Construction – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca Le maillon fort du syndicalisme au Québec Thu, 03 Oct 2024 15:06:10 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.csn.qc.ca/wp-content/uploads/2019/05/csn-logo-150x150.png Construction – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca 32 32 Projet de loi 76 visant le milieu de la construction – Un pas dans la bonne direction https://www.csn.qc.ca/actualites/projet-de-loi-76-visant-le-milieu-de-la-construction-un-pas-dans-la-bonne-direction/ Thu, 03 Oct 2024 15:03:31 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=99940 La CSN-Construction accueille positivement le projet de loi no 76, qui vise principalement à accroître la qualité de la construction et la sécurité du public.

« Le projet de loi déposé par le ministre Boulet représente, à première vue, un pas dans la bonne direction pour les travailleuses et les travailleurs du milieu de la construction. Trop souvent, les travailleurs vont choisir de se taire plutôt que de dénoncer leurs employeurs par peur de représailles, dans un contexte où la sécurité d’emploi est pratiquement inexistante. Si ce projet de loi peut permettre à nos membres de dénoncer plus librement les constructions dont la qualité n’est pas à la hauteur, c’est une amélioration, explique Félix Ferland, vice-président de la CSN-Construction. Ajoutons que la qualité des travaux menés encourage la valorisation du travail, ce qui aide à la rétention des travailleurs de l’industrie ».

Toutefois, pour que les principes inclus dans le projet de loi soient respectés, le nombre d’inspecteurs de la Régie du bâtiment du Québec devra être augmenté. « On peut bien avoir les meilleures intentions du monde, si personne ne s’assure que les lois et règlements sont appliqués, c’est pratiquement l’équivalent d’un coup d’épée dans l’eau », déplore M. Ferland.

Finalement, le projet de loi constitue aussi une bonne nouvelle pour les consommateurs qui, en principe, bénéficieront de cette assurance supplémentaire visant la qualité de la construction.

La CSN-Construction entend analyser en profondeur le projet de loi.

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Un pont fabriqué à l’étranger pour l’île d’Orléans  ? https://www.csn.qc.ca/actualites/un-pont-fabrique-a-letranger-pour-lile-dorleans/ Mon, 08 Jul 2024 15:31:17 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=98641 La CSN ne comprend pas l’attitude du ministère des Transports du Québec qui agit comme s’il voulait que les usines québécoises échappent le contrat de fabrication du nouveau pont de l’île d’Orléans au profit de concurrents européens ou chinois, qui sont très actifs dans ce secteur.

« Ce pont signature devrait être fabriqué au Québec. On ne peut pas exclure les manufacturiers réputés d’ici en demandant des modes de fabrication qui n’ont pas fait leurs preuves dans notre climat hivernal », affirme François Enault, 1er vice-président de la CSN. Le consortium responsable de la réalisation du pont n’a d’autre choix que de se conformer aux directives ministérielles restrictives.

« À la veille de la fabrication annoncée du 3e lien et de plusieurs projets de transport en commun, il est primordial que le gouvernement du Québec envoie le bon signal et exige la part maximale de contenu canadien dans ses appels d’offres. Que le gouvernement agisse de façon à donner une chance réelle à notre industrie. Les Américains et les Européens ne se gênent pas pour favoriser leur industrie nationale », affirme Dominic Tourigny, vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN. « Un 3e lien européen ou chinois retournerait le fer dans la plaie », renchérit ce dernier.

Les dés pipés en faveur de l’étranger

Le problème dans les devis du ministère des Transports du Québec est qu’il exige de faire la soudure des pièces d’acier sur le chantier du pont plutôt que d’utiliser la méthode, plus habituelle en Amérique du Nord, de soudage en usine et de boulonnage sur le site. Le ministère va même jusqu’à dénigrer la méthode nord-américaine par la voix d’une porte-parole. Cette dernière méthode a pourtant fait ses preuves et permet d’utiliser le personnel déjà en place dans les usines plutôt que de tenter de recruter pour effectuer le travail ailleurs. Le soudage extérieur sur le chantier rend aussi plus difficile le contrôle de qualité.

« Nous serions extrêmement fiers de construire le pont de l’île d’Orléans qui se trouve à 10 km de notre usine. Nous avons prouvé notre expertise dans la construction par boulonnage du pont international Gordie-Howe, en Ontario, et des amorces du pont Champlain qui ne nécessitent aucune réparation », affirme Steve Giroux, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Canam Ponts–CSN. Ce dernier ajoute que le boulonnage ne paraît pas une fois le pont construit et qu’il serait tout aussi beau et fort probablement plus durable avec cette méthode. Les autres constructeurs canadiens sont dans la même situation que Canam car ils ne peuvent construire les énormes pièces exigées. Ces pièces nécessitent une expédition par barge, ce qui requiert la disposition d’un très grand atelier comprenant un immense monte-charge en bordure d’une voie navigable importante. Ces derniers éléments ne sont pas nécessaires avec la méthode par boulonnage.

« Après le fiasco du traversier italien de Matane, du REM de l’Inde à Montréal ou les travaux de réfection nécessaires sur le tablier central du pont Champlain pratiquement neuf, il est temps que Québec comprenne que c’est avantageux de construire localement. Tant pour des raisons de qualité, de diminution des gaz à effet de serre liés au transport des matériaux que pour des raisons de revenus fiscaux rattachés à la fabrication qui, sinon, fileront à l’étranger. Les pays sans hivers n’ont pas l’expertise pour notre climat », conclut François Proulx-Duperré, secrétaire général du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN.

À propos 

La CSN est composée de près de 1 600 syndicats et regroupe quelque 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, fondé en 1918, regroupe les syndicats CSN sur le territoire de la capitale nationale et de la région de Chaudière-Appalaches. Il représente quelque 240 syndicats et près de 45 000 membres issus de tous les secteurs d’activité.

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L’histoire de la CSN–Construction est intimement liée à celle de la CSN https://www.csn.qc.ca/actualites/lhistoire-de-la-csn-construction-est-intimement-liee-a-celle-de-la-csn/ Wed, 15 Feb 2023 11:20:48 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=87335 La FCMB est donc créée par des unions de métiers de Montréal, de Hull et de Trois-Rivières, qui rassemblent des menuisiers, des plombiers, des ferblantiers, des peintres, des charpentiers, des briqueteurs et des journaliers. Se joindront par la suite des unions de Québec, de Sherbrooke et d’autres régions. « Toutes ces organisations contribueront vivement à l’émergence de la CSN en joignant les rangs de la FCMB », souligne l’archiviste de la CSN, Marc Comby.

Fait intéressant à noter, dès le 3 novembre 1924, moins d’un mois après sa création, les délégués du bureau fédéral de la Fédération catholique des métiers du bâtiment dénoncent la compagnie Eddy Match de Hull et soutiennent la lutte des allumettières, qui deviendra historique.

