Changements climatiques – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca Le maillon fort du syndicalisme au Québec Tue, 13 May 2025 18:30:50 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.3 https://www.csn.qc.ca/wp-content/uploads/2019/05/csn-logo-150x150.png Changements climatiques – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca 32 32 Le Conseil central Lanaudière en congrès: se renouveler… pour gagner https://www.csn.qc.ca/actualites/le-conseil-central-lanaudiere-en-congres-se-renouveler-pour-gagner/ Tue, 13 May 2025 18:30:50 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105051 La justice climatique, la crise des médias et son impact sur notre démocratie ainsi que la lutte nécessaire contre les attaques antisyndicales lancées par le gouvernement caquiste seront au cœur des discussions du 67e congrès du Conseil central de Lanaudière–CSN, qui se tient du 13 au 16 mai, à Joliette. Les délégué-es représentant 84 syndicats CSN et plus de 14 000 membres de toute la région se pencheront également sur les orientations qui guideront les interventions du conseil central au cours des trois prochaines années.

« Le congrès, c’est un moment unique que nous avons pour réfléchir collectivement aux défis qui nous attendent, et ils sont nombreux, souligne la présidente du Conseil central, Patricia Rivest. C’est aussi l’occasion de nous requestionner, de nous repositionner et de nous relancer pour mieux s’engager dans l’action. »

« Le mouvement syndical est plus pertinent que jamais, poursuit-elle. Nous faisons face à un gouvernement composé en bonne partie de patrons issus du secteur privé. Cela transparaît dans ses politiques qui favorisent les plus riches tout en appauvrissant les travailleuses, les travailleurs et les moins nantis. Nous, les syndicats, sommes parmi les seules organisations de la société à avoir les moyens et le savoir-faire pour soutenir la mobilisation afin de protéger et préserver nos services publics et de défendre notre filet social, ainsi que les droits des travailleuses et des travailleurs, lesquels ont généralement été gagnés grâce aux luttes menées par le passé. Quand on dit que la CSN, c’est le maillon fort dans Lanaudière, ce ne sont pas que des mots : nous avons démontré que nous étions là pour améliorer le sort des travailleuses et des travailleurs de tous les horizons. Et nous entendons bien continuer ! »

C’est dans cet esprit de relance du mouvement syndical que le conseil central s’engage dans les États généraux du syndicalisme, une vaste démarche de réflexion sur l’avenir du syndicalisme lancée plus tôt cette année par les organisations syndicales nationales, dont la CSN.

Le Conseil central est présentement engagé dans la lutte contre le projet de loi 89, qui restreint le droit de grève des salarié-es, et il continue de se battre en faveur d’un réseau de santé et de services sociaux public, décentralisé, démocratisé et accessible à toutes et à tous. La santé et la sécurité au travail, les droits des femmes, les milieux de travail inclusifs et la protection de l’environnement sont au nombre des grandes causes que le conseil central continuera de porter au cours du prochain mandat.

« L’un de nos plus grands défis sera de rejoindre et de convaincre un nombre croissant de nos concitoyennes et concitoyens de joindre notre mouvement pour éliminer les injustices et la discrimination dans les milieux de travail et défendre les droits des travailleuses et des travailleurs. Le congrès doit nous permettre de prendre un pas de recul et de nous poser des questions importantes quant à notre message, à nos pratiques et à leur portée. Comment faire plus, comment faire mieux ? On va retourner toutes les pierres. »

Effervescence

Le dernier mandat de trois ans a été marqué par de nombreuses négociations de convention collective. Plus de 80 % des syndicats CSN de la région ont mené des négociations depuis 2022 et 17 syndicats ont vécu des conflits de travail. Au total, plus de 375 journées de grève ont été exercées par les syndicats CSN dans Lanaudière depuis trois ans.

Invités

Au nombre des personnes invitées à l’occasion du congrès, notons Mykaell Blais, directeur général de Trans Mauricie Centre-du-Québec, qui s’exprimera sur les moyens de mieux accueillir la diversité de genre et la diversité sexuelle dans les milieux de travail, ainsi que Jérôme Dupras, bassiste des Cowboys Fringants, écologiste et professeur à l’UQO, qui parlera de protection de l’environnement et de transitions économique et écologique. La présidente de la CSN, Caroline Senneville, prendra la parole dès l’ouverture du congrès.

Portes ouvertes

Les représentantes et représentants des médias qui le souhaitent peuvent assister au congrès. Des entrevues sont également possibles. Pour plus d’information sur le déroulement du congrès, veuillez contacter la personne-ressource indiquée ci-dessous.

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L’environnement, un enjeu à intégrer dans nos conventions collectives https://www.csn.qc.ca/actualites/lenvironnement-un-enjeu-a-integrer-dans-nos-conventions-collectives/ Wed, 12 Mar 2025 21:24:16 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=103154 La question de la lutte aux changements climatiques est plus que jamais d’actualité. Alors que les scientifiques sonnent l’alarme depuis longtemps, les populations se mobilisent et des changements commencent à s’opérer. Pourtant, l’enjeu de l’environnement demeure pratiquement inexistant dans nos conventions collectives. Regard sur une lutte qui ne fait que commencer.

Retournons 40 ans en arrière. Les conventions de l’époque traitaient principalement de salaire et d’autres clauses normatives dites « classiques ». La question de la santé et de la sécurité au travail était pour ainsi dire absente de nos contrats de travail. En 2025, la quasi-totalité des quelque 8000 conventions collectives négociées au Québec incluent des clauses qui encadrent les enjeux de santé et de sécurité au travail. « Le même chemin doit se tracer pour l’environnement, lance Yvan Duceppe, trésorier de la CSN et responsable de l’environnement au comité exécutif. Dès la fin de la décennie, ces sujets devront être enchâssés dans nos conventions », précise-t-il.

En ce moment, on dénombre moins de 40 conventions – sur l’ensemble des contrats collectifs québécois – dans lesquelles des clauses environnementales sont consignées. Heureusement, les écoles de relations industrielles, dont celles de l’Université Laval et de l’Université de Montréal, se penchent sur la question. Cette dernière organise d’ailleurs depuis 2022 une école d’été sur le thème de la crise climatique et de l’avenir du travail.

La CSN adoptait aussi, lors de son congrès de 2023, une proposition allant en ce sens. « L’objectif est d’offrir aux syndicats des outils pour intégrer la protection de l’environnement dans leurs conventions. Ça prend des leviers pour obtenir les informations essentielles de la part des employeurs et pour discuter de manière paritaire de ces questions. Il s’agit d’un immense chantier auquel nous devrons impérativement nous attaquer », conclut M. Duceppe.

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La CSN tient sa première Journée de la transition juste https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-tient-sa-premiere-journee-de-la-transition-juste/ Thu, 05 Dec 2024 16:55:29 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=101268 Le 22 novembre se tenait à Drummondville la première Journée de la transition juste de la CSN sous le thème Vert la transition.

Des conférencières et conférenciers, dont Jérôme Dupras, chercheur en économie écologique et membre du groupe Les Cowboys Fringants, sont venus expliquer la façon dont la transition écologique se présente dans les milieux de travail et comment les syndicats peuvent jouer un rôle positif pour faire avancer les choses sur ce plan.

La transition écologique ne se présente pas toujours en douceur, qu’on en parle au Syndicat des travailleurs de la Mine Noranda–CSN. La crise de l’arsenic a secoué la municipalité de Rouyn-Noranda, notamment pendant la dernière élection provinciale.

Des représentantes et représentants du secteur du transport scolaire ainsi que des syndiqué-es municipaux et du secteur de la santé étaient aussi sur place pour prendre part aux échanges : le récit de leur expérience et des moyens mis en place pour assurer cette transition a été fort enrichissant pour cette première édition de l’événement, qui fut une réussite.

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Dialogue difficile avec le gouvernement Legault sur la transition sociale et environnementale : 50 organisations appellent à manifester le 27 septembre https://www.csn.qc.ca/actualites/dialogue-difficile-avec-le-gouvernement-legault-sur-la-transition-sociale-et-environnementale-50-organisations-appellent-a-manifester-le-27-septembre/ Thu, 29 Aug 2024 14:04:17 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=99285 Les représentant-e-s de 50 organisations de la société civile appellent la population à manifester dans les rues le 27 septembre prochain pour dénoncer un dialogue difficile avec le gouvernement Legault et des avancées trop lentes et insuffisantes en matière de transition sociale et environnementale. Selon elles et eux, « les décisions prises en vase clos ne peuvent plus continuer ».

