Laboratoires médicaux – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca Le maillon fort du syndicalisme au Québec Fri, 14 Jun 2024 12:46:11 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.csn.qc.ca/wp-content/uploads/2019/05/csn-logo-150x150.png Laboratoires médicaux – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca 32 32 Drummondville : la CSN manifeste contre la privatisation du réseau de la santé https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-manifeste-contre-la-privatisation-du-reseau-de-la-sante/ Wed, 05 Jun 2024 17:00:39 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=98007 Plusieurs centaines de militantes et de militants de la CSN se sont rassemblés devant le bureau du député de Drummond–Bois-Francs, Sébastien Schneeberger, pour manifester contre la privatisation croissante du réseau de la santé.  

« La session parlementaire tire à sa fin, mais le mouvement CSN ne prend pas de vacances. Nous serons sur le terrain tout l’été pour sensibiliser les Québécois et Québécoises aux effets négatifs de la privatisation de notre réseau de la santé et des services sociaux », explique Pascal Bastarache, président du Conseil central Cœur-du-Québec. 

Réunies en instance à Drummondville, la Fédération du commerce (FC–CSN) et la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) étaient sur place. Une importante délégation de militantes et de militants du secteur de l’hôtellerie, présentement en négociation coordonnée, étaient notamment présents.  

« Depuis l’adoption sous bâillon de la réforme Dubé, la CSN a décidé d’augmenter d’un cran la mobilisation contre la privatisation, partout sur le territoire du Québec. On n’a jamais vu un gouvernement aussi enclin à faire appel au privé et ça ne doit pas passer inaperçu », ajoute Caroline Senneville, présidente de la CSN, qui défend le bienfondé d’un réseau de la santé vraiment public. 

Une manifestation avait lieu en parallèle à Saguenay, où plusieurs autres centaines de militantes et militants de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) et de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) étaient réunis.  

]]>
Saguenay : la CSN manifeste contre la privatisation du réseau de la santé https://www.csn.qc.ca/actualites/saguenay-la-csn-manifeste-contre-la-privatisation-du-reseau-de-la-sante/ Wed, 05 Jun 2024 16:45:36 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=98012 Plusieurs centaines de militantes et de militants de la CSN se sont rassemblés devant une clinique de santé privée du groupe Biron, sur le boulevard du Royaume, pour manifester contre la privatisation croissante du réseau de la santé.  

« Comme clinique privée, le groupe Biron fait partie du problème, pas de la solution.  Nous sommes de plus en plus préoccupés par la place croissante qui est laissée au privé en santé. La nomination récente de Geneviève Biron, l’ancienne dirigeante du groupe Biron, est loin de nous rassurer », explique Manon Tremblay, présidente du Conseil central du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN. 

Réunies en instance à Chicoutimi, la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) et de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) étaient notamment sur place. 

 « Depuis l’adoption sous bâillon de la réforme Dubé, la CSN a décidé d’augmenter d’un cran la mobilisation contre la privatisation, partout sur le territoire du Québec. On n’a jamais vu un gouvernement aussi enclin à faire appel au privé et ça ne doit pas passer inaperçu », ajoute Caroline Senneville, présidente de la CSN, qui défend le bienfondé d’un réseau de la santé vraiment public.  

Une manifestation avait lieu en parallèle à Drummondville, où plusieurs autres centaines de militantes et militants de la Fédération du commerce (FC–CSN) et de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) étaient réunis.  

]]>
Sainte-Justine récupère ses laboratoires https://www.csn.qc.ca/actualites/sainte-justine-recupere-ses-laboratoires/ Fri, 15 Feb 2019 20:15:38 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=70144 La récente décision du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) de créer un service de laboratoire indépendant au CHU Sainte-Justine et de protéger ainsi sa mission essentielle pour tous les enfants du Québec clôt la bataille pour conserver l’autonomie du centre hospitalier.

« Cette décision est l’achèvement de la lutte menée avec les médecins pour le retour à l’autonomie pour le CHU avec la campagne Aimer.Défendre en 2017-2018. Notre priorité est maintenant d’assurer une transition la plus humaine possible », a commenté Évelyne Crépeau, présidente du Syndicat des techniciennes et techniciens et professionnel-les de la santé et des services sociaux du Québec (STEPSQ–FP–CSN).

