Élections fédérales – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca Le maillon fort du syndicalisme au Québec Wed, 12 Mar 2025 21:25:45 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.csn.qc.ca/wp-content/uploads/2019/05/csn-logo-150x150.png Élections fédérales – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca 32 32 CBC/Radio-Canada, un service public menacé ? https://www.csn.qc.ca/actualites/cbc-radio-canada-un-service-public-menace/ Wed, 12 Mar 2025 21:25:45 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=103120 Les deux entités sont intimement liées et il est illusoire de penser que d’en achever une n’achèvera pas l’autre, quoi qu’en disent les conservateurs. Sur tout le territoire canadien, l’information locale survit, à peine. Le Québec n’est pas une société distincte sur cette question. Les médias québécois et canadiens connaissent une importante baisse de leurs revenus publicitaires en raison de l’accaparement de ces derniers par les géants du Web, tels que Google et Meta. Depuis quelques années, les fermetures de journaux se comptent par dizaines, les stations de radio et de télévision réduisent partout leurs effectifs et, par conséquent, leur couverture. Dans ce contexte, sabrer dans le financement de CBC/Radio-Canada aurait comme conséquence de confier entièrement aux salles de nouvelles du privé la couverture de tout le territoire.

« On ne peut pas laisser faire cela. C’est non seulement irréaliste, mais aussi dangereux. Les déserts informationnels prennent de plus en plus de place partout au pays, Radio-Canada et CBC sont parmi les seuls qui peuvent en stopper l’avancement », observe Pierre Tousignant, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Radio-Canada–CSN, en rappelant du même souffle que CBC/Radio-Canada diffuse aussi en huit langues autochtones. « Cette particularité lui est propre. Réduire cet accès à de l’information et à du contenu culturel serait tragique pour plusieurs communautés. »

Dans l’équipe des cancres

Une étude de Nordicity réalisée en 2024 nous révélait qu’en 2022, le Canada affichait l’un des plus bas niveaux de financement de la radiodiffusion publique par habitant (32,43 $) parmi les 20 pays occidentaux recensés. Cette étude établit aussi que le Canada fait partie des cancres : il semble que les deux paliers de gouvernement, fédéral comme provincial, n’accordent qu’une priorité faible à la radiodiffusion publique, puisque le financement de cette dernière représente 0,12 % des dépenses publiques totales, ce qui place le Canada au 18e rang sur 20 pays.

CBC et Radio-Canada ont un mandat d’information. Mais, on l’oublie trop souvent, elles ont aussi le mandat d’assurer le rayonnement des initiatives culturelles canadiennes. Menacer la survie du diffuseur public met en danger beaucoup d’actrices et d’acteurs du secteur de l’information, certes, mais aussi une panoplie d’artisans ainsi que des travailleuses et des travailleurs du milieu culturel de partout au pays.

Sommes-nous prêts, comme société, à abandonner la représentation de notre réalité et de notre identité culturelle, celle du Québec comme celle du Canada, aux humeurs des intérêts économiques du secteur privé ou à ceux des multinationales tels Netflix et Disney ? « C’est le danger qui nous guette et nous devons l’avoir en tête quand nous soupesons la valeur de CBC/Radio-Canada. À l’heure où le président américain parle de faire du Canada le 51e État américain, sommes-nous disposés à effacer la spécificité de la culture canadienne et québécoise dans l’espace numérique déjà largement dominé par les productions américaines ? Est-ce la valeur que nous nous accordons ? », se demande Annick Charette, présidente de la Fédération nationale de la culture et des communications–CSN, à laquelle est affilié le syndicat de Radio-Canada.

Mme Charette et M. Tousignant sont persuadés de la nécessité pour le Canada et le Québec d’avoir accès à un média public fort et donc, financé adéquatement. La mission de CBC/Radio-Canada est de garantir l’accès à de l’information de qualité sur l’ensemble de son territoire, jusque dans les foyers québécois et canadiens les plus isolés, et de faire rayonner la culture, autant québécoise que canadienne. Aucun autre diffuseur ne peut remplir ce mandat. Aucun réseau social n’a cette mission. Plus que jamais, CBC/Radio-Canada doit être considéré comme un service public.

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Débat PLC, Bloc Québécois et NPD sur l’assurance médicaments publique et universelle https://www.csn.qc.ca/actualites/debat-plc-bloc-quebecois-et-npd-sur-lassurance-medicaments-publique-et-universelle/ Wed, 15 Sep 2021 18:23:37 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=80477 Profitant de la présente campagne électorale fédérale, nos organisations syndicales, Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), Confédération des syndicats nationaux (CSN), Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et Centrale des syndicats démocratiques (CSD), organisent un débat sur l’implantation d’un régime public et universel d’assurance médicaments. Le Parti libéral du Canada, le Bloc Québécois et le Nouveau Parti démocratique ont accepté l’invitation.  Malheureusement, le Parti conservateur du Canada a décliné l’invitation. Ce débat est ouvert au public sur la plateforme Zoom le 16 septembre prochain de 19 h à 20 h.

Pour les travailleurs et travailleuses que nous représentons, et pour l’ensemble de la population québécoise, il est temps d’instaurer un véritable régime d’assurance médicaments public et universel. Trop de personnes défavorisées ne peuvent acheter leurs médicaments faute d’argent. Aussi, selon les études disponibles, un véritable programme public et universel ferait économiser entre 4 et 10 milliards de dollars annuellement aux finances publiques, dont 1 à 4 milliards pour le Québec seulement. Nos militants et militantes souhaitent entendre les engagements à ce sujet de ceux et celles qui aspirent à nous gouverner.

AIDE-MÉMOIRE
Quoi :      Débat électoral
Date :      16 septembre 2021
Heure :    de 19 h à 20 h
Où :         Par vidéoconférence sur Zoom : https://us06web.zoom.us/j/86361830734
Qui :        Ann Gingras (PLC), Gabriel Ste-Marie (Bloc Québécois), Alexandre Boulerice (NPD)

La FTQ, la CSN, la CSQ et la CSD représentent plus de 1 200 000 travailleuses et travailleurs dans l’ensemble du Québec.

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Élections fédérales : la CSN met de l’avant ses revendications https://www.csn.qc.ca/actualites/elections-federales-la-csn-met-de-lavant-ses-revendications/ Thu, 09 Sep 2021 14:39:21 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=80444 En tête de liste des priorités, la CSN demande aux partis de s’engager à prolonger les aides aux travailleuses et aux travailleurs toujours affectés par la pandémie et à procéder rapidement à une réforme en profondeur de l’assurance-emploi afin de colmater les nombreuses brèches du programme, largement mises au jour lors de la pandémie.

« Les partis doivent s’engager clairement à régler, une fois pour toutes, le problème du “trou noir”, cette période où une personne au chômage, ayant souvent un emploi saisonnier, a épuisé ses prestations d’assurance-emploi sans avoir été en mesure de retrouver un emploi. Celui-ci affecte un trop grand nombre de travailleuses et de travailleurs, indique la présidente de la CSN, Caroline Senneville. Cette réforme devra également garantir l’admissibilité au programme des personnes travaillant à temps partiel, tout comme l’accès des travailleuses et des travailleurs autonomes, notamment celles et ceux travaillant dans l’industrie culturelle, grandement affectée par la crise. »

Urgence climatique

Sur le plan environnemental, les partis politiques doivent répondre à l’ampleur de la crise du climat. « Les tergiversations et les demi-mesures ont déjà trop duré, et le prochain gouvernement devra se doter d’un plan d’action en matière de lutte contre les changements climatiques qui permettra d’atteindre les cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre recommandées par la communauté scientifique. Les solutions, on les connaît : accélérer les investissements en transport collectif, développer et adopter des énergies propres, instaurer une stratégie de rajustement des prix carbone à la frontière, une élimination des différentes formes de subventions à l’industrie pétrolière et assurer une transition énergétique qui soit juste pour les travailleuses et les travailleurs ainsi que les communautés », soutient Caroline Senneville.

Droits du travail

En matière de droit du travail, la CSN exige des partis qu’ils s’engagent à garantir le droit des travailleuses et des travailleurs québécois à travailler en français, à instaurer des mesures anti-briseurs de grève et à bonifier les normes fédérales de santé et de sécurité au travail, particulièrement à l’égard du retrait préventif des travailleuses enceintes ou qui allaitent. Le gouvernement devra également adopter des mesures législatives visant une meilleure protection des droits des travailleurs migrants et de leurs familles.