Lors du lancement du mouvement Pour la suite du monde le 22 mai dernier, les partenaires ont sollicité une rencontre avec le gouvernement québécois afin de réclamer la mise en place d’actions concrètes en faveur d’une véritable transition sociale et environnementale. Cet appel à une plus grande participation démocratique dans la prise de décision demeure encore à ce jour sans réponse de la part du gouvernement Legault. 

Une politique menée à tâtons

En plus de ne pas répondre à cette demande de dialogue, le gouvernement du Québec  refuse de prendre acte de l’urgence d’agir dans plusieurs domaines, en plus de poursuivre un agenda législatif et économique parfois incompatible avec ses obligations environnementales. 

La procrastination dans le dossier du caribou, un projet de loi sur l’exploitation minière qui effleure à peine les demandes de la société civile, un projet de loi sur l’énergie au service d’une politique industrielle aux visées imprécises et qui ne répond pas pleinement aux besoins de décarbonation, le manque de financement pour les réseaux de transport collectifs existants sont tous des symptômes du manque de dialogue avec la société civile et d’écoute envers les solutions concrètes promues par celle-ci. 

Des solutions prêtes à mettre en oeuvre  

Les signaux sont tous au rouge: un autre été catastrophique, marqué par des épisodes de pluies diluviennes dévastatrices, des records de température élevée, des feux de forêt incontrôlables et leurs conséquences sur nos activités quotidiennes, notre économie et notre santé. Dans ce contexte, la société civile mobilisée affiche aujourd’hui un front uni afin d’appeler le gouvernement Legault à mettre en place les solutions avancées par nos organisations pour accélérer la transition sociale et environnementale et adapter le Québec aux défis de demain.

Depuis le 22 mai dernier, le mouvement a accueilli en son sein une dizaine de nouvelles organisations, portant le nombre de partenaires représentés à plus de 50. Leur appel à un véritable dialogue avec le gouvernement se fera entendre le 27 septembre prochain lors de la grande journée de mobilisation qui s’organise à travers la province. La population est invitée à descendre dans la rue afin de joindre sa voix à celle des organisations membres.

Des manifestations sont actuellement prévues à Montréal, Québec, Sherbrooke, Joliette, Gaspé, Saint-Jérôme et Nicolet. D’autres villes s’ajouteront à la liste prochainement.

Ce qu’ils et elles en disent

« Si nous voulons réellement diminuer nos émissions de GES de façon significative, on ne peut pas miser seulement sur un projet de la filière batterie : il faut mettre en place plusieurs projets structurels et collectifs qui touchent à l’ensemble des sphères de la société.  Il est grand temps de donner un coup de barre si on veut réduire l’impact négatif des changements climatiques. Les travailleuses et les travailleurs du Québec demandent formellement aux gouvernements du Québec et du Canada d’enfin mettre en place un plan clair et un financement suffisant pour s’assurer d’une vraie transition écologique et sociale qui ne laisse personne derrière. » affirment les organisations du secteur syndical. 

« Notre système économique basé sur l’extraction débridée de ressources naturelles, le gaspillage et la destruction du vivant est à transformer. Il est urgent de réapprendre à vivre en harmonie avec la nature, en s’éloignant de cette logique nocive et dangereuse de croissance infinie. Nous devons décider ensemble de notre avenir commun afin de faire face aux enjeux socio-environnementaux auxquels nous sommes confrontés. C’est pourquoi les gouvernements doivent écouter la société civile, mettre en œuvre les solutions qui existent déjà, et agir sans plus tarder pour une transition socioécologique qui nous permettra de vivre collectivement en sécurité et en santé. »

Thibault Rehn, Vigilance OGM, représentant du secteur environnemental

« Cela fait des années que le mouvement communautaire tire la sonnette d’alarme devant un filet social québécois qui s’évapore à vitesse grand V. En y ajoutant les impacts dévastateurs de la crise climatique et celle de la biodiversité sur les populations que nous soutenons au quotidien, l’accroissement des injustices et des inégalités s’accélère et nous fait craindre le pire pour notre futur collectif. Enclencher une transition écologique juste et respectueuse des droits humains, c’est ne laisser personne derrière, surtout pas les plus vulnérables. »

Claudia Fiore-Leduc, Réseau québécois pour l’action communautaire autonome, représentante du secteur communautaire

« L’avenir de notre planète ne doit pas reposer uniquement sur les épaules de la jeunesse. La crise climatique concerne tout le monde. Face à l’inaction des gouvernements, nous avons besoin de l’engagement et de la mobilisation de chaque personne citoyenne pour faire face à ce défi crucial. Les autorités doivent assumer leurs responsabilités et prendre des mesures concrètes pour assurer un avenir durable pour toutes et tous. »

« De plus en plus de gens se rendent compte des liens étroits entre la santé environnementale et la santé humaine, de même qu’avec la justice sociale, et l’acceptabilité sociale des projets y est d’ailleurs aussi de plus en plus associée. Le gouvernement québécois doit enfin entendre et prendre en compte les solutions qui sont discutées dans la société civile, par rapport aux possibilités et aux importants bénéfices qu’elles comportent. Pour la santé de tous et toutes, à travers tout le Québec – citoyen.ne.s, patient.e.s et professionnel.le.s de la santé, et même de notre économie, de concert avec une réduction des coûts de notre système de santé. »

Patricia Clermont de l’Association québécoise des médecins pour l’environnement, représentante du secteur de la santé

« La démocratie et la participation citoyenne devraient être au cœur de la transition énergétique, sociale et écologique. Le refus massif d’un trop grand nombre d’élus de tous les paliers, mais particulièrement du palier municipal, d’impliquer activement la population dans les décisions à prendre témoigne d’un manque de volonté politique et de vision pour notre avenir collectif. »

Rachel Fahlman, porte-parole du regroupement d’élu.e.s municipaux Vent d’élus

Le Québec fait face à des décisions importantes. Il est impératif que les décisions ne soient pas prises derrière des portes closes, mais plutôt en collaboration et en dialogue avec la société civile pour que cette transition sociale et environnementale nécessaire se fasse au bénéfice de tous et toutes. 

« Que le veuille ou non le gouvernement actuel, la transition socio-écologique est inévitable. Les limites planétaires et sociales ont été atteintes et notre système économique actuel ne fonctionne que pour une minorité d’individus. Un changement de logique économique est donc essentiel, mais surtout possible. Au Québec, des modèles économiques qui prennent soin à la fois des personnes et de la planète existent et sont déjà bien ancrés. Le gouvernement doit reconnaître et soutenir les secteurs, les entreprises et la diversité de personnes qui travaillent à absorber les chocs des changements climatiques et à réduire notre empreinte carbone. Parce qu’une transition peut seulement fonctionner si tout le monde fait partie de la solution. »

Julie McClatchie, Oxfam-Québec, représentante du secteur de l’économie

« Nous subissons aujourd’hui la dépossession tranquille de nos meilleurs acquis économiques, sociaux et environnementaux. Le gouvernement du Québec n’a aucune vision structurante de la transition écologique et il continue de se préoccuper davantage des profits des multinationales que de la protection de nos joyaux naturels et du bien commun. Les Québécoises et Québécois n’ont certainement pas voté pour ça. »

Louise Morand, Regroupement Vigilance Énergie Québec, représentante des regroupements citoyens

Le Québec fait face à des décisions importantes. Il est impératif que les décisions ne soient pas prises derrière des portes closes, mais plutôt en collaboration et en dialogue avec la société civile pour que cette transition sociale et environnementale nécessaire se fasse au bénéfice de tous et toutes. 

À propos du Collectif pour la suite du monde

Nous sommes un mouvement réunissant des organisations syndicales, environnementales, de santé, communautaires, étudiantes, économiques ainsi que des collectifs citoyens et d’élus autour d’une vision démocratique de la transition environnementale et sociale.

À travers diverses actions, nous nous mobilisons afin de forcer nos gouvernements à mettre en place des solutions démocratiques porteuses de justice sociale et environnementale.

