Faune et flore – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca Le maillon fort du syndicalisme au Québec Thu, 21 Apr 2022 13:55:24 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.2 https://www.csn.qc.ca/wp-content/uploads/2019/05/csn-logo-150x150.png Faune et flore – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca 32 32 Alliance historique entre la CSN et Nature Québec pour protéger les forêts https://www.csn.qc.ca/actualites/alliance-historique-entre-la-csn-et-nature-quebec-pour-proteger-les-forets/ Thu, 21 Apr 2022 13:55:24 +0000 http://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=82727

Nature Québec et la Confédération des syndicats nationaux lancent aujourd’hui une alliance pour revendiquer des améliorations à la gestion des forêts québécoises. L’organisation environnementale et la fédération syndicale collaboreront pour proposer des solutions au gouvernement Legault afin de protéger les forêts et les communautés qui dépendent des écosystèmes forestiers en santé.

La Fédération de l’industrie manufacturière de la CSN (FIM–CSN), qui rassemble plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats partout au Québec, s’inquiète pour l’avenir des emplois du secteur forestier. « Les décisions du gouvernement appauvrissent les forêts, ce qui risque d’avoir des impacts sur les volumes récoltés, la qualité de la fibre et sur les emplois qui y sont rattachés. Le manque de vision globale du ministère des Forêts pourrait même nous faire perdre nos certifications qui, au bout du compte, nuiraient à la réputation du régime forestier sur le marché international. Nous sommes inquiets pour les travailleurs, les travailleuses et les communautés qui dépendent d’une forêt en bonne santé. L’alliance entre la CSN et Nature Québec sera l’occasion d’offrir des solutions qui permettront de maintenir les emplois tout en protégeant les écosystèmes forestiers », explique Louis Bégin, président de la FIM–CSN.

Nature Québec, qui a participé activement à la Commission Coulombe sur la gestion de la forêt publique québécoise et à la dernière modernisation du régime forestier, considère que le Québec est prêt pour un changement de paradigme en matière d’exploitation forestière. « La vision des enjeux forestiers du ministère des Forêts est simpliste et dépassée. Le gouvernement doit voir la gestion des forêts d’une manière globale et intégrée, en s’assurant que l’aménagement forestier est réalisé en harmonie avec la protection des espèces menacées comme le caribou, la création d’aires protégées, le récréotourisme, les droits des peuples autochtones, le maintien d’emplois de qualité et les retombées pour les communautés locales. Pendant que le gouvernement Legault s’entête à voir les forêts uniquement comme le bois qui peut y être coupé, c’est tout le monde qui perd au change », affirme Alice-Anne Simard, directrice générale de Nature Québec.

La CSN et Nature Québec invitent les organisations environnementales, les groupes citoyens, les communautés autochtones, les syndicats, les scientifiques, les élu-es, les citoyennes et les citoyens à se joindre à cette initiative. « Dans les prochains mois, nous serons très actifs pour proposer des changements concrets à la gestion des forêts qui seront bénéfiques pour l’environnement et les emplois. Nous invitons donc toutes les personnes intéressées par l’avenir des forêts québécoises à se joindre à notre alliance pour que le milieu se fasse enfin entendre », explique Caroline Senneville, présidente de la CSN.

« Le ministère des Forêts ne respecte pas sa mission première, qui est d’assurer la conservation et la mise en valeur des forêts dans une perspective de gestion durable. Ce ministère a failli à sa tâche, ce qui nous oblige à intervenir pour sauver les forêts et toutes les espèces qui y sont liées, incluant les humains », conclut Mme Simard.

]]>
La Coalition Union 138 reçoit des appuis https://www.csn.qc.ca/actualites/la-coalition-union-138-recoit-des-appuis/ Tue, 12 Apr 2022 18:07:55 +0000 http://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=82397 À l’aube du déploiement de son plan d’action, la Coalition Union 138 obtient des appuis de taille. Les communautés de la Nation Innue du Nitassinan, l’Assemblée des MRC et l’Alliance des chambres de commerce et de l’industrie de la Côte-Nord se rallient au mouvement. Ce soutien contribuera à l’atteinte de l’objectif : obtenir des différents partis politiques des engagements fermes pour la construction d’un pont à l’embouchure du Shekutamitsh/Saguenay.

