syndicale découlant de la loi 30 du gouvernement libéral de Jean Charest. Cette loi, adoptée en 2003 sous le bâillon, avait imposé une réorganisation des unités de négociation, divisant en quatre catégories l’ensemble des travailleuses et des travailleurs du réseau : la catégorie 1 regroupant les professionnel-les en soins (infirmière, infirmière auxiliaire, inhalothérapeute), la catégorie 2 regroupant le personnel paratechnique, auxiliaire et de métiers (préposé-e aux bénéficiaires, personnel d’entretien, préposé-e aux services alimentaires et de buanderies, ouvrier spécialisé, etc.), la catégorie 3 le personnel de bureau et de l’administration (agente administrative, secrétaire, etc.) et, finalement, la catégorie 4 le personnel professionnel et technique (psychologue, travailleuse sociale, technicienne de laboratoire, etc.).

La loi 30 avait toutefois été opérationnalisée en plusieurs vagues, alors que les votes s’étaient déroulés de 2004 à 2006. Cette fois-ci, le vote d’allégeance se tiendra en une seule vague, une opération périlleuse et historique.

La CSN, une force incontournable

Forcée de participer à ce maraudage sans précédent, la CSN ne sera pas en reste. Tout au long de l’automne et jusqu’au début de 2017, elle déploiera les efforts nécessaires pour s’assurer que ses membres demeurent à la CSN, mais aussi pour convaincre les autres travailleuses et travailleurs d’y adhérer. Elle sera la cible de tous les autres joueurs impliqués pendant la période de vote sur le changement d’allégeance syndicale, car elle est l’organisation la plus représentative du réseau de la santé et des services sociaux, regroupant 47 % de ses travailleuses et de ses travailleurs. Elle est présente dans tous les types d’établissements et dans toutes les catégories d’emplois. Les membres des catégories 1, 2 et 3 sont affiliés à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), alors que ceux de la catégorie 4 sont affiliés à la Fédération des professionnèles (FP–CSN) ainsi qu’à la FSSS–CSN. Rejetant plus que jamais le corporatisme et l’isolement, la CSN misera sur la solidarité pour améliorer les conditions de travail de ses membres, et sur sa crédibilité pour défendre avec vigueur et efficacité le réseau de la santé et des services sociaux.

La campagne « La CSN, une force incontournable » se déploiera sur le terrain, dans tous les établissements ; elle sera visible sur toutes les plateformes : réseaux sociaux, web, télévision, journaux, même le long des autoroutes.

Forte de ses 325 000 membres, la CSN est une force incontournable pour le réseau de la santé et des services sociaux.

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La CSN, une force incontournable https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-une-force-incontournable/ Tue, 20 Sep 2016 12:32:35 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=54895

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La CSN prête pour le vote d’allégeance syndicale https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-prete-pour-le-vote-dallegeance-syndicale/ Wed, 31 Aug 2016 18:53:15 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=54581 Les détails entourant le vote d’allégeance syndicale dans le réseau de la santé et des services sociaux sont maintenant connus. Le vote se tiendra au début de 2017, soit du 30 janvier au 24 février. L’opération sera chapeautée par le Tribunal administratif du travail (TAT). Les travailleuses et les travailleurs du réseau qui sont touchés par l’opération auront à voter par la poste, entre le 30 janvier et le 24 février.

Les résultats seront dévoilés entre la mi-mars et la mi-avril. Les nouveaux syndicats seront accrédités le 21 avril 2017.

Réforme Barrette
Le vote d’allégeance syndicale résulte de la réforme imposée en 2015 par le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette. Le projet de loi 10 force la fusion de plus de 180 établissements du réseau qui, au bout du compte, ne seront qu’une trentaine, incluant les nouveaux CISSS et CIUSSS. Une réforme austère qui fera passer le nombre d’accréditations syndicales de plusieurs centaines à moins de 100.