L’ADN des luttes
« Avant même que la FCMB ne soit fondée, la question de la santé et de la sécurité sur les chantiers est au centre des préoccupations des unions », rappelle Marc Comby. Dès le 18 décembre 1925, le comité exécutif de la fédération propose la création d’une police d’assurance décès de 300 $ et d’une police d’assurance maladie de 5 $ par semaine, durant 10 semaines.

Lors du second congrès, des résolutions sont déposées afin de prévenir la transmission de maladies contagieuses sur les chantiers, de revoir la couverture de la loi des accidents de travail afin de prévoir une compensation financière dès le premier jour d’un événement et de demander au gouvernement provincial une inspection sanitaire obligatoire des installations de plomberie dans les villes de plus de 20 000 habitants. « Ces résolutions témoignaient déjà de l’engagement militant et social, qui était solidairement ancré dans les communautés des membres de la fédération », fait remarquer Pierre Brassard, président de la CSN–Construction.

Le 8 septembre 1929, les membres de la FCMB décident en congrès de mandater la fédération pour qu’elle voit avec le gouvernement à la mise en place d’un bureau préventif des accidents. Le vice-président de la CSN–Construction, Félix Ferland, rappelle que tout au long de son histoire et de concert avec la CSN, la fédération a milité pour que la prévention soit priorisée sur tous les chantiers du Québec. « Avec la récente loi 27, l’enjeu de la santé-sécurité au travail (SST) demeure au cœur des préoccupations sur les chantiers québécois », ajoute-t-il.

Autres luttes
La question des disparités salariales entre les grandes villes et les régions du Québec pousse la FCMB et la CTCC à militer dès 1934 en faveur de la Loi sur les décrets de con­ven­tion collective qui rendra uniformes les conditions de travail dans plusieurs secteurs économiques, dont celui de la construction. Au début des années 1970, les travailleurs de la construction obtiennent la parité salariale. « Un clou de six pouces planté à Gaspé a autant de valeur qu’un clou planté à Montréal », disait un slogan de la CSN.

Au début des années 1960, les luttes pour la réduction du temps de travail font passer la semaine normale de travail de 54 à 44 heures en moyenne dans plusieurs régions et même à 40 heures à Montréal. Dès 1970, la reconnaissance de l’ancienneté par employeur et par région devient un autre cheval de bataille défendu par la fédération. Cette revendication demeure non réglée aujourd’hui – les employeurs ayant toujours combattu toute avancée à ce sujet – et sera au centre de plusieurs négociations en alliance syndicale.

Placement syndical
Puisque le placement faisait partie de la dynamique de la construction dès les années 1920, la défense de la sécurité d’emploi deviendra rapidement un enjeu majeur pour la CSN–Construction. Or, le placement syndical, dont le monopole sur les chantiers avait été donné aux organisations syndicales, est une lame à double tranchant qui menace justement la sécurité d’emploi.

Plusieurs propositions furent mises de l’avant par la CSN–Construction dans le but de régler ce problème en confiant le placement sur les chantiers à un organisme paragouvernemental indépendant, la Commission de la construction du Québec, par exemple. « L’argument central demeurait toujours le même : dans la mesure où le placement ne serait plus un enjeu de division syndicale, les organisations pourraient enfin se consacrer à leur rôle fondamental, soit celui de faire respecter les droits des travailleuses et des travailleurs », explique Pierre Brassard.

Rendez-vous avec son histoire
Au moment d’écrire ces lignes, la CSN–Construction prépare son 69e congrès qui marquera aussi le lancement de son 100e anniver­saire. Longue vie à la CSN–Construction !

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La CSN demande le retrait de la CCQ du projet de loi 4 https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-demande-le-retrait-de-la-ccq-du-projet-de-loi-4/ Tue, 18 Jan 2022 21:51:10 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=81430 Aujourd’hui, lors du dépôt de son mémoire en commission parlementaire, la CSN a demandé le retrait de la Commission de la construction du Québec (CCQ) du projet de loi 4 renforçant la gouvernance des sociétés d’État et modifiant d’autres dispositions législatives.

« Contre toute logique, le projet de loi 4 prévoit d’assujettir la CCQ à la Loi sur la gouvernance des sociétés d’État. Or, la CCQ est chargée de la gestion des relations du travail dans l’industrie de la construction qui est financée à 98 % par les activités de ce secteur, de souligner François Enault, vice-président de la CSN. L’imposition de ce cadre de gouvernance à la CCQ ferait reculer le dialogue social en mettant à l’écart les acteurs syndicaux d’une organisation qui gèrent leurs propres conditions de travail. Voilà pourquoi la CSN demande le retrait pur et simple de la CCQ du projet de loi 4. »

« La première responsabilité de la CCQ, c’est de faire respecter la Loi R-20 et de gérer les fonds mutualisés par les parties, dont les avantages sociaux, les fonds de formation et d’indemnisation. En ce sens, toutes les associations syndicales doivent impérativement être présentes à son conseil d’administration pour veiller à l’application rigoureuse des conventions collectives que nous avons négociées », de conclure Pierre Brassard, président de la CSN–Construction.

Fondée en 1924, par et pour les travailleuses et travailleurs, la CSN–Construction offre à ses membres tous les outils nécessaires pour défendre et améliorer leurs conditions de travail. Présente et engagée partout au Québec, la CSN–Construction représente plus de 18 000 travailleuses et travailleurs de l’industrie.

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Les travailleurs et travailleuses de l’asphalte forment un front commun https://www.csn.qc.ca/actualites/les-travailleurs-et-travailleuses-de-lasphalte-forment-un-front-commun/ Fri, 12 Nov 2021 12:00:10 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=80931 À la suite de la dernière négociation de la construction dans le secteur génie civil et voirie, les cinq associations représentatives des opérateurs et des titres occupationnels ont décidé de constituer un front commun pour défendre les travailleurs et travailleuses attitrés aux travaux d’asphalte.

« C’est lors d’une rencontre tenue le 29 octobre 2021, par nos organisations syndicales, que nous avons constitué le front commun des travailleurs et travailleuses attitrés aux travaux d’asphalte. Après plusieurs rondes de négociations durant lesquelles nos négociateurs syndicaux ont présenté des demandes dans le but d’améliorer les conditions de travail dans le revêtement de chaussées, celles-ci sont demeurées inchangées », de souligner Jean-Luc Deveaux, porte-parole du front commun et vice-président secteur génie civil et voirie à la CSN–Construction.

« Il faut savoir que les travaux d’asphaltage sont parmi les plus ardus pour les travailleurs et travailleuses de la construction. Nous avons des horaires variables, de jour, de soir, de nuit, en plus des horaires retardés qui déplacent nos quarts de travail à la dernière minute, ce qui nous impose une conciliation travail-famille très difficile, voire impossible, dans certains cas. De plus, les nombreuses canicules estivales, les vapeurs nocives et les autres conditions de travail dans le revêtement de chaussées sont demeurées inchangées malgré les nombreuses inquiétudes soulevées par les syndicats de la construction. Pour nous, il doit y avoir du changement dans notre secteur et c’est exactement l’objectif de notre front commun », de conclure monsieur Deveaux.