Mesures sociales, culturelles, économiques et fiscales

Devant la hausse constante des coûts reliés au réseau de la santé et des services sociaux, et puisque le Canada reste le pays le moins endetté du G7, la CSN demande une hausse des transferts fédéraux en santé afin que la contribution fédérale atteigne 35 % des dépenses ainsi qu’une augmentation des transferts en matière de programmes sociaux afin que ceux-ci retrouvent le niveau qui prévalait en 1994-1995. « Nous avons également fait de la mise en place d’un régime d’assurance médicaments public et universel notre cheval de bataille, et ce, depuis un bon moment. Il n’est pas normal que l’actuel système mixte au Québec laisse tant de gens de côté et coûte si cher », ajoute Mme Senneville.

Le gouvernement fédéral peut également jouer un rôle plus actif afin de soutenir et de stimuler les entreprises canadiennes. Ainsi, la CSN attend des partis politiques des engagements concrets à protéger les industries québécoises face à la montée du protectionnisme américain, en particulier dans les secteurs de l’aluminium et du bois d’œuvre. La centrale syndicale s’attend aussi à une stratégie industrielle pour favoriser la relance manufacturière, notamment dans les secteurs stratégiques comme l’industrie pharmaceutique. La CSN demande aux partis de s’engager sans délai à intégrer la Davie, le plus grand chantier naval au Canada, au sein de sa Stratégie nationale de construction navale.

Les géants de l’industrie numérique doivent également être mieux réglementés de façon à garantir le plein épanouissement de la culture québécoise et francophone; les plateformes numériques doivent rémunérer à sa juste valeur l’industrie des médias traditionnels pour le contenu d’information qui y circule. Le gouvernement doit accroître le financement dans le domaine de la culture, prolonger et bonifier le crédit d’impôt sur la masse salariale journalistique.

Enfin, la CSN demande aux partis politiques d’exposer les moyens qu’ils préconisent afin de reconnaitre pleinement le droit à l’autodétermination des peuples autochtones, de favoriser leur plein épanouissement social, économique et culturel et de mettre en œuvre les recommandations de la Commission de vérité et de réconciliation ainsi que celles du rapport de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées.

Certaines des demandes CSN sont réalisables à coût nul, alors que d’autres exigent des investissements plus importants. « Ça tombe bien, de nouvelles sources de revenus sont à la portée du gouvernement fédéral, notamment par la mise en place d’une taxe temporaire sur les services numériques tout d’abord, par un appui à la réforme fiscale internationale visant les multinationales ensuite, et surtout en mettant fin à la possibilité, pour les entreprises, de rapatrier des dividendes en franchise d’impôts à partir de paradis fiscaux. Les revenus potentiels ne manquent pas : ce qui manque c’est la volonté politique », conclut la présidente.

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L’engagement des partis fédéraux envers un régime public et universel doit être clair https://www.csn.qc.ca/actualites/lengagement-des-partis-federaux-envers-un-regime-public-et-universel-doit-etre-clair/ Thu, 26 Sep 2019 21:56:30 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=72211 Lundi dernier, le chef du Parti libéral du Canada s’est engagé à mettre en place un régime national d’assurance médicaments. Affirmant s’inspirer du rapport Hoskins déposé en juin dernier, Justin Trudeau a néanmoins omis de préciser les détails d’un éventuel programme, se réfugiant derrière la complexité des relations fédérales-provinciales. Or, nos organisations ne peuvent se contenter d’un tel engagement, dont les paramètres sont des plus flous.

Les conclusions du Conseil consultatif sur la mise en œuvre d’un régime national d’assurance médicaments sont on ne peut plus claires : seul un régime entièrement public et universel pourrait régler les problèmes d’injustice, d’accessibilité et de coûts qui sévissent en ce moment au Canada.

La mosaïque de régimes au Canada — plus de 100 qui sont publics, pas moins de 100 000 privés — a entraîné de profondes iniquités en termes d’accès aux médicaments. Au Québec et dans le reste du Canada, environ 10 % de la population ne prend pas ses médicaments, faute de moyens financiers.

La comparaison du coût moyen par habitant démontre également l’absurdité de la situation. En 2016, les dépenses totales pour les produits pharmaceutiques (médicaments d’ordonnance et en vente libre) étaient de 1144 $ par personne au Québec. Dans le reste du Canada, la dépense s’élevait à 1043 $ alors que la médiane pour l’ensemble des pays de l’OCDE était de 719 $. Cette situation est des plus préoccupantes.

Rappelons que de tous les pays dotés d’un régime universel de soins de santé, seul le Canada n’assure pas une couverture publique et universelle des médicaments d’ordonnance.

Éviter l’erreur du Québec
Rappelons qu’au Québec, les citoyennes et les citoyens ayant accès à un régime d’assurance collective privé à leur travail doivent obligatoirement souscrire à une couverture pour les médicaments. Seuls les individus n’ayant pas accès à un régime d’assurance privé peuvent adhérer au régime public d’assurance médicaments.

Cette coexistence d’un régime public parmi plusieurs régimes privés nous prive d’un puissant levier de négociation auprès des compagnies pharmaceutiques. Le même médicament générique peut coûter, au Canada, dix fois plus cher qu’en Nouvelle-Zélande. Les études démontrent que l’instauration d’un régime entièrement public et universel pourrait réduire le prix des médicaments de 20 % à 40 %. Seulement au Québec, on parle d’économies de l’ordre de 1 à 3 milliards de dollars par année.

Le prochain gouvernement fédéral devra viser un partenariat avec les provinces, afin de s’assurer du respect des compétences provinciales. Toutefois, les faits démontrent clairement que le régime hybride qui existe au Québec est loin de satisfaire les besoins de santé – et budgétaires – de la population. Dans ce contexte, la table doit être mise pour que les réformes améliorent le sort des Québécoises et des Québécois, et non pas seulement celui des citoyennes et citoyens des autres provinces au Canada. Un régime entièrement public et universel diminuerait les coûts tant pour les gouvernements, les travailleuses et les travailleurs que pour les employeurs. Le Québec et le reste du Canada ne peuvent se priver d’une telle opportunité. Voilà pourquoi nous demandons à tous les partis politiques fédéraux de se prononcer clairement sur cet enjeu.


Signataires

Jacques Létourneau, président de la CSN
Daniel Boyer, président de la FTQ
Sonia Éthier, présidente de la CSQ
Nancy Bédard, présidente de la FIQ
Carolle Dubé, présidente de l’APTS
Luc Vachon, président de la CSD
Mercédez Roberge, coordonnatrice de la Table des regroupements provinciaux d’organismes communautaires et bénévoles
François Décary-Gilardeau, président, Union des consommateurs
Anne Plourde, coordonnatrice de la Coalition solidarité santé

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Du pain sur la planche pour les trois prochaines années https://www.csn.qc.ca/actualites/du-pain-sur-la-planche-pour-les-trois-prochaines-annees/ Mon, 17 Jun 2019 18:44:35 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=71742 Lors du 28e congrès du Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine–CSN (CCGÎM) qui s’est tenu du 12 au 14 juin 2019 au Centre récréatif de Lavernière aux Îles-de-la-Madeleine, les délégué-es présents ont adopté les propositions qui guideront le travail du nouveau comité exécutif.

Le nouveau comité exécutif du CCGIM–CSN est composé de Serge St-Pierre à la présidence, de Sara Vigneau au poste de secrétaire générale, de Denis Beaudin à la trésorerie, d’Alain Chevarie à la vice-présidence, territoire des Îles-de-la-Madeleine et de Tony Savino à la vice-présidence, territoire de la Gaspésie.

À la suite de débats et d’échanges issus de trois ateliers tenus durant le congrès, six propositions finales ont été adoptées par les délégué-es.

« Puisque nous avons tenu une journée thématique sur le sujet la veille de notre 28e congrès, il sera bien évidemment question de transports. Nous allons talonner les pouvoirs publics sur cette question fondamentale en lien avec les promesses et annonces faites. Il sera également question d’accessibilité et de transparence des fonds publics alloués, et ce, autant pour la Gaspésie que pour les Îles, de souligner Serge St-Pierre, nouveau président du CCGÎM–CSN. Aux propositions que nous avions formulées sur le transport, nos délégué-es ont ajouté celle-ci : que le CCGÎM prenne tous les moyens mis à sa disposition pour permettre en tout temps l’accès au moyen de transport de façon prioritaire et équitable pour le mieux-être de la population qui y demeure ».

