Entente de principe – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca Le maillon fort du syndicalisme au Québec Thu, 20 Nov 2025 20:39:38 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.csn.qc.ca/wp-content/uploads/2019/05/csn-logo-150x150.png Entente de principe – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca 32 32 Entente de principe pour le personnel technique et professionnel de la SAQ https://www.csn.qc.ca/actualites/entente-de-principe-pour-le-personnel-technique-et-professionnel-de-la-saq/ Thu, 20 Nov 2025 20:39:38 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=109380 Réunis en assemblée générale aujourd’hui, les membres du Syndicat du personnel technique et professionnel de la SAQ–CSN se sont prononcés, par scrutin secret, en faveur d’une entente de principe dans une proportion de 79,6 %.

L’entente conclue dans les heures précédant l’assemblée permet aux salarié-es de récupérer en grande partie leur pouvoir d’achat, lequel s’est érodé au cours des dernières années, et de le protéger jusqu’au 31 mars 2031. La convention collective prévoit notamment des augmentations de salaire de 4,5 % au 1er avril 2025, 2,9 % au 1er avril 2026 et de 2 % pour chacune des quatre années suivantes.

Rappelons que la protection du pouvoir d’achat était au cœur des revendications du syndicat. Le syndicat a réalisé quelques autres gains, notamment en ce qui a trait aux vacances et aux horaires de travail.

« Nous sommes fiers du travail accompli, réagit le président du syndicat, Steve D’Agostino. C’était la première fois de son histoire que notre syndicat exerçait la grève. Nous étions fin prêts à mener cette bataille, avec le soutien de toute la CSN. Cette entente n’aurait pas été possible sans la mobilisation ni la détermination de tous les membres. Il faut espérer que la SAQ a pris des notes : le personnel technicien et professionnel n’acceptera jamais des conditions de travail au rabais. Nous continuerons d’exiger le respect. Nous avons hâte de retrouver nos collègues et de reprendre notre travail essentiel à la mission de la SAQ » !

Le retour au travail s’effectuera progressivement à compter de demain matin.

 

À propos

Le Syndicat du personnel technique et professionnel de la SAQ–CSN regroupe quelque 500 techniciennes, techniciens et professionnel-les de la SAQ. Ils œuvrent, entre autres, à l’évolution constante du site transactionnel SAQ.com et des outils informatiques, à l’approvisionnement et à l’aménagement des magasins, à la commercialisation des produits, au contrôle de la qualité, aux communications, au marketing, à la paie et aux finances.

Il est affilié au Conseil central du Montréal métropolitain–CSN rassemblant 110 000 membres dans 400 syndicats de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James.

Il fait également partie de la Fédération des professionnèles (FP–CSN), représentant quelque 10 500 professionnèles, techniciennes et techniciens de partout au Québec.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Entente de principe à l’Hôtel Le Concorde https://www.csn.qc.ca/actualites/entente-de-principe-a-lhotel-le-concorde/ Tue, 09 Sep 2025 18:22:57 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=107007 Une entente de principe est intervenue le 8 septembre entre l’Hôtel Le Concorde et le Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Hôtel Le Concorde–CSN. Les travailleuses et les travailleurs seront appelés à voter sur cette entente le 19 septembre.

D’ici à ce que l’entente soit présentée en assemblée générale, aucun commentaire ne sera fait publiquement. Le lock-out est maintenu jusqu’à la tenue de l’assemblée générale. Rappelons que les travailleuses et les travailleurs de l’Hôtel Le Concorde sont en lock-out depuis le 1er août dernier. Le Concorde était le dernier hôtel de la 11e ronde de négociation coordonnée de la CSN à ne pas avoir conclu d’entente avec ses salarié-es.

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN

La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3500 travailleuses et travailleurs issus de 29 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leur employeur respectif.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans 8 fédérations ainsi que dans 13 conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

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Une augmentation salariale de 36 % pour les salarié-es de l’hôtel Château Roberval https://www.csn.qc.ca/actualites/une-augmentation-salariale-de-36-pour-les-salarie-es-de-lhotel-chateau-roberval/ Wed, 09 Jul 2025 00:59:36 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=106323 Les travailleuses et les travailleurs de l’hôtel Château Roberval ont adopté à 100% l’entente de principe contenant les gains de la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Ces salarié-es obtiennent de plus un rattrapage salarial important menant à une augmentation de 36 % sur quatre ans.

Les 16 salarié-es de l’hôtel Château Roberval participaient pour la première fois à une négociation coordonnée de l’hôtellerie de la CSN. Dans les dernières semaines, les membres avaient voté en faveur d’un mandat de grève, ce qui a mis la pression nécessaire pour obtenir de nombreux gains, soit une augmentation de la contribution de l’employeur à l’assurance collective, ainsi que des avancées sur la formation, les vacances, la restriction des agences privées, la charge de travail et le pourboire. Ces salarié-es, qui accusaient un retard salarial important par rapport au secteur de l’hôtellerie, pourront par ailleurs améliorer considérablement leur pouvoir d’achat à la suite d’une augmentation salariale de 36 % sur quatre ans.

« À travers cette négociation, nous sommes parvenus grâce à notre mobilisation à convaincre l’employeur du Château Roberval de reconnaitre nos efforts. Nous savions qu’il était capable de faire comme les autres hôteliers et de bonifier nos conditions salariales et de travail. Avec une augmentation salariale majeure de 36 % en quatre ans, nous obtenons un rattrapage qui était plus que nécessaire », explique Sylvie Duchesne, présidente du Syndicat des employé-es en Hôtellerie de Roberval–CSN.

« Les salarié-es du Château Roberval ont de quoi être fiers! Les membres se sont tenus debout et sont parvenus à convaincre l’employeur de partager ses profits. Cette entente va permettre d’améliorer leurs conditions de vie et tout ça, c’est grâce à leur mobilisation », poursuit Manon Tremblay, présidente du Conseil central du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN.

« Au Château Roberval comme ailleurs dans l’hôtellerie, c’est quand les travailleuses et les travailleurs se font entendre qu’ils réussissent à obtenir des gains. Cette entente montre tous les avantages de se regrouper dans la négociation coordonnée de la CSN pour améliorer le quotidien du personnel de l’hôtellerie », de conclure Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce–CSN.

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN

La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3500 travailleuses et travailleurs issus de 29 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leur employeur respectif.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans 8 fédérations ainsi que dans 13 conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

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Des gains majeurs pour les employé-es de la production de Keurig https://www.csn.qc.ca/actualites/des-gains-majeurs-pour-les-employe-es-de-la-production-de-keurig/ Wed, 11 Jun 2025 14:05:52 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105559 Les quelque 400 travailleuses et travailleurs de la production de Keurig à Montréal ont voté à 80 % en faveur de l’entente de principe, qui leur permettra de bonifier leurs conditions de travail et leurs salaires.