La CSN, une force incontournable
Bien avant la période du vote, la CSN mènera une vaste opération mettant en avant les arguments qui font d’elle une véritable force incontournable dans le réseau de la santé et des services sociaux. Au cours des prochains jours, la CSN lancera sa campagne de visibilité partout à travers le Québec. Restez à l’affût.

Avec ses 120 000 membres en santé et en services sociaux, la CSN est la plus importante organisation du réseau. À elle seule, elle y représente 47 % des travailleuses et des travailleurs.

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Travailler avec la CSN-Construction https://www.csn.qc.ca/actualites/travailler-avec-la-csn-construction-2/ Tue, 21 Jun 2016 13:00:22 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=52908 Le secteur de la construction vient tout juste de traverser sa période légale de maraudage. S’étendant du 1er au 31 mai 2016, celle-ci précédait le vote postal prévu entre le 1er et le 20 juin.

Le thème retenu par la fédération, TRAVAILLER avec la CSN-Construction, expose bien la dynamique des travailleuses et des travailleurs de ce secteur. Ce scrutin syndical organisé par la Commission de la construction du Québec touche plus de 175 000 travailleuses et travailleurs qui œuvrent dans les quatre secteurs de la construction. Les résultats devraient être connus au courant du mois d’août.

Durant tout le mois de mai, les élu-es, les délégué-es, les militantes, les militants et tous les salarié-es de la fédération et de la confédération ont parcouru les chantiers afin d’expliquer les différences fondamentales qui existent entre le syndicalisme pratiqué par la CSN–Construction et celui, bien différent, pratiqué par les autres syndicats de la construction.

Que ce soit la structure démocratique, l’ouverture de ses instances, l’approche et les suivis personnalisés, la qualité des services offerts ou tous les combats menés sur le terrain afin de défendre la diversité des réalités de ses membres, la CSN-Construction se distingue clairement des autres organisations syndicales.

Michel Giroux
Michel Giroux

La structure des délégués

La structure des délégué-es régionaux de la CSN-Construction qui a été mise en place depuis plus de deux ans a été reconduite lors du dernier congrès. Des militantes et militants continueront donc à sillonner les chantiers du Québec afin de rencontrer les membres de la fédération et non pas, comme d’autres le font, uniquement en période de maraudage. En collaboration avec les conseillers syndicaux, les délégué-es régionaux sont là pour veiller à l’application des normes de santé et de sécurité et des conventions collectives, et pour conseiller les membres dans différents dossiers qui les préoccupent.

La négociation

Au delà de tout le travail accompli par la fédération en soutien à ses membres, la CSN-Construction participe aux négociations avec les autres centrales. Toutefois, le type de négociation préconisé par la CSN se démarque complètement des autres approches. La fédération élabore d’abord ses demandes dans le cadre d’assemblées qui regroupent entre eux les métiers et les occupations afin de bien cerner leurs revendications.

L’ancienneté et la sécurité d’emploi

La CSN-Construction revendique la reconnaissance de l’ancienneté ou une forme de sécurité d’emploi depuis très longtemps. Que ce soit l’entrée et la sortie d’un chantier, le droit de rappel ou l’avancement des conditions salariales, la reconnaissance de l’ancienneté et la sécurité d’emploi améliorent toujours la condition des salarié-es.

La fédération demande le renforcement des mécanismes liés au droit de rappel des présentes conventions collectives, en lui associant une forme d’ancienneté par métier ou par occupation ou par entrepreneur, c’est-à-dire, l’ancienneté qu’un travailleur ou une travailleuse accumule auprès d’un même entrepreneur, calculée sur une période de 12 mois, une fois la période d’essai du travailleur complétée. Ainsi, lors de mises à pied, les travailleurs ne bénéficiant pas de cette sécurité d’emploi seront les premiers touchés ; ensuite, les autres travailleurs suivront par ordre décroissant d’ancienneté, pour autant que ceux qui demeureront en emploi puissent effectuer les tâches normalement associées au travail disponible.