Les organisations syndicales membres du front commun sont l’Union internationale des opérateurs-ingénieurs local 905 (CPQMCI), l’Union internationale des journaliers d’Amérique du Nord local 62 (CPQMCI), l’Association des manœuvres interprovinciaux (AMI-FTQ-Construction), l’Union des opérateurs de machinerie lourde local 791 (FTQ-Construction), l’Association provinciale des opérateurs d’équipement lourd (CSN–Construction), l’Association provinciale des manœuvres et des manœuvres spécialisés (CSN–Construction), le Syndicat québécois de la construction (SQC) et la CSD-Construction. Le front commun représente 49 000 travailleurs et travailleuses, soit 24 % de l’industrie de la construction.

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L’Alliance syndicale de la construction fait des offres formelles pour sortir de l’impasse des négociations https://www.csn.qc.ca/actualites/lalliance-syndicale-de-la-construction-fait-des-offres-formelles-pour-sortir-de-limpasse-des-negociations/ Mon, 24 May 2021 09:58:56 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=79414 L’Alliance syndicale dépose des offres formelles à la table des clauses communes et à toutes les tables sectorielles afin de sortir de l’impasse des négociations et d’en arriver aux ententes pour éviter un conflit de travail. Ces offres contiennent des demandes syndicales qui prennent en considération des besoins exprimés par les employeurs. Dotée d’un mandat de grève à 93 %, l’Alliance syndicale est en droit de déclencher ses moyens de pression à tout moment depuis le 21 mai. Cependant, elle souhaite en arriver aux ententes avec les parties patronales, et les offres présentées aux tables le démontrent clairement.

Une offre avantageuse pour tous à la table des clauses communes

Dès le début de la négociation, l’Alliance syndicale et les employeurs se sont entendus pour donner la priorité au régime d’avantages sociaux afin d’en assurer sa pérennité. L’offre déposée à la partie patronale est historique. Elle comprend une contribution financière des employeurs et des travailleuses et travailleurs au régime d’assurance ainsi qu’un partage des augmentations futures de ses coûts. Cette proposition comprend aussi une indexation en pourcentage de la cotisation patronale au régime de retraite afin d’assurer son financement à long terme. Par cette offre, les régimes d’assurance MÉDIC et de retraite de l’industrie pourraient bénéficier d’un financement garanti à longue échéance correspondant aux besoins de santé des travailleurs et de leur famille tout en répondant aux demandes des employeurs.

La partie patronale rend toutefois l’acceptation de cette offre conditionnelle à une entente sur les systèmes de géolocalisation numériques mobiles.

Débattre de la géolocalisation après que le PL 64 sera adopté

À la suite de l’importance prise par le pointage par géolocalisation dans la négociation, l’Alliance syndicale a demandé à un OBNL spécialisé en sécurité informatique et en protection de la vie privée, Crypto.Québec, d’étudier la question. Son rapport conteste ce type de pratique et doute qu’après l’adoption du projet de loi 64, Loi modernisant des dispositions législatives en matière de protection des renseignements personnels , ce soit toujours légal au Québec.

« Ce n’est pas le bon moment pour prendre une décision sur la géolocalisation. Les gouvernements du Canada et du Québec étudient présentement des projets de loi qui vont encadrer la protection de la vie privée et qui pourraient complètement changer ce qui sera ou non permis, et comment. Pour le reste, nous avons présentement une offre qui pourrait gagner l’adhésion des patrons. Entendons-nous sur ça, et nous nous engageons à discuter de géolocalisation lorsque tous les paramètres seront établis, » explique Éric Boisjoly, porte-parole de l’Alliance syndicale.

Aujourd’hui, l’Alliance syndicale présente un engagement formel aux associations patronales : s’entendre sur les conventions collectives, signer les offres qu’elle dépose et étudier la question du pointage numérique, lorsque les changements législatifs en cours seront adoptés. Ainsi, les parties éviteront une grève, sauveront les avantages sociaux et adopteront des dispositions sur les systèmes de pointage numérique de manière éclairée.

Rapport de Crypto.Québec: https://bit.ly/3vh5QQX

Le ministre du Travail détient le pouvoir pour faire baisser la pression

Il est essentiel de rappeler que l’absence de clauses de rétroactivité des salaires dans l’industrie de la construction crée une dynamique où les associations patronales n’ont pas intérêt à régler la négociation des conventions collectives avant la menace d’un conflit de travail. Les travailleurs et les travailleuses perdent environ 210 $ par mois, tant que les nouvelles conventions collectives ne sont pas entérinées, ce qui représente plus de 9 millions de dollars par semaine.

L’Alliance syndicale fait donc appel au ministre Jean Boulet pour qu’il modifie la Loi R-20, plutôt que d’imposer un arbitrage, afin d’y inclure des clauses sur la rétroactivité. Cela permettrait aux parties de négocier à armes égales et éviterait au ministre de s’immiscer dans les négociations.

Après deux conflits de travail, en 2013 et en 2017, l’Alliance s’attend à ce que les associations patronales fassent preuve de bonne foi et signent des ententes négociées en vue d’augmenter la rétention de la main-d’œuvre dans la construction, d’assurer la pérennité des régimes d’assurance MÉDIC et de retraite, et de rendre l’industrie plus attrayante.

 L’Alliance syndicale représente les 200 000 travailleurs et travailleuses de la construction dans le cadre des négociations des conventions collectives. Elle regroupe les cinq syndicats représentatifs de la construction, soit la FTQ-Construction, le Conseil provincial (International), le Syndicat québécois de la construction (SQC), la CSD Construction et la CSN-Construction.

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Négos de la construction : vote clair pour la grève https://www.csn.qc.ca/actualites/negos-de-la-construction-vote-clair-pour-la-greve/ Wed, 19 May 2021 15:00:10 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=79376 Les travailleurs et les travailleuses membres des cinq associations représentatives de la construction ont voté à plus de 93 % en faveur d’un mandat de grève générale illimitée, confié à l’Alliance syndicale. Il s’agit du seul moyen de pression permis dans l’industrie de la construction. Cela signifie qu’à partir du 21 mai prochain, les travailleuses et les travailleurs de l’industrie pourront faire valoir leurs droits par des moyens de pression illimités. Sans donner d’indication sur le moment précis du déclenchement des moyens de pression, les syndicats donneront un préavis de grève de 12 à 24 heures.

« Notre premier objectif est d’en arriver à une entente négociée. Cependant, les travailleurs et travailleuses de la construction nous ont donné un mandat clair et nous n’hésiterons pas à nous en servir si la situation aux tables de négociation perdure. À ce stade-ci, aucune date limite n’a été établie, mais nos membres sont prêts à aller jusqu’au bout si les employeurs ne négocient pas de bonne foi », affirme Éric Boisjoly, porte-parole de l’Alliance syndicale.