C’est après avoir mené une grève du 15 au 17 mai que les salarié-es ont réussi à faire avancer la négociation, ce qui a conduit à une entente de principe, le 25 mai dernier. Cette négociation visait la signature de leur première convention collective CSN. Le nouveau contrat de travail inclut des gains majeurs, notamment :

  • Une augmentation salariale de 21 % sur quatre ans, dont 15,5 % pour les deux premières années, ce qui équivaut à une hausse de plus de 4 $ l’heure à la signature de la convention collective ;
  • Une réécriture complète de la convention incluant de nombreuses améliorations dans les conditions de travail, notamment :
    • Une banque d’heures pour le temps supplémentaire ;
    • Une bonification de la formation ;
    • L’ajout d’un congé mobile pour les salarié-es de 10 ans et plus d’ancienneté ;
    • Des améliorations sur la santé-sécurité au travail ;
    • Une bonification des mesures de libération syndicale.

« C’est grâce à la mobilisation des 400 travailleurs et travailleuses de la production de Keurig que nous avons réussi à obtenir notre première convention collective CSN. Notre détermination nous a permis d’améliorer nos conditions d’emploi et de forcer Keurig à partager ses profits avec nous », explique Abdeslam Ait Brahim, secrétaire – trésorier du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Keurig–CSN.

« Les syndiqué-es ont fait face à un géant comme Keurig et ils ont réussi à arracher de nombreux gains. C’est une belle leçon de solidarité. Quand on se tient debout, on réussit à rendre meilleur son quotidien au travail », poursuit Nancy Mathieu, secrétaire générale de la Fédération du commerce–CSN.

« Les salarié-es ont de quoi être fiers ! Leur mobilisation a fait la différence et ils n’ont pas hésité à faire la grève pour que l’employeur reconnaisse enfin leurs efforts. Cela nous rappelle à quel point la grève reste un moyen nécessaire pour obtenir de meilleures conditions », ajoute Bertrand Guibord, président du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

« Keurig a rencontré des employé-es qui ont fait le choix de joindre la CSN pour se battre vers de meilleures conditions de travail. Leur nouvelle convention prouve que c’est lorsque les salarié-es s’organisent qu’ils peuvent convaincre les employeurs de les écouter », de conclure Caroline Senneville, présidente de la CSN.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Entente de principe acceptée chez Cascades Viau https://www.csn.qc.ca/actualites/entente-de-principe-acceptee-chez-cascades-viau/ Sat, 24 May 2025 15:13:45 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105342 Réunis en assemblée générale ce 24 mai, les membres du Syndicat des Employés Cascades Emballage Carton Caisse Viau (SECECCV–CSN) ont accepté à 92 % par voie de scrutin secret, l’entente de principe intervenue le 15 mai dernier.

« Notre nouvelle convention collective de quatre ans contient les augmentations suivantes : 5 % pour 2024 rétroactif pour toutes et tous, auquel s’ajoute des ajustements de taux de 5 % sur les postes d’opérateurs ; 3 % en 2025 ; et 2,5 % en 2026 et en 2027, auxquels s’ajoute un congé mobile. Alors que l’employeur désirait nous inclure dans son régime d’assurance collective, puisque celui-ci nous désavantageait, nous avons négocié le retrait de cette demande, à la satisfaction de nos membres », souligne Manon Lajeunesse, présidente du syndicat.

« Les travailleuses et travailleurs se sont battus pour améliorer leurs conditions de travail et de vie, ils l’ont fait avec cœur et avec conviction. Nous partageons leur satisfaction et nous sommes convaincus que leur combat a contribué à hausser les conditions de travail de leur secteur, ce qui constitue une avancée pour toutes et tous », ajoute Chantal Ide, secrétaire générale du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

« Au nom de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), je tiens à saluer la lutte des membres du syndicat et l’atteinte de leurs objectifs de négociation. L’employeur a finalement accepté des hausses salariales conséquentes, comparables à ses autres usines au Québec, ce qui est une excellente décision s’il veut demeurer un employeur attractif qui retient aussi ses salarié-es en poste », précise Kevin Gagnon, président de la FIM–CSN.

« Au nom de la CSN, je félicite les travailleuses et travailleurs de Cascades Viau qui ont lutté et qui ont eu recours à leur droit de grève pour convaincre leur employeur d’accepter leurs demandes légitimes à la table de négociation. Alors que le gouvernement Legault vient de restreindre ce droit essentiel avec le projet de loi 89, nous voyons clairement qu’il est parfois nécessaire de déclencher une grève pour obtenir notre dû », conclut Caroline Senneville, présidente de la CSN.

À propos

Le SECECCV–CSN compte environ 100 membres affiliés à la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN qui regroupe plus de 320 syndicats représentant environ 25 000 membres du secteur industriel québécois. Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN rassemble 110 000 membres dans 400 syndicats de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Les syndicats des CPE de la FSSS–CSN recommandent l’adoption de l’entente de principe https://www.csn.qc.ca/actualites/les-syndicats-des-cpe-de-la-fsss-csn-recommandent-ladoption-de-lentente-de-principe/ Thu, 15 May 2025 20:12:52 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105117 Les syndicats des CPE de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) ont pris la décision de recommander l’entente de principe intervenue le 5 mai. Ce seront les 13 000 travailleuses représentées par la FSSS–CSN qui auront le dernier mot. Elles auront l’occasion de voter sur cette entente de principe dans leur assemblée générale d’ici au 1er juin.

Rassemblés en conseil fédéral les 14 et 15 mai, les délégué-es des syndicats de la FSSS–CSN ont pris soin d’analyser dans son ensemble l’entente de principe intervenue avec le Conseil du trésor, le ministère de la Famille et les regroupements patronaux. Cette entente, qui contient des bonifications aux conditions de travail, est intervenue après 13 jours de grève et de nombreuses semaines de travaux intensifs à la table de négociation. Rappelons que la CSN avait demandé la conciliation le 25 avril dernier pour dénouer l’impasse de la négociation des CPE, le tout dans l’objectif d’obtenir une entente de principe. Les rencontres de conciliation ont débuté le 1er mai et ont permis de rapprocher les parties.