Le droit de rappel s’effectue, quant à lui, dans l’ordre inverse des mises à pied, tant que le travailleur rappelé est apte à effectuer les tâches normalement associées au travail disponible au moment de son rappel.

La CSN-Construction travaille à ce que cette demande, toujours d’actualité, intègre les conventions sous une forme ou sous une autre, et ce, quoi qu’en disent certaines autres organisations.

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La CSN-Construction : ton meilleur outil https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-construction-ton-meilleur-outil/ Tue, 10 May 2016 15:19:52 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=51536 Très tôt ce matin, dans toutes les régions à la grandeur du Québec, des militantes, des militants et des salarié-es de la Confédération des syndicats nationaux se sont mobilisés afin de participer à la distribution d’un numéro spécial du Bâtisseur, le premier journal syndical du secteur de la construction.

photo : Michel Giroux
photo : Michel Giroux

« Le syndicalisme de combat que nous pratiquons à la CSN-Construction est basé sur de nombreuses valeurs dont la solidarité et le respect des travailleuses et des travailleurs de la construction, bien entendu, mais aussi de tous les autres secteurs économiques. L’information constitue une de nos grandes forces et le Bâtisseur spécial que nous distribuons ce matin vise à exposer clairement le travail que nous faisons et l’énergie que nous déployons tous les jours afin de répondre aux besoins des membres de notre organisation syndicale. Si tu travailles dans la construction, “la machine CSN”, c’est ton meilleur outil », de déclarer Pierre Brassard, président de la CSN-Construction.

« J’invite tous les travailleurs et travailleuses de la construction à prendre connaissance du contenu de ce Bâtisseur spécial afin de constater la culture syndicale préconisée à la CSN. Non seulement nous établissons des liens personnalisés avec nos membres, mais nous nous assurons qu’elles et ils aient accès aux meilleurs services possibles, et ce, peu importe le problème ou la situation qui se présente », de renchérir Jacques Létourneau, président de la CSN.

Photo : Michel Giroux
Photo : Michel Giroux

À propos
Fondée en 1924, par et pour les travailleurs, la CSN-Construction offre à ses membres tous les outils nécessaires pour défendre et améliorer leurs conditions de travail. Présente et engagée partout au Québec, la CSN-Construction représente plus de 18 000 travailleuses et travailleurs de l’industrie de la construction.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Travailler avec la CSN-Construction https://www.csn.qc.ca/actualites/travailler-avec-la-csn-construction/ Mon, 02 May 2016 11:00:52 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=51378 Du 1er au 31 mai 2016, les travailleurs et les travailleuses de l’industrie de la construction vivront la période légale de maraudage qui précède la période de changement d’allégeance syndicale dont le vote est prévu du 1er au 20 juin.

« Durant tout le mois de mai, les syndicats présents dans le secteur inviteront les travailleurs et les travailleuses habiles à voter à joindre leur organisation syndicale. Différentes approches sont utilisées pour arriver à convaincre des membres des autres syndicats à changer d’organisation. Nous, de la CSN-Construction, invitons toutes celles et tous ceux qui préconisent un syndicalisme combatif et démocratique à joindre nos rangs », de déclarer Pierre Brassard, président de la CSN-Construction.

Un syndicalisme hors du commun

« Alors que certaines organisations misent sur la distribution d’objets promotionnels, notre fédération mise sur un contact direct avec ses membres, une présence continuelle sur les chantiers et des services efficaces qui répondent aux besoins concrets des hommes et des femmes qui bâtissent le Québec d’aujourd’hui. Notre affiliation à la Confédération des syndicats nationaux nous donne accès à LA machine CSN, qui possède une expertise et une gamme de services qu’aucune autre organisation syndicale n’est en mesure d’offrir », de poursuivre monsieur Brassard.