Notre mouvement rassemble une cinquantaine d’organisations, représentant plus de deux millions de personnes

https://pourlasuitedumonde.ca/

Organisations du mouvement Pour la suite du monde

Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), AREQ – Le mouvement des personnes retraitées CSQ, Association québécoise des médecins pour l’environnement (AQME), Attac Québec, Centrale des syndicats démocratiques (CSD), Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Chantier de l’économie sociale, Coalition Alerte à l’Enfouissement RDN (CAER), Coalition Québec meilleure mine, Coalition Québécoise des lacs incompatibles avec l’activité minière (QLAIM), Coalition Verte / Green Coalition , Confédération des syndicats nationaux (CSN), Cyclo Nord-Sud, Demain Verdun, Eau Secours, ENvironnement JEUnesse, Équiterre, Fédération autonome de l’enseignement (FAE), Fédération des travailleurs et des travailleuses du Québec (FTQ), Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec-FIQ, Fondation David Suzuki, Fondation Monique-Fitz-Back, Fondation Rivières, Front commun pour la transition énergétique, Greenpeace Canada, La planète s’invite au parlement, L’Assomption en Transition, Les ami.e.s de la Forêt du lac Jérôme, sa rivière, son ruisseau, ses milieux humides et ses sentiers, Les oubliés de l’autobus, Mères au front, Mouvement d’action régional en environnement (MARE), Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ), Mouvement Démocratie Nouvelle, Nature Québec, Oxfam Québec, Réalité climatique Canada, Regroupement écocitoyen de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Regroupement Vigilance Énergie Québec (RVÉQ), Réseau québécois de l’action communautaire autonome (RQ-ACA), Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE), Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec), Solidarité pour l’environnement à Sutton (SES), Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec, Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec, Table de pastorale sociale des diocèses catholiques du Québec, Travailleuses et travailleurs pour la justice climatique (TJC), Union étudiante du Québec (UEQ), Vigilance OGM, Vent d’élus

 

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40 organisations demandent de participer aux discussions sur la transition écologique et sociale https://www.csn.qc.ca/actualites/40-organisations-demandent-de-participer-aux-discussions-sur-la-transition-ecologique-et-sociale/ Wed, 22 May 2024 17:40:03 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=97768 Aujourd’hui se sont rassemblé-e-s devant l’Assemblée nationale des représentant-e-s de 40 organisations de la société civile — elles-mêmes représentant plus de deux millions de membres — pour demander au gouvernement de planifier ensemble une véritable transition énergétique, écologique et sociale au bénéfice des Québécois et Québécoises.

Se présentant sous le nom du Mouvement Pour la suite du monde, les groupes ont lancé un appel à l’action et à la mobilisation, qui culminera avec des manifestations à travers le Québec le 27 septembre prochain afin d’exiger la mise en place d’actions concrètes en faveur de la transition sociale et environnementale.

Changer d’approche

 Depuis plusieurs années, la société civile québécoise étudie, documente, consulte, se concerte et s’entend sur des principes et des actions pour réaliser et mettre en œuvre cette transition.

 « À l’inverse, le gouvernement ne veut rien entendre, navigue sans planification adéquate, ni direction claire. C’est de ce ras-le-bol qu’est né notre mouvement. Un dialogue social s’impose, car c’est ensemble que nous pourrons construire le Québec de demain », proposent les groupes.

 « Il existe déjà une base solide sur laquelle le gouvernement peut s’appuyer pour mettre en œuvre une véritable transition écologique et sociale. La décision d’écouter et d’intégrer les propositions au lieu de sabrer dans la réglementation et les mécanismes de participation publique est donc politique. Les élu-e-s sont en mesure de faire des choix courageux pour mener la société vers un avenir plus sécuritaire, écologique et juste, d’autant plus que notre collectif démontre que, grâce à nos membres, il aurait l’appui de près du quart de la population québécoise », concluent les groupes.

 4 documents « fondateurs »

 De nombreuses organisations de la société civile se sont penchées, et se penchent encore, sur des solutions atteignables pour limiter l’impact social et économique des bouleversements climatiques et jeter les bases d’un avenir sécuritaire et viable. Lors de leur démonstration, ils et elles ont tenu à rappeler au gouvernement l’existence de documents dits fondateurs qui servent de base pour orchestrer la transition écologique et sociale et qui prouvent qu’avec de l’écoute et de la volonté politique, des organisations aux orientations qui s’entrechoquent parfois, peuvent s’entendre et dégager différents consensus constructifs.

 Du nombre on trouve :

  • La Feuille de route pour la transition du Québec vers la carboneutralité élaborée par 190 personnes issues de 85 organisations et une trentaine d’universitaires d’une douzaine d’universités a été rendue publique en 2020;
  • La Feuille de route du G15+ a permis d’énoncer, le 23 septembre, 2023, 45 propositions pour le bien-être du Québec; endossée par 15 organisations provenant de milieux différents;
  • Le Manifeste pour un avenir énergétique juste et viable porte 14 revendications permettant d’ouvrir la porte à un contre-discours sur l’avenir énergétique de la province, auquel plus de 200 organisations, universitaires et personnalités publiques ont adhéré jusqu’à présent;
  • L’Appel de Montréal, lancé lors de la COP15 sur la biodiversité en décembre 2022, a été endossé par les gouvernements du Canada, du Québec, de la Nation crie et la Ville de Montréal ainsi que par plusieurs dizaines d’organisations à travers le monde.

 Le mouvement remettra ces documents en mains propres aux quatre partis de l’Assemblée nationale dans le courant de la journée.

« Il est temps de créer un rapport de force et de reprendre le pouvoir d’agir sur l’avenir du Québec. C’est ce que nous ferons, avec l’aide de la population, d’abord en rappelant les solutions qui existent, puis en faisant entendre raison au gouvernement », concluent les groupes.

À propos du Collectif pour la suite du monde

 Nous sommes un mouvement réunissant des organisations syndicales, environnementales, de santé, communautaires, étudiantes et des collectifs citoyens autour d’une vision démocratique de la transition environnementale et sociale.

 À travers diverses actions, nous nous mobilisons afin de forcer nos gouvernements à mettre en place des solutions démocratiques porteuses de justice sociale et environnementale.

 Notre mouvement rassemble une quarantaine d’organisations, représentant plus de deux millions de personnes.

 Site web : Pourlasuitedumonde.ca

 Organisations du mouvement Pour la suite du monde

Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS)

AREQ (CSQ) Le mouvement des personnes retraitées CSQ

Association québécoise des médecins en environnement (AQME)

Attac Québec

Centrale des syndicats démocratiques (CSD)

Centrale des syndicats du Québec (CSQ)

Coalition Alerte à l’Enfouissement Rivière-du-Nord (CAER)

Coalition Biodiversité-Non au Bti

Coalition Québec meilleure mine (QMM)

Coalition Québécoise des lacs incompatibles avec l’activité minière (QLAIM )

Confédération des syndicats nationaux (CSN)

Demain Verdun

Eau Secours

ENvironnement JEUnesse

Équiterre

Fédération Autonome de l’Enseignement (FAE)

Fédération étudiante collégiale du Québec

Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec-FIQ

Fondation David Suzuki

Fondation Rivières

Front commun pour la transition énergétique

Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec FTQ

Greenpeace Canada

L’Assomption en transition

La planète s’invite au parlement

Les oubliés de l’autobus

Mères au front

Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ)

Nature Québec

Oxfam-Québec

Réalité climatique Canada

Regroupement vigilance énergie Québec

Réseau québécois des groupes écologistes RQGE

Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec)

Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ)

Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ)

Table de pastorale sociale des diocèses catholiques du Québec

Travailleuses et Travailleurs pour la Justice Climatique (TJC)

Union étudiante du Québec

Vigilance OGM

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Il est grand temps de stopper la destruction des espaces verts de Montréal https://www.csn.qc.ca/actualites/il-est-grand-temps-de-stopper-la-destruction-des-espaces-verts-de-montreal/ Mon, 29 Apr 2024 13:06:29 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=95972 Le comité environnement du Conseil central du Montréal métropolitain de la CSN (CCMM–CSN) a organisé une tournée, le 27 avril dernier, pour sensibiliser les membres à l’importance de la préservation de trois milieux naturels menacés qui équivalent ensemble à 1,2 fois le parc du Mont-Royal ! Il s’agit du Technoparc Oiseaux, de la forêt Fairview et du boisé Steinberg. Trois groupes citoyens sont déjà impliqués depuis des années dans la lutte pour la préservation de chacun de ces milieux. La CSN tient à les appuyer parce que leur combat est important.

De 2000 à 2022, la verdure urbaine a diminué de 9,3 % à Montréal. C’est à Montréal que Statistique Canada a constaté la pire chute de verdure au pays en 20 ans ! Or, ces trois boisés totalisent 229 hectares et sont visés par divers projets de développement.

« À l’heure où une partie du réchauffement climatique est malheureusement inévitable et où les ilots de chaleur deviennent plus étouffants, se débarrasser de boisés et de milieux humides à Montréal est tout simplement inacceptable et incohérent. Il faut préserver ces trois boisés », affirme Yvan Duceppe, trésorier et porte-parole de la CSN dans les dossiers environnementaux. Ce dernier demande donc à la ville de Montréal, au gouvernement du Québec et à celui du Canada de jouer leur rôle pour protéger ces zones forestières urbaines qui sont également un milieu de vie pour la faune.