« D’ici au 1er juin, ce sera aux travailleuses de se faire entendre sur l’entente de principe dans les assemblées générales. Dans les prochains mois, nous allons continuer de défendre notre vision pour l’avenir des CPE. Le gouvernement devra trouver des solutions pour régler la pénurie de personnel dans les CPE. Il y a urgence d’agir et il est le seul à refuser de le voir. Les travailleuses syndiquées se retrouvent toujours seules à défendre le réseau des CPE, alors que leur lutte bénéficie à toutes et à tous. La survie du réseau doit être l’affaire de tous les partenaires », explique Stéphanie Vachon, représentante des CPE de la FSSS–CSN.

À propos

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) constitue l’organisation syndicale la plus importante dans le secteur des centres de la petite enfance (CPE) au Québec. Elle regroupe 80 % des CPE syndiqués, soit près de 13 000 travailleuses et travailleurs.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Nouvelle convention collective pour les pompiers et pompières des Îles-de-la-Madeleine https://www.csn.qc.ca/actualites/nouvelle-convention-collective-pour-les-pompiers-et-pompieres-des-iles-de-la-madeleine/ Thu, 15 May 2025 15:04:06 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105107 Les 60 pompiers et pompières des Îles-de-la-Madeleine ont une nouvelle convention collective : réunis en assemblée générale le 27 avril dernier, ils ont adopté à 97 % l’entente de principe intervenue entre leur syndicat CSN et la municipalité.

Les tâches et responsabilités exercées par les pompiers et pompières ayant été évaluées, au cours de cette négociation, selon la même méthode que celle prévalant pour les autres employé-es municipaux, la grille salariale du service d’incendie de la ville a été considérablement revue.

Le salaire d’entrée des pompiers et pompières passera ainsi de 21,87 $ à 29,93 $ l’heure, soit une augmentation de 37 %. Le sommet de l’échelle atteindra pour sa part 34,40 $ l’heure. Ces augmentations seront applicables dès le 1er janvier 2025. Les hausses liées à ces travaux d’évaluation salariale ayant été appliquées sur deux ans, environ la moitié de ces hausses seront rétroactives au 1er janvier 2024. Pour les années 2026, 2027 et 2028, des augmentations annuelles allant de 2 % à 3 % seront versées en fonction de l’inflation.

« Nous sommes très heureux de ce règlement pour les pompiers et pompières des Îles-de-la-Madeleine. Il était important pour nous que leur emploi soit évalué selon les mêmes critères et en fonction des mêmes outils que ceux des autres employés municipaux. On voit à quel point leur salaire devait être revu : ça nous permettra de nous assurer de recruter de nouvelles pompières et de nouveaux pompiers, essentiels pour garantir la sécurité de nos habitations, de nos installations et de nos entreprises », explique M. Stéphane Poirier, délégué syndical.

L’entente récente permet également d’officialiser la prise en charge, par un comité paritaire, de la planification des travaux d’entretien des casernes ainsi que des formations en cours d’emploi. Ces dernières seront désormais rémunérées au plein salaire, grâce à l’abolition du taux réduit qui s’appliquait jusqu’à présent.

Syndiqués avec la CSN depuis 2019, les 60 pompiers et pompières des Îles-de-la-Madeleine font partie du Syndicat des employé-es municipaux des Îles-de-la-Madeleine–CSN. Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

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Négociation nationale des CPE : entente de principe pour la FSSS–CSN https://www.csn.qc.ca/actualites/negociation-nationale-des-cpe-entente-de-principe-pour-la-fsss-csn/ Tue, 06 May 2025 13:01:34 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=104911 Le comité de négociation des CPE de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) est parvenu à une entente de principe touchant les conditions de travail nationales des 13 000 travailleuses que la fédération représente. Cette entente sera présentée aux délégué-es des syndicats de la FSSS–CSN le plus rapidement possible.

Cette entente est intervenue avec le Conseil du trésor, le ministère de la Famille et les regroupements patronaux le 5 mai en soirée après 13 jours de grève et de nombreuses semaines de travaux intensifs à la table de négociation. Rappelons que la CSN avait demandé la conciliation le 25 avril dernier pour dénouer l’impasse de la négociation des CPE, le tout dans l’objectif d’obtenir une entente de principe. Les rencontres de conciliation ont débuté le 1er mai et ont permis de rapprocher les parties.

Ce seront les travailleuses et les travailleurs qui auront le dernier mot sur cette entente de principe. Advenant que le conseil des CPE de la FSSS–CSN en fasse la recommandation, des assemblées générales se tiendront pour présenter les résultats de la négociation prochainement. Aucun détail ne sera donné sur l’entente d’ici là.

À propos

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) constitue l’organisation syndicale la plus importante dans le secteur des centres de la petite enfance (CPE) au Québec. Elle regroupe 80 % des CPE syndiqués, soit près de 13 000 travailleuses et travailleurs.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Revue de presse

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Entente de principe acceptée chez Autobus Idéal – section Peter-Hall https://www.csn.qc.ca/actualites/entente-de-principe-acceptee-chez-autobus-ideal-section-peter-hall/ Tue, 29 Apr 2025 23:48:52 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=104719 Ce 29 avril au soir, lors d’une assemblée générale extraordinaire tenue à Montréal, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Idéal–CSN, section Peter-Hall (STTAI–PH–CSN), ont adopté à l’unanimité, par voie de scrutin secret, l’entente de principe intervenue jeudi dernier.

« Les salarié-es toucheront une bonification de leur paie de l’ordre de 21 à 57 %, et ce, dès la signature de leur nouveau contrat, rétroactif au 1er janvier 2025. Leurs banques de congés de maladie passeront à quatre journées en 2025, à cinq en 2026 et à six en 2027, et une cinquième semaine de vacances sera octroyée à celles et ceux cumulant 20 ans de service. Les conditions de travail ont été harmonisées avec les salarié-es des autres unités comparables à la grande satisfaction des membres », déclare Lionel Voltaire, président du syndicat.

« Nous sommes très fiers d’avoir soutenu la négociation des membres du syndicat dont les conductrices et conducteurs touchaient les salaires parmi les plus bas au Québec. Leurs nouvelles conditions de travail rejoignent celles de centaines d’autres chauffeuses et chauffeurs qui se sont battus partout à travers la province afin d’obtenir leur dû, précise Josée Dubé, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). Il était grand temps que leur difficile travail accompli chaque jour scolaire reçoive une reconnaissance par des salaires conséquents ».