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Des revendications historiques

« Depuis ses débuts en 1924, notre fédération porte des revendications qui ont marqué de nombreuses négociations. À la dernière négociation, nous avions mis en œuvre la demande touchant la conciliation famille-travail. Si nous disposons désormais de clauses à cet égard dans nos conventions, c’est grâce à notre travail. Historiquement, nous avons misé sur la reconnaissance de l’ancienneté et la sécurité d’emploi. Les autres organisations syndicales ont toujours été les premières à abandonner les revendications que nous mettions de l’avant en ce sens. Soyez donc assurés que nous allons revenir à la charge avec ces demandes, puisque nous sommes le seul secteur économique qui ne peut bénéficier d’une reconnaissance du temps passé chez un employeur. Conséquemment, sans cette ancienneté, les mises à pied ne respectent pas le moment où nous sommes entrés sur un chantier », de dénoncer monsieur Brassard.

« Afin de démontrer leur appui à des principes d’égalité des emplois dans tous les secteurs, nous invitons les autres organisations syndicales à prendre position publiquement pour que l’ancienneté et la sécurité d’emploi soient au cœur des revendications de la négociation de 2017, de lancer le président de la CSN-Construction. Lors de la prochaine négociation, nous avons bien hâte de voir l’énergie qui sera mise de l’avant par les autres organisations syndicales pour défendre ces demandes fondamentales. »

Fondée en 1924 par des syndicats québécois de la construction soucieux de se donner une organisation syndicale basée au Québec, la CSN–Construction compte aujourd’hui 18 000 membres, de tous les métiers et de toutes les occupations, et ce, dans toutes les régions du Québec.

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La CSN, le choix de milliers de professionnel-les en soins https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-le-choix-de-milliers-de-professionnel-les-en-soins-2/ Fri, 13 Feb 2015 13:00:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/la-csn-le-choix-de-milliers-de-professionnel-les-en-soins-2/ Les professionnel-les en soins du CSSS de la Vallée-de-la-Batiscan ont confirmé leur attachement à la CSN en lien avec la dernière période de changement d’allégeance syndicale. Elles ont ainsi fait le même choix que des milliers d’autres professionnel-les en soins qui demeurent au sein de l’organisation la plus représentative en santé et en service sociaux, la CSN.

Les 120 professionnel-les en soins du CSSS de la Vallée-de-la-Batiscan devaient choisir leur organisation syndicale lors de la dernière période de changement d’allégeance syndicale, qui s’est déroulée du 4 juillet au 4 août dernier. Suite à un vote, sous la supervision de la Commission des relations de travail, les professionnels-les en soins ont choisi de demeurer au sein de la CSN. Rappelons que la CSN, qui fait partie du Front commun dans le cadre des négociations du secteur public, est l’organisation syndicale qui est la plus représentative dans le secteur de la santé et des services sociaux.

« Alors que débute les négociations du secteur public et que la mobilisation s’intensifie pour dénoncer les mesures d’austérité, les professionnel-les en soins du CSSS de la Vallée-de-la-Batiscan ont fait le choix de la solidarité. C’est en misant sur les alliances les plus larges possible que nous parviendrons à faire avancer les conditions de travail de l’ensemble du personnel du réseau de la santé et des services sociaux », explique Nadine Lambert, infirmière et vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).

Contrairement à ce qu’avait prétendu la FIQ à l’issue de la dernière période de changement d’allégeance syndicale, les professionnel-les en soins de ce CSSS ont décidé de demeurer à la CSN, comme c’est le cas aussi de celles de La Tuque.

Avec plus de 170 000 membres œuvrant dans les réseaux de la santé, des services sociaux et de l’éducation, ainsi que dans les organismes gouvernementaux, la CSN est la centrale la plus représentative du secteur public québécois.