« Nous continuerons à promouvoir l’amélioration globale des conditions de vie des travailleuses et travailleurs sur nos territoires, de contrer l’exode de ceux-ci par le soutien, entre autres, aux luttes des syndicats locaux, à la campagne 5-10-15, à un régime d’assurance médicaments public et universel et aux mesures visant à contrer la rareté de la main-d’œuvre. Nous allons également favoriser un meilleur accueil des travailleurs étrangers pour qu’ils se sentent bienvenus et qu’ils s’intègrent aux sociétés gaspésiennes et madeliniennes », d’ajouter monsieur St-Pierre.

Fidèle à ses traditions, le CCGÎM–CSN poursuivra également sa promotion du respect et de la qualité de vie de ses membres et des citoyennes et citoyens sur ses territoires en luttant pour un développement économique socialement responsable en donnant aussi son appui à la « Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique ».

« À l’arrivée des élections fédérales, nous avons reçu le mandat de recenser nos revendications historiques à l’attention de ce gouvernement, de constituer une plateforme qui sera divulguée à la population de nos territoires et de défendre celle-ci auprès des candidats et des différents partis politiques durant la campagne électorale. Bref, nous avons beaucoup de pain sur la planche et c’est avec une grande fierté que je poursuivrai le travail de notre camarade et ami Anatole Chiasson qui vient tout juste de débuter une retraite bien méritée », de conclure le nouveau président du CCGIM–CSN.

Les délégué-es, les élu-es retraités et actifs et les salarié-es de la CSN ont rendu un vibrant hommage à monsieur Chiasson dans le cadre de leur traditionnelle soirée de solidarité.

À propos de la CSN et du CCGIM-CSN

Le CCGIM-CSN regroupe environ 4500 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité. Celui-ci compte plus de 77 syndicats affiliés.

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À droite (presque) toutes https://www.csn.qc.ca/actualites/a-droite-presque-toutes/ Thu, 06 Jun 2019 16:03:04 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=71637 Le mot du président

À quelques mois des élections fédérales, les récentes victoires de partis conservateurs dans différentes provinces canadiennes ont de quoi inquiéter.

Appuyé par la « Ford Nation » — cette ceinture de banlieues de classes moyennes entourant Toronto —, Doug Ford a aisément pris les rênes de Queen’s Park. En Alberta, les néodémocrates se sont fait montrer la porte, la réunification de la droite albertaine ayant permis à Jason Kenney, ancien ministre fédéral sous Stephen Harper, de remporter les élections. L’Île-du-Prince-Édouard et le Nouveau-Brunswick ont également des gouvernements conservateurs depuis quelques mois.

Le Québec n’est pas en reste, l’élection de la Coalition avenir Québec en octobre dernier ayant mis un terme à une cinquantaine d’années d’alternance entre libéraux et péquistes.

À l’heure actuelle, sept des dix provinces canadiennes sont dirigées par des gouvernements campés à droite du spectre politique. Et ce n’est qu’une question de semaines avant que les conservateurs terre-neuviens ne renversent les libéraux, minoritaires.

À peine élu, Jason Kenney vient de déposer un projet législatif qui aurait pour effet d’abaisser le salaire minimum pour les moins de 18 ans et de forcer la tenue d’un vote secret à la suite du dépôt d’une requête en accréditation. M. Kenney, qui tentera par tous les moyens d’imposer ses projets de pipeline à travers le pays, pourrait vraisemblablement s’ériger en porte-parole de la droite des provinces. La récente visite en Alberta du ministre des Finances du Québec, Éric Girard, tend à confirmer cette hypothèse.

Cette montée en puissance des partis con­servateurs provinciaux laisse-t-elle présa­ger un changement de garde à Ottawa ? Malheureusement, les récents sondages pancanadiens en prévision des prochaines élections laissent entrevoir cette possibilité bien réelle.

Il faut dire que Justin Trudeau n’a visiblement pas aidé sa cause. Certes, les lois antisyndicales C-377 et C-525, adoptées sous Stephen Harper, ont été abrogées. Son gouvernement a également adopté une intéressante mise à jour des lois du travail, notamment en matière d’équité salariale et de santé et sécurité au travail. Ce qui ne l’a toutefois pas empêché d’avoir recours à une loi spéciale pour forcer le retour au travail des grévistes de Postes Canada.

Cela dit, le maigre bilan législatif de Trudeau fut rapidement éclipsé par ses voyages costumés, son rachat du pipeline Trans Mountain et les scandales interminables de SNC-Lavalin et du vice-amiral Mark Norman, emporté par la tourmente de la Davie.

Dans le dossier SNC-Lavalin, la possible intervention du bureau du premier ministre pour protéger la multinationale d’ingénierie québécoise sera parvenue à mettre au jour nos deux solitudes, la perspective de sauvegarder de « corrompus Québécois » — et ses milliers de salarié-es — étant largement rejetée par le reste du Canada.

La pugnacité du cabinet Trudeau dévoilée dans ce dossier détonne largement de son peu d’empressement à venir en aide au chantier Davie. Après avoir annulé le contrat d’un deuxième ravitailleur (l’Obélix), Justin Trudeau, croulant sous les pressions de la famille Irving pour résilier l’autre contrat octroyé à la Davie pour l’Astérix, aurait poussé une colère telle en constatant une fuite dans les médias que ses proches n’auraient eu d’autre choix que de mandater illico la GRC afin qu’elle mène enquête.

Et ce n’est qu’à l’aube des prochaines élections que le gouvernement libéral a enfin ouvert la porte à un troisième chantier pour répondre à la stratégie maritime du Canada, reconnaissant indirectement l’échec de celle-ci.

Fidèle à ses traditions, la CSN n’envoie pas de consigne de vote à ses membres en vue des prochaines élections. Mais nous vous encourageons fortement à interpeller les différents candidats, candidates et partis politiques sur certains dossiers qui nous concernent directement — voir à la page suivante.

Sur ce, je vous souhaite à toutes et à tous de très agréables vacances, amplement méritées, il va sans dire.

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Élections fédérales, priorités syndicales https://www.csn.qc.ca/actualites/elections-federales-priorites-syndicales/ Thu, 06 Jun 2019 16:01:36 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=71587 Alors que la rentrée de l’automne sera marquée par la campagne électorale fédérale, le Point syndical vous propose de faire l’état des lieux de certains dossiers qui seront suivis de près par la CSN.

Environnement et lutte aux changements climatiques
Malgré les engagements pris par le gouvernement canadien lors de la Conférence de Paris (COP21) en matière de réduction des gaz à effet de serre, rien ne l’empêcha d’acheter à fort prix l’oléoduc Trans Mountain. Depuis l’élection de Doug Ford et de Jason Kenney, l’opposition à toute forme de taxation du carbone se fait de plus en plus entendre. En matière de mesures concrètes pour réduire notre production et notre consommation d’hydrocarbures, les lendemains du 21 octobre prochain deviennent de plus en plus inquiétants, en dépit de l’ampleur de la crise climatique.

Assurance-emploi
Malgré certains ajustements introduits par le gouvernement libéral, beaucoup reste à faire pour assurer une protection adéquate aux personnes en situation de chômage. Les mesures annoncées dans le budget fédéral de 2018 n’ont pas permis de mettre un terme au « trou noir » qui frappe durement des milliers de travailleuses et travailleurs saisonniers dans plusieurs régions du Québec et ailleurs au pays.

Assurance-médicaments
Constatant les ratés de la panoplie de régimes d’assurance médicaments à la grandeur du Canada, tant privés que publics, le gouvernement Trudeau a mis sur pied le Conseil consultatif sur la mise en œuvre d’un régime national d’assurance-médicaments. Son rapport préliminaire, dévoilé en mars dernier, confirme les prétentions de la campagne menée par la CSN, la FTQ et la CSQ. Même s’il comporte des avantages par rapport au reste du Canada, le régime hybride, public et privé, qui prévaut au Québec entraîne de profondes iniquités entre les citoyennes et citoyens et provoque une hausse démesurée des coûts, tant pour les salarié-es et les employeurs que pour les différents paliers de gouvernement. Seul un régime entièrement public et universel pourrait instaurer l’égalité en matière d’accès aux médicaments parmi la population canadienne et entraîner d’importantes économies pour l’ensemble de la société.