La réforme Barrette avait concentré tous les services de laboratoire du Québec sous un même chapeau, Optilab, ce qui faisait craindre une perte d’expertise des spécialistes de Sainte-Justine. Même si des employé-es de laboratoire étaient toujours présents à Sainte-Justine, la centralisation de la direction au CHUM rendait incertaine la défense de la spécificité du laboratoire du seul établissement de santé dédié exclusivement aux enfants, aux adolescents et aux mères du Québec. Toutes les décisions étaient prises à distance, au CHUM, et cela pouvait retarder les travaux dans un contexte où les échantillons prélevés auprès des patients enfants ont une durée de vie limitée.

La présidente du STEPSQ–FP–CSN fait remarquer que les employé-es (un peu moins de 300 personnes) vont de nouveau changer d’employeur et d’accréditation syndicale sans que ce soit volontaire. « S’ils ont choisi Sainte-Justine, ce n’était pas par hasard », souligne cependant Évelyne Crépeau, qui pense que plusieurs des employé-es seront heureux de revenir au bercail après les délais d’usage dans ce genre de circonstances. Le retour du syndicat dans le giron de Sainte-Justine devrait par ailleurs aider à diminuer le taux de roulement des techniciennes et techniciens, ce qui occasionnait une perte d’expertise pour les analyses pédiatriques.

Solidarité de tous les syndicats
« Il était normal de récupérer les laboratoires pour des services directs aux enfants. Avoir cette spécialité à l’interne avec la mentalité propre à Sainte-Justine est logique et bénéfique pour tous les usagers », affirme Simon Bouclin, président du Syndicat national des employé-es du CHU Sainte-Justine (SNE CHU Sainte-Justine–FSSS–CSN). Ce dernier représente tous les employé-es des laboratoires qui ne sont pas techniciens ou professionnels.

« Voici une grande victoire pour tous les enfants du Québec. Nous avons été heureux d’apprendre que le gouvernement reconnaissait enfin l’importance de préserver la mission pédiatrique que Sainte-Justine s’est bâtie depuis plus de 100 ans en lui redonnant la pleine gouvernance de ses laboratoires. N’oublions pas que le CHU Sainte-Justine, seul centre pédiatrique autonome du Québec, est le plus important centre mère-enfant au Canada et qu’il fait partie des meilleurs hôpitaux pédiatriques au Canada, et même à l’échelle internationale », a commenté Sophie Leclair, présidente du Syndicat des professionnel-les en soins infirmiers et cardiorespiratoires du CHU Sainte-Justine (SPSIC CHU Sainte-Justine–FSSS–CSN). Même si les membres de ce dernier syndicat ne travaillent pas dans les laboratoires, ils ont été pleinement solidaires pour défendre l’autonomie la plus complète du CHU Sainte-Justine. >

Vision dépassée de Barrette
« La grande vision de Gaétan Barrette de tout fusionner et de faire des gains avec ça, on a démontré que ça ne fonctionne pas, insiste Évelyne Crépeau. Tant les syndicats que les médecins de Sainte-Justine ont insisté pour dire que c’était une erreur de centraliser les laboratoires et voilà qu’ils obtiennent en partie gain de cause. »

Optilab demeure cependant en place et continue de centraliser l’administration de plusieurs autres laboratoires.

]]>
La CSN lance sa campagne Vous êtes les services publics. Merci partout au Québec https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-lance-sa-campagne-vous-etes-les-services-publics-merci-partout-au-quebec/ Thu, 14 Feb 2019 16:45:52 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=70106 La CSN profite aujourd’hui de la Saint-Valentin pour lancer à travers le Québec sa campagne Vous êtes les services publics. Merci afin de rendre hommage aux femmes et aux hommes qui travaillent en éducation, dans la santé et les services sociaux ainsi que dans les organismes gouvernementaux au Québec. « Dans un contexte où le secteur public fait l’objet d’importantes compressions budgétaires et où la pénurie de main-d’œuvre est de plus en plus criante, la prestation des services publics n’est pas aisée. Il n’est donc pas exagéré de dire que les travailleuses et travailleurs font tous les jours de véritables petits miracles », a souligné d’emblée le président de la CSN, Jacques Létourneau.