À propos de la CSN

La CSN compte plus de 110 000 membres dans le réseau public de la santé et des services sociaux, ce qui en fait la plus grande organisation syndicale dans le secteur. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Le CCRI accepte la demande de CBC/Radio-Canada https://www.csn.qc.ca/actualites/le-ccri-accepte-la-demande-de-cbcradio-canada/ Fri, 19 Sep 2014 12:36:48 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/le-ccri-accepte-la-demande-de-cbcradio-canada/ Aujourd’hui, la vice-présidente du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI), Louise Fecteau, a rendu une décision favorable à la demande de révision des accréditations syndicales déposée par CBC/Radio-Canada le 31 mai 2012.

Selon le Code canadien du travail, à la suite de cette décision, les parties disposeront d’un délai de 90 jours pour tenter de s’entendre sur la définition de la structure des unités. Advenant une impasse, le CCRI tranchera sur la redéfinition des unités en présence qui pourrait comporter une, deux ou trois unités syndicales. C’est à l’issue de cette seconde décision qu’un vote d’allégeance sera planifié et que les salarié-es touchées seront consultés.

Rappelons qu’en assemblée générale, le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) s’est démocratiquement positionné contre cette réorganisation recherchée par l’employeur. À la lumière de la décision rendue aujourd’hui, le SCRC convoquera une nouvelle assemblée générale afin de prendre position sur l’avenir de notre structure syndicale.

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

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La CSN, le choix de milliers de professionnel-les en soins https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-le-choix-de-milliers-de-professionnel-les-en-soins/ Tue, 05 Aug 2014 09:04:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/la-csn-le-choix-de-milliers-de-professionnel-les-en-soins/ À l’issue de la période de changement d’allégeance syndicale, qui a pris fin hier à minuit, des milliers de professionnel-les en soins choisissent de demeurer au sein de l’organisation la plus représentative en santé et en service sociaux, la CSN. « Au terme de cet exercice démocratique, la CSN demeure la force incontournable dans le secteur public québécois et nous sommes plus que satisfaits », déclare le vice-président responsable de la syndicalisation à la CSN, Jean Lacharité.

Pour la CSN, la période de changement d’allégeance, que la centrale syndicale souhaitait éviter, aura pris temps, ressources et énergies qui auraient dû être consacrés au développement de liens solidaires et au partage d’une même analyse conjoncturelle en vue de la prochaine négociation avec le gouvernement. « Rappelons que la FIQ a choisi de ne pas joindre le Front commun dans l’espoir d’élargir ses rangs mais, malgré ses tentatives nombreuses et étendues, l’immense majorité de nos membres a choisi de demeurer avec la CSN », affirme la vice-présidente responsable du personnel en soins infirmiers et cardiorespiratoires de la FSSS-CSN, Nadine Lambert. « Les milliers de professionnel-les en soins de partout au Québec ont reconnu la justesse de notre position, qui prône la création de liens solides et l’élaboration de revendications communes en prévision de la prochaine négociation. Ils ont rejeté celle de l’affrontement intersyndical qui accentue l’isolement et le corporatisme et qui nuit à l’avancement de nos revendications. La période de changement d’allégeance maintenant derrière elle, la CSN est heureuse d’enfin pouvoir travailler pleinement au sein du Front commun à la préparation de la prochaine négociation du secteur public québécois », conclut Jean Lacharité.

Finalement, notons que certains dossiers litigieux se retrouveront devant la Commission des relations du travail et la conclusion de ce processus juridique viendra préciser les résultats.

Avec plus de 170 000 membres œuvrant dans les réseaux de la santé, des services sociaux et de l’éducation, ainsi que dans les organismes gouvernementaux, la CSN est la centrale la plus représentative du secteur public québécois.

La période de changement d’allégeance s’est déroulée du 4 juillet au 4 août 2014.

Fondée en 1921, la CSN représente 325 000 travailleuses et travailleurs oeuvrant dans tous les secteurs d’activité.