Accords internationaux, contrats publics et emploi
La multiplication d’accords de libre-échange bipartites ou multipartites a grandement diminué la capacité du Canada, de ses provinces et de leurs différentes sociétés publiques de privilégier l’emploi local. Devant les géants américains, européens et asiatiques, il est de plus en plus difficile pour nos entreprises nationales de tirer leur épingle du jeu. Le gouvernement fédéral n’a toutefois pas démontré une réelle volonté de favoriser l’emploi local et les entreprises d’ici. L’exemple des trains de VIA Rail pour l’axe Québec-Windsor est flagrant : jamais la société de la Couronne n’a eu recours à la possibilité qui lui était offerte de négocier avec Bombardier Transport pour permettre à l’usine de La Pocatière d’égaliser la soumission de Siemens.

Aide aux médias
La classe politique, tous paliers de gouvernance confondus, a réagi bien tardivement à la crise que traversent les médias canadiens, particulièrement la presse écrite, et ce, malgré les revendications portées par la CSN depuis quelques années. La recommandation formulée par la Fédération nationale des communications–CSN, à savoir d’instaurer un crédit d’impôt sur la masse salariale des salles de presse, s’est enfin concrétisée dans le dernier budget Morneau. Reste à voir si les modalités d’application qui seront recommandées par le comité d’experts passeront le cap du 21 octobre.

Système de paye Phénix
Un véritable fiasco : pour combler la perte de 550 emplois au Nouveau-Brunswick, entraînée par l’annulation du registre des armes à feu, Stephen Harper provoquait trois fois plus de mises à pied à la grandeur du pays en voulant centraliser à Miramichi l’ensemble des systèmes de paye de la fonction publique fédérale. Depuis l’implantation du système Phénix, des milliers de fonctionnaires doivent en subir les ratés informatiques, ne recevant pas la rémunération correspondant à leurs heures travaillées. Au-delà des offres de compensation offertes récemment et acceptées par les membres d’UCCO-SACC–CSN, les libéraux ne sont toujours pas parvenus à trouver des solutions durables à ce véritable merdier provoqué par les conservateurs.

Paradis fiscaux
Fortement critiqué par les conservateurs, le cycle de déficits budgétaires dans lequel le gouvernement fédéral s’est engagé pourrait rapidement être résorbé par des mesures agressives et concrètes en matière de lutte à l’évasion et à l’évitement fiscaux. Entre autres dispositions législatives ayant un impact bien réel, le gouvernement canadien doit mettre un terme à la possibilité pour les entreprises de rapatrier des dividendes en franchise d’impôt à partir de paradis fiscaux. Pour la CSN, le Canada doit également appliquer les nouvelles normes découlant des initiatives du G20 et de l’OCDE en matière d’échange automatique de renseignements financiers pour mettre fin au secret bancaire.

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UCCO-SACC-CSN se réjouit du résultat des élections https://www.csn.qc.ca/actualites/ucco-sacc-csn-se-rejouit-du-resultat-des-elections/ Tue, 20 Oct 2015 08:10:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/ucco-sacc-csn-se-rejouit-du-resultat-des-elections/ C’est avec un certain soulagement et beaucoup d’optimisme pour l’avenir que le Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) accueille l’élection d’un gouvernement majoritaire du Parti libéral du Canada (PLC) de Justin Trudeau.

Sans prendre position en faveur d’un parti en particulier, UCCO-SACC-CSN a toujours maintenu publiquement, avant le déclenchement des élections, qu’il souhaitait le départ du Parti conservateur de Stephen Harper en raison de ses politiques qui nuisent au travail des agentes et agents correctionnels.

« Par le passé, le Parti conservateur a ciblé les travailleurs de l’état en limitant leur pouvoir de négociation, il a amputé nos régimes de retraite, il a coupé dans nos congés de maladie en plus de refuser de consulter ses agents de première ligne avant de prendre des décisions touchant le milieu carcéral. UCCO-SACC-CSN poursuivra son combat contre les injustices perpétrées par le gouvernement précédent. Le syndicat tendra toutefois un rameau d’olivier au nouveau gouvernement et il l’invitera à être à l’écoute de ses préoccupations », a lancé Kevin Grabowsky, le président national de UCCO-SACC-CSN.

Avant le déclenchement des élections, nous avions rencontré le chef du PLC, Justin Trudeau afin de connaître ses intentions sur divers sujets touchant de près les agents correctionnels. M. Trudeau avait reconnu que les cas d’état de syndrome post-traumatique (ESPT) étaient élevés chez les agents correctionnels et il s’était engagé à créer un plan d’action sur l’ESPT. M. Trudeau a aussi promis d’annuler la Loi C-4 qui modifie la notion de danger dans le milieu de travail, rendant ainsi nos tâches plus risquées. Au sujet du projet de loi C-59 des conservateurs qui imposait les conditions de travail aux employé-es fédéraux, le chef du PLC a mentionné qu’il privilégiait la négociation.

Nous sommes optimistes et confiants de voir les libéraux s’asseoir avec nous afin de discuter de nos préoccupations qui leur ont été révélées en juin dernier, quelques semaines avant le déclenchement des élections. Il est essentiel que le PLC respecte ses engagements afin de rétablir un lien de confiance avec ses travailleurs de première ligne que sont les 7400 agentes et agents correctionnels du Canada.

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La CSN se réjouit de la fin du règne de Stephen Harper https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-se-rejouit-de-la-fin-du-regne-de-stephen-harper/ Mon, 19 Oct 2015 20:42:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/la-csn-se-rejouit-de-la-fin-du-regne-de-stephen-harper/ La Confédération des syndicats nationaux (CSN) applaudit la décision des électeurs et des électrices de congédier le gouvernement de Stephen Harper, et rappelle l’importance de rester vigilant face à l’élection du Parti libéral du Canada. Pour la CSN, la défaite des conservateurs de Stephen Harper est une victoire importante pour l’ensemble du mouvement syndical, les femmes, les scientifiques, les artistes, les chômeurs, les peuples autochtones, et la société civile.

Des promesses à tenir
« Nous devons nous assurer que Justin Trudeau respecte ses promesses d’abroger les lois antisyndicales (C-525 et C-377), d’annuler les changements visant les fonds de travailleurs et ceux apportés à l’assurance-emploi en 2012, et de rétablir le financement de Radio-Canada pour assurer sa pérennité », commente Jacques Létourneau, président de la CSN. « Si le Parti libéral du Canada pense qu’il peut faire campagne à gauche et se gouverner à droite une fois au pouvoir, il se trompe ». La CSN espère que le nouveau premier ministre maintienne un dialogue avec les organisations syndicales sur les questions sociales et économiques, comme il s’est engagé à le faire. « Nous espérons aussi nous entretenir avec lui sur les questions du déséquilibre fiscal, du droit de négocier dans la fonction publique fédérale, et de la réforme du mode de scrutin », a poursuivi le président de la CSN.

Justin Trudeau mis en garde
La CSN tient à rappeler que le Parti libéral du Canada est responsable pour le scandale des commandites, l’un des plus importants scandales financiers dans l’histoire du Canada, en plus de se retrouver de nouveau dans l’embarras suite aux allégations de lobbying illégal de leur ancien coprésident de campagne auprès de TransCanada.

« Nous ne partageons pas la même vision que le Parti libéral sur l’avenir du Québec et du Canada », rappelle M. Létourneau. « Nous invitons Justin Trudeau à veiller au respect des champs de juridiction des provinces et de prioriser une relation nation à nation avec les peuples autochtones. À quelques semaines des négociations historiques sur le climat à Paris, Justin Trudeau doit aussi établir immédiatement des cibles de réduction des gaz à effets de serre pour que le Canada puisse se rétablir en tant qu’acteur présent dans la lutte face aux changements climatiques ».

La CSN s’attend également à ce que le Canada défende à l’échelle internationale une perspective de développement basée sur les droits de la personne, la paix, la lutte à la pauvreté, élaborée avec la société civile, par exemple en rompant avec l’attitude développée dans les dernières années par le gouvernement canadien de défense absolue d’Israël, particulièrement dans le contexte actuel.