La géolocalisation met en péril la vie privée des membres et la négociation

Une des principales raisons pour lesquelles les négociations ne sont pas concluantes est la volonté des associations patronales de rattacher une entente à la table du tronc commun (avantages sociaux, retraite et assurances) à l’imposition du pointage par localisation automatique. Cette technologie fonctionnant sur la géolocalisation représente un risque imminent pour la protection de la vie privée des travailleurs et des travailleuses. D’ailleurs, une décision arbitrale confirmée par la Cour supérieure a indiqué récemment que ces applications contreviennent aux conventions collectives actuelles. Malgré tout, la partie patronale, en particulier l’Association de la construction du Québec (ACQ), insiste pour introduire ces outils et pour en faire une condition à l’obtention d’une entente à la table du tronc commun. Il est important de rappeler que ce sont les blocages de l’ACQ qui avaient forcé les syndicats à avoir recours à la grève en 2013 et 2017.

L’absence de rétroactivité force les choses

Il est essentiel de rappeler que l’absence de clauses de rétroactivité des salaires dans l’industrie de la construction crée une dynamique où les associations patronales n’ont pas intérêt à régler rapidement la négociation des conventions collectives avant la menace d’un conflit de travail. Les travailleurs et les travailleuses perdent environ 210 $ par mois tant que les nouvelles conventions collectives ne sont pas entérinées, ce qui représente plus de 9 millions de dollars par semaine.

L’Alliance syndicale espère qu’après deux conflits de travail, les associations patronales entendront raison et signeront des ententes négociées afin d’augmenter la rétention dans l’industrie, d’assurer la pérennité des régimes d’avantages sociaux et de retraite et de rendre l’industrie de la construction plus attrayante.

 

L’Alliance syndicale représente les 195 000 travailleurs et travailleuses de la construction dans le cadre des négociations des conventions collectives. Elle regroupe les cinq syndicats représentatifs de la construction, soit la FTQ-Construction, le Conseil provincial (International), le Syndicat québécois de la construction (SQC), la CSD Construction et la CSN-Construction.

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Le patrimoine enfoui complètement oublié https://www.csn.qc.ca/actualites/le-patrimoine-enfoui-completement-oublie/ Tue, 15 Dec 2020 16:09:54 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=77808 Le patrimoine culturel enfoui au Québec est une richesse collective incommensurable. Il nous aide à améliorer notre connaissance des peuples autochtones qui habitent notre territoire depuis des millénaires et à comprendre la vie que menaient les premiers colons européens qui y sont débarqués.

L’archéologie étant essentielle à la découverte et à la conservation de ce patrimoine, nous déplorons que le projet de loi 69 modifiant la Loi sur le patrimoine culturel ne comprenne aucune mesure pour améliorer les conditions qui régissent les travaux archéologiques, et ce, même si les règles encadrant le travail des archéologues découlent en grande partie de cette loi.

Bien que nous comprenions la nécessité de mieux encadrer la protection du patrimoine bâti et que nous saluions la volonté de la ministre de la Culture et des Communications en ce sens, force est de constater que l’archéologie demeure aujourd’hui le parent pauvre de la protection de biens culturels. Le fait qu’aucun organisme ou regroupement d’archéologues n’ait même été invité à participer aux consultations menées par la commission parlementaire sur ce projet de loi le démontre une fois de plus.

Pourtant, l’encadrement législatif des travaux archéologiques doit être amélioré. Ceux-ci ne doivent pas être uniquement considérés comme une étape préalable aux nouvelles constructions, mais comme une réelle démarche de recherche scientifique, d’inventaire, de fouilles et d’analyse qui mérite toute l’attention nécessaire à sa réalisation.

L’accélération des mises en chantier exerce une pression indue sur la protection des biens culturels, d’autant plus qu’en étant enfouis, ces derniers ne sont ni visibles ni identifiés. Il appartient au ministère d’assurer la protection de ce patrimoine plutôt que de se limiter à la protection du patrimoine bâti.

Il aurait été judicieux de profiter de cette révision de la Loi sur le patrimoine culturel — la première en dix ans — pour aborder plusieurs enjeux touchant à l’environnement de travail des archéologues.

Nous suggérons, entre autres, de hausser le montant des amendes imposées aux entrepreneurs qui ne respectent pas les règles de conservation du patrimoine ; de calculer le délai maximal pour la remise du rapport archéologique à partir de la fin des fouilles ; et de prévoir un mécanisme pour ajuster les montants et les délais alloués aux travaux archéologiques en fonction des contraintes vécues ou de l’ampleur des découvertes.

Par ailleurs, l’ajout d’un pouvoir décisionnel à l’échelon des municipalités régionales de comté (MRC) nous inquiète également, puisqu’il n’apporte aucune protection supplémentaire et qu’il risque d’engendrer une forte réduction du territoire protégé.

Notre patrimoine enfoui est non renouvelable et riche d’une histoire qui dépasse les intérêts économiques à court terme. Nous espérons que le gouvernement saura reconnaître son importance et modifier le projet de loi 69 en conséquence.

Ginette Langlois
Présidente
Fédération des professionnèles–CSN

Maxime Vaillancourt
Président
Syndicat national des archéologues du Québec–CSN

Cliquez ici pour lire le commentaire envoyé par le SNAQ-CSN la FP-CSN à la commission de la culture et de l’éducation de l’Assemblée nationale.

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Projet de loi 61 : des craintes liées à l’octroi de contrats, aux régions et à la santé et la sécurité https://www.csn.qc.ca/actualites/projet-de-loi-61-des-craintes-liees-a-loctroi-de-contrats-aux-regions-et-a-la-sante-et-la-securite/ Mon, 08 Jun 2020 18:30:28 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=75939 La CSN‑Construction et la CSN ont déposé leur mémoire dans le cadre du projet de loi 61 visant la relance de l’économie du Québec et l’atténuation des conséquences de l’état d’urgence sanitaire déclaré le 13 mars 2020 en raison de la pandémie de la COVID-19. La CSN‑Construction est satisfaite des investissements annoncés en matière d’infrastructure, alors que l’industrie de la construction et ses travailleurs constituent le fer de lance de la relance économique du Québec, mais demeure préoccupée sur certains aspects. C’est pourquoi elle a déposé neuf recommandations au gouvernement.

« La CSN-Construction est particulièrement préoccupée par l’octroi et le processus d’octroi des contrats qui auraient pour effet de favoriser les travailleurs et travailleuses d’une association syndicale au détriment d’une autre, tout comme nous l’avions découvert avec le Groupe Signature sur le Saint‑Laurent au pont Samuel-De Champlain. Les travailleurs et travailleuses doivent être traité équitablement dans cette relance économique. Il ne faut pas que le gouvernement contrevienne aux règles concernant le placement syndical et le gouvernement doit s’assurer de ne pas retomber dans cette vieille pratique », soutient le président de la CSN‑Construction, Pierre Brassard.