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Les travailleuses et les travailleurs de la catégorie 2 du CHU de Québec choisissent la CSN https://www.csn.qc.ca/actualites/les-travailleuses-et-les-travailleurs-de-la-categorie-2-du-chu-de-quebec-choisissent-la-csn/ Fri, 14 Dec 2012 11:23:21 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/les-travailleuses-et-les-travailleurs-de-la-categorie-2-du-chu-de-quebec-choisissent-la-csn/ Ce matin, à l’hôpital du Saint-Sacrement, la Commission des relations de travail (CRT) a dévoilé le résultat du vote à l’issue duquel 5109 travailleuses et travailleurs ont fait leur choix entre la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-FTQ).

« Nous sommes heureux du résultat de cet important vote imposé par la Loi 30, à la suite de la fusion des cinq centres hospitaliers de Québec. Pour la CSN, il s’agit d’un gain pour les membres de la catégorie 2 à l’issue de la campagne qui aura duré plus de trois mois. La supériorité de notre organisation locale ayant été reconnue par la majorité, nous représenterons désormais près de 3000 membres avec qui nous allons travailler pour que nos milieux de travail offrent de bonnes conditions favorisant un service hors pair à toute la population », de préciser Michel Mongrain, président du STT du CHU de Québec-CSN. Malgré ce gain dans la catégorie 2 (membres du personnel paratechnique, des services auxiliaires et de métiers), la CSN n’a toutefois pas remporté le vote dans la catégorie 3 qui compte 2082 membres du personnel de bureau, techniciens et professionnels de l’administration.

Seul les salarié-es de la seconde catégorie se sont majoritairement prononcés en faveur de la Fédération de la santé et des services sociaux-CSN (FSSS-CSN) par le biais d’un scrutin postal tenu entre le 9 novembre et le 12 décembre.

« Pour la FSSS-CSN, le résultat de ce vote confirme l’importante place de notre fédération dans le secteur de la santé et des services sociaux. Nous étions déjà l’organisation la plus représentative qui offre les meilleurs services, ce qui explique, en grande partie, le choix exprimé par les travailleuses et les travailleurs de la catégorie 2. Afin d’améliorer leurs conditions de travail et, du même coup, la qualité des services dispensés à la population, nous préparons déjà la prochaine ronde de négociations dans le secteur public. Que ce soit dans ce cadre ou sur le terrain, nos nouveaux membres seront à même de constater qu’ils ont fait le bon choix », de souligner Guy Laurion, vice-président de la catégorie 2.

« Au nom du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches-CSN (CCQCA), je tiens à souhaiter la bienvenue à tous les membres de la catégorie 2 qui viennent tout juste de joindre la CSN, tout en soulignant que nous sommes fiers de les compter parmi nous. Lors de la campagne, les travailleuses et les travailleurs des établissements ciblés par ce vote ont été à même de constater l’importance de nos organisations et ont donc choisi leur allégeance en ce sens. C’est d’ailleurs avec enthousiasme que nous travaillerons avec les membres du syndicat pour que les milieux de travail soient plus respectueux des femmes et des hommes qui dispensent les soins et les services à la population au quotidien », de déclarer Ann Gingras, présidente du CCQCA.

« La CSN est fière des résultats du scrutin dans les cinq centre hospitaliers de Québec et ses constituantes. Au nom du comité exécutif de la CSN, nous désirons saluer chaleureusement la venue de nouvelles travailleuses et de nouveaux travailleurs au sein de notre confédération. Nous leur garantissons toute notre solidarité, tout notre appui et nous les remercions de leur confiance. Nous leur assurons notre support indéfectible, notre respect de leur autonomie et notre soutien autant dans les décisions qui seront prises conformément à leurs intérêts, que dans leurs efforts pour améliorer leurs conditions de travail », d’assurer de concert Denise Boucher et Jean Lacharité, respectivement vice-présidente et vice-président de la CSN.

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