 

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Le Parti conservateur du Canada esquive les questions des travailleurs https://www.csn.qc.ca/actualites/le-parti-conservateur-du-canada-esquive-les-questions-des-travailleurs/ Sun, 04 Oct 2015 06:20:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/le-parti-conservateur-du-canada-esquive-les-questions-des-travailleurs/ Le Parti conservateur du Canada de Stephen Harper s’est encore une fois démarqué de ses adversaires, cette fois en état le seul parti à refuser de répondre au questionnaire envoyé par la Confédération des syndicats nationaux, une décision que la CSN juge irresponsable et irrespectueuse. Rappelons que la CSN avait interpellé les partis politiques en septembre sur plusieurs enjeux tels que l’environnement, la coopération internationale, l’emploi et les transferts aux provinces.

L’analyse des réponses des partis peut être consultée au https://www.csn.qc.ca/elxn42.

Le silence total des conservateurs

« Un gouvernement canadien aussi méprisant que celui de Stephen Harper, c’est difficile à trouver », dénonce Jacques Létourneau, président de la CSN. « Les politiciens ont un devoir moral de répondre aux préoccupations de l’électorat et de les informer de leur vision pour l’avenir de l’État. En refusant systématiquement de répondre aux questions des journalistes, de participer aux débats locaux, et d’entretenir des discussions avec les syndicats et les groupes sociaux, les conservateurs bafouent le principe même du processus démocratique. » L’avenir de l’État en péril Pour leur part, les bloquistes, les libéraux, les néo-démocrates et les verts ont démontré qu’au-delà de leurs différences, ils se rassemblent sur plusieurs points importants. Notamment sur leur volonté d’abroger les lois antisyndicales, de renforcer le système d’assurance-emploi, et de lancer une enquête sur les femmes autochtones disparues ou assassinées.

« La grande majorité des Québécois et des Canadiens ne partagent pas les valeurs du parti conservateur de Stephen Harper », rappelle M. Létourneau. « Le besoin de s’unir pour chasser le gouvernement de Stephen Harper du pouvoir se fait de plus en plus pressant. Le moment d’agir pour protéger l’environnement, les emplois et contrer les inégalités, c’est maintenant ou jamais. »

 

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Dans le cadre de la campagne électorale fédérale, la CSN et la FNC-CSN tirent la sonnette d’alarme https://www.csn.qc.ca/actualites/dans-le-cadre-de-la-campagne-electorale-federale-la-csn-et-la-fnc-csn-tirent-la-sonnette-dalarme/ Sun, 27 Sep 2015 09:33:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/dans-le-cadre-de-la-campagne-electorale-federale-la-csn-et-la-fnc-csn-tirent-la-sonnette-dalarme/ Au moment où les partis politiques fédéraux promettent mer et monde aux électeurs, qu’ont-ils à proposer pour mettre un terme au sous-financement chronique des musées du Québec, miroirs de notre société ? En cette fin de semaine des Journées de la culture, la CSN et la Fédération nationale des communications (FNC-CSN), représentant les travailleuses et travailleurs de différents musées québécois, demandent aux politiciens fédéraux de préciser leurs intentions, et au gouvernement de Philippe Couillard de délier les cordons de la bourse.

« Les institutions muséales ont atteint un seuil critique et ne peuvent plus fonctionner avec les moyens financiers qui leur sont attribués », lance sans détour Pascale St-Onge, secrétaire générale de la FNC-CSN. Le financement du réseau muséal doit être augmenté, pluriannuel, stable et indexé annuellement au coût de la vie.

Un investissement qui vaut le coût

« D’un point de vue strictement financier, selon une étude détaillée portant sur sept musées, nous avons observé que le gouvernement canadien profite d’une opération largement rentable, récoltant davantage de recettes comparativement à ses dépenses dédiées aux musées », explique, chiffres à l’appui, Claude Dorion, directeur général de la firme MCE Conseils. Par contre, pour le gouvernement québécois, le retour fiscal sur investissement n’est que de 31%. D’où l’importance d’insister sur une plus grande contribution fédérale pour maintenir un réseau patrimonial essentiel à la conscience nationale.

Appui de la SMQ

La Société des musées du Québec (SMQ), qui regroupe quelque 300 institutions muséales (musées, centres d’exposition et lieux d’interprétation), dénonce également le sous-financement du réseau qui perdure depuis plus d’une décennie. « Il est urgent de s’attaquer aux problèmes financiers pour que les institutions muséales poursuivent leurs mandats de conservation, de recherche, d’éducation, de médiation et de diffusion. Il faut aussi leur donner les moyens de jouer pleinement leur rôle dans la société », souligne René Binette, directeur de l’Écomusée du fier monde et président de la SMQ.

Malgré les nombreux cris d’alarme, les constats et les recommandations émis à l’occasion des États généraux des musées du Québec, réalisés par la SMQ en 2011 et ceux présentés dans le rapport Corbo, Rapport du Groupe de travail sur l’avenir du réseau muséal (2013), à l’effet que des sommes importantes doivent être injectées de manière urgente, la situation des institutions muséales continue de se dégrader.

« À l’heure de la mondialisation, où le monde tend à devenir de plus en plus homogène, les quelque 440 institutions muséales, partout au Québec, sont des bastions de la spécificité et de la diversité culturelle. Elles sont des lieux de mémoire vivante », rappelle pourtant Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN. Les institutions muséales sont acculées au pied du mur. Pour certaines, particulièrement en région, la marge de manœuvre est si petite que des mesures draconiennes sont prises, comme fermer les portes quelques mois par année.

Des artistes à la défense des musées

Dans le cadre de la vaste campagne d’appui « Conservons nos musées » menée sur Facebook, plusieurs personnalités soulignent le caractère indispensable des musées. En vidéo, Xavier Dolan (cinéaste), Denis Gagnon (designer), Zilon et André Michel (peintres), en appellent à un meilleur financement de ces institutions muséales qui les ont tant inspirés.

À propos

La Fédération nationale des communications (CSN) regroupe 6000 membres oeuvrant dans le domaine des communications et de la culture à travers 88 syndicats. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. Elle est composée de près de 2000 syndicats et de plus de 325 000 travailleuses et travailleurs.

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«En marche» pour Radio-Canada https://www.csn.qc.ca/actualites/en-marche-pour-radio-canada/ Thu, 24 Sep 2015 14:00:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/en-marche-pour-radio-canada/ Afin de tenir les électeurs et les citoyens informés en vue de faire un choix éclairé d’ici la journée électorale fédérale du 19 octobre, Tous amis de Radio-Canada lance une marche citoyenne qui débutera le mardi 6 octobre prochain devant la Maison de Radio-Canada à Montréal et qui se terminera le lundi 12 octobre devant le parlement à Ottawa.

« Après la suppression de 2000 postes en huit ans à CBC/Radio-Canada, Tous amis de Radio-Canada estime qu’il est grand temps de rétablir un financement adéquat dans notre seul diffuseur public national. Présentement, la majorité des partis politiques se sont engagés à annuler les récentes coupes budgétaires », a lancé Pierre Maisonneuve, porte-parole de Tous amis de Radio-Canada, lors d’une manifestation organisée en marge du débat des chefs à Radio-Canada, dans le cadre des élections fédérales.

Le moment est d’autant plus propice puisque la direction songe à vendre une bonne partie de ses actifs immobiliers, n’excluant aucune possibilité.

« Chaque fois qu’ils en ont eu l’occasion, les citoyens et citoyennes se sont mobilisés pour montrer leur appui à Radio-Canada/CBC. Cette marche vers Ottawa leur permettra de dire une fois de plus qu’ils tiennent à ce que leur producteur et diffuseur public ait les moyens de produire du contenu de qualité. Après tout, Radio-Canada/CBC leur appartient », affirme Isabelle Montpetit, présidente du Syndicat des communications de Radio-Canada.

Les citoyens et citoyennes sont invités à participer à l’une des sept journées de marche. Environ 30 kilomètres seront parcourus chaque jour et un service de navette est offert pour le retour. Les détails seront transmis sur le site Facebook de Tous amis de Radio-Canada.