« Quand on revendique de bonnes conditions de travail et de vie, on le fait avec notre cœur et avec cette conviction de la juste cause. Tout au long de leur négociation, les membres sont tenus debout et sont fiers d’avoir obtenu les conditions de travail qu’ils méritent. Nous partageons leur satisfaction et nous sommes convaincus que leurs nouvelles conditions de travail poussent celles des autres emplois comparables vers le haut », conclut Arianne Carmel-Pelosse, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

À propos

La section Peter-Hall du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Idéal–CSN compte près de 40 membres affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) qui rassemble plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN regroupe tous les membres de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James.

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Négos 2025-2029 : accord sectoriel obtenu entre l’Alliance syndicale de la construction et l’ACRGTQ dans le domaine du génie civil et voirie https://www.csn.qc.ca/actualites/negos-2025-2029-accord-sectoriel-obtenu-entre-lalliance-syndicale-de-la-construction-et-lacrgtq-dans-le-domaine-du-genie-civil-et-voirie/ Wed, 12 Mar 2025 13:18:58 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=103121 L’Alliance syndicale de la construction – qui regroupe les cinq syndicats de l’industrie – se réjouit d’annoncer qu’une seconde entente sectorielle a été conclue. Il s’agit cette fois d’une entente avec l’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ) dans le domaine du génie civil et de la voirie (GCV). Elle fait suite à l’annonce du 5 mars dernier avec l’Association de la construction du Québec (ACQ), concernant les secteurs institutionnel-commercial et industriel (IC-I). Cette entente constitue une étape importante dans le renouvellement des conventions collectives et demeure conditionnelle à la conclusion des négociations des clauses particulières, ainsi qu’au processus de ratification des travailleurs et travailleuses de l’industrie de la construction.

Établie pour une durée de quatre ans, de 2025 à 2029, l’entente maintiendra la paix industrielle et procurera aux travailleurs et travailleuses une plus grande stabilité financière. Elle servira aussi de vitrine pour le développement des grands chantiers d’infrastructure. « Le domaine du génie civil et voirie est prioritaire pour la construction. De nombreux projets ont été annoncés dans les derniers mois, notamment par Hydro-Québec. L’Alliance croit qu’une telle entente assurera l’attractivité de l’industrie et favorisera la rétention de la main-d’œuvre dans le contexte actuel. Nous avons travaillé fort afin que cette entente réponde aux attentes des travailleurs et des travailleuses » affirme Éric Boisjoly, porte-parole de l’Alliance syndicale de la construction.

Les augmentations salariales prévues sont de 22% sur quatre ans, déclinées ainsi :

  • 8% à la signature
  • 5% en 2026
  • 5% en 2027
  • 4% en 2028

À venir aux tables de négociations

Le processus de négociation des clauses particulières est déjà en cours, afin de finaliser les ententes sur les conventions collectives d’ici au 30 avril 2025. L’objectif visé est d’assurer que les particularités de chaque métier et occupation soient prises en compte et que les travailleurs et travailleuses bénéficient d’un accord correspondant à leurs besoins. Par la suite, si la majorité des membres des cinq syndicats de l’Alliance votent en faveur de cette entente, elle pourrait entrer en vigueur à l’échéance de la convention collective, soit le 1er mai 2025, marquant ainsi une autre étape importante pour l’industrie de la construction.

À propos de l’Alliance syndicale de la construction

L’Alliance syndicale est composée des cinq syndicats de l’industrie de la construction : la FTQ-Construction, le Syndicat québécois de la construction (SQC), le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International), la CSD-Construction et la CSN-Construction. Ils unissent leurs voix pour représenter l’ensemble des travailleurs et des travailleuses de l’industrie lors de la négociation des conventions collectives. www.facebook.com/AllianceSyndicale/

Aucune entrevue ne sera accordée sur le sujet, afin d’éviter de nuire au bon déroulement des négociations en cours. Les détails de l’entente finale seront partagés lors de la ratification de celle-ci par les membres.

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Accord sectoriel conclu entre l’Alliance syndicale de la construction et l’ACQ dans les domaines institutionnel-commercial et industriel, représentant plus de 60 % de l’industrie https://www.csn.qc.ca/actualites/accord-sectoriel-conclu-entre-lalliance-syndicale-de-la-construction-et-lacq-dans-les-domaines-institutionnel-commercial-et-industriel-representant-plus-de-60-de-lindustri/ Wed, 05 Mar 2025 18:01:10 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=102919 L’Alliance syndicale de la construction – qui regroupe les cinq syndicats de l’industrie – est fière d’annoncer qu’une entente sectorielle avec l’Association de la construction du Québec (ACQ) a été conclue aujourd’hui dans les domaines de l’institutionnel-commercial et industriel (IC-I). Cette entente constitue une étape importante dans le renouvellement des conventions collectives et demeure conditionnelle à la conclusion des négociations des clauses particulières, ainsi qu’au processus de ratification des travailleurs et travailleuses de l’industrie de la construction.

Établie pour une durée de quatre ans, de 2025 à 2029, une telle entente favorisera la paix industrielle et assurera aux travailleurs et travailleuses une plus grande stabilité financière, en évitant toute perte de salaire. « Nous avons bon espoir d’obtenir une entente finale avant la fin des conventions collectives, ce qui marquerait l’histoire de notre industrie. Nos membres nous ont fait part de leurs préoccupations quant à la hausse du coût de la vie et nos équipes ont travaillé fort, depuis que l’avis de négociation a été déposé, pour obtenir des augmentations salariales et des conditions à la hauteur de leurs attentes » affirme Éric Boisjoly, porte-parole de l’Alliance syndicale.

Les augmentations salariales prévues sont de 22% sur quatre ans, déclinées ainsi :

– 8% en 2025

– 5% en 2026

– 5% en 2027

– 4% en 2028

À venir aux tables de négociations

Un blitz de négociations des clauses particulières est déjà entamé, dans le but de finaliser les ententes sur les conventions collectives avant le 30 avril 2025. L’objectif visé est d’assurer que les particularités de chaque métier et occupation soient prises en compte et que les travailleurs et travailleuses bénéficient d’un accord correspondant à leurs situations respectives et leurs besoins.

Par la suite, si l’ensemble des membres des cinq syndicats de l’Alliance entérinent cette entente, elle pourrait entrer en vigueur à l’échéance de la convention collective, soit le 1er mai 2025, marquant ainsi une étape importante pour notre industrie.

 

À propos de l’Alliance syndicale de la construction

L’Alliance syndicale est composée des cinq syndicats de l’industrie de la construction : la FTQConstruction, le Syndicat québécois de la construction (SQC), le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International), la CSD-Construction et la CSN-Construction. Ils unissent leurs voix pour représenter l’ensemble des travailleurs et des travailleuses de l’industrie lors de la négociation des conventions collectives. www.facebook.com/AllianceSyndicale/

Aucune entrevue ne sera accordée sur le sujet, afin d’éviter de nuire au bon déroulement des négociations en cours. Les détails de l’entente finale seront partagés lors de la ratification de celle-ci par les membres.