Autres préoccupations : train, sécurité, région et assurance MÉDIC Construction
La CSN-Construction partage l’idée que l’utilisation des chemins de fer devrait avoir un effet important sur l’environnement et favoriser un mode de transport socialement écoresponsable. C’est pourquoi elle demande au parlement d’ajouter un projet à l’annexe 1 relativement au projet du chemin de fer du CP traversant les Cantons de l’Est : rehausser la voie au niveau 4 afin de permettre le transport de passagers. Il en coûterait 3,6 millions $.

« Du coup, il est grand temps que le gouvernement reconnaisse le métier de cheminots pour les projets associés aux chemins de fer. Cette reconnaissance est menacée par la pratique actuelle de la CCQ qui accorde aux salariés de l’industrie ferroviaire des certificats d’exemption assimilés à des métiers de la construction niant ainsi les racines de leur métier et l’expertise des entreprises ferroviaires qui ont bâti cette industrie », défend Pierre Brassard.

Dans le secteur institutionnel et commercial, la CSN-Construction veut éviter le fractionnement des contrats qui permettrait aux employeurs de ne pas mettre en place d’agent de prévention. Cela serait un non-sens considérant que le projet de loi maintient l’urgence sanitaire. La CSN-Construction demande l’implantation d’un programme de prévention en santé‑sécurité au travail et que ce programme reçoive les commentaires des représentants syndicaux.

Afin de respecter les régions, alors que le gouvernement s’apprête à injecter plusieurs millions d’heures de travail dans l’industrie de la construction, le gouvernement doit aussi tenir compte de la capacité de main‑d’œuvre régionale et ne pas favoriser un « fly in, fly out » excessif des travailleurs des centres urbains au détriment des travailleurs régionaux. Rappelons que la CSN-Construction a contesté la décision du Tribunal administratif du travail (TAT) qui vise l’abolition du règlement sur la mobilité de la main d’œuvre.

De plus, étant donné que les huit semaines d’inactivité risquent d’entraîner un vide dans la couverture d’assurance MÉDIC Construction, la CSN-Construction recommande une contribution du donneur d’ouvrage de 0,47 $ par heure travaillée pour chaque travailleur afin de freiner l’accroissement du déficit du régime des avantages sociaux. Il en va de la santé et la sécurité de tous nos travailleurs et travailleuses.

Le mémoire peut être consulté ici.

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Construction : prendre tous les moyens pour éloigner le virus https://www.csn.qc.ca/actualites/construction-prendre-tous-les-moyens-pour-eloigner-le-virus/ Tue, 12 May 2020 20:05:02 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=75771 Ça y est. Les travaux ont repris sur les chantiers de construction au Québec. Et les travailleurs sont contents.

« Les gens sont heureux de reprendre la vie normale et de recommencer à toucher leur salaire, souligne le manœuvre spécialisé et représentant de la CSN–Construction à Québec, Alexandre Mailhot. Bien sûr, il y a plusieurs mesures de protection à respecter, mais ils savent que c’est important et que s’ils ne suivent pas les consignes, les chantiers pourraient fermer à nouveau. Et ils ne veulent pas ça. »

Alexandre est à pied d’œuvre sur les chantiers, comme tous les autres représentants et directeurs d’associations de métiers et d’occupations de la CSN–Construction, pour s’assurer que les mesures d’hygiène sont en place. « Les associations syndicales et patronales ont produit des recommandations pour les chantiers, de concert avec la CNEESST, et ces recommandations doivent être respectées par les entrepreneurs. On veille à ça », souligne pour sa part le président de la CSN–Construction, Pierre Brassard.

Les recommandations ne doivent pas être prises à la légère, sans quoi tout le monde va être pénalisé. « Dans plusieurs métiers de la construction, c’est le cas pour les plombiers, les manœuvres et les charpentiers, par exemple, les gens sont appelés à travailler à deux. Ils doivent avoir accès à des lunettes, à des masques et à des gants pour se protéger mutuellement », explique le président de la fédération qui ajoute : « Dans une tour à habitation, ils peuvent se retrouver 150, 175 voire 200 travailleurs en même temps. Il n’y a pas de chance à prendre. On veut s’assurer que tout le monde est à l’aise dans son environnement de travail pour éviter des éclosions de COVID et permettre au monde de travailler. »

Mieux en temps de COVID
Alexandre Mailhot fait même remarquer qu’à certains endroits, les installations sont plus adéquates en période de crise qu’à l’ordinaire. « La semaine dernière, on a dû intervenir parce qu’il manquait une toilette sur un chantier. Le lundi matin, elle était là. »

Rappelons qu’à partir de 25 travailleurs sur un chantier, les entrepreneurs ont l’obligation d’installer une toilette à chasse. Il faut aussi qu’il y ait assez de toilettes à chasse pour le nombre de personnes sur le chantier en question. « Habituellement, ces obligations sont loin d’être respectées partout. Mais en ce moment, ils ont déjà tellement de retards qu’ils ne veulent pas risquer de faire en sorte que les travaux arrêtent. Ils prennent donc tous les moyens pour éloigner le virus », renchérit Mailhot.

Un entrepreneur rencontré récemment, raconte le représentant syndical, a pris la peine d’apporter un gros cruchon et du savon dans un quartier résidentiel où il n’y avait aucune eau courante et où chaque maison fonctionnait avec un puits artésien. « En temps normal, il n’aurait jamais fait ça. Dans le résidentiel léger, parfois, il n’y a même pas de toilettes. Bien entendu, on condamne ces manquements à la CSN–Construction. Mais si les entrepreneurs sont capables d’être exemplaires et de fournir l’essentiel sur le plan sanitaire en temps de COVID, ils vont être capables de l’être après la COVID. On va surveiller ça de très près », conclut-il.

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La sécurité d’abord et avant tout https://www.csn.qc.ca/actualites/la-securite-dabord-et-avant-tout/ Mon, 09 Dec 2019 12:00:13 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=73069 La CSN-Construction salue l’initiative du gouvernement et est heureuse de contribuer au Sommet sur le transport ferroviaire qui se conclut aujourd’hui à Drummondville.

Cependant, la CSN–Construction tient à réaffirmer la nécessité de mettre de l’avant la sécurité ferroviaire. « Nous sommes très préoccupés pour les travailleurs sur les chantiers ainsi que pour la population. Le gouvernement devra s’assurer de mettre en place des mesures concrètes, d’autant plus dans un contexte de pénurie et de rareté de la main-d’œuvre », a soutenu Pierre Brassard, président de la CSN–Construction.

«Pour qu’un réseau soit construit dans les règles de l’art, cela nécessite l’apport de milliers de travailleuses et de travailleurs aguerris, dont l’expertise entraîne une économie de coûts importante à différents paliers. À ce titre, il est important qu’ils soient reconnus dans la loi R-20 encadrant l’industrie de la construction », a ajouté le spécialiste de la construction des chemins de fer, Jean-Luc Deveaux, vice-président de la CSN–Construction.

Le transport ferroviaire contribuera à créer des emplois directs avec la construction d’un chemin de fer qui emploiera des milliers de travailleurs de la construction, ainsi que des emplois indirects dans les hôtels, les restaurants et autres commerces où passe le rail. En ce sens, la construction d’un réseau sécuritaire, performant et efficace, avec une faible empreinte environnementale, constituera un apport économique majeur pour le Québec.