Partout au Québec, la CSN et ses syndicats vont d’ailleurs s’activer cette semaine pour aller à la rencontre des travailleuses et travailleurs dans leur milieu de travail afin de leur dire merci de vive voix. La présidente du Conseil central du Montréal métropolitain, Dominique Daigneault, renchérit : « Chaque jour, nous croisons des travailleuses et des travailleurs qui améliorent notre quotidien. Que ce soit celui des enfants, comme ici à Sainte-Justine, des étudiantes et des étudiants dans les écoles et les cégeps, des personnes âgées, des ados en difficulté. Celui des personnes malades, ou de celles qui ont besoin de faire valoir leurs droits. Et j’en passe. Plus que jamais, il s’avère nécessaire de souligner le travail exceptionnel de celles et ceux qui font l’impossible pour fournir à la population les meilleurs services qui soient », a-t-elle exprimé.

Des impacts concrets sur la vie des gens
« Le personnel de soutien dans les écoles, les cégeps et dans certains organismes gouvernementaux comme la Société des traversiers du Québec, la Régie des installations olympiques ou l’aide juridique, travaille souvent dans l’ombre. Pourtant, ce travail est essentiel, car c’est nous qui faisons fonctionner le réseau de l’éducation et les organismes gouvernementaux de l’intérieur, sans que les gens s’en aperçoivent. C’est pour cela que nous voulons remercier ces personnes qui s’acharnent à assurer l’accessibilité et la qualité des services publics, et contribuent à la réussite éducative sans avoir la gratification qu’elles
méritent », a souligné pour sa part Gilbert Ducharme, représentant du secteur scolaire de la Fédération des employées et employés des services publics–CSN.

La présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec, Caroline Quesnel a, pour sa part, fait valoir la richesse de l’engagement des enseignantes et enseignants dans le réseau collégial : « Les profs de cégeps contribuent chaque jour à former nos jeunes, à forger leur sens critique et à les outiller durablement pour les études universitaires et la vie professionnelle. Leur dévouement et leur créativité rendent vivants les murs de nos établissements d’enseignement supérieur qui, plus que des lieux de formation, se transforment en de véritables milieux de vie préparant les jeunes à devenir des citoyennes et des citoyens à part entière dans toutes les régions du Québec. »

Malgré les compressions, ils tiennent le cap
« Il y a des dizaines de milliers de travailleuses et de travailleurs dans le réseau de la santé et des services sociaux, a pour sa part rappelé le président de la FSSS–CSN, Jeff Begley. Or, on entend souvent des politiciens parler de compressions budgétaires sans toucher aux services. C’est impossible ! La population ne voit peut-être pas la différence immédiatement quand on coupe un poste dans l’ombre, mais, inévitablement, cela se traduit par l’alourdissement de la charge de travail pour tous les autres, par l’allongement des files d’attente, par une perte d’efficience dans le réseau. »

« En santé et services sociaux, tout comme dans des organismes gouvernementaux tels que la Commission des droits de la personne et de la jeunesse et la Régie des installations olympiques, des personnes accomplissent un travail décisif, même si elles ne sont pas toujours en contact direct avec la population. Parfois même, leur travail peut être crucial pour la vie d’une personne. Malgré les réformes et les compressions budgétaires à répétition, elles continuent du mieux qu’elles peuvent à donner des services de qualité avec le plus grand professionnalisme. Et elles y parviennent. Elles méritent notre plus grande reconnaissance », a conclu la présidente de la Fédération des professionnèles (FP–CSN), Ginette Langlois.

 

]]>
Le pdg du CISSS doit intervenir auprès du ministre Barrette https://www.csn.qc.ca/actualites/le-pdg-du-cisss-de-la-cote-nord-doit-intervenir-aupres-du-ministre/ Thu, 09 Mar 2017 16:21:21 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=58892 La CSN, la FTQ, les élus municipaux de la Côte-Nord et les comités de Vigilance en santé et services sociaux pressent le CISSS de la Côte-Nord à sortir de sa torpeur et à agir sans plus attendre avant que le ministre Barrette ne procède aux transferts imminents de 70 postes vers le CISSS du Saguenay.

« On n’a pas encore entendu le CISSS se prononcer sur la question des transferts dans le cadre du projet Optilab alors que ceux-ci sont annoncés pour le 1er avril prochain. Nous interpelons aujourd’hui le président directeur général, Marc Fortin, afin qu’il intervienne immédiatement auprès de Gaétan Barrette en faveur de la population de la région desservie par son établissement et pour qu’il somme le ministre de renoncer aux transferts des postes », a d’abord souligné le président du Conseil central Côte-Nord – CSN, Guillaume Tremblay.