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Les responsables de service de garde éducatif en milieu familial adoptent l’entente de principe https://www.csn.qc.ca/actualites/les-responsables-de-service-de-garde-educatif-en-milieu-familial-adoptent-lentente-de-principe/ Mon, 10 Feb 2025 14:24:05 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=102312 Les responsables de service de garde éducatif en milieu familial (RSGE), affiliées à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), ont adopté à 92 % l’entente de principe conclue avec le ministère de la Famille en décembre dernier.

Au cours des dernières semaines, des assemblées générales ont été tenues dans chaque région afin que les RSGE puissent prendre connaissance de l’entente de principe, et ce, en présentiel. Cette entente prévoit une augmentation de 17,4 % sur 5 ans de l’allocation de base des RSGE, laquelle correspond au salaire de ces travailleuses autonomes au sens de la Loi.

La nouvelle entente comporte aussi une clause de protection du pouvoir d’achat pour les années 2026, 2027 et 2028 ainsi que des bonifications des différentes allocations versées aux RSGE. Les partis ont par ailleurs convenu de mettre en place des comités de travail qui se pencheront sur deux demandes impliquant des modifications règlementaires.

« Cette entente constitue un pas dans la bonne direction pour nos RSGE dont les conditions de travail stagnaient depuis 2021 », explique Chantal Racicot, représentante du secteur des RSGE de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

« Bien qu’il reste encore des éléments à améliorer, comme dans toutes négociations, cette dernière ronde aura permis d’ouvrir de nouvelles avenues pour les RSGE », ajoute Lucie Longchamp, vice-présidente responsable des secteurs parapublics et privés de la FSSS–CSN.

« Au cours des dernières années, de nombreuses responsables ont délaissé la profession en raison des conditions de travail difficiles. Nous espérons que cette entente aidera à préserver le modèle des RSGE et permettra aux responsables de poursuivre leur travail essentiel pour l’éducation de nos tout-petits », affirme Réjean Leclerc, président de la FSSS–CSN.

« Pour le Québec, il est primordial d’assurer la pérennité de ce maillon fort du réseau des services de garde à l’enfance et d’éviter le piège de confier ces services au privé, avec les dérapages largement documentés de ce modèle d’affaires », conclut la présidente de la CSN, Caroline Senneville.

À propos
Le secteur des responsables en service de garde éducatif en milieu familial (RSGE) de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) compte quelque 3000 membres. Avec plus de 145 000 membres, la FSSS–CSN constitue l’organisation syndicale la plus importante dans la santé et les services sociaux au Québec et une organisation incontournable dans le secteur de la petite enfance. La FSSS–CSN est affiliée à la CSN, qui regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Le syndicat adopte ses nouveaux contrats de travail https://www.csn.qc.ca/actualites/le-syndicat-adopte-ses-nouveaux-contrats-de-travail/ Fri, 31 Jan 2025 12:00:31 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=101933 À l’issue de deux votes secrets tenus ce jeudi 30 janvier, les membres des deux unités du Syndicat des ouvriers du fer et titane–CSN (unité générale et employé-es de bureau) ont accepté à 70 % et à 89,5 % les ententes de principe conclues vendredi dernier.

« Toutes deux d’une durée de trois ans, nos nouvelles conventions collectives prévoient des augmentations salariales de 5,5 % pour la première année, de 3,5 % pour la seconde année et de 3,0 % pour la dernière année. Durant cette négociation, nous avons terminé le processus d’évaluation des emplois et déterminé les ajustements salariaux qui y sont rattachés. Nous avons également obtenu une bonification des primes horaires à 0,60 $ le soir et à 1 $ la nuit. Les augmentations cumulatives atteignent jusqu’à 23 %. Ces conditions salariales sont rétroactives au 1er mai 2024, incluant les diverses primes. Nous avons aussi encadré davantage la sous-traitance grâce à une procédure simplifiée visant à clarifier son utilisation. Cela nous permettra ainsi de rapatrier le travail qui nous appartient, de préciser Luc Desmarais, président du syndicat. Finalement, chaque salarié-e touchera une rétroactivité salariale de 2500 $ pour 2023. »

« Au nom de la FIM, je désire féliciter les comités de négociation et de mobilisation. Avec l’exercice d’évaluation des emplois, la démarche fut longue, mais avec la force et la détermination nécessaires, les membres ont atteint leurs objectifs de négociation et le résultat des votes obtenus nous démontre que c’est à la satisfaction de la majorité des membres des deux unités du syndicat », de souligner Kevin Gagnon, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

« Le Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) ne peut que se réjouir du résultat de cette négociation. Ce fut une opération ardue et grâce au travail accompli, le syndicat a réussi à obtenir des gains à la hauteur des attentes de la majorité de ses membres. Nous sommes fiers de l’appui que nous avons fourni pour la mener à bon terme. Il s’agit là d’une belle démonstration de l’efficacité de la solidarité régionale qui nous anime », ajoute Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN.

« La CSN est fière d’avoir soutenu le travail acharné des comités de négociation et de mobilisation d’un des plus vieux syndicats de Sorel-Tracy. Ça fait près de 75 ans que les travailleuses et les travailleurs de cette importante usine au Québec défendent leurs conditions de travail avec vigueur et rigueur. Au nom de la CSN, je salue votre tradition combative », conclut Caroline Senneville, présidente de la CSN.

Le Syndicat des ouvriers du fer et titane–CSN regroupe près de 900 travailleuses et travailleurs de Rio Tinto Fer et Titane à Sorel-Tracy.

La FIM–CSN regroupe plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 320 syndicats et provenant de toutes les régions du Québec. Le CCM–CSN rassemble près de 35 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de plus de 225 syndicats provenant de toutes les fédérations de la CSN.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Entente de principe adoptée aux laboratoires d’Héma-Québec https://www.csn.qc.ca/actualites/entente-de-principe-adoptee-aux-laboratoires-dhema-quebec/ Mon, 20 Jan 2025 13:43:04 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=101742 Réunis en assemblée générale hier, le 19 janvier, les membres du Syndicat des techniciennes et techniciens de laboratoire d’Héma-Québec–CSN ont adopté à 96 %, l’entente de principe survenue en décembre dernier avec leur employeur.