 

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Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CSN) et la FTQ appuient la démarche d’Action Chômage Kamouraska d’interpeller les candidats aux élections fédérales https://www.csn.qc.ca/actualites/le-conseil-central-du-bas-saint-laurent-csn-et-la-ftq-appuient-la-demarche-daction-chomage-kamouraska-dinterpeller-les-candidats-aux-elections-federales/ Wed, 23 Sep 2015 09:15:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/le-conseil-central-du-bas-saint-laurent-csn-et-la-ftq-appuient-la-demarche-daction-chomage-kamouraska-dinterpeller-les-candidats-aux-elections-federales/ Devant l’ampleur des conséquences de la réforme de l’assurance-emploi, Nancy Legendre, Alain Harrisson et Alain Lagacé s’unissent pour demander aux candidats de la campagne fédérale de faire connaître leurs intentions quant au fait de revoir l’épineuse question de l’assurance-emploi. « Les candidats doivent être clairs auprès de la population quant à leur intention d’abolir cette réforme », de déclarer Alain Lagacé, coordonnateur d’Action Chômage Kamouraska Inc.

« La réforme, c’est l’ingérence d’un gouvernement dans une caisse dans laquelle il ne contribue pas », de déclarer Nancy Legendre, présidente du CCBSL. Une ingérence basée sur des considérations idéologiques et non sur des considérations pratiques.

La réforme adoptée par le gouvernement Harper c’est, entre autres :

• L’élargissement de la notion d’emploi convenable en exigeant des prestataires qu’ils acceptent, plus rapidement qu’auparavant, des emplois ne répondant pas à leur expérience et à leurs qualifications ; • L’abolition du conseil arbitral qui a été remplacé par le tribunal de la sécurité sociale ; • L’obligation pour les chômeurs d’accepter, à compter de la septième semaine de chômage, tout travail à un salaire équivalant à 70 % de leur salaire horaire antérieur. Cette mesure vise particulièrement les travailleurs saisonniers qui doivent recourir au régime 12 semaines par année ; • L’abolition, depuis le 15 septembre 2012, du projet pilote numéro 15, qui prolonge la période de prestations de cinq semaines supplémentaires dans notre région. Cette prolongation permettait aux travailleurs saisonniers d’éviter ou de réduire les périodes sans travail ni prestations de chômage, communément appelée « le trou noir du printemps ». « Ces dispositions appauvrissent des secteurs économiques entiers de notre pays, en plus de pénaliser les travailleurs saisonniers et les travailleurs de notre région », de conclure Alain Harrisson, conseiller régional de la FTQ.

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Les mouvements sociaux du Québec appellent à un changement de cap https://www.csn.qc.ca/actualites/les-mouvements-sociaux-du-quebec-appellent-a-un-changement-de-cap/ Sun, 20 Sep 2015 09:45:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/les-mouvements-sociaux-du-quebec-appellent-a-un-changement-de-cap/ À un mois de l’élection fédérale du 19 octobre, une trentaine d’organismes communautaires, syndicaux, féministes, écologistes et étudiants joignent leurs voix pour lancer un appel et demander à la population de chasser le gouvernement de Stephen Harper. Du même souffle, ils réclament des partis d’opposition qu’ils s’engagent à changer de cap, en rompant avec les politiques néolibérales qui ont commencé à s’implanter au Canada il y a trente ans, et qui se sont accélérées sous le gouvernement conservateur. Ils entendent porter ces messages lors d’un rassemblement qui aura lieu le jeudi 24 septembre à 18 h 30, devant l’édifice de Radio-Canada, à Montréal, où se déroulera le premier débat des chefs en français.

Un gouvernement destructeur Les organismes dressent un bilan extrêmement sévère des années de pouvoir du gouvernement Harper.

En matière environnementale, ils lui reprochent d’avoir déchiré le protocole de Kyoto, d’avoir subventionné et avantagé l’industrie pétrolière des sables bitumineux et d’avoir ainsi contribué à faire du Canada un des pays les plus polluants de la planète. « Présentement, on voit se multiplier au Canada les projets de transport des sables bitumineux : par oléoducs, trains, bateaux ! » souligne Marie-Josée Béliveau, porte-parole de la Coalition Vigilance Oléoducs. Elle ajoute : « Le gouvernement actuel agit comme un irresponsable en favorisant et en imposant cette industrie, ce qui fait que notre pays accuse un important retard en terme d’engagements sur la question climatique. »

Les organismes communautaires, syndicaux, féministes et écologistes blâment le gouvernement conservateur pour avoir ignoré les demandes répétées en faveur de la mise sur pied d’une commission d’enquête publique sur les 1200 femmes autochtones assassinées ou disparues en trente ans, ainsi que pour avoir détruit le registre des armes à feu. « Le gouvernement Harper a représenté un obstacle majeur dans la lutte contre la violence faite aux femmes, et particulièrement à celles qui sont les plus vulnérables », estime Sylvie Lévesque, directrice-générale de la Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec.

De plus, les organismes accusent le gouvernement d’avoir affaibli les espaces démocratiques et d’avoir tenté de museler les oppositions, notamment en coupant les vivres aux groupes de femmes, aux ONG de coopération internationale, aux organismes d’éducation populaire et aux autres groupes qui ne partagent pas sa vision du monde. « Il veut maintenant aller fouiller dans les livres comptables des syndicats pour s’assurer qu’ils ne se mêlent pas de politique », ajoute Jean Lortie, secrétaire général de la CSN.

Les coupes dans la recherche scientifique, les compressions d’un demi-milliard de dollars à Radio-Canada, l’abolition de la livraison du courrier à domicile et la réduction des avantages fiscaux accordés aux fonds de travailleurs, pourtant créateurs d’emplois, font aussi partie des griefs des organisations, tout comme la réforme de l’assurance-emploi. « Cette odieuse réforme a notamment obligé les chômeurs et les chômeuses à accepter des emplois à des salaires inférieurs, non liés à leurs compétences et éloignés de leur lieu de résidence, ce qui a surtout pénalisé les femmes, les jeunes et les travailleurs précaires », affirme M. Lortie.

Les organisations critiquent aussi le gouvernement pour avoir refusé de renouveler les subventions à long terme à 554 000 logements sociaux, pour ne pas avoir bonifié le Régime de pensions du Canada et avoir plutôt augmenté l’âge de la retraite à 67 ans, ainsi que pour avoir coupé dans les transferts aux provinces en matière de santé, ainsi que de programmes sociaux. « Pendant ce temps, le gouvernement Harper adoptait des mesures fiscales profitant essentiellement aux plus riches comme les Comptes d’épargne libres d’impôt (CELI) et le fractionnement du revenu entre conjoints. Tout cela a contribué à élargir les écarts de revenus au Canada », s’offusque François Saillant, coordonnateur du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU). Il ajoute que « le gouvernement Harper a fait fi de toutes les recommandations des diverses instances de l’ONU en matière de droits de la personne ».

Les organismes tracent également un bilan sans pitié de la politique étrangère du gouvernement Harper. Selon Ronald Cameron, président du conseil d’administration d’Alternatives, « ce gouvernement a aligné le Canada sur les positions des faucons de ce monde ; il a bafoué les droits du peuple palestinien en appuyant à répétition la politique d’agression d’Israël ; il a privilégié le soutien aux compagnies minières canadiennes à l’étranger au détriment d’autres formes d’aide internationale ; il a opté pour la guerre et une politique militariste ». M. Cameron ajoute que « le Canada de Stephen Harper n’a pas été la terre d’accueil qu’il aurait dû être pour les personnes et les familles réfugiées ». Les organismes considèrent finalement que le premier ministre a entraîné le Canada dans l’obsession sécuritaire, ce qui a récemment conduit à l’adoption du projet de loi C-51 qui accroît dangereusement les pouvoirs des services secrets canadiens.

Plus qu’un changement de gouvernement Les mouvements sociaux estiment cependant qu’il faut plus qu’un changement de gouvernement, d’où l’appel qu’ils lancent en faveur d’un changement de cap. François Saillant explique ce besoin en ces termes : « Les partis d’opposition doivent s’engager à promouvoir, au Canada comme à l’étranger, une politique basée sur la justice sociale et environnementale, sur les droits de la personne, sur la démocratie, sur la paix, sur la reconnaissance et le respect des droits des peuples autochtones et sur un nouveau paradigme économique au service des personnes et non l’inverse. Il ne s’agit pas seulement de s’opposer aux conservateurs de Stephen Harper, il s’agit aussi de reprendre le contrôle de notre avenir collectif ».