Rappelons que le 21 février dernier, le ministre Barrette a refusé de rencontrer la délégation de la Côte-Nord qui s’était rendue à l’Assemblée nationale pour lui porter plus de 12 000 signatures obtenues en quatre jours par des opposants de la région au projet.

La parole à la population
« Non seulement ces transferts représentent une perte nette de services à la population, mais ils signifient également une attaque frontale à l’autonomie du CISSS ainsi qu’à l’économie de la Côte-Nord au profit d’une autre région administrative. Les citoyennes et les citoyens de la région ont déjà exprimé leur refus virulent de l’opération et signé massivement la pétition. Ils doivent à nouveau exprimer haut et fort leur opposition au projet lors de l’assemblée publique du CISSS à laquelle la population est conviée le 15 mars prochain. Les services et l’expertise que nous avons développés ici doivent demeurer ici. Notre autonomie régionale, on y tient ! », a enchaîné Pascal Langlois, conseiller régional de la FTQ.

« Le ministre Barrette impose sa mainmise sur le CISSS de la Côte-Nord sans avoir, comme à son habitude, consulté qui que ce soit. Il fonce tête baissée sans se préoccuper de l’impact sur les communautés touchées. Après cette brèche dans les services, quelle sera la prochaine étape ? Non, il faut absolument refermer tout de suite cette porte. À cet effet, Marc Fortin a le devoir de bien représenter la Côte-Nord auprès du ministre et de le faire rapidement, car il est minuit moins une. Demain, il sera trop tard », a conclu Luc Noël, président de l’assemblée des MRC de la Côte-Nord.

]]>
4000 éprouvettes signées et plus de 7000 signatures arrivent à l’Assemblée nationale https://www.csn.qc.ca/actualites/4000-eprouvettes-signees-et-plus-de-7000-signatures-arrivent-a-lassemblee-nationale/ Tue, 21 Feb 2017 19:15:27 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=58457 Une délégation élargie de la Côte-Nord formée par la CSN a pris la route hier pour faire transiter vers l’Assemblée nationale les 4000 éprouvettes symboliques signées avec, en plus, au-delà de 7000 signatures amassées en un temps record dans le cadre de la campagne Ç’a pas d’bon sang!

Rappelons que le président du Conseil central Côte-Nord (CCCN–CSN), Guillaume Tremblay a lancé, le 13 février dernier, une campagne contre le controversé projet du ministre Barrette. Lorraine Richard, députée de Duplessis et Réjean Porlier, préfet de la MRC de Sept-Rivières, étaient présents lors de la conférence de presse afin de témoigner leur appui à la campagne. En plus de l’opération de sensibilisation sur les bancs de neige de Sept-Îles et de Baie-Comeau où apparaissait le slogan Ç’a pas d’bon sang!, l’offensive visait à interpeller les citoyennes et les citoyens afin qu’ils signent des étiquettes qui ont été collées aux éprouvettes qui seront livrées aujourd’hui au ministre.

« La réponse de la population a été extraordinaire. Depuis le lancement de notre campagne, on constate tous les jours sur le terrain que les gens sont très mobilisés contre le projet Optilab qu’ils suivent de près. S’ils pouvaient, ils signeraient de leurs deux mains. La population de la Côte-Nord est catégorique : transporter les échantillons de la Côte-Nord vers le Saguenay est complètement insensé », souligne le président du Conseil central Côte-Nord (CCCN–CSN), Guillaume Tremblay.

Photo : Clément Allard

« Le gouvernement s’entête à vouloir aller de l’avant, mais il a admis lui-même qu’il n’engrangera aucune économie avec cette opération. C’est une attaque inqualifiable envers les résidentes et les résidents d’ici qui vont perdre leurs services de proximité. Les gens de la Côte-Nord ont été clairs : ils refusent ce projet qui représente une perte nette de 80 postes au profit d’une autre région administrative. Nous allons nous battre pour défendre nos services et l’expertise que nous avons développés. Notre autonomie régionale, on y tient ! », a enchaîné Guillaume Tremblay.

« Ce que j’en conclus, c’est que le PLQ et Gaétan Barrette ne se préoccupent aucunement des impacts de leurs décisions sur ceux qui les vivent», a soutenu la députée de Duplessis, Lorraine Richard. « Il est nécessaire que le ministre de la santé se rende compte qu’Optilab n’est pas la solution qui lui fera faire des économies », a par ailleurs ajouté le député de René-Lévesque, Martin Ouellet.