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La CSN–Construction somme le gouvernement et les entrepreneurs d’agir https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-construction-somme-le-gouvernement-et-les-entrepreneurs-dagir/ Fri, 06 Dec 2019 18:06:47 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=73062 La CSN–Construction est affligée d’apprendre qu’une signaleuse routière est morte hier après avoir été happée en Montérégie par un véhicule ; elle réclame de toute urgence les mesures de sécurité qui s’imposent pour empêcher de tels drames de se produire.

« La révision de la loi sur la santé et sécurité devait sortir avant les fêtes et se fait encore attendre, se désole le président de la CSN–Construction, Pierre Brassard. Or, les décès de signaleurs au Québec se multiplient de façon indue depuis trop longtemps. En trois mois seulement, trois signaleurs sont morts au travail! Ceux-ci font face à des automobilistes inconscients des dangers de leur conduite, parfois même agressifs. Combien de fois encore allons-nous assister à des tragédies comme celle d’hier avant que des mesures efficaces ne soient prises pour les éviter ? », a-t-il ajouté.

Pour Pierre Brassard, le gouvernement n’a pas d’excuses : il doit voir à ce que la sécurité soit assurée dans tous les secteurs d’activité assujettis et non assujettis à la loi R-20, qui encadre l’industrie de la construction au Québec. Et jusqu’à maintenant, il est loin d’avoir démontré assez d’empressement à ce sujet. « Les travailleuses et travailleurs de la construction et hors construction sont les plus exposés aux décès sur les lieux de travail. Ils sont souvent obligés d’agir dans des conditions exécrables qui mettent leur vie en danger. La société québécoise ne peut plus tolérer cette situation. »

Un cadre plus serré pour les entrepreneurs
La CSN–Construction exige que tous les entrepreneurs au Québec soient soumis à l’obligation de mettre en place des programmes de prévention qui ont du mordant sur les chantiers. « Dès le début de travaux sur un chantier donné, des représentants à la prévention devraient être déployés sur le terrain pour prévenir les risques à la source. Pourquoi, en 2019, faut-il encore se battre à ce sujet ? », s’indigne Pierre Brassard.

L’obligation pour les grands chantiers de prévoir la mise en place d’un programme de prévention avant que les travaux ne débutent est aussi trop souvent négligée, estime le président de la CSN–Construction. « Les plans de prévention sont déployés souvent très tard, ce qui met la vie de nos travailleurs et travailleuses en danger », déplore-t-il.

Le président de la CSN–Construction exhorte le gouvernement et les entrepreneurs à agir, maintenant. « Cette situation a trop duré ; il n’y a aucune raison d’attendre une journée de plus pour y voir. Il faut que quelque chose soit fait maintenant. Pas demain, il faut que ça cesse. »

 

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La CSN-Construction heureuse d’avoir été entendue https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-construction-heureuse-davoir-ete-entendue/ Thu, 21 Nov 2019 13:35:47 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=72859 La CSN–Construction est impatiente de rencontrer la Société des ponts Jacques-Cartier et Champlain Inc. (PJCCI) qui a acquiescé à sa demande d’organiser une rencontre sur la déconstruction du pont Champlain, en compagnie de toutes les organisations syndicales de la construction. Cette rencontre aura lieu demain, le 22 novembre 2019.

« À l’approche des travaux de déconstruction du pont, la CSN–Construction a beaucoup de choses à faire valoir, que ce soit sur le plan de la sécurité, des conditions de travail ou de l’environnement, souligne le président de la CSN–Construction, Pierre Brassard. La déconstruction d’un pont d’une telle ampleur est un projet majeur qui n’a pas de précédent dans l’histoire du Québec. Elle ne peut pas se faire au hasard et il faut avoir un plan précis avant de lancer ce projet. »

Santé et Sécurité : un enjeu prioritaire
« La santé et sécurité sur les chantiers de construction est un enjeu prioritaire. Encore beaucoup trop d’accidents graves, causant parfois la mort, surviennent régulièrement sur les chantiers au Québec. Dès le début des travaux, des représentants à la prévention doivent être déployés sur le terrain. Il n’y a pas de risque à prendre : la PJCCI a l’obligation de prévoir la mise en place du programme de prévention avant que le chantier ne débute. Cette étape est trop souvent négligée, ce qui met la vie de nos travailleurs et travailleuses en danger », explique aussi Pierre Brassard.

Enjeu de formation
Pour Jean-Luc Deveaux, vice-président du secteur Génie civil et Voirie, la formation des travailleuses et travailleurs est aussi un enjeu de taille dans ce dossier. « Déconstruire un pont nécessite la réalisation de plusieurs tâches spécialisées. Non seulement il faut former notre monde pour que les choses se déroulent dans les règles de l’art, mais cette formation doit être payée et les salaires ajustés en conséquence », insiste-t-il.

Puisque cette déconstruction entraînera des impacts importants sur la faune et la flore marines, il faudra former des personnes qui seront appelées à faire le tour des chantiers, un peu à la façon des représentants en prévention, pour s’assurer du respect de l’environnement, estime-t-il aussi.

Des conditions de travail intéressantes
Au vu de tout ce qui précède, il est donc impératif de s’assurer en amont de bonnes conditions pour celles et ceux qui seront dédiés à ce travail titanesque. « Il faut s’attendre à ce que la déconstruction du pont mobilise un très grand nombre de personnes. Celui-ci pourrait se situer au-dessus de 1000! Dans quelles conditions s’exécuteront-elles? Il sera important de s’occuper de cet aspect aussi, quitte à rouvrir les conventions collectives », conclut Jean-Luc Deveaux.

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La CSN–Construction demande la reconnaissance du métier de cheminot dans la Loi R-20 https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-construction-demande-la-reconnaissance-du-metier-de-cheminot-dans-la-loi-r-20-sur-lindustrie-de-la-construction/ Fri, 18 Oct 2019 13:48:27 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=72601 En prévision du Sommet national sur le transport ferroviaire qui se déroulera le 9 décembre prochain à Drummondville, la
CSN–Construction a déposé auprès du Ministère du Transport du Québec un mémoire dans lequel elle réclame au gouvernement la reconnaissance concrète du métier de cheminot.« La construction d’un réseau construit dans les règles de l’art nécessite l’apport de milliers de travailleuses et de travailleurs aguerris, souligne le président de la CSN–Construction, Pierre Brassard. Ceux-ci sont spécialisés dans la construction d’un réseau sécuritaire, performant et efficace, avec une faible empreinte environnementale. Leur expertise entraîne une économie de coûts importante à différents niveaux et à ce titre, il est important qu’ils soient reconnus dans la Loi R-20 encadrant l’industrie de la construction. »

De fait, en plus de favoriser le développement économique par la création d’emplois de qualité, un transport accru des marchandises et des personnes via le réseau des chemins de fer entraînera la réduction des frais gouvernementaux relatifs à la détérioration et à la sécurité du réseau routier. « Plus l’utilisation du réseau ferroviaire québécois sera efficiente et fluide, moins la dépense en infrastructures sera lourde à assumer pour les Québécoises et les Québécois », souligne le vice-président de la CSN–Construction, Jean-Luc Deveaux.