L’initiative de la Coalition Union 138
Engagée depuis 2018 dans les démarches de désenclavement de la Côte-Nord, la Coalition Union 138 souhaite profiter de la prochaine campagne électorale provinciale pour placer au cœur des priorités la construction d’un pont à l’embouchure du Shekutamitsh/Saguenay. L’appui des différents intervenants est essentiel à la concrétisation du projet. Pour Guillaume Tremblay, porte-parole de la Coalition Union 138, « l’appui au projet de pont par l’ensemble des intervenants est un message très clair, lancé au futur gouvernement sur la nécessité d’agir. »

Les communautés de la Nation Innue du Nitassinan
En tant que Chef du Conseil de la Première Nation des Innus Essipit et cochef porteur des opportunités économiques pour la Nation Innue, Martin Dufour estime « qu’il est essentiel pour l’ensemble des communautés que la région se dote d’infrastructures favorisant le développement ». Ce dernier a également réitéré ses préoccupations écologiques et environnementales liées à la présence des traversiers à l’embouchure du fjord, lieu assidument fréquenté par les bélugas, une espèce menacée. Le Chef Mike Mckenzie de Uashat Mak Mani-utenam, également cochef porteur des opportunités économiques pour la Nation Innue, a profité de l’occasion pour assurer que « l’ensemble des Chefs de la Nation Innue appui fortement le projet du pont et partage les inquiétudes du Chef Dufour et de sa communauté pour la protection des bélugas. »

L’Assemblée des MRC de la Côte-Nord souhaite la construction d’un pont
L’Assemblée des MRC de la Côte-Nord, par la voix de sa présidente, Micheline Anctil, aussi préfet de la MRC de la Haute-Côte-Nord et mairesse de Forestville, estime que la construction d’un pont sur la rivière Shekutamitsh/Saguenay assurera l’occupation et la vitalité des territoires et viendra contrer la baisse démographique, l’appauvrissement et la dévitalisation. « Un pont est la porte essentielle à la mise en valeur et au développement des ressources de notre région, dont la contribution est reconnue de première importance dans l’économie du Québec et du Canada. »

Les chambres de commerce et de l’industrie emboîtent le pas
Pour l’Alliance des chambres de commerce et de l’industrie de la Côte-Nord, l’appui à la Collation Union 138 est une façon de plus de dénoncer les pertes économiques liées à l’absence d’un pont pour ouvrir notre région au reste du Québec. Selon son président, Antonio Hortas, « en plus des problématiques de transport, des coûts d’exploitation plus élevés et des défis de main-d’œuvre, l’enclavement du territoire nuit à notre compétitivité. »

L’action s’organise
Pour la Coalition Union 138, cet appui du milieu est très important. Dans la poursuite de l’objectif, plusieurs actions se tiendront dans les prochains mois et la population sera invitée à y participer. Pour Guillaume Tremblay, c’est le moment de passer de la parole aux actes : « Nous souhaitons obtenir des différents partis politiques des engagements clairs pour la construction d’un pont sur le Shekutamitsh/Saguenay. L’attente dure depuis trop longtemps. Il est plus que temps que le gouvernement investisse dans ce projet bénéfique pour tout le Québec. »

La Coalition Union 138 regroupe des intervenants de la Côte-Nord, Charlevoix et Nitassinan pour promouvoir l’amélioration des infrastructures de la route 138, unique voie d’accès, chemin touristique et trajet commercial desservant les deux régions. La construction d’un pont sur le Shekutamitsh/Saguenay représente l’un de ses principaux enjeux.