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La CSN interpelle les chefs des partis politiques https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-interpelle-les-chefs-des-partis-politiques/ Thu, 10 Sep 2015 10:11:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/la-csn-interpelle-les-chefs-des-partis-politiques/ La Confédération des syndicats nationaux (CSN) a fait parvenir la semaine dernière un questionnaire aux chefs des partis politiques fédéraux dans le but d’entamer une analyse approfondie de leurs engagements à l’égard plus particulièrement des préoccupations des travailleurs et des travailleuses.

Les conservateurs, les néo-démocrates, les libéraux, les bloquistes et les verts seront interpellés, entre autres, sur les conditions de travail, le syndicalisme, le financement de Radio-Canada, la démocratie et les femmes et filles autochtones disparues ou assassinées.

Peu substance dans la campagne
« À mi-parcours de cette campagne historique, nous constatons malheureusement que les partis s’abstiennent de se prononcer sur plusieurs enjeux importants », remarque le président de la CSN, Jacques Létourneau. « Peu d’engagements concrets pour atténuer les inégalités sociales ou pour combattre la crise climatique ont été entendus jusqu’à maintenant. Nous espérons que leurs réponses au questionnaire permettront de remettre les pendules à l’heure », poursuit le président de la CSN.

Les partis ont jusqu’au 14 septembre pour répondre au questionnaire. Par la suite, les réponses seront analysées et présentées aux quelque 200 délégué-es du Conseil confédéral qui se tiendra à Lévis du 23 au 25 septembre. Elles seront aussi publiées sur le site Internet de la CSN.

 

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Les agents correctionnels du Canada font du porte à porte à Lévis pour éviter une réélection des conservateurs https://www.csn.qc.ca/actualites/les-agents-correctionnels-du-canada-font-du-porte-a-porte-a-levis-pour-eviter-une-reelection-des-conservateurs/ Sat, 27 Jun 2015 18:09:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/les-agents-correctionnels-du-canada-font-du-porte-a-porte-a-levis-pour-eviter-une-reelection-des-conservateurs/ Des dizaines d’agentes et agents correctionnel-les des pénitenciers du Québec affiliés au Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) ont fait du porte-à-porte aujourd’hui dans la circonscription de Lévis-Bellechasse afin d’inviter les électrices et les électeurs à ne pas soutenir le Parti conservateur du Canada aux prochaines élections.

Armés d’arguments solides démontrant que le bilan des conservateurs est désastreux, entre autres, en matière de sécurité publique, les agents correctionnels ont discuté avec les électeurs de ce secteur de la ville. « Le gouvernement conservateur affirme faire de la lutte au crime sa priorité. Cette politique de lutte à la criminalité n’est rien d’autre que de la poudre aux yeux destinée à rassurer les électeurs », affirme Éric Thibault, président régional du Québec UCCO-SACC-CSN.

Le gouvernement conservateur a retranché 355 millions de dollars dans le budget du Service correctionnel. Une des conséquences de cette décision est de rendre les pénitenciers plus dangereux pour les agents correctionnels. Ces coupes rendent notre mission de protection du public de plus en plus difficile à accomplir. Ultimement, elles rendent les communautés canadiennes moins sécuritaires.

« Ce gouvernement vous trompe et il ne fait rien pour assurer la sécurité des Canadiens, en fait ses décisions ont l’effet contraire. Nous rencontrons les électeurs afin qu’ils soient mieux informés et qu’ils fassent ainsi un choix éclairé lors des prochaines élections à l’automne », conclut M. Thibault.

Cette action s’inscrit dans la campagne de la CSN pour inviter les électrices et les électeurs à ne pas voter pour les conservateurs de Stephen Harper, en raison du bilan de son gouvernement sur les plans social, démocratique, environnemental et syndical.

UCCO-SACC-CSN représente les quelque 7500 agents en services correctionnels du Canada. Il est affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) qui regroupe 325 000 travailleuses et travailleurs dans près de 2000 syndicats.

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La CSN réitère son opposition au Right-to-Work https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-reitere-son-opposition-au-right-to-work/ Tue, 16 Jun 2015 10:25:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/la-csn-reitere-son-opposition-au-right-to-work/ Au moment où le Parti conservateur présente ou adopte une série de lois antisyndicales, à la veille du scrutin fédéral du 19 octobre, Montréal accueille aujourd’hui l’un des piliers du Right-to-Work, le gouverneur du Wisconsin, Scott Walker. Ce dernier interviendra à 17 heures, cet après-midi, devant les invités du Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM),
 qui s’associe pour cette occasion avec 
la Chambre de commerce américaine au Canada, Section Québec (AmCham).

Dans les 25 États où le Right-to-Work est en vigueur aux États-Unis, on a constaté une diminution du taux de syndicalisation, causant baisses de salaires et accidents du travail accrus. Ainsi, le taux d’accidents mortels au travail y est plus élevé de 52,9 %. Selon l’ Economic Policy Institute, les salaires y sont de 3,2 % inférieurs à ceux versés dans les États qui n’ont pas adopté une telle loi, ce qui représente un écart de plus de 1500 $ par année pour un travailleur à temps plein. En outre, le niveau des régimes d’assurance santé assumés par les employeurs est plus bas de 2,6 %, et de 4,8 % en regard de leur part dans les régimes de retraite. Enfin, sur les 10 États qui avaient le taux de chômage le plus haut en 2011, 7 ont adopté une telle législation.

« Bien que cette loi soit souvent invoquée pour stimuler l’économie, ces statistiques démontrent le contraire, elle affecte directement la classe moyenne, soit les travailleuses et les travailleurs qui sont touchés par le processus de désyndicalisation qui suit le plus souvent son adoption, a dénoncé le président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Jacques Létourneau. Ce n’est certes pas avec des hausses du chômage et des baisses de salaires que l’économie sera revigorée, d’autant moins dans des régions comme ici, déjà frappées par les mesures d’austérité.

« Le Right-to-Workest responsable des inégalités qui ne cessent de se creuser aux États-Unis et il pousse des familles à la misère, a poursuivi Jacques Létourneau. Il n’a définitivement pas sa place au Québec et au Canada. Faite dans un climat d’austérité au Québec, qui frappe particulièrement les employé-es de l’État actuellement en négociation de leurs conditions de travail, et dans un contexte pré-électoral au Canada, l’invitation qui a été lancée au gouverneur Walker est pour le moins singulière. » Cette loi accorde le droit aux salarié-es couverts par une convention collective de ne pas adhérer au syndicat et de ne pas payer de cotisations syndicales, contrairement à ce que prévoit la formule Rand au Canada. De nombreuses études démontrent que les lois antisyndicales de ce genre sont responsables du déclin du taux de syndicalisation dans le secteur privé aux États-Unis, qui atteint aujourd’hui à peine 7,5 %.

Les conservateurs de Stephen Harper s’inspirent ouvertement du courant de droite dominant dans certains États de notre voisin du sud, dont le Wisconsin, pour adopter de telles législations, comme le C-525, ou pour présenter des projets de loi comme C-377.

« Nous dénonçons de telles tactiques qui jouent en faveur du patronat, au détriment des travailleuses et des travailleurs. Le bilan du Parti conservateur pèse lourdement sur la démocratie canadienne, l’environnement et les lois sociales. C’est pourquoi nous invitons nos membres et la population à battre les conservateurs le 19 octobre prochain » , a conclu le président de la CSN. La CSN est aussi membre de la coalition Pas de démocratie sans voix qui a conçu un site pour que les gens puissent dénoncer les attaques répétées du gouvernement conservateur contre la démocratie et les droits humains au Québec et au Canada, avant les élections de l’automne.

La CSN représente près de 325 000 travailleuses et travailleurs œuvrant dans tous les secteurs d’activité dans quelque 2000 syndicats.

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Les agents correctionnels font du porte à porte pour éviter une réélection des conservateurs https://www.csn.qc.ca/actualites/les-agents-correctionnels-font-du-porte-a-porte-pour-eviter-une-reelection-des-conservateurs-3/ Tue, 16 Jun 2015 07:00:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/les-agents-correctionnels-font-du-porte-a-porte-pour-eviter-une-reelection-des-conservateurs-3/ Des dizaines d’agents correctionnels des pénitenciers de la Colombie-Britannique affiliés au Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) font du porte-à-porte le mardi 16 juin dans la circonscription de Mission-Matsqui-Fraser Canyon afin d’inviter les électeurs à ne pas soutenir le Parti conservateur du Canada aux prochaines élections.