L’industrie ferroviaire doit par ailleurs offrir de nouveaux services intermodaux qui peuvent concurrencer l’usage des routes, estime aussi la CSN–Construction. Les trains procurent un avantage important aux entreprises en ce qui a trait aux frais de transport et en ce sens, ils leur permettent d’être plus compétitives. « La construction de gares de triage plus près des communautés, quelle que soit la région, va favoriser un camionnage local plus léger et plus efficace en milieu rural et urbain », poursuit le vice-président génie civil et voirie de la CSN–Construction, Jean-Luc Deveaux.

Bien sûr, le mémoire de la CSN–Construction ne saurait faire l’impasse sur l’énorme apport du transport ferroviaire en matière d’environnement. En outre, la CSN–Construction invite le gouvernement à donner suite à sa demande. « Sans reconnaissance professionnelle des travailleurs et travailleuses des compagnies de chemin de fer, les coûts seront exorbitants pour les donneurs d’ouvrage », conclut Pierre Brassard.

 

 

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L’entente de principe acceptée par le syndicat https://www.csn.qc.ca/actualites/lentente-de-principe-acceptee-par-le-syndicat/ Thu, 17 Oct 2019 03:02:41 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=72539 Lors d’une assemblée générale tenue ce soir, le Syndicat des travailleurs de Demix (LaSalle et Longueuil) a adopté à 71 %, par voie de scrutin secret, l’entente de principe intervenue avec leur employeur le 11 octobre dernier.

« Les membres sont satisfaits des résultats de cette négociation. Nous avons obtenu des augmentations salariales de l’ordre de 2,75% pour 2019, et de 2,5 % pour les quatre années suivantes. Aussi, l’employeur cotisera à parts égales à notre régime de retraite en nous versant 5 % pour les trois premières années de notre convention de cinq ans et 5,5 % pour 2022 et 2023. Nous avons également obtenu un nouveau régime d’assurances collectives entièrement assumé par l’employeur. Finalement, nous sommes parvenus à un accord qui règle les différents problèmes en lien avec les mouvements de main-d’œuvre à la suite de l’implantation du système de répartition assisté par ordinateur, mesure qui minait les relations entre les parties depuis plus d’un an », de préciser Pierre Langlois, porte-parole du syndicat.

« Au nom de la FIM–CSN, je tiens à saluer le travail du comité de négociation qui, dans un contexte difficile, est parvenu à s’entendre avec l’employeur. Depuis l’implantation du système de répartition assisté par ordinateur, les travailleurs vivaient de nombreux problèmes d’organisation du travail », de souligner Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN.

« Je félicite les membres du syndicat qui ont réussi à trouver une entente avec un employeur qui leur a imposé un système qui a causé de nombreuses tensions dans les relations de travail. Ils ont également réussi à améliorer leurs conditions de travail et ce, à la satisfaction de leurs membres », d’ajouter Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN).

« Je tiens à saluer chaleureusement le travail des comités de négociation et de mobilisation qui, très rapidement, ont réussi à boucler cette négociation avec brio, à la satisfaction des membres du syndicat », de conclure Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal Métropolitain–CSN.

Le Syndicat des travailleurs de Demix regroupe environ 80 membres travaillant aux deux sites de Demix à LaSalle et à Longueuil. Le syndicat est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) qui regroupe 320 syndicats comptant plus de 30 000 membres au Québec. Le Conseil central de la Montérégie rassemble environ 31 000 membres, issus des secteurs privé et public, sur une base régionale. Le Conseil central du Montréal métropolitain regroupe plus de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de près de 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec.

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La CSN–Construction interpelle les partis fédéraux sur la déconstruction du pont Champlain https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-construction-interpelle-les-partis-federaux-sur-la-deconstruction-du-pont-champlain/ Tue, 24 Sep 2019 14:00:00 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=72178 La CSN–Construction demande aux partis fédéraux en campagne électorale de s’engager à prendre les mesures nécessaires sur le plan de la prévention et de la protection de l’environnement à la veille du début des travaux de déconstruction du pont Champlain qui devraient durer plus de deux ans.

« Jusqu’à présent, jamais au Québec nous n’avons assisté à la déconstruction d’un ouvrage de génie civil d’une telle ampleur. La sécurité est déjà fragile pour les travailleuses et les travailleurs sur les chantiers de construction. Des représentants à la prévention doivent être présents sur le terrain dès le début des travaux afin de minimiser les risques d’accident lors de la déconstruction d’un ouvrage en hauteur comme un pont. Il ne faut pas faire l’erreur, trop souvent commise, de lancer un chantier sans que les programmes de prévention adéquats soient en place », explique d’entrée de jeu le président de la CSN–Construction, Pierre Brassard.

Veiller aux bonnes conditions de travail
Ce dernier souligne qu’il faut aussi s’assurer en amont de bonnes conditions de travail pour celles et ceux qui seront appelés à s’activer sur le chantier. « Les travaux pourraient mobiliser plus de 1 000 travailleuses et travailleurs de la construction. Il faut s’assurer qu’ils puissent travailler dans des conditions raisonnables. Par exemple, ils seraient sûrement heureux de pouvoir prendre leurs vacances durant l’été. C’est quelque chose de possible. Quand il s’agit de la construction d’une route, les travaux doivent se dérouler rapidement. Mais la déconstruction d’un pont n’est pas aussi urgente », souligne-t-il.

Le défi de l’environnement
La protection de l’environnement constitue une autre préoccupation de la CSN–Construction. « Les méthodes de déconstruction du pont Champlain peuvent entraîner des impacts importants sur la faune et la flore marines. À la CSN–Construction, nous pensons qu’il faudrait créer des postes de représentants à l’environnement qui feraient le tour des chantiers, un peu à la façon des représentants en prévention, pour s’assurer du respect de l’environnement. Bien sûr, il faudrait les former », souligne le vice-président du secteur Génie civil et Voirie, Jean-Luc Deveaux.

S’il faut former des travailleurs à cette fin ou pour toute autre tâche spécialisée, il sera impératif que cette formation leur soit payée et que leur salaire soit ajusté en conséquence, estime Jean-Luc Deveaux. « Quitte à rouvrir les conventions collectives! », insiste-t-il.

La CSN–Construction serait, en outre, favorable à la création d’une charte environnementale qui viendrait encadrer et réglementer les travaux sur tout chantier de construction. « Il faut que l’industrie se sensibilise à cet enjeu de l’heure. C’est essentiel pour nous et plus particulièrement pour les enfants et les petits-enfants des travailleuses et des travailleurs et ça créera de l’emploi, ce qui est non négligeable », conclut le vice-président de la CSN–Construction.