Dans la foulée de la COP 15, la Communauté métropolitaine de Montréal s’était justement engagée à atteindre l’objectif de 30 % de milieux naturels protégés dans le Grand Montréal en 2030. « Ce n’est pas en rasant des arbres au cœur de la ville qu’on arrivera à nos objectifs de protection des milieux naturels », ajoute Arianne Carmel-Pelosse, deuxième vice-présidente du CCMM–CSN, rappelant que les travailleuses et les travailleurs sont directement touchés par les changements climatiques.

Trois boisés menacés

 1-Technoparc

200 hectares de milieux humides, boisés et champs qui appartiennent à 85 % à la ville et au fédéral. C’est un vaste excédent qui était réservé pour le parc industriel de Saint-Laurent. Aéroports de Montréal y prévoit la construction d’une usine. Du développement immobilier est aussi en vue. La lutte de préservation est menée par Technoparc Oiseaux : https://www.technoparcoiseaux.org/

2-Boisé Steinberg

Situé dans Hochelaga-Maisonneuve, ce boisé de neuf hectares appartient à la ville de Montréal et au ministère des Transports. Il contient un milieu humide caractérisé par Canards illimités. Il est menacé par le prolongement prévu du boulevard de l’Assomption jusqu’au site de Ray-Mont Logistiques qui y possède un dépôt de conteneurs près du port de Montréal. Lutte menée par Mob 6600 Parc-Nature MHM : https://www.facebook.com/groups/mobilisation6600/?locale=fr_CA

3-Forêt Fairview

Un boisé de 20 hectares qui est menacé par un projet de condos, de restaurants et d’hôtels, rendu plus accessible en raison d’un futur tronçon du REM. Quelque 45 des 50 acres seraient rasés. Or, 20 acres de la forêt contiennent des arbres centenaires !

Lutte menée par Sauvons la forêt Fairview : https://sauvonslaforetfairview.org/fr/accueil-francais/

À propos

Le CCMM–CSN regroupe plus de 100 000 membres des secteurs public et privé répartis au sein de 360 syndicats à Montréal, à Laval, au Nunavik et à Baie-James.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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En action pour une transition juste et écologique https://www.csn.qc.ca/actualites/en-action-pour-une-transition-juste-et-ecologique/ Thu, 22 Sep 2022 13:49:54 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=84777 Des mobilisations climatiques s’organisent à travers le monde ce vendredi 23 septembre et plusieurs de nos fédérations, conseils centraux et syndicats y participent. Les effets de la crise climatique se font déjà sentir dans plusieurs secteurs d’emploi, et nous avons donc plus que jamais un devoir de nous mobiliser pour une transition énergétique juste et de défendre les principes de notre charte de l’environnement.

Nous vous invitons à vous joindre à la contingence CSN de votre région ou à préparer une action dans votre milieu de travail, ou à contacter votre conseil central pour en apprendre plus sur les activités qui s’organisent dans votre région.

  • Cœur-du-Québec
    13 h, UQTR – Cubes, Trois-Rivières
  • Estrie
    13 h, parc Jacques-Cartier, Sherbrooke
  • Lanaudière
    13 h 30, parc Laurier, L’Assomption
  • Montréal
    13 h, Monument à George-Étienne Cartier (à droite du monument, côté Mont-Royal), Montréal
  • Québec
    11 h 30, dîner devant le 155 boulevard Charest Est, Québec
    13 h, rassemblement au parc des Braves, Québec
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Large appui de la Société civile envers la Première Nation de Long Point face à Sayona Mining et lancement d’une pétition de soutien internationale https://www.csn.qc.ca/actualites/large-appui-de-la-societe-civile-envers-la-premiere-nation-de-long-point-face-a-sayona-mining-et-lancement-dune-petition-de-soutien-internationale/ Thu, 31 Mar 2022 16:21:43 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=82124 Neuf regroupements et comités citoyens, groupes environnementaux, syndicat et organisme communautaire de l’Abitibi-Témiscamingue joignent leurs voix pour soutenir la Première Nation de Long Point (LPFN) dans ses demandes adressées le 21 mars 2022 au gouvernement du Québec concernant les activités de Sayona Mining en Abitibi-Témiscamingue. Ils invitent par la même occasion l’ensemble de la population de la région à signer leur pétition de soutien internationale envers la Première Nation de Long Point. La pétition est déjà disponible en français et en anglais et elle le sera sous peu en espagnol.

Le Conseil de LPFN demande au gouvernement du Québec les ressources pour mener sa propre étude d’impact des activités minières de Sayona Mining sur son territoire ancestral non cédé. Il demande également que l’ensemble des activités minières de Sayona Mining sur le territoire Anicinape Aki, en Abitibi-Témiscamingue, soit assujetti à une seule et même étude d’impact cumulative, plutôt que de se limiter uniquement à l’évaluation du gisement Authier Lithium situé à La Motte.

Les organismes à appuyer la démarche, en date d’aujourd’hui et classés en ordre alphabétique :

  • Action boréale
  • Centre Entre-Femmes
  • Collectif des Pas du lieu
  • Coalition anti-pipeline Rouyn-Noranda
  • Comité citoyen de protection de l’esker
  • Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec (CCATNQ–CSN)
  • Mères au front – Rouyn-Noranda
  • Mères au front – Val-d’Or
  • Regroupement vigilance mines de l’Abitibi et du Témiscamingue (Revimat)

Citations :
« Les membres de la Première Nation de Long Point sont les mieux placés pour analyser et prendre position sur les impacts des projets miniers qui les affectent », Élise Blais-Dowdy, co-porte-parole du Comité citoyen de protection de l’esker.

« Sans nier l’utilité du lithium pour lutter contre la crise climatique, cette lutte ne doit pas servir de prétexte, encore une fois, pour détruire les territoires des peuples autochtones sans leur accorder la place qui leur revient dans le processus décisionnel », Geneviève Béland de Mères au front – Val-d’Or.

« Nous entendons et nous partageons les préoccupations des femmes et des familles Anicinapek de Winneway, notamment en ce qui concerne les impacts sur l’eau du projet global de Sayona Mining », Julie Côté, du Centre Entre-Femmes de Rouyn-Noranda.

« N’oublions pas qu’il s’agit de la même compagnie minière qui a tenté par tous les moyens d’éviter le BAPE pour le projet Authier durant trois ans. Son grand projet a considérablement changé depuis son assujettissement de force en 2019 : les études complètes doivent être revues pour tenir compte de ces changements et des impacts des trois gisements », Marc Nantel, porte-parole du Revimat.

« Tous les projets de Sayona sont interreliés. Il faut donc évaluer en amont les impacts environnementaux de l’ensemble des activités de Sayona Mining pour permettre au public de se prononcer sur les réels enjeux environnementaux, sociaux et économiques », Félix-Antoine Lafleur, président du CCATNQ–CSN.

« Pour éviter de répéter son erreur dans le dossier Gazoduq/GNL, le gouvernement doit fermer la porte au saucissonnage des projets interreliés par un même promoteur en exigeant une seule et même évaluation environnementale », François Gagné, co-porte-parole de la Coalition anti-pipeline Rouyn-Noranda.

« Miner pour la “transition énergétique” ne changera rien à la racine du problème si nous répétons les mêmes structures du colonialisme et de dépossession des richesses naturelles que l’industrie minière reproduit partout dans le monde », Johanne Alarie, de Mères au front – Rouyn-Noranda.

« Refuser de soutenir concrètement les demandes de la Première Nation de Long Point qui vise la mise en oeuvre de leur droit à l’autodétermination nous maintiendrait dans un régime colonial pilleur de ressources naturelles », Henri Jacob, président de l’Action boréale.

« Les claims que promet de dynamiter Sayona Mining à perpétuité sont des lieux vivants, habités, occupés, aimés et partagés par les Peuples d’ici, contrairement aux actionnaires de la compagnie qui continuent cinq ans plus tard d’essayer d’éviter les évaluations environnementales les plus rigoureuses et complètes », Marie-Hélène Massy-Émond, artiste instigatrice du Collectif des Pas du lieu.

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La CSN salue le lancement de l’appel de projets du programme Ambition-Compétences par le ministre Jean Boulet https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-salue-le-lancement-de-lappel-de-projets-du-programme-ambition-competences-par-le-ministre-jean-boulet/ Mon, 07 Feb 2022 17:24:35 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=81536 La CSN salue l’annonce ce matin par le ministre du Travail et la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT), dont fait partie la centrale syndicale, d’un budget de 46 millions de dollars pour soutenir le rehaussement des compétences et la requalification dans les entreprises en transformation. Tant au niveau de la transition verte que de la transition technologique, les travailleuses et travailleurs affectés ont un besoin urgent de formation et de requalification pour leur permettre de conserver leur emploi ou de développer leurs compétences.