Les membres se disent satisfaits du règlement, notamment grâce à l’augmentation salariale de 17,4 %, soit le même taux obtenu lors de la ronde de négociation du réseau de la santé et des services sociaux. L’entente prévoit également des primes bonifiées pour les quarts peu convoités ainsi que l’amélioration de la banque de congés, de l’horaire de travail et de la conciliation travail-vie personnelle. « Obtenir une entente de principe avant les Fêtes était l’objectif et la rigueur de l’unité de négociation a permis de l’atteindre. Maintenant, les membres sont fiers de leur nouvelle convention », affirme Simon Poulin, président du syndicat.

« Bien sûr, la négociation s’est avérée difficile par moment. Grâce à sa mobilisation, le syndicat a réussi à éviter le conflit de travail, alors qu’il s’était doté d’un mandat de grève à l’automne dernier. Chapeau au syndicat qui a poursuivi ses efforts tout au long des 26 séances de négociation ! Ces travailleuses et travailleurs qui mènent une mission sociale essentielle ont aujourd’hui obtenu de leur employeur le respect qu’ils méritent », affirme Lucie Longchamp, vice-présidente responsable des secteurs parapublics de la Fédération de la santé et des services sociaux–CSN.

« Au nom du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN, je désire transmettre toutes mes félicitations aux membres qui ont mené cette négociation avec brio et intelligence. Au cours des derniers mois, le syndicat a fièrement défendu ses revendications et nous constatons aujourd’hui que cette ténacité a été fructueuse », conclut Dominique Daigneault, présidente du conseil central.

À propos

 Le Syndicat des techniciennes et techniciens de laboratoires de Héma-Québec–CSN regroupe près de 115 membres dans la région de Montréal. Il est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux–CSN, qui rassemble quelque 244 syndicats et plus de 165 000 membres œuvrant dans les secteurs public et privé. Elle est la plus grande organisation syndicale dans le réseau de la santé et des services sociaux et agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire. Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN regroupe près de 100 000 membres issus de tous les secteurs d’activité, répartis au sein de quelque 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Nord-du-Québec.

Organisation syndicale fondée en 1921, la CSN œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui concernent de près la société québécoise. Elle rassemble près de 1600 syndicats et quelque 330 000 travailleuses et travailleurs, lesquels sont réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, et sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Les trois syndicats adoptent l’entente de principe https://www.csn.qc.ca/actualites/les-trois-syndicats-adoptent-lentente-de-principe/ Fri, 20 Dec 2024 22:12:57 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=101543 En assemblée générale ce vendredi 20 décembre, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transcollin–CSN, le Syndicat des chauffeurs d’autobus de Brissette & Frères–CSN et le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Gaudreault–CSN ont tous adopté respectivement à 88 %, à 100 % et à 89 % l’entente de principe obtenue hier avec leur employeur.

« Du fait que nous n’avions pas toutes et tous le même taux horaire, chez Brisette, l’augmentation à la signature atteint 19,85 %, chez Gaudreault, c’est 13,68 % et chez Transcollin, ça atteint 24,23 %. Les trois syndicats sont passés de 5 à 3 échelons salariaux et les taux incluent la prime 30911 de 2,40 $ l’heure travaillée. Chez Brissette, ce taux horaire passe de 23,57 $ à 28,25 $ l’heure, chez Gaudreault, de 24,85 $ à 28,25 $ l’heure et chez Transcollin, de 22,74 $ à 28,25 $ l’heure. Les trois contrats viennent à échéance en 2028. Nous sommes très satisfaits des résultats que nous avons obtenus », déclare Robert Beaudry, porte-parole des trois unités.

« Nous sommes aussi satisfaits de constater que les conductrices et les conducteurs reçoivent enfin une juste part des sommes versées par le gouvernement depuis l’automne 2022. Ces augmentations témoignent enfin d’une reconnaissance de leur métier et de leurs nombreuses responsabilités. Ce règlement, qui survient après une grève générale illimitée, démontre clairement la légitimité de leurs revendications », ajoute Josée Dubé, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Ces conductrices et conducteurs de véhicule scolaire ont obtenu d’importants gains parce qu’ils se sont mobilisés et se sont tenus debout en réclamant leur dû. Nous sommes fiers d’avoir soutenu leur lutte, et surtout, de constater ces gains qui améliorent grandement leurs conditions générales d’emploi, une reconnaissance attendue depuis très longtemps. Nous espérons que ces nouveaux taux horaires vont contribuer à attirer et à retenir la main-d’œuvre nécessaire pour garantir le service », souligne Patricia Rivest, présidente du Conseil central de Lanaudière–CSN.

« La CSN est très fière d’avoir soutenu la lutte de ces femmes et de ces hommes qui se sont mobilisés pour obtenir leur dû. Chaque combat dans le transport scolaire contribue à une hausse générale des salaires dans le secteur. Nous espérons vivement que ces hausses mettront éventuellement un terme aux nombreux bris de service, conséquence des trop bas salaires offerts durant des années aux conductrices et aux conducteurs de véhicules scolaires », conclut Caroline Senneville, présidente de la CSN.

À propos

Les trois syndicats regroupent environ 60 membres affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés et 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central de Lanaudière–CSN regroupe 84 syndicats représentant plus de 14 000 membres sur l’ensemble du territoire de Lanaudière.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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La CAQ refuse d’ajuster le salaire du personnel préhospitalier et d’appliquer la « clause remorque » https://www.csn.qc.ca/actualites/prehospitalier-la-caq-refuse-dajuster-le-salaire-du-personnel-prehospitalier-et-dappliquer-la-clause-remorque/ Tue, 17 Dec 2024 12:09:09 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=101491 Les syndicats représentant les travailleuses et travailleurs du secteur préhospitalier dénoncent l’attitude inacceptable du Conseil du trésor qui leur refuse l’ajustement de salaire et la rémunération rétroactive qui leur est due. Ces sommes doivent leur être versées en fonction de la « clause remorque » qui prévoit la parité avec les travailleuses et les travailleurs du secteur public.

Sous prétexte que des concessions ont été faites en échange des augmentations de salaire lors de la négociation du secteur public, la CAQ retient les sommes en exigeant aussi des concessions au personnel du préhospitalier. « Pourtant, les négociations du préhospitalier sont terminées depuis longtemps. Les textes ont été validés et signés. Le Conseil du trésor ne peut pas tout d’un coup demander de négocier des concessions alors qu’ils ne sont plus en négociation », dénonce Lucie Longchamp, vice-présidente responsable des secteurs privés à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

Le Syndicat des employé-e-s d’Urgences-santé (SEUS–CSN), le Syndicat du personnel de soutien de la C.U.S.–CSN, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Centrale de Coordination santé de la région de Québec–CSN et le Syndicat des RMU de l’Estrie–CSN, Section Centre de communication santé Estrie n’en resteront pas là. Les syndicats, qui représentent notamment les répartiteurs médicaux d’urgence et les employé-es de soutien, ont déposé des griefs pour non-respect des conventions collectives et travaillent afin que les audiences procèdent rapidement.