]]>
Le conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) s’oppose au projet Laurentia https://www.csn.qc.ca/actualites/le-conseil-central-soppose-au-projet-laurentia/ Thu, 17 Jun 2021 19:38:21 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=79849 Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) joint sa voix aux opposants du projet Laurentia dans le port de Québec. « Nous nous opposons au projet Laurentia à cause de son impact sur la qualité de vie dans les quartiers centraux, de ses impacts sur la faune et la flore de la Baie de Beauport et de son impact sur l’émission de gaz à effet de serre, » explique François Proulx-Duperré, secrétaire général du conseil central et responsable politique des dossiers environnementaux.

Laurentia est un projet de terminal de porte-conteneurs mis de l’avant par le Port de Québec dans la Baie de Beauport, l’un des rares accès au fleuve praticable par la population de Québec. « Les installations actuelles du port ne sont pas utilisées à pleine capacité, ce qui nous fait douter de l’urgence d’agir alléguée par les promoteurs du projet. De plus, les arguments économiques mis de l’avant par le port sont loin d’être convaincants, » dit le secrétaire général, « les projections de retombées économiques, surtout en matière de création d’emploi, sont très hypothétiques considérant qu’elles dépendent du succès complet de l’entreprise et qu’il n’est pas clair du tout que la demande sera au rendez-vous puisque plusieurs projets similaires sont en développement sur la côte est du continent. »

L’avis défavorable, émis par l’Agence d’évaluation d’impact du Canada, devrait être le dernier clou dans le cercueil du projet Laurentia selon le conseil central. « Les impacts négatifs sur l’environnement sont tellement grands que l’AEIC refuse d’accorder son feu vert au projet; c’est clair pour nous que l’acceptabilité sociale n’est pas là, » ajoute François Proulx-Duperré. « Dans ce contexte, nous demandons au conseil des ministres et aux députés fédéraux de la région, Jean-Yves Duclos et Joël Lightbound, de se prononcer contre le projet. »

]]>
La CSN-Construction heureuse d’avoir été entendue https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-construction-heureuse-davoir-ete-entendue/ Thu, 21 Nov 2019 13:35:47 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=72859 La CSN–Construction est impatiente de rencontrer la Société des ponts Jacques-Cartier et Champlain Inc. (PJCCI) qui a acquiescé à sa demande d’organiser une rencontre sur la déconstruction du pont Champlain, en compagnie de toutes les organisations syndicales de la construction. Cette rencontre aura lieu demain, le 22 novembre 2019.

« À l’approche des travaux de déconstruction du pont, la CSN–Construction a beaucoup de choses à faire valoir, que ce soit sur le plan de la sécurité, des conditions de travail ou de l’environnement, souligne le président de la CSN–Construction, Pierre Brassard. La déconstruction d’un pont d’une telle ampleur est un projet majeur qui n’a pas de précédent dans l’histoire du Québec. Elle ne peut pas se faire au hasard et il faut avoir un plan précis avant de lancer ce projet. »

Santé et Sécurité : un enjeu prioritaire
« La santé et sécurité sur les chantiers de construction est un enjeu prioritaire. Encore beaucoup trop d’accidents graves, causant parfois la mort, surviennent régulièrement sur les chantiers au Québec. Dès le début des travaux, des représentants à la prévention doivent être déployés sur le terrain. Il n’y a pas de risque à prendre : la PJCCI a l’obligation de prévoir la mise en place du programme de prévention avant que le chantier ne débute. Cette étape est trop souvent négligée, ce qui met la vie de nos travailleurs et travailleuses en danger », explique aussi Pierre Brassard.

Enjeu de formation
Pour Jean-Luc Deveaux, vice-président du secteur Génie civil et Voirie, la formation des travailleuses et travailleurs est aussi un enjeu de taille dans ce dossier. « Déconstruire un pont nécessite la réalisation de plusieurs tâches spécialisées. Non seulement il faut former notre monde pour que les choses se déroulent dans les règles de l’art, mais cette formation doit être payée et les salaires ajustés en conséquence », insiste-t-il.

Puisque cette déconstruction entraînera des impacts importants sur la faune et la flore marines, il faudra former des personnes qui seront appelées à faire le tour des chantiers, un peu à la façon des représentants en prévention, pour s’assurer du respect de l’environnement, estime-t-il aussi.

Des conditions de travail intéressantes
Au vu de tout ce qui précède, il est donc impératif de s’assurer en amont de bonnes conditions pour celles et ceux qui seront dédiés à ce travail titanesque. « Il faut s’attendre à ce que la déconstruction du pont mobilise un très grand nombre de personnes. Celui-ci pourrait se situer au-dessus de 1000! Dans quelles conditions s’exécuteront-elles? Il sera important de s’occuper de cet aspect aussi, quitte à rouvrir les conventions collectives », conclut Jean-Luc Deveaux.

]]>
Le gouvernement doit jouer son rôle de chef d’orchestre https://www.csn.qc.ca/actualites/le-gouvernement-doit-jouer-son-role-de-chef-dorchestre/ Fri, 25 May 2018 19:17:32 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=67725 Employeurs, investisseurs, société civile, organisations syndicales et environnementales, ainsi que le chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador rassemblés hier et avant-hier dans le cadre d’un sommet historique regroupant près de 300 personnes au Palais des congrès de Montréal sur le thème de la transition énergétique juste ont lancé un appel urgent au gouvernement du Québec en l’invitant à jouer son rôle de chef d’orchestre pour la réaliser efficacement.

Éric Demers

Les participants et participantes provenant de divers horizons ont dégagé un constat commun clair qui marque l’urgence de la situation. « La transition énergétique est bel et bien déjà entamée et le Québec, malgré les valeurs qui le gouvernent et les ressources dont il dispose, est en retard. Il faut agir impérativement, car cet enjeu dépasse largement le monde du travail et concerne l’ensemble de la société », ont fait valoir les panélistes regroupés en table ronde hier après-midi.

La nécessité de faire de la transition énergétique juste un enjeu de première heure sur la place publique a largement fait consensus. « Nous devons saisir cette occasion pour définir le projet de société que nous voulons, car il s’agit aussi d’un enjeu de justice sociale », ont fait valoir plusieurs intervenants. Il a été question, notamment, du besoin d’éducation, de sensibilisation et de formation que soulève cet enjeu crucial.

Photo : Cédric Martin

Une plateforme rassembleuse

Ce sommet se voulait une plateforme rassembleuse des forces vives du Québec économique, social et environnemental, des Premières Nations et de tous les groupes intersectoriels interpelés par cet enjeu incontournable qu’est la transition énergétique juste. Les coorganisateurs, conférenciers et participants ont lancé un appel à s’unir pour une transition énergétique juste en amont du sommet afin de penser et de planifier une transition énergétique durable et juste pour tous et toutes.

Les journées ont été ponctuées de panels, de conférences et d’ateliers visant à informer sur la transition énergétique juste dans sa globalité, à préparer et adapter le concept de transition énergétique juste à la réalité québécoise et à permettre aux participants et participantes d’avoir voix au chapitre. Cela a été l’occasion d’établir un état des lieux et de l’action gouvernementale nettement insuffisante au regard des changements climatiques, et de mieux cerner le concept de transition juste, de discuter des leviers et des obstacles qui se dressent dans l’industrie financière pour la mise en place d’une transition juste, et de rendre publics les résultats et les recommandations du groupe de travail multisectoriel sur les impacts de la transition énergétique sur la main-d’œuvre et les entreprises du Québec à l’horizon de 2030.

Photo : Cédric Martin

« Nous nous appuyons sur ces deux jours de présentations et de débats pour demander à toutes les formations politiques en lice pour la prochaine campagne électorale non seulement de prendre position sur la question de la transition énergétique juste, mais aussi de s’engager à inclure des moyens concrets pour la réaliser dans leur plateforme », ont conclu les coorganisateurs de l’événement.

]]>