Transition verte et juste
Depuis plusieurs années, la CSN est préoccupée par l’impact des changements climatiques sur les travailleurs et travailleuses et réclame une transition juste, c’est-à-dire la création d’emplois de qualité dans les technologies propres et des mesures permettant de limiter les pertes d’emplois dans les secteurs à risque. « Les changements climatiques engendrent de grands bouleversements en matière d’emploi. Des mesures phares pour favoriser la requalification des travailleuses et des travailleurs sont attendues depuis longtemps », déclare Nathalie Arguin, secrétaire générale de la CSN et représentante de la centrale à la CPMT.

Un exemple concret ? Les alumineries et la production d’acier, dont la modernisation pour une transition écologique est incontournable. « Les travailleurs reçoivent des formations pointues pour œuvrer dans ces domaines, mais d’intégrer à leur formation des éléments concernant la transition verte aidera grandement les entreprises à passer au niveau supérieur. Le travailleur a un rôle concret à jouer dans la transition de son entreprise, et ça passe par la formation », ajoute Mme Arguin.

Transition technologique
Un autre exemple : le secteur des médias, qui est en pleine transformation numérique. Soutenir cette transition, notamment pour les plus petits joueurs souvent régionaux, est nécessaire. Aussi, certains secteurs du monde de la culture, comme les musées par exemple, pourraient développer davantage de diversité dans leur offre et rejoindre un public plus large s’ils avaient la possibilité de se développer numériquement. Idem pour le milieu de l’agroalimentaire, où l’on fait face à de nombreux enjeux en lien avec l’automatisation des procédés de travail.

« Tout est en place pour que les joueurs concernés dans les secteurs qui en ont le plus besoin présentent des projets permettant le rehaussement des compétences et la requalification des salarié-es, conclut la secrétaire générale. C’est dès maintenant qu’il faut passer à l’action. »

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« On rate la cible », dénonce le réseau intersyndical pour le climat https://www.csn.qc.ca/actualites/%e2%80%89on-rate-la-cible%e2%80%89-denonce-le-reseau-intersyndical-pour-le-climat/ Sat, 06 Nov 2021 15:58:06 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=80896 Exaspérés par l’inaction des gouvernements face à la crise climatique, des travailleuses et travailleurs membres des organisations formant le Réseau intersyndical pour le climat (RIC) ont décidé de se mettre en marche pour dénoncer la situation et réclamer des mesures suffisantes pour atteindre la cible de réduction des gaz à effet de serre de l’Accord de Paris. Réunis au parc du Mont-Royal, ils ont affirmé haut et fort leur volonté de changement.

Le RIC a ciblé le parc du Mont-Royal, le poumon de Montréal, afin de souligner l’importance de protéger l’environnement. La crise sanitaire est importante, mais elle ne doit pas nous faire perdre de vue l’urgence climatique. Pour contrer la menace des changements climatiques à l’échelle mondiale, des transitions vers des économies sobres en carbone doivent s’opérer.

« Les scientifiques ne cessent de nous mettre en garde, il faut les écouter. En l’absence de mesures importantes pour redresser la situation et atteindre la cible fixée, nous courrons tous à la catastrophe, plaident les organisations membres RIC. Au Québec seulement, on estime que l’augmentation de la température entraînera 20 000 décès d’ici 2065. Il n’est pas trop tard pour agir. Nous pouvons apporter des solutions durables pour le mieux-être de tous. Faisons en sorte que la transition soit juste pour les travailleuses et travailleurs de même que pour la santé l’ensemble de la société! »

L’action du RIC a lieu dans le cadre de la Journée mondiale d’action pour la justice climatique. La manifestation du Québec s’inscrit parmi 75 autres à travers le monde à l’occasion de la COP26. À l’initiative de syndicats internationaux, ces actions ont pour objectif de rappeler aux gouvernements qu’ils doivent accroitre considérablement leur ambition climatique. Actuellement, trop de pays ratent la ciblé fixé par l’Accord de Paris.

La coalition syndicale formée des onze principales organisations représentant les travailleuses et travailleurs du Québec revendique que le gouvernement s’engage dans un processus de transition juste. Celle-ci doit permettre d’éviter que les travailleuses et travailleurs subissent des effets négatifs des transformations environnementales nécessaires de l’économie. Favoriser la création d’emplois d’utilité environnementale et sociale et mettre en place des programmes de formation et de requalification de la main-d’œuvre sont des avenues à mettre de l’avant. Les politiques d’austérité et de privatisation ne sont pas une option. Une transition juste doit réduire les inégalités socioéconomiques, notamment en s’assurant que l’ensemble du Québec soit bien desservi en termes de services publics. Le RIC revendique une politique fiscale plus progressiste qui redistribue mieux les richesses, qui finance adéquatement les services publics et qui privilégient des initiatives porteuses pour relever le défi climatique. Finalement, la participation civile est essentielle à la réussite de la transition juste et le RIC revendique la mise en place de forums et autres lieux de concertation civile.

Le RIC regroupe les organisations syndicales québécoises suivantes : APTS, CSD, CSN, CSQ, FAE, FIQ, FTQ, SFPQ et SPGQ.

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Rencontrer les membres, un Gatorade à la fois https://www.csn.qc.ca/actualites/rencontrer-les-membres-un-gatorade-a-la-fois/ Tue, 10 Aug 2021 13:02:05 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=80157 Depuis le début de la pandémie, les échanges entre les syndicats et leurs membres se sont limités aux réunions par vidéoconférences. Après de longs mois de rencontres virtuelles, le syndicat des employés municipaux de la Ville de Saguenay (CSN) a trouvé une façon originale de reprendre un réel contact avec ses membres. Sa tournée estivale fait donc d’une pierre deux coups : elle sert à discuter de la négociation à venir tout en offrant à ceux qui travaillent d’arrache-pied sous le soleil un moyen de se réhydrater. « L’opération Gatorade » rencontre désormais un énorme succès.

À la veille d’une renégociation de la convention collective des cols bleus de Saguenay, le syndicat CSN cherchait un moyen de rencontrer ses 500 membres sur leurs lieux de travail, alors que ceux-ci doivent souvent se déplacer au jour le jour, d’un lieu extérieur à un autre.

C’est alors que la conseillère à la mobilisation au Conseil central du Saguenay–Lac-Saint-Jean, Émilie Jean, a eu une idée qui s’est avérée extrêmement fructueuse : cibler les journées chaudes pour aller à la rencontre des membres afin de leur distribuer ce dont ils ont le plus besoin : une boisson hydratante. Devant le succès de l’opération, on a également ajouté les fameux Mr. Freeze à l’arsenal.

« On a vécu quelques journées super chaudes au début de l’été et l’idée d’aller à la rencontre des membres en leur offrant un Gatorade m’est venue à l’esprit, explique-t-elle. Depuis, je n’ai jamais vu des gens aussi contents de nous voir ! »

Même son de cloche du côté du président du syndicat, Éric Blanchette, qui se dit agréablement surpris de l’accueil chaleureux des membres. « Même l’employeur a applaudi notre démarche parce qu’elle répond à une mission de santé et sécurité au travail. Mais ça nous permet surtout de mobiliser nos membres pour la négociation et d’entendre leurs revendications. C’est une consultation vraiment exhaustive. On rencontre des gens qui sont plus difficiles à rejoindre en temps normal, soit en raison de leur situation familiale ou parce que dans les grandes assemblées, avec tous les protocoles, ça peut être intimidant pour certaines personnes qui n’osent pas prendre la parole ».

« Ces discussions permettent donc d’avoir le pouls exact des membres par rapport aux revendications et de cibler plus précisément les demandes en vue de la renégociation de la convention collective », ajoute-t-il.

Rebâtir des liens, malgré la COVID
L’opération qui se déroule en moyenne une fois par semaine permet d’atteindre des membres qui sont souvent difficiles à rejoindre en temps normal. Plusieurs d’entre eux sont constamment en mouvement, car ils doivent effectuer des travaux à l’extérieur, d’un bout à l’autre de la municipalité de Saguenay.

La stratégie, qui se base sur l’usage des réseaux sociaux, est simple, mais efficace : la veille d’une journée chaude, le syndicat planifie une alerte sur sa page Facebook pour le lendemain matin. Une fois l’alerte publiée, les travailleurs intéressés n’ont qu’à indiquer leur lieu de travail et le nombre de personnes sur le site. « On arrive avec nos glacières et les boissons bien froides, alors l’accueil est toujours excellent, assure le président du syndicat. Nos membres nous disent qu’on ne les a pas oubliés, malgré la COVID, et qu’on s’occupe d’eux. » De la musique aux oreilles du président après des mois difficiles de restrictions imposées par les enjeux de santé publique.