« Pour signifier le mécontentement extrême des gens de la Côte-Nord, nous envoyons au ministre Barrette les seules éprouvettes qui sortiront de la région. Celles-ci sont symboliques bien sûr, mais il devra s’en contenter, car ce sera les premières et les dernières qui voyageront. Tous les échantillons médicaux qui seront prélevés ici resteront ici. On peut dire que nos services d’analyse, on les a dans le sang ! », a finalement conclu le président du Conseil central Côte-Nord (CSN), Guillaume Tremblay.

Délégation de la Côte-Nord
La délégation élargie qui a pris part à cette action à l’Assemblée nationale était constituée des personnes suivantes :
– Guillaume Tremblay, président du Conseil central Côte-Nord (CCCN–CSN)
– Gisèle Charrette, vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN)
– Luc Noël, préfet de la MRC de la Minganie
– Réjean Porlier, préfet de la MRC de Sept-Rivières
– Yves Montigny, porte-parole – Ville de Baie-Comeau

]]>
Optilab, ç’a pas d’bon sang! https://www.csn.qc.ca/actualites/optilab-ca-pas-dbon-sang/ Mon, 13 Feb 2017 15:36:19 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=58213 Le président du Conseil central Côte-Nord (CSN), Guillaume Tremblay, le maire de Sept-Îles, Réjean Porlier et la députée péquiste de la circonscription de Duplessis, Lorraine Richard, interpellent le gouvernement pour qu’il renonce au projet Optilab sur la Côte-Nord, comme il l’a fait pour le Grand Nord. Pour appuyer leur démarche, ils invitent les citoyennes et citoyens de la région à participer à l’action de visibilité : Optilab, ç’a pas d’bon sang! contre le controversé projet de centralisation des laboratoires médicaux du ministre Barrette.

« Nous signons aujourd’hui ces trois éprouvettes pour nous opposer au transfert de nos prélèvements hors de la région et nous invitons également toute la population à en faire autant. Plus nous serons nombreux à le faire, et plus le message sera clair ! Il faut mettre la pression nécessaire sur le ministre Barrette pour qu’il fasse marche arrière sur l’un des enjeux de santé de l’heure », ont déclaré Guillaume Tremblay, Lorraine Richard et Réjean Porlier. Une signature d’éprouvettes sur tout le territoire est prévue au cours des prochains jours pour amasser le plus d’éprouvettes possible dans la région.

Rappelons que les syndicats du Grand Nord affiliés à la CSN ont obtenu la confirmation à l’effet que les laboratoires médicaux et le personnel de ces laboratoires maintiendront leurs activités dans les établissements du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James. La CSN, la Régie régionale du Nunavik et le centre régional de la Baie-James sont intervenus à de nombreuses reprises pour dénoncer la volonté du gouvernement de retirer ces services essentiels à la région du Grand Nord. La CSN, le maire de Sept-Îles et le Parti Québécois entendent bien parvenir au même résultat sur la Côte-Nord.

« On apprenait récemment que le gouvernement ne compte pas réaliser d’économies avant la quatrième année d’implantation du projet Optilab. Or, selon les aveux mêmes du ministre Barrette lors d’une rencontre avec le Conseil central Côte-Nord (CSN), il n’y a aucune économie à réaliser dans la région, même après quatre ans, compte tenu de son faible bassin de population et de l’étendue du territoire! Aucune économie, moins de services et moins d’emplois, c’est ça le plan du gouvernement pour notre région. On s’y oppose fermement. Nous refusons aussi de perdre notre autonomie régionale et de dépendre du laboratoire de Chicoutimi, vers lequel seront transférés 80 emplois », a expliqué Guillaume Tremblay.

« À maintes reprises, des incidents ont démontré les risques associés à un tel projet pour la Côte-Nord. Il y a deux semaines à peine, un transporteur d’échantillons a dû rebrousser chemin en raison d’une forte tempête hivernale et n’a jamais pu se rendre à destination. Cela démontre bien la nécessité de garder nos laboratoires médicaux chez nous ! », a poursuivi Lorraine Richard.