« La CAQ doit maintenant faire un choix. Elle peut soit respecter sa signature et verser les sommes dues, ou elle peut renier sa parole et, conséquemment, faire face aux syndicats du secteur préhospitalier FSSS-CSN concernés. Nous comptons défendre nos droits et la CAQ nous croisera sur son chemin », prévient Jean Gagnon, représentant du secteur préhospitalier de la FSSS–CSN. Les paramédics, qui sont présentement en négociation, ne sont pas touchés, pour l’instant, par cette décision. « Les paramédics n’ont nullement l’intention de jouer dans ce film-là. Que le gouvernement se le tienne pour dit. »

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Entente de principe adoptée à la ville de Mont-Tremblant https://www.csn.qc.ca/actualites/entente-de-principe-adoptee-par-les-syndiques-csn-de-la-ville/ Mon, 16 Dec 2024 14:31:51 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=101485 Il s’en est fallu de peu, mais des échanges intensifs ces derniers jours entre les parties ont permis d’en arriver à une entente. La nouvelle convention collective s’échelonnera sur 6 ans et inclut notamment des améliorations au niveau des congés et des primes, des ajustements pour réduire les écarts salariaux creusés par l’inflation, une bonification du fonds de pension par rapport à celui des cadres, ainsi que l’introduction d’une clause de protection du pouvoir d’achat. Au final, les travailleurs bénéficieront d’une augmentation de plus de 20 % et d’un fonds de pension amélioré.

Des membres du Syndicat représentant les cols blancs, les cols bleus, ainsi que les employés des installations sportives, réunis en assemblée le 12 décembre, ont pris connaissance de l’entente et ont voté en sa faveur à 71 %. Kuang Selao, président du Syndicat, explique : « Le résultat du vote est à l’image de l’entente conclue. Notre objectif n’était pas de faire la grève mais il a fallu en arriver là parce que les discussions qui se tenaient depuis un an tournaient en rond. Nous convenons que des avancées ont été faites, mais des points importants verront, dans l’application de la convention, la volonté de l’employeur de respecter l’esprit de la négociation. L’avenir nous le dira. »

« Nous félicitons les employés de la ville de Mont-Tremblant qui ont fait preuve de patience et de ténacité tout au long de ces négociations. Malgré les embuches, ils ont réussi à obtenir des améliorations alors que la position initiale de la Ville annonçait d’autres pertes du pouvoir d’achat. Il faut se rappeler que les employés municipaux sont également des résidents et celles et ceux qui offrent les services à la population », souligne Chantal Maillé, présidente du Conseil central des Laurentides–CSN.

Selon Josée Dubé, vice-présidente responsable du secteur municipal de la Fédération des employées et employés des services publics (FEESP–CSN), « les négociations dans le secteur municipal ne s’appuient pas sur un modèle exportable partout. L’argumentaire des comparatifs est souvent amené aux tables de négociation, mais chaque ville a ses propres enjeux. Dans le cas de Mont-Tremblant, une ville en pleine expansion qui vise des services de qualité, un traitement équitable de tous les employés était incontournable. »

 

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Ville de Mont-Tremblant–CSN représente plus de 180 cols blancs, cols bleus et employés aux installations sportives à Mont-Tremblant. Il est affilié au Conseil central des Laurentides–CSN, à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) ainsi qu’à la Confédération des syndicats nationaux.

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Les employé-es de la SAQ adoptent l’entente de principe https://www.csn.qc.ca/actualites/les-employe-es-de-la-saq-adoptent-lentente-de-principe/ Sat, 07 Dec 2024 13:00:30 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=101450 Les employé-es de la SAQ auront une nouvelle convention collective : c’est dans une proportion de 71 % qu’ils ont adopté les termes de l’entente de principe intervenue le 25 novembre dernier entre leur comité de négociation et la direction de la société d’État. Plus de 2300 membres du syndicat ont participé à l’une des quatre assemblées générales tenues cette semaine et ont exprimé leur voix lors d’un vote électronique qui s’est déroulé hier.

En fonction de leur nouvelle convention, les employé-es de la SAQ obtiendront des augmentations salariales de 19,7 % au cours des six prochaines années. Les augmentations de 6 % seront rétroactives au 1er avril 2023, tout comme celles de 2,8 % au 1er avril 2024.

C’est tout le système d’assignation des horaires de travail qui sera appelé à changer, et ce, afin de les rendre plus prévisibles et plus conformes aux disponibilités des employé-es. Un babillard sera instauré afin de leur permettre de modifier ou d’ajouter des plages à leur horaire, selon leur souhait. Tout au long de ces modifications d’horaires, les heures de travail ainsi dégagées devront être réinjectées pour assurer le maintien des emplois et des heures travaillées.

Les postes de promotion seront également plus accessibles et leur nombre sera dorénavant protégé par des planchers d’emploi. La nouvelle convention prévoit en outre la création de 60 nouveaux postes de conseillères et de conseillers en vin, dont le nombre passera de 155 à 215.

Moins de précarité pour les temps partiel, une assurance collective après cinq ans

Les employé-es à temps partiel cumulant cinq ans d’ancienneté et une moyenne hebdomadaire de 20 heures travaillées au cours de la dernière année auront dorénavant droit au régime d’assurance collective et n’auront plus à attendre sept ans pour y être admissibles. Ils auront également la priorité dans le choix des horaires avant les autres travailleuses et travailleurs à temps partiel. De plus, les employé-es à statut 5/20 n’auront plus à fournir de disponibilités minimales à leur employeur : ils sélectionneront eux-mêmes les blocs d’horaires qui correspondent à leurs disponibilités.