« Avec le réchauffement climatique et la hausse des journées de chaleur accablante, la distribution de rafraîchissements est une formule qui sera assurément répétée au cours des prochaines années », ajoute Éric Blanchette. « Je n’ai aucun doute là-dessus ! »

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Le mouvement syndical du Québec n’oublie pas la crise climatique https://www.csn.qc.ca/actualites/le-mouvement-syndical-du-quebec-noublie-pas-la-crise-climatique/ Thu, 22 Apr 2021 11:40:28 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=79009 À l’occasion du Jour de la Terre, le mouvement syndical québécois lance le Réseau intersyndical pour le climat, qui a pour objectif d’unir nos efforts vers une transition énergétique juste pour les Québécoises et les Québécois. La crise sanitaire dans laquelle nous sommes plongés depuis plus d’un an ne doit pas nous faire perdre de vue l’urgence climatique. Toutes deux sont d’ailleurs liées. Sans surprise, les mêmes phénomènes causent les changements climatiques et augmentent les risques de pandémie. Des scientifiques mandatés par l’ONU en pleine pandémie mondiale nous avertissent d’ailleurs que des crises sanitaires encore plus graves sont à prévoir si la dégradation de la nature se poursuit. Alors que la crise de la COVID-19 devrait avoir une durée limitée, les dérèglements climatiques, eux, vont se poursuivre longtemps encore et risquent de s’aggraver : il n’y aura pas de vaccin contre la crise climatique… Le remède est connu, il faudra toutefois l’appliquer avec autant d’énergie et de diligence que la lutte contre la pandémie pour atténuer les effets de la catastrophe annoncée.

Pour contrer la menace des changements climatiques à l’échelle mondiale, des transitions vers des économies sobres en carbone doivent s’opérer. Au Québec, nous avons la chance d’être dans une position particulièrement choyée pour réussir rapidement une telle transition énergétique.

Au-delà du secteur de l’énergie, la crise climatique entraînera des transformations majeures dans l’ensemble de l’économie et dans le monde du travail. Faisons alors en sorte que la transition soit juste pour les travailleuses et travailleurs de même que pour la santé des écosystèmes.

Partout, nos organisations syndicales veilleront à ce que les transformations dans les milieux de travail n’entraînent pas de précarisation, mais bien une amélioration des conditions de vie des travailleuses et des travailleurs, ainsi que de leurs communautés. Nous visons une transition juste.

Dans les secteurs où il y a aujourd’hui la plus haute intensité d’émissions de gaz à effet de serre, il faut permettre aux travailleuses et aux travailleurs de participer avec d’autres acteurs de leur communauté à la recherche et à la mise en place de solutions locales concrètes ; la transition deviendra alors préventive et non seulement réactive. Nos modèles de travail seront à repenser pour ouvrir des perspectives de diversification économique pour nos régions. Il faudra évidemment prévoir des programmes de formation pour la requalification des travailleuses et des travailleurs qui verront leur emploi se transformer. Les travailleuses et les travailleurs ne doivent pas être laissés à eux-mêmes en raison de nos choix collectifs de transition. Il en va de notre responsabilité commune.

Pour rendre l’économie du Québec viable au regard du défi climatique, il faudra de plus favoriser les emplois d’utilité sociale et environnementale, dont les emplois du secteur public. Non seulement ils ont en général une empreinte carbone faible, mais ils ont aussi pour effet de renforcer l’accessibilité et la qualité des services publics permettant ainsi de rendre le Québec plus résilient quant aux crises, tout en favorisant une transition juste. Nous refusons en ce sens toute politique d’austérité et de privatisation des services publics. Pour soutenir une transition énergétique juste, nous revendiquons une politique fiscale plus progressiste qui redistribue mieux les richesses et qui finance adéquatement les services publics en privilégiant des initiatives porteuses pour relever le défi climatique.

Finalement, qu’importe le secteur d’emploi, les travailleuses et les travailleurs devront être informés des transformations nécessaires à la transition et prendre part activement aux décisions quant à ces changements. Du petit comité dans le milieu de travail jusqu’à celui à l’échelle québécoise et au-delà, les syndicats auront un rôle clé à jouer dans la transition.

C’est pourquoi nous avons décidé de former une alliance pour unir nos efforts en ce sens : le Réseau intersyndical pour le climat. Forts de cette alliance, nous allons partager nos expériences et déployer des initiatives conjointes pour favoriser une transition écologique juste pour le Québec. Nous souhaitons vivement que l’après-crise sanitaire soit l’occasion de refonder notre économie sur des bases plus justes et plus viables. La portée du plan de relance devrait être fondée sur cet objectif.

La planète mérite mieux. Les travailleuses et les travailleurs du Québec méritent mieux. Le Québec mérite mieux.

Andrée Poirier, présidente de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS)
Luc Vachon, président de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD)
Sonia Ethier, présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ)
Jacques Létourneau, président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN)
Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain — CSN (CCMM-CSN)
Marc-Édouard Joubert, président du Conseil régional FTQ Montréal métropolitain (CRFTQMM)
Sylvain Mallette, président de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE)
Daniel Boyer, président de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ)
Nancy Bédard, présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ)
Christian Daigle, président général du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ)
Line Lamarre, présidente du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ)

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Le virage vert sera-t-il fabriqué au Québec? https://www.csn.qc.ca/actualites/le-virage-vert-sera-t-il-fabrique-au-quebec/ Mon, 16 Nov 2020 21:07:21 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=77262 La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) ne comprend pas pourquoi le Plan pour une économie verte (PEV) du gouvernement Legault ne contient pas une clause pour favoriser les matériaux, les véhicules de transport en commun et les technologies fabriquées au Québec. Cette approche aurait grandement diminué le transport de ces marchandises (GES en moins) en plus de favoriser l’économie d’ici.

« Ce plan aurait été une excellente occasion pour le premier ministre Legault de réaffirmer son nationalisme économique. Il n’y a aucune raison pour que ce virage vert ne soit pas une occasion de stimuler les emplois et la relance économique des régions », soutient Louis Bégin, président de la FIM–CSN.

Le passé ne permet pas de penser que cette préoccupation pour les régions est constante à Québec. La FIM rappelle en effet quelques exemples récents où des sociétés d’État ont favorisé des entreprises étrangères au détriment de producteurs québécois chevronnés : les équipements pour Hydro-Québec que GE a finalement fait construire en Italie entraînant des pertes d’emplois à La Prairie; les trains du REM que la Caisse de dépôt et placement du Québec a fait fabriquer en Inde; les traversiers de la Société des traversiers du Québec qui ont aussi été construits en Italie. De plus, on peut penser aux nouvelles constructions du secteur public, comme les maisons des aîné-es, qui pourraient être fabriquées avec des poutres d’ingénierie en bois. Dans bien des cas, l’ajout de critères environnementaux et une plus grande exigence de contenu local dans les appels d’offres auraient avantagé les fournisseurs québécois.

« Ce sont autant d’occasions ratées pour que d’importants contrats octroyés par des sociétés d’État puissent aider l’économie régionale. Avec la crise de la COVID, nous avons plus que jamais besoin de ces emplois », conclut Louis Bégin.

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PEV : un plan qui manque de cibles, de contraintes et d’ambition https://www.csn.qc.ca/actualites/pev-un-plan-qui-manque-de-cibles-de-contraintes-et-dambition/ Mon, 16 Nov 2020 18:08:06 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=77248 « C’est un plan que nous aurions bien reçu… il y a 20 ans. » C’est ainsi que le président de la CSN, Jacques Létourneau, réagissait au Plan pour une économie verte présenté par le ministre Benoit Charette aujourd’hui.

Pour la CSN, le plan présenté ne reflète pas les consultations menées par le gouvernement auprès des groupes de travail justement formés en vue de son développement. L’urgence climatique impose au Québec un plan complet et intégré qui inclut des mécanismes de suivi et de reddition de comptes pour chacun des investissements. Ces mécanismes manquent au projet du ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

« Il est bien d’avoir des mesures incitatives. Mais l’absence de contraintes et de cibles concrètes pour plusieurs secteurs fragilise grandement notre capacité à respecter les recommandations du GIEC et les nombreux engagements du Québec à cet égard », de déplorer le président de la CSN. « L’urgence climatique commande beaucoup plus que le saupoudrage de quelques incitatifs, sans contraintes réelles pour forcer le changement. Malgré les affirmations du premier ministre aujourd’hui, nous considérons que la stratégie du gouvernement ne répond pas aux demandes des jeunes qui l’implorent de les écouter et de gouverner pour les générations futures. »

La CSN partage par ailleurs certains des objectifs en matière d’électrification des transports. Il était plus qu’urgent de forcer la conversion du parc automobile aux véhicules électriques et hybrides rechargeables. Pourtant, les moyens proposés ne permettront pas de révolutionner notre façon de nous déplacer ni de réduire notre dépendance à la voiture, et ce, en dépit de certains investissements à venir — et annoncés à de multiples reprises — en matière de transport collectif. « À ce sujet, la disproportion entre les sommes prévues au PQI pour les infrastructures routières et les investissements prévus par le gouvernement pour l’électrification des transports parle d’elle-même », de souligner Jacques Létourneau.