« Faire transiter des échantillons de la Côte-Nord vers le Saguenay est complètement insensé. La centralisation tous azimuts proposée par le gouvernement nuit au développement de notre région. Nous interpellons toutes les citoyennes et tous les citoyens pour qu’ils fassent entendre concrètement leur refus du projet Optilab chez nous. Si le gouvernement a reculé pour le Grand Nord, il peut aussi reculer pour la Côte-Nord ! » a conclu Réjean Porlier, le maire de Sept-Îles.

 

 

 

]]>
Le gouvernement se prépare sciemment à sacrifier la santé de ses employés https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-denonce-le-gouvernement-qui-se-prepare-sciemment-a-sacrifier-la-sante-de-ses-employes/ Tue, 07 Feb 2017 16:10:22 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=58148 La CSN condamne l’improvisation et la précipitation du ministre Barrette qui fonce tête baissée pour implanter le projet Optilab alors qu’il sait pertinemment que ce projet risque d’avoir des impacts sur la santé du personnel. La centrale exhorte le gouvernement libéral à imposer un moratoire au projet Optilab, une demande soutenue de toutes parts. Il doit reculer comme il l’a fait pour les établissements de santé du Grand Nord.

« Mais que va-t-il falloir au gouvernement pour renoncer à ce projet bâclé ? s’est exclamé le vice-président de la CSN, Jean Lacharité. Les documents obtenus en vertu de la loi d’accès à l’information et dont TVA faisait état hier nous apprennent que le ministre compte faire ses économies grâce à la réduction d’effectifs et donc sur le dos du personnel. Tout cela est inacceptable. »

Bloquer la privatisation
« Les répercussions d’Optilab sur la santé de la population ont été dénoncées à maintes reprises. Ce projet présente aussi des risques sérieux pour la santé des techniciennes et techniciens en laboratoire qui devront encaisser la surcharge de travail causée par les suppressions de postes. Et le gouvernement le sait. Au final, la population est perdante, les employé-es sont perdants et le gouvernement lui-même dit qu’il sera difficile d’évaluer la performance des laboratoires. À qui servira le projet Optilab ? », poursuit-il.

« On apprend aussi que le ministre aurait mis en place des scénarios d’optimisation au cas où l’efficacité de son projet ne serait pas au rendez-vous, poursuit Jean Lacharité. Le détail concernant ces plans B n’a malheureusement pu être obtenu par la loi d’accès à l’information. S’agit-il de projets de privatisation des laboratoires publics, une fois ceux-ci centralisés ? Si c’est ce que le ministre a en tête, qu’il sache que nous nous opposerons à toute privatisation complète ou partielle des laboratoires médicaux et de tous les services qui y sont associés, comme le transport des échantillons», conclut-il.

 

 

]]>
Optilab – Une perte nette pour la population de Lanaudière https://www.csn.qc.ca/actualites/optilab-une-perte-nette-pour-la-population-de-lanaudiere/ Tue, 31 Jan 2017 22:50:19 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=58074 En plus des nombreuses inquiétudes qu’il soulève quant à sa fiabilité et à la sécurité dans son implantation, le projet Optilab visant à centraliser plusieurs activités des laboratoires médicaux de Lanaudière et des Laurentides vers Laval entraînera la perte d’au moins 73 emplois qualifiés dans Lanaudière, soit 39 emplois directs à l’Hôpital Pierre-Le-Gardeur et 34 au Centre hospitalier régional de Lanaudière. Pour la Confédération des syndicats nationaux (CSN), les trop nombreuses zones d’ombre de ce projet ainsi que ses effets néfastes sur la région devraient inciter les décideurs à plus de prudence.

« Le gouvernement a beau pousser ce dossier de toutes ses forces, le projet Optilab est toujours aussi mal ficelé. On ne sait toujours pas qui assurera le transport des spécimens. On n’a toujours pas de système de traçabilité provinciale. Le gouvernement promet des économies, mais il ne peut pas les démontrer, car il ne sait même pas combien il en coûte actuellement pour faire les analyses dans nos laboratoires publics. Et il sous-estime grandement les investissements supplémentaires qu’occasionnera Optilab, qu’il s’agisse du réaménagement du laboratoire serveur de Laval, des coûts de développement d’un nouveau système informatique ou encore des coûts liés à la perte et à la détérioration des échantillons », explique Jean Lacharité, vice-président de la CSN. À l’instar de nombreux intervenants socioéconomiques de la région, la CSN réclame un moratoire immédiat sur Optilab.