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La Cour d’appel confirme la position de la CSN-Construction https://www.csn.qc.ca/actualites/la-cour-dappel-confirme-la-position-la-csn-construction/ Sat, 21 Sep 2019 11:00:29 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=72164 La Cour d’appel donne raison à la CSN–Construction en ce qui concerne le pourvoi judiciaire accompagné d’un sursis d’urgence qui a été déposé en juillet dernier dans le dossier du conflit de compétences entourant la pose des rails du métro de Montréal. En ce sens, la Cour rejette la requête pour une permission d’en appeler du local 711 qui représente les monteurs-assembleurs affiliés au Conseil provincial des métiers de la construction (CPQMCI).

Rappelons qu’il s’agit de la première fois dans l’histoire qu’un tel pourvoi avec un sursis est pris par une organisation syndicale. Une demande devant le Tribunal administratif du travail (TAT) peut être extrêmement longue. Cela peut prendre un, voire deux ans avant qu’une décision ne soit rendue. En attendant, la CSN-Construction a voulu s’assurer que les droits des travailleuses et travailleurs ferroviaires qui exécutent ce travail depuis des années soient protégés.

« Cette décision du plus haut tribunal du Québec vient démontrer que la position de la CSN-Construction est tout à fait avisée. Grâce au maintien du jugement accordant le sursis, les travailleurs du rail peuvent être assurés qu’ils ne perdront pas leurs emplois durant la période du sursis et qu’ils auront de quoi mettre du beurre sur leur pain le temps que le TAT rende sa décision. C’est une victoire significative pour eux aujourd’hui », souligne le vice-président de la CSN–Construction, Jean-Luc Deveaux.

 

 

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La CSN-Construction salue un sommet qui redonne ses lettres de noblesse au transport ferroviaire https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-construction-salue-un-sommet-qui-redonne-ses-lettres-de-noblesse-au-transport-ferroviaire/ Thu, 19 Sep 2019 14:39:50 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=72149 La CSN-Construction est heureuse de participer au Sommet sur le transport ferroviaire qui se déroule aujourd’hui à Québec et salue cette initiative qui s’échelonnera jusqu’au 9 décembre 2019 dans toutes les régions du Québec.

« Le transport ferroviaire contribue à la création d’emplois directs avec la construction d’un chemin de fer qui emploiera des milliers de travailleurs de la construction, ainsi qu’à la création d’emplois indirects dans les hôtels, les restaurants et autres commerces où passe le rail. En ce sens, il constitue un apport économique majeur pour le Québec dont il faut s’occuper », souligne, d’entrée de jeu, le président de la CSN-Construction, Pierre Brassard, avec l’appui actif du spécialiste de la construction des chemins de fer, Jean-Luc Deveaux, vice-président de la CSN-Construction.

Celui-ci rappelle que la région de Québec ne sera pas en reste en matière de travaux ferroviaires. « La construction du tramway nécessitera l’apport de milliers de travailleuses et travailleurs aguerris; la CSN-Construction est d’ailleurs très fière de représenter les travailleuses et travailleurs spécialisés dans ce type de construction et s’attend à les voir s’activer en grand nombre sur ce chantier d’envergure », ajoute Pierre Brassard.

La tenue du sommet ferroviaire viendra finalement favoriser la pérennité du système ferroviaire au Québec, estime-t-il, car il mettra de l’avant, pour les personnes et les marchandises, un réseau sécuritaire, performant et efficace avec une faible empreinte environnementale. « Le transport ferroviaire est loin d’être désuet, je dirais même qu’il est avant-gardiste. Ce sommet est là pour en faire la promotion et la CSN-Construction profitera de toutes les tribunes pour le vanter », conclut-il.

 

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La CSN-Construction réclame la tenue d’une consultation de l’ensemble des travailleuses et travailleurs du Québec https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-construction-reclame-la-tenue-dune-consultation-de-lensemble-des-travailleuses-et-travailleurs-du-quebec/ Tue, 13 Aug 2019 19:27:30 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=71967 À la suite de la décision du Tribunal administratif du travail (TAT) relative à la mobilité des salarié-es dans l’industrie de la construction, la CSN-Construction tient à rappeler sa position historique en faveur de la priorité d’embauche sur une base régionale afin de protéger les emplois en région, et réclame du même souffle une consultation de l’ensemble des 191 000 travailleuses et des travailleurs de l’industrie sur cet enjeu névralgique en vue des négociations de 2021.

« La décision qui vient d’être rendue par le juge Gagnon rend inconstitutionnels les articles de loi priorisant l’embauche régionale et renvoie les parties négocier les clauses de mobilité de la main-d’œuvre dans leurs conventions collectives », a déclaré Pierre Brassard, président de la CSN-Construction. « Nous devons convoquer dès maintenant l’ensemble des 191 000 travailleuses et travailleurs de l’industrie de la construction, toutes allégeances syndicales confondues, afin de connaître leur point de vue sur cet enjeu crucial et négocier en conséquence. Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre l’issue d’une éventuelle contestation judiciaire, dont la décision nous reporterait aux calendes grecques, avant d’agir », a-t-il poursuivi.

« En tant que représentants des travailleuses et travailleurs de la construction, il est de notre devoir de consulter les 191 000 travailleuses et travailleurs de l’industrie de la construction par rapport au mandat qu’ils souhaitent donner à leurs comités de négociation en vue du renouvellement des conventions collectives provinciales d’ici 2021. S’il faut louer le Stade olympique ou le Centre Vidéotron pour réunir et consulter l’ensemble des travailleuses et travailleurs de la construction, on le fera. Mais le temps presse et on ne peut pas attendre à la veille du renouvellement des conventions collectives pour agir », a conclu M. Brassard.

La CSN-Construction rappelle cependant qu’en dépit de l’application éventuelle du jugement quant à la mobilité des salarié-es, l’obligation, pour l’employeur, d’appliquer les clauses des conventions collectives concernant la mobilité de la main-d’œuvre demeurent.

Rappelons que la décision rendue par le juge Gagnon le 9 août dernier déclare invalides et inopérants les articles 35 et 38 du Règlement sur I’embauche et la mobilité des salariés dans I’industrie de la construction. Le juge Gagnon renvoie aux parties l’obligation de négocier l’encadrement des clauses de mobilités de main-d’œuvre dans les conventions collectives de l’industrie de la construction.

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Nouvelle image pour les métiers de la Construction https://www.csn.qc.ca/actualites/nouvelle-image-pour-les-metiers-de-la-construction/ Thu, 06 Jun 2019 15:59:42 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=71634 Durant toute l’année 2018, l’équipe de la CSN–Construction a consacré l’ensemble de ses énergies à l’implantation des changements adoptés en congrès. Création d’associations de métiers et d’occupations, mise en place de nouvelles structures de représentation politique, par métier et occupation, et par région. Les travaux sont allés bon train. Le 22 mai dernier, la fédération a achevé sa métamorphose en lançant la nouvelle image de ses associations de métiers. Huit illustrations originales pour huit associations réalisées avec brio par le tatoueur montréalais Éric Dufour.

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