« Devant un employeur intransigeant, nous sommes parvenus à tirer notre épingle du jeu et à faire reculer la précarité dans nos rangs », affirme Lisa Courtemanche, présidente du Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ–CSN). « En rendant les horaires plus prévisibles et plus conformes aux besoins des employé-es, le nouveau système d’assignation des horaires améliorera grandement notre qualité de vie. L’assurance collective sera accessible plus rapidement. Et quant aux augmentations salariales, nous sommes satisfaits d’avoir obtenu les mêmes que celles de nos collègues du secteur public. »

La présidente de la CSN, Caroline Senneville, se réjouit de cette nouvelle entente. « En rapportant plus de 1,4 milliard de dividendes à l’État, les employé-es de la SAQ rendent beaucoup plus qu’un simple coup de pouce à la société québécoise, qui a été passablement surprise de constater à quel point les conditions de travail de la SAQ se devaient d’être améliorées. La bataille n’est certainement pas finie, mais l’équipe de négociation du syndicat a accompli tout un travail pour faire reculer la précarité d’emploi à la SAQ. »

Du côté de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), à laquelle est aussi affilié le syndicat, la vice-présidente souligne à quel point les membres du SEMB-SAQ ont fait preuve de détermination au cours des derniers mois. « Une négociation qui tire en longueur, ce n’est jamais facile. Mais les membres du syndicat sont restés unis, solidaires et résilients dans leur lutte, usant de leur mandat de grève de façon stratégique. À voir les résultats de la négociation aujourd’hui, on ne peut que les féliciter » de déclarer Stéphanie Gratton.

Le Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ–CSN) représente les 5000 employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ, partout au Québec. Il est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), qui réunit plus de 425 syndicats représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Forte de ses 330 000 membres, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) est présente dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

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Maison d’Accueil pour sans-abri de Chicoutimi : entente de principe adoptée à 94 % https://www.csn.qc.ca/actualites/maison-daccueil-pour-sans-abris-de-chicoutimi-entente-de-principe-adoptee-a-94/ Thu, 21 Nov 2024 19:53:51 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=100922 Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des organismes communautaires du Saguenay–Lac-Saint-Jean – Maison d’Accueil pour sans-abri de Chicoutimi–CSN (STTOC-MSA) se sont réunis en assemblée générale hier pour recevoir et adopter la proposition d’entente de principe intervenue entre leur comité de négociation syndical et leur employeur. Cette entente a été adoptée à 94 %.

« Nos membres sont satisfaits de cette entente qui répond à plusieurs de nos demandes, explique Eve-Laury Côté, présidente du STTOC-MSA. Cette entente prouve l’importance de notre travail et valorise notre expertise comme intervenant de première ligne. Concrètement, cette reconnaissance se démontre, entre autres, par des augmentations salariales en lien avec notre expérience terrain et notre niveau de scolarité. »

De manière un peu plus précise, voici, en rafale, certains éléments de la nouvelle convention collective de travail :

  • Reconnaissance du travail des intervenants par l’octroi d’échelons salariaux supplémentaires garantissant à l’ensemble des salariés déjà à l’emploi lors de l’adoption de l’entente de principe un salaire d’au moins 20 $ l’heure ;
  • Un taux horaire qui se situait entre 17,95 $ et 21,94 $/h passe désormais de 19,51 $ à 27,56 $/h en fonction du niveau de scolarité ;
  • Rétroactivité salariale à partir de l’échéance de la convention précédente ;
  • Bonification des primes de soir, de nuit et de fin de semaine ;
  • Adoption d’un programme d’aide aux employés ;
  • Participation de l’employeur au régime de retraite ;
  • Des augmentations salariales annuelles liées à l’IPC.

Cette entente est la deuxième à intervenir entre le STTOC-MSA et la Maison d’Accueil pour sans-abri de Chicoutimi depuis la création du syndicat.

« Malgré les avancées qui restent à faire pour les conditions de travail dans le secteur communautaire, la lutte menée par les intervenantes et intervenants de la Maison d’Accueil pour sans-abri de Chicoutimi est un pas de plus vers la reconnaissance de l’expertise de ce milieu qui offre des services essentiels à des gens vulnérables de notre région, renchérit Manon Tremblay, présidente du Conseil central du Saguenay–Lac-St-Jean–CSN. »

À propos

Le STTOC-MSA représente 20 travailleuses et travailleurs syndiqués et fait partie de la Fédération de la santé et des services sociaux–CSN (FSSS–CSN) qui compte plus de 140 000 membres de toutes les régions du Québec. Il est également affilié au Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN, qui regroupe plus de 140 syndicats et 15 000 membres sur tout le territoire, ainsi qu’à la CSN qui elle, compte plus de 330 000 membres.

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Le premier syndicat chez Starbucks au Québec s’entend avec l’employeur https://www.csn.qc.ca/actualites/le-premier-syndicat-chez-starbucks-au-quebec-sentend-avec-lemployeur/ Fri, 15 Nov 2024 15:53:02 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=100844 Réunis en assemblée générale ce jeudi 14 novembre, les membres du Syndicat des employé-es de la restauration–CSN, section Café Starbucks, ont accepté à 66 %, par voie de scrutin secret, l’hypothèse de règlement intervenue entre les parties, et appuyée par le conciliateur dans ce processus.

« D’une durée de trois ans, le nouveau contrat de travail vient encadrer un grand nombre d’enjeux qui normalisent désormais les relations de travail, incluant la reconnaissance de l’expérience et de l’ancienneté. À la signature, il y aura une rétroactivité salariale au 1er mai 2024, date d’entrée en vigueur des nouveaux taux horaires bonifiés d’environ 5 à 10 % la première année et de 2 % chaque année suivante. En plus d’un ajout de plusieurs congés sociaux, la convention collective prévoit également un encadrement sur la gestion des pourboires, selon une convention de partage entre les salarié-es, applicable aux absences ainsi qu’aux vacances, afin de maintenir les salaires durant ces périodes. Nous partageons la fierté du travail accompli des membres pendant cette négociation », souligne Alexandre Laviolette, président de la Fédération du commerce (FC–CSN).

« Les membres du syndicat ont tenu bon face à un employeur qui n’a pas été de tout repos dans le cadre de cette syndicalisation. L’obtention de leur premier contrat de travail qui contient d’importants gains en matière de conciliation travail-études ainsi qu’en santé et sécurité, contribue grandement à assainir leur milieu de travail », ajoute Manon Tremblay, présidente du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN.

« La CSN est très heureuse d’avoir soutenu la lutte historique de ces salarié-es contre un géant œuvrant dans un domaine où la syndicalisation est très difficile et demeure hors norme. Nous sommes très fiers que ces femmes et ces hommes aient tracé une voie vers une amélioration générale des conditions de travail dans ce secteur », conclut Caroline Senneville, présidente de la CSN.

À propos
Regroupant les 29 salarié-es de la seule et première succursale accréditée le 23 novembre 2023 au Québec, le Syndicat des employé-es de la restauration–CSN, section Café Starbucks est affilié à la Fédération du commerce (FC–CSN). La FC–CSN compte près de 30 000 membres partout au Québec, dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme. Le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN regroupe quelque 160 syndicats de la région et représente 16 000 membres issus de tous les secteurs d’activité.

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