Des représentants de la CSN tiennent des discussions régulières avec les représentants patronaux en vertu d’une lettre d’entente de la convention collective CSN. Mélissa Gaouette, vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux, participe à ces échanges. « Nous profitons de ce lieu pour faire valoir les nombreuses préoccupations que nous transmettent les technologistes médicales, mais aussi le personnel de tous les autres titres d’emploi touchés. Ni le ministère ni la partie patronale nationale ne peuvent actuellement répondre à plusieurs de nos questions. Les décisions sont prises par un groupe restreint de médecins spécialistes et d’omnipraticiens. Nous nous assurons donc de consulter les acteurs impliqués dans les laboratoires et de porter leur voix. »

 

Où est l’urgence?
Par ailleurs, la CSN estime qu’il est prématuré de procéder au changement d’employeur dès le 1er avril prochain, car les CISSS concernés ont déjà admis que les établissements sont loin d’être prêts au déploiement d’Optilab.

En plus des enjeux de sécurité ou de ceux liés aux relations de travail, la CSN est préoccupée par les conséquences économiques et sociales pour la région. « Optilab, c’est perdre de bons emplois à Joliette et à Terrebonne, mais ça nous prive également d’un pôle d’expertise important. Cela aura des impacts sur l’économie locale, de même que sur l’accessibilité et la qualité des services pour la population », ajoute Patricia Rivest, vice-présidente du Conseil central de Lanaudière.

]]>
La CSN, un choix incontournable https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-un-choix-incontournable/ Sun, 29 Jan 2017 14:16:07 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=57918  Dès demain et jusqu’au 24 février, près de 200 000 travailleuses et travailleurs des établissements de santé et de services sociaux sont appelés à voter pour l’organisation syndicale qui les représentera et négociera leurs conditions de travail pour les prochaines années. Pour la Confédération des syndicats nationaux (CSN), l’organisation syndicale la plus représentative dans le réseau avec 47 % des syndiqué-es, l’un des enjeux de ce vote touche le type de syndicalisme à pratiquer pour améliorer les conditions de travail des salarié-es, tout en mettant de l’avant la lutte pour le maintien des services publics de qualité et accessibles à la population. Les travailleuses et les travailleurs du réseau sont donc invités à choisir la CSN lorsqu’ils rempliront le bulletin de vote postal transmis par le Tribunal administratif du travail (TAT) à compter du 30 janvier.

Jocelyn Riendeau

Ce vote d’allégeance a été imposé par le gouvernement libéral dans la foulée de la loi 10 régissant les mégafusions et la création des CIUSSS et des CISSS, le 1er avril 2015. Cette opération a fait passer de 182 à 34 le nombre d’établissements multivocationnels. Pour la CSN, il s’agit d’une concentration jamais égalée du nombre d’employeurs du réseau de la santé et des services sociaux, dont plusieurs emploient jusqu’à 20 000 salarié-es de toutes les catégories de personnel. La CSN s’était opposée à ce processus de fusions, l’une des multiples manifestations des mesures d’austérité imposées par le gouvernement libéral, qui vise à favoriser la privatisation des services.

Jamais, dans l’histoire des relations de travail, autant de travailleuses et de travailleurs n’ont été appelés à choisir en même temps leur syndicat. Jacques Létourneau, président de la CSN, estime que « dès le lendemain du dévoilement des résultats du vote, les syndicats accrédités devront être en mesure d’établir rapidement leur plan d’action et de s’organiser en prévision des négociations locales prévues à la Loi sur le régime de négociation des conventions collectives dans les secteurs publics et parapublics, mais ils devront aussi poursuivre les batailles contre l’arbitraire patronal et le démantèlement et la privatisation des services publics promus par le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette ». Or, la CSN, dont certains syndicats ont été fondés il y a plus de 70 ans, est présente dans tous les types d’établissements et représente des travailleuses et des travailleurs dans toutes les catégories d’emplois, ce qui en fait une force incontournable dans le réseau de la santé et des services sociaux!