C’est toutefois sur le plan de la décarbonisation des entreprises que se situe la plus grande déception, estime la centrale syndicale.

« Le parc industriel est à lui seul responsable du tiers des émissions de GES du Québec, rappelle M. Létourneau. Pourtant, aucune cible n’est déterminée par le gouvernement pour ce secteur. Celui-ci ne propose que des sommes incitatives offertes aux entreprises — et on ne parle ici que de 168 M$ par année. »

Enfin, la CSN est d’avis que les organisations syndicales doivent être parties prenantes de ce changement. Ces transformations doivent être menées dans une perspective de transition énergétique juste, seule avenue permettant de trouver des solutions lorsque les transformations liées à la transition ont des impacts sur les travailleuses et les travailleurs dont les emplois dépendent d’industries à haute émission de GES.

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Combattre les incendies, tous ensemble https://www.csn.qc.ca/actualites/combattre-les-incendies-tous-ensemble/ Fri, 14 Feb 2020 01:30:38 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=73837 Leur geste de solidarité est exemplaire : les pompiers forestiers de la SOPFEU, syndiqués à la FIM–CSN, se sont rendus en Australie lors des incendies records qui ont sévi durant plusieurs mois. Ils ont ainsi mis à l’œuvre tout leur savoir-faire pour prêter main-forte à leurs camarades pompiers australiens. Un soutien remarquable qui les a beaucoup touchés durant cette difficile période.

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Une année de congrès et de centenaire pour la CSN https://www.csn.qc.ca/actualites/une-annee-de-congres-et-de-centenaire-pour-la-csn/ Fri, 03 Jan 2020 15:57:13 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=73314 C’est dans un monde du travail en pleines mutations que la CSN tiendra son 66e congrès, du 25 au 29 mai prochain. Ce rendez-vous triannuel marquera également le début de la commémoration du centenaire de la centrale syndicale, fondée en 1921.

« Nous constatons d’importantes transformations de nos milieux de travail », a indiqué d’emblée le président de la CSN, Jacques Létourneau, lors de la conférence de presse annuelle de la centrale syndicale. « L’évolution technologique, en particulier en matière d’informatisation et de robotisation, a un effet considérable sur les procédés de production. La crise climatique que nous traversons nous oblige également à réduire notre empreinte énergétique, tout en nous assurant que cette transition s’effectue de façon juste pour les travailleuses et les travailleurs. Enfin, ces transformations s’effectuent dans un contexte où les pénuries et la rareté de main-d’œuvre touchent l’ensemble de nos entreprises. Voilà pourquoi nous souhaitons profiter de notre 66e congrès pour réfléchir avec nos syndicats aux défis et aux perspectives offertes par ces importants changements, et ce, autant en matière de négociation que de mobilisation et de syndicalisation. »

Ce congrès marquera également le coup d’envoi des activités soulignant le centenaire de la CSN, qui s’échelonneront jusqu’en septembre 2021. « Peu d’organisations québécoises peuvent se targuer d’avoir traversé 100 ans d’histoire. Nous désirons profiter de cet anniversaire pour célébrer l’évolution du travail et des conditions dans lesquelles nous l’exerçons. Grâce aux luttes que nous avons menées, tant sur le plan du travail que sur le plan social, nous sommes loin des conditions dans lesquelles vivaient les allumetières de Hull, même si beaucoup d’améliorations sont encore nécessaires », a souligné Jacques Létourneau.

Négociations à venir
L’année 2020 sera bien sûr marquée par les négociations du secteur public. La CSN y représente 150 000 travailleuses et travailleurs des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation et des organismes gouvernementaux. Alors que les organisations syndicales demandent un important rattrapage salarial et une amélioration des conditions de travail et de pratique, le gouvernement Legault déposait, il y a quelques semaines, des offres qui condamneraient les travailleuses et les travailleurs du secteur public à un appauvrissement supplémentaire. « Le premier ministre et son président du Conseil du trésor doivent comprendre que pour attirer et maintenir la main-d’œuvre dont nos services publics ont cruellement besoin, un sérieux coup de barre s’impose, a mentionné le président de la CSN. Espérons que les négociations qui s’amorcent seront l’occasion de régler les problèmes récurrents que nous rencontrons, et ce, dans un souci d’améliorer la qualité et l’accessibilité aux services publics auxquels la population québécoise est en droit de s’attendre. »

Plusieurs renouvellements de conventions collectives sont également à prévoir du côté parapublic, notamment dans les secteurs universitaire, préhospitalier, de la petite enfance et des agents correctionnels. Le secteur privé n’est pas en reste : d’importantes négociations coordonnées auront lieu dans les milieux de l’hôtellerie et de l’alimentation, entre autres. Au total, plus des deux tiers des membres de la CSN seront en négociation au cours de l’année 2020.

Dossiers en cours
Plusieurs dossiers d’importance qui chemineront à l’Assemblée nationale auront une attention toute particulière de la centrale syndicale. C’est le cas de la réforme des lois en matière de santé et de sécurité du travail. « Nos lois n’ont pas été revues depuis une quarantaine d’années, a déploré M. Létourneau. Alors que le Québec était chef de file à l’époque en matière de santé et sécurité, il traine aujourd’hui en queue de peloton. Nous avons été clairs avec le ministre du Travail, Jean Boulet : nous devons impérativement étendre les mécanismes de prévention à l’ensemble des milieux de travail et mettre à jour – pour la première fois depuis 1985! – la liste des maladies professionnelles reconnues, notamment en incluant les maladies d’ordre psychologique. » En plus de maintenir le programme de maternité sans danger continuellement remis en question par les employeurs, la CSN exigera des mesures pour déjudiciariser le régime d’indemnisation.

L’actualité des dernières semaines, avec la mise sous protection du Groupe Capitales Médias contre ses créanciers, a démontré le manque flagrant de protection des régimes de retraite lors de faillite. « Depuis l’automne, nous avons évalué plusieurs pistes pour tenter d’amoindrir les conséquences extrêmement malheureuses de cette situation sur les retraités du Groupe Capitales Médias ainsi que sur de nombreux travailleurs actifs, qui ont perdu près de 30 % de leur rente, a précisé Jacques Létourneau. Les transactions entre les administrations antérieures font évidemment partie des pistes que nous analysons. Mais, au risque de me répéter, jamais la CSN n’acceptera de prendre le blâme pour la terminaison des régimes de retraite du Groupe Capitales Médias. »

La CSN suivra de près la poursuite des travaux parlementaires entourant le projet de loi 40 portant sur les commissions scolaires. « Nous l’avons maintes fois répété : ce n’est pas d’un brassage de structures dont nous avons besoin, mais d’une réelle consultation sur la place qu’occupe l’école publique dans notre société et les ressources que nous devons y consacrer afin d’assurer la réussite scolaire de toutes et de tous. Dans le même ordre d’idées, nous attendons impatiemment des mesures concrètes pour augmenter le nombre de places en CPE et en milieu familial régi pour l’ensemble de nos tout-petits. »

Entre autres dossiers, la CSN s’intéressera de près au plan d’électrification et de lutte aux changements climatiques promis par le gouvernement Legault ainsi qu’aux travaux portant sur la réforme du mode de scrutin. La révision du programme de l’expérience québécoise, dont les débuts furent pour le moins cahoteux, sera également suivie de près.

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La planète s’invite au Québec https://www.csn.qc.ca/actualites/la-planete-sinvite-au-quebec/ Fri, 04 Oct 2019 15:00:40 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=72355 Nous sommes le changement et ce changement arrive, que vous l’aimiez ou non – Greta Thunberg

Ces mots lancés aux décideurs politiques couronnaient la plus importante mobilisation jamais tenue au Québec et au Canada. La militante suédoise Greta Thunberg les a prononcés devant une foule d’un enthousiasme débordant, évaluée à plus de 500 000 personnes à Montréal, l’une des plus importantes à l’échelle mondiale.

Le 27 septembre dernier, partout au Québec, des centaines de milliers de personnes ont rejoint le mouvement mondial Week for future qui, du 20 au 27 septembre 2019, aura rassemblé plus de 7 millions de personnes autour de la planète.