Armés d’arguments solides démontrant que le bilan des conservateurs est désastreux, entres autres, en matière de sécurité publique, les agents correctionnels discuteront avec les électeurs de ce secteur de la ville. « Le gouvernement conservateur affirme faire de la lutte au crime sa priorité. Cette politique de lutte à la criminalité n’est rien d’autre que de la poudre aux yeux destinée à rassurer les électeurs », affirme Gord Robertson, président régional Pacifique UCCO-SACC-CSN.

Le gouvernement conservateur a retranché 355 millions de dollars dans le budget du Service correctionnel. Une des conséquences de cette décision est de rendre les pénitenciers plus dangereux pour les agents correctionnels. Ces coupes rendent notre mission de protection du public de plus en plus difficile à accomplir. Ultimement elles rendent les communautés canadiennes moins sécuritaires.

« Ce gouvernement vous trompe et il ne fait rien pour assurer la sécurité des Canadiens, en fait ses décisions ont l’effet contraire. Nous rencontrons les électeurs afin qu’ils soient mieux informés et qu’ils fassent ainsi un choix éclairé lors des prochaines élections à l’automne », conclut M. Robertson.

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Les agents correctionnels font du porte-à-porte pour éviter une réélection des conservateurs https://www.csn.qc.ca/actualites/les-agents-correctionnels-font-du-porte-a-porte-pour-eviter-une-reelection-des-conservateurs-2/ Fri, 05 Jun 2015 16:00:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/les-agents-correctionnels-font-du-porte-a-porte-pour-eviter-une-reelection-des-conservateurs-2/ Des dizaines d’agents correctionnels des pénitenciers de l’Ontario affiliés au Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) feront du porte-à-porte le samedi 6 juin dans la circonscription de Parry Sound-Muskoka, circonscription de Tony Clement, afin d’inviter les électeurs à ne pas soutenir le Parti conservateur du Canada aux prochaines élections.

Armés d’arguments solides démontrant que le bilan des conservateurs est désastreux, entres autres, en matière de sécurité publique, les agents correctionnels discuteront avec les électeurs de ce secteur de la ville. « Le gouvernement conservateur affirme faire de la lutte au crime sa priorité. Cette politique de lutte à la criminalité n’est rien d’autre que de la poudre aux yeux destinée à rassurer les électeurs », affirme Robert Finucan, président régional de l’Ontario UCCO-SACC-CSN.

Le gouvernement conservateur a retranché 355 millions de dollars dans le budget du Service correctionnel. Une des conséquences de cette décision est de rendre les pénitenciers plus dangereux pour les agents correctionnels. Ces coupes rendent notre mission de protection du public de plus en plus difficile à accomplir. Ultimement elles rendent les communautés canadiennes moins sécuritaires.

« Ce gouvernement ne fait rien pour assurer la sécurité des Canadiens, en fait ses décisions ont l’effet contraire. Nous rencontrons les électeurs afin qu’ils soient mieux informés et qu’ils fassent ainsi un choix éclairé lors des prochaines élections à l’automne », conclut M. Finucan.

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Des travailleurs manifestent pour exiger d’Ottawa des contrats de construction navale https://www.csn.qc.ca/actualites/des-travailleurs-manifestent-pour-exiger-dottawa-des-contrats-de-construction-navale/ Fri, 05 Jun 2015 11:04:26 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/des-travailleurs-manifestent-pour-exiger-dottawa-des-contrats-de-construction-navale/ Des dizaines de travailleuses et travailleurs du Chantier naval Davie manifestent depuis 11 heures ce matin devant les bureaux de Steven Blaney, député de Lévis-Bellechasse et Les Etchemins et ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile.

Ils réclament du fédéral qu’une décision favorable et sans délais soit prise concernant l’octroi de contrats de construction de deux ravitailleurs pour l’armée canadienne. D’autres actions de visibilité sont prévues dans les prochains jours pour exiger d’Ottawa qu’il traite équitablement ces travailleurs comparativement à ceux des chantiers d’Halifax et de Vancouver qui ont reçu, en 2011, plus de 30 milliards de dollars en contrats fédéraux. « Ça fait des mois que nous sonnons l’alarme concernant l’urgence d’assurer la pérennité du chantier Davie, lance Gaétan Sergerie, président du Syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon inc. (CSN).

Déjà, environ 200 mises à pied ont eu lieu récemment et si rien n’est fait rapidement, d’autres vont s’ajouter, faute de contrats d’approvisionnement fédéraux. Le ministre Steven Blaney dit depuis des mois que la Davie a fait ses preuves. Alors, il doit être conséquent et agir pour que le gouvernement fédéral nous accorde les contrats de construction des ravitailleurs. C’est l’avenir du chantier qui est en jeu ! »

La réaction syndicale est d’autant plus légitime que le Chantier de Lévis, le plus important au Canada, a reçu en février dernier la mention « Meilleur constructeur naval nord-américain » par Lloyd’s List North American Maritime Awards 2015, devant la General Dynamics NASSCO, un important constructeur de navires militaires des États-Unis. Pour Gaétan Sergerie, « le gouvernement fédéral n’a strictement aucune raison pour refuser de considérer notre chantier dans l’attribution des contrats. Il doit rendre rapidement une décision à cet effet. »

Pour Michel Tétreault, représentant de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM), affiliée à la CSN : « Le gouvernement fédéral, par l’entremise de son ministre Steven Blaney, a lui-même reconnu, au printemps 2014, que le chantier Davie avait la capacité et l’expertise nécessaires pour répondre aux besoins en matière de construction de navires de qualité au pays. Il nous l’a reconfirmé encore lors d’une rencontre privée tenue le 7 avril dernier à Lévis alors qu’il était question du développement de ce dossier névralgique pour les travailleurs, pour la région et pour le Québec. Le Chantier Davie Canada doit enfin être reconnu comme un acteur sérieux et crédible de l’industrie navale canadienne. »

Le syndicat estime que depuis le rachat et la relance du chantier Davie par le groupe Inocea, toutes les conditions gagnantes ont été mises en place pour assurer la bonne conduite des contrats, peu importe le type de navires. Quelque 750 travailleurs s’affairent à la production de cinq navires d’importance, dont trois bateaux de haute technologie voués à l’exploration pétrolière en haute mer et deux traversiers pour le compte du gouvernement du Québec.

Pour Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches : « Ottawa doit cesser de dire que le dossier Davie est toujours à l’étude alors que des centaines de personnes sont sans emploi depuis maintenant trois semaines. Cela est d’autant plus choquant et injuste que les chantiers d’Halifax et de Vancouver, qui sont surchargés de contrats, ne réussissent même pas à respecter les échéanciers établis lors de l’octroi des contrats, ce qui entraîne des coûts supplémentaires importants pour les contribuables. » Le message livré par les travailleurs est sans équivoque, selon elle : « Ce que les travailleurs du chantier naval de Lévis sont venus dire aujourd’hui et qu’ils diront tout au long de la semaine prochaine et le temps qu’il faut, c’est qu’ils ont le droit, eux aussi, d’obtenir des contrats fédéraux. Ce n’est ni de la charité ni des cadeaux, mais un traitement équitable qui est exigé, l’injustice et la discrimination ayant assez perduré ! »

Pour Jean Lortie, secrétaire général du comité exécutif de la CSN : « Il est essentiel que la politique des quatre « E » s’applique dans le dossier du Chantier naval de Lévis. D’abord : – l’Équité dans l’octroi des contrats canadiens. – l’Efficacité parce qu’on est le meilleur chantier en Amérique du Nord. – l’Emploi parce que c’est important pour l’économie régionale. – le quatrième « E », si ça ne fonctionne pas ce sera les Élections au mois d’octobre ! »

À propos de la FIM-CSN

Le Syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon (CSN) représente quelque 750 membres. Il est affilié à Fédération de l’industrie manufacturière de la CSN (FIM-CSN) qui compte plus de 30 000 membres au Québec, ainsi qu’au Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CCQCA-CSN). Pour sa part, la CSN regroupe plus de 300 000 membres présents dans tous les secteurs d’activité tant privés que publics.

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