L’austérité dans la santé et les services sociaux

Jacques Létourneau ajoute que « le projet Optilab sur la régionalisation des laboratoires médicaux et les pertes d’emplois qui y sont associées, le transfert unilatéral de ressources humaines des CLSC vers les groupes de médecine familiale (GMF) sans les remplacer, le sous-financement et les surcharges de travail qui en résultent, ainsi que leurs conséquences sur la santé du personnel en soins dans les CHSLD, les centres de réadaptation, les centres hospitaliers, les centres jeunesse et les services auxiliaires, sont autant d’enjeux résultant des mesures d’austérité imposées par les libéraux depuis 2014. Il est nécessaire que les travailleuses et les travailleurs puissent se donner une organisation qui saura réunir et déployer les forces nécessaires pour relever les défis actuels et à venir ».

Ma place en santé, j’y tiens!

Au printemps dernier, la CSN a lancé une campagne nationale d’information et de sensibilisation ayant pour thème Ma place en santé, j’y tiens! Cette opération vise à dénoncer et à contrer les politiques austères du gouvernement Couillard qui cherche à affaiblir les services de santé et les services sociaux pour mieux les privatiser. Le retrait récent des frais accessoires par le ministre Gaétan Barrette n’est pas étranger à l’apport de la CSN dans ce débat social crucial.

« Il nous apparaît que la meilleure façon d’assurer les intérêts et la défense des travailleuses et travailleurs du réseau, c’est de le faire avec une centrale syndicale comme la CSN. Notre organisation est non seulement la plus représentative du fait qu’elle est présente depuis des décennies dans tous les types d’établissements du réseau, mais surtout en raison de sa combativité, de sa connaissance exhaustive du réseau et de son savoir-faire », renchérit Jacques Létourneau.

Toutefois, le président de la CSN constate que depuis des semaines, il se mène des campagnes d’allégeance très différentes d’une organisation à l’autre. Il y a celles et ceux qui présentent le syndicalisme comme un business ne se résumant qu’à une assurance collective ou qui s’apparentent à un ordre professionnel. Et à l’opposé, des militantes et des militants syndicaux qui s’activent pour défendre le syndicalisme propre à la CSN : c’est-à-dire inclusif, combatif et qui place la solidarité entre tous les syndiqué-es au cœur même de son action, dans le respect des particularités propres à chacune des catégories de personnel. La CSN est une force syndicale et sociale qui ne peut être ignorée, d’où le thème de la présente campagne de changement d’allégeance syndicale : La CSN, une force incontournable.

 

À propos de la CSN

La CSN représente près de 325 000 travailleuses et travailleurs regroupés dans quelque 2000 syndicats présents dans tous les secteurs d’activités. Elle est la plus grande organisation dans le secteur de la santé et des services sociaux avec plus de 120 000 membres.

]]>
La CSN réclame l’arrêt de l’érosion du réseau public et un réinvestissement massif https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-reclame-larret-de-lerosion-du-reseau-public-et-un-reinvestissement-massif/ Wed, 25 Jan 2017 19:13:11 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=57867 À quelques semaines du deuxième anniversaire de la réforme de la santé imposée par le gouvernement libéral, le 1er avril 2015, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) s’inquiète de la dégradation des services à la population et des conditions de travail du personnel des établissements de santé. Considérant les surplus budgétaires de près de cinq milliards de dollars réalisés en 2015 et 2016, la centrale réclame la fin de l’érosion du réseau public et un réinvestissement massif pour redonner l’oxygène nécessaire à son bon fonctionnement, notamment dans la région du Bas-Saint-Laurent.

De passage à Rimouski, Jacques Létourneau, président de la CSN, a fustigé la réforme du ministre de la Santé, Gaétan Barrette, qui a centralisé à outrance le réseau, le faisant passer de 185 à 34 établissements pour tout le Québec, « sans jamais prendre en considération les besoins des communautés locales, ni de celles et de ceux qui tiennent à bout de bras le réseau, soit les travailleuses et les travailleurs », a-t-il affirmé. Dans le Bas-Saint-Laurent, huit centres de santé et de services sociaux (CSSS) ont été fusionnés avec le Centre de réadaptation et le Centre jeunesse pour former le Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent (CISSSBSL), lequel s’étend le long du littoral sur 313 kilomètres.

« Cette réorganisation est sans précédent dans les annales québécoises et personne, hormis le ministre lui-même, n’a été mis à contribution ni vraiment consulté, lance Jacques Létourneau. Tout a été décidé en vase clos. En comparaison, les fusions imposées en 2004 par l’ex-ministre de la Santé, Philippe Couillard, ne sont rien en regard des impacts néfastes des