Frais afférents – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca Le maillon fort du syndicalisme au Québec Thu, 25 May 2017 10:06:38 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.2 https://www.csn.qc.ca/wp-content/uploads/2019/05/csn-logo-150x150.png Frais afférents – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca 32 32 Un premier rendez-vous réussi https://www.csn.qc.ca/actualites/etats-generaux-de-lenseignement-superieur-un-premier-rendez-vous-reussi/ Wed, 24 May 2017 21:48:11 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=60278 Après avoir dressé un bilan plutôt sombre du fonctionnement et des missions des réseaux collégial et universitaire québécois, plus de 500 personnes réunies pendant trois jours la semaine dernière à Québec sont parvenues à une vision commune pour garantir l’essor du réseau de l’enseignement supérieur au Québec.

Organisé par un collectif de vingt-cinq organisations professionnelles, syndicales et étudiantes dont fait partie la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), la Fédération des professionnèles (FP-CSN) et la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), l’événement a permis aux participantes et participants de s’entendre sur la nécessité d’être solidaire et de s’allier pour exiger des changements majeurs dans la manière de financer, d’administrer et de développer le réseau de l’enseignement supérieur.

 « C’est un véritable cri du cœur que nous avons entendu. La précarité des individus et des établissements, le dévoiement des missions, la dégradation des conditions d’enseignement, de recherche et d’étude ainsi que la montée d’un centralisme autoritaire dans l’administration des établissements ont été vivement dénoncés » de préciser madame Caroline Senneville, présidente de la FNEEQ-CSN.  Cependant pour les participantes et les participants à l’événement, le temps n’est plus aux constats, mais à l’action.

« Ce n’était que la première étape. Nous consolidons nos forces et établissons des plans de luttes. Il y a urgence d’agir et des gestes concrets seront posés dans les prochaines semaines. Nous allons tenir des actions concertées et nous envisageons de tenir un second rendez-vous l’an prochain à la veille des élections provinciales » conclut madame Senneville.

 Le collectif a réussi à créer un événement d’une ampleur inattendue. Plus de 500 personnes ont répondu à l’appel des organisateurs, ce qui, selon la FNEEQ-CSN, est le signe d’un profond malaise dans les réseaux collégial et universitaire québécois.

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La CSN émet certaines réserves https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-emet-certaines-reserves/ Fri, 19 Dec 2014 13:01:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/la-csn-emet-certaines-reserves/ La Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) et la Fédération des professionnèles (FP-CSN) ont pris connaissance du rapport du chantier sur la politique de financement des universités, coprésidé par Mme Hélène P. Tremblay et M. Pierre Roy, rendu public par le ministre Bolduc le 12 décembre dernier.

D’entrée de jeu, la vice-présidente de la CSN responsable du dossier de l’éducation, Mme Véronique de Sève, indique que « si nous partageons certains objectifs et principes mis de l’avant dans le rapport, nous déplorons le fait que le mandat du chantier ne lui ait pas permis de faire une évaluation des besoins, du niveau de financement ni de l’ensemble des sources de revenus à privilégier, des questions pourtant au cœur des débats du printemps érable et des discussions entourant le Sommet sur l’enseignement supérieur ».

En outre, le ministre Bolduc a déjà annoncé la création d’un comité d’experts pour la mise en œuvre de certaines recommandations, et ce, dès 2016-2017, alors que « nous souhaitions la mise en place d’un comité permanent sur la politique de financement dont la composition serait représentative de l’ensemble de la communauté universitaire, nous ne savons pas qui fait partie de ce comité, ni de quelles recommandations il s’agit », regrette la vice-présidente de la CSN.

De plus, « on peut se questionner sur la stratégie gouvernementale qui a entouré de secret le contenu de ce rapport, qui a séjourné dans le bureau du ministre pendant près de six mois », soutient Mme Marjolaine Côté, vice-présidente-trésorière de la FEESP-CSN.