Même si les messages des manifestantes et des manifestants étaient nombreux et qu’ils touchaient à plusieurs questions écologiques fondamentales, le mouvement visait principalement à interpeller les décideurs politiques du monde entier en réclamant que cesse immédiatement leur inaction face aux changements climatiques.

Photo : P. Sicotte

Les effets des changements climatiques se font sentir, et ce, tant dans le nord du Québec – où la fonte du pergélisol force déjà des villages entiers à l’exode –, qu’en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine où l’érosion des berges menace plusieurs municipalités.

Les premiers réfugiés climatiques du Québec ?
Le Point syndical s’est entretenu avec Serge Saint-Pierre, président du Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine–CSN.

« En Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine, les bouleversements climatiques causent déjà des problèmes importants. Depuis plusieurs années déjà, nous sommes témoins de l’érosion accélérée des berges et l’on voit poindre à l’horizon la disparition complète de certaines parties du territoire.»

À plusieurs reprises, la route qui ceinture la côte nord de la Gaspésie a été littéralement coupée par la force des vagues en provenance du Golfe du Saint-Laurent, isolant quelques villages puisqu’aucune route alternative n’est présente à l’intérieur des terres. « Depuis une quinzaine d’années, on a dû reconstruire des sections de la route 132 qui borde la Baie-des-Chaleurs sur le banc de Maria afin de la protéger et faire un barrage pour sécuriser les maisons qui se situent de l’autre côté de la route.»

Aux îles, les scénarios pessimistes laissent croire que les liens fragiles qui unissent les îles sont plus que jamais menacés par des tempêtes plus fréquentes et plus fortes qui frappent de tous les côtés.

« Habituellement, les tempêtes d’automne et d’hiver arrivent du nord ou de l’est, mais Dorian nous a durement frappé au sud en septembre dernier, là où le territoire est le plus fragile. Le 1 % qui dirige le monde doit prendre la juste mesure du message que nous portons aujourd’hui à savoir qu’il faut radicalement changer nos habitudes de vie. Si aucun changement n’est mis en œuvre rapidement au niveau planétaire, il y aura vraisemblablement des millions de réfugiés climatiques et le Québec ne sera manifestement pas épargné. »

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La plus grande manifestation de l’histoire du Canada https://www.csn.qc.ca/actualites/la-plus-grande-manifestation-de-lhistoire-du-canada/ Mon, 30 Sep 2019 04:04:49 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=72267 Photos : Dominic Morissette et Patrick Sicotte

Un demi million de personnes ont manifesté dans les rues de Montréal vendredi pour souligner la fin d’une semaine d’action climatique et exiger des gouvernements qu’ils se responsabilisent et agissent devant la crise climatique à laquelle la société fait face. 

La mobilisation actuelle au Québec pour la justice climatique est sans équivoque. L’intersectionnalité et la diversité de la coalition constituent la force de ce mouvement intergénérationnel et c’est pourquoi la jeune activiste suédoise, Greta Thunberg, a choisi de mener la manifestation monstre à Montréal coude à coude avec la jeunesse autochtone et québécoise.

C’est clair que le Québec et le Canada ont la capacité d’être des leaders mondiaux dans la lutte contre les changements climatiques et dans la transition écologique et énergétique juste. Il est temps que les gouvernements se mettent au diapason.

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Les enseignantes et les enseignants #deboutpourlaplanete https://www.csn.qc.ca/actualites/les-enseignantes-et-les-enseignants-deboutpourlaplanete/ Fri, 27 Sep 2019 13:04:31 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=72215 La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) et ses syndicats affiliés se mobilisent pour exiger des gestes concrets dans la lutte contre les changements climatiques. Que ce soit par l’organisation d’activités de sensibilisation sur les enjeux climatiques, la participation aux manifestations ou même la grève, toutes les ressources de la Fédération sont consacrées aujourd’hui à ce vaste mouvement planétaire dont l’ampleur témoigne de l’urgence de la situation.

Nos membres qui œuvrent dans les universités, les cégeps et les établissements privés sont aux côtés de leurs étudiantes et étudiants pour dénoncer l’inaction des dirigeants.

« Le message de nos membres ne souffre d’aucune ambiguïté. Il faut poser des gestes concrets, instaurer des politiques contraignantes pour réduire de manière draconienne l’empreinte environnementale des entreprises, des gouvernements et de chacun de nous. Ces changements devront être immédiats et significatifs. Nous n’avons pas le droit d’échouer, nous n’aurons pas de deuxième chance », souligne Caroline Quesnel, présidente de la Fédération.

L’équipe de la FNEEQ apporte une contribution inédite à la journée du 27 septembre. En plus de consacrer leur temps et leur énergie à soutenir les multiples activités de cette journée, les salarié-es et les élu-es de la Fédération verseront en don jusqu’à l’équivalent de leur salaire quotidien à la fondation de l’Association pour la protection des milieux humides de la Cumberland. C’est près de 5000,00 $ qui seront ainsi remis à l’organisme. « Nous avons choisi de supporter une fondation qui tente depuis plusieurs années de protéger le dernier milieu humide en Beauce. Cette fondation a également créé un volet éducatif offert aux écoles et à la population, ce qui pour nous, est un gros plus », mentionne Jean Grenier, coordonnateur de l’équipe.

Selon le dernier consensus de scientifiques mandatés par l’ONU, le monde devra être carboneutre, sans émission polluante, dès 2050. Pour la Fédération, la mobilisation sans précédent de la société civile démontre une forte volonté d’atteindre cet objectif afin que les jeunes aient, eux aussi, droit à un avenir.

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec-CSN regroupe actuellement quelque 35 000 membres dans 47 cégeps et centres d’études collégiales, 41 établissements privés et 13 syndicats d’université. Elle a été la pionnière de la syndicalisation des chargé-es de cours et en regroupe une très large majorité. La FNEEQ-CSN est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

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Le monde syndical et Oxfam-Québec unis pour le climat https://www.csn.qc.ca/actualites/le-monde-syndical-et-oxfam-quebec-sunissent-a-loccasion-de-la-manifestation-mondiale-pour-le-climat-du-27-septembre-2019/ Tue, 17 Sep 2019 10:50:36 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=72118 Les membres du collectif La Planète s’invite au travail et Oxfam-Québec appellent la population à la mobilisation générale en vue de la manifestation mondiale pour le climat qui aura lieu le 27 septembre prochain. À cette occasion, des mobilisations se dérouleront non seulement à Montréal, mais aussi à Québec, à Gatineau, à Sherbrooke, à Joliette, à Trois-Rivières et à Rimouski.

En marge de la manifestation, les membres du collectif La Planète s’invite au travail incitent leurs syndicats affiliés et sections locales à tenir une activité Debout pour la planète s’ils ne sont pas en mesure de se déplacer à la manifestation.

Lancé par  Oxfam-Québec, Debout pour la planète consiste à lire une déclaration commune et à adopter une revendication, pour ensuite poser un geste porteur de changements pour la planète. Les milieux de travail sont donc aussi encouragés à organiser des activités de sensibilisation sur les enjeux climatiques dans leur organisation. Grâce à ces actions, ce sont autant de milieux de travail qui s’engageront à faire des choix pour la planète et à réduire leur empreinte écologique!

La trousse d’ outils pour réaliser l’activité  #deboutpourlaplanete se retrouve sur les sites web suivants  :

Une mobilisation sans précédent, un message clair à nos dirigeantes et dirigeants

Cette journée sans précédent marque une étape cruciale dans la mobilisation des forces sociales québécoises pour demander des actions et des politiques publiques audacieuses afin de prioriser la lutte contre les changements climatiques. Les partenaires appellent leurs membres, les milieux de travail, les milieux de l’éducation ainsi que la population à se joindre au mouvement.

« C’est une occasion unique de faire entendre nos voix partout au Québec et à l’international et d’exprimer nos inquiétudes sur l’avenir de la planète. Dans une société démocratique, l’expression populaire et la mobilisation collective sont des gestes concrets qui permettent d’envoyer des signaux forts aux décideuses et décideurs en faveur de la lutte contre les changements climatiques. C’est notre avenir à toutes et à tous qui est en cause », déclarent les partenaires du collectif La planète s’invite au travail et Oxfam-Québec.

Le collectif intersyndical regroupe plus de 1 250 000 travailleuses et travailleurs au Québec :

  • Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS)
  • Centrale des syndicats démocratiques (CSD)
  • Centrale des syndicats du Québec (CSQ)
  • Confédération des syndicats nationaux (CSN)
  • Fédération autonome de l’enseignement (FAE)
  • Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ)
  • Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ)
  • Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ)
  • Syndicat des professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ)

Debout pour la planète :

  • La Planète s’invite au travail
  • Oxfam-Québec
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