La présidente de la FNEEQ, Mme Caroline Senneville, salue le fait que le rapport propose de nouvelles avenues intéressantes quant à la subvention de fonctionnement, dont le statut d’étudiants à temps partiel pour le financement du soutien à l’enseignement et à la recherche. « Ces étudiants constituent aujourd’hui plus de 50 % des étudiants universitaires selon un récent avis du Conseil supérieur de l’éducation », a-t-elle indiqué. Elle s’interroge par ailleurs au sujet de l’année de référence utilisée pour établir la formule de répartition des subventions. « Même si les auteurs recommandent une révision à tous les quatre ans, si l’année de référence en est une où des compressions étaient imposées, cela fausse les données » , assure Mme Senneville. « Nous croyons que les étudiants étrangers ne devraient pas être perçus comme une source de financement lucrative », indique pour sa part le président de la FP-CSN, M. Michel Tremblay. Or, les mesures de tarification proposées par les auteurs du rapport, si elles sont mises en œuvre, risquent de contribuer davantage à la course à ces « clientèles » et d’amplifier les iniquités entre les universités dans les grands centres, notamment les établissements anglophones, et les universités en région. Ainsi, la proposition de moduler les droits des étudiants étrangers en fonction des programmes nous fait également craindre une ouverture en ce sens pour les droits de scolarité des étudiants québécois.

En ce qui concerne les frais institutionnels obligatoires (FIO), les organisations saluent la volonté de recourir à une nomenclature commune ainsi que le retour aux trois paliers en vue de réduire les écarts entre les établissements. Cependant, elles estiment que l’évolution des FIO doit être indépendante de la hausse des droits de scolarité.

Enfin, il importe de rappeler que la nouvelle répartition du financement ne doit pas avoir pour effet de réduire le financement d’un établissement.

La CSN et ses organisations affiliées insistent sur la nécessité que le Québec se dote d’une nouvelle politique des universités et dresse un portrait détaillé des besoins en enseignement universitaire. « L’Université est un service public et le gouvernement doit lui accorder toute l’importance requise », concluent les porte-parole.

À propos de la CSN, de la FNEEQ-CSN et de la FP-CSN

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) regroupe 425 syndicats affiliés représentant plus de 56 000 syndiqué-es travaillant dans les secteurs public et parapublic.

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe plus de 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

La Fédération des professionnèles (FP-CSN) représente plus de 8000 professionnèles, techniciennes et techniciens, œuvrant dans différents secteurs d’activité.

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Les compressions nuiront à la réussite des élèves du Québec https://www.csn.qc.ca/actualites/les-compressions-nuiront-a-la-reussite-des-eleves-du-quebec/ Thu, 28 Aug 2014 05:00:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/les-compressions-nuiront-a-la-reussite-des-eleves-du-quebec/ Alors que débute officiellement aujourd’hui la rentrée scolaire 2014, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) tient à dénoncer les mesures d’austérité imposées par le premier ministre Philippe Couillard à l’ensemble des services publics et plus particulièrement au réseau de l’éducation primaire et secondaire, qui aura de nombreuses conséquences, au premier chef sur les conditions de réussite des élèves.

« Le premier ministre Couillard nous dit qu’il faut couper ailleurs que dans les livres. Il a raison. Mais il est tout aussi inacceptable de devoir sabrer sur l’aide aux devoirs, les services d’orthophonistes, les sorties scolaires, les équipements ou les berlingots de lait. C’est pourtant ce que commande le plan de coupes des dépenses publiques de ce gouvernement ! », dénonce Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN et responsable politique du dossier de l’éducation.

Rappelons que le réseau des commissions scolaires et les écoles dont elles sont responsables sont déjà mis à mal par plus de six ans d’austérité et près d’un milliard de dollars de compressions touchant directement tous les services (entretien, transport scolaire, services spécialisés, etc.).

« Comment le gouvernement Couillard entend-il réellement agir, au-delà des belles paroles, sur la question du décrochage, de l’analphabétisme ou de la vétusté des infrastructures scolaires, qui demandent non pas plus de coupes, mais bien plus d’investissements? », s’interroge la leader syndicale. « Dans pareil contexte, si ce gouvernement veut “investir dans la réussite scolaire” comme il l’a prétendu en campagne électorale, il doit inévitablement et dès maintenant mettre davantage de ressources pour combattre le décrochage scolaire et aussi la pauvreté, un déterminant majeur en éducation », martèle en conclusion Véronique De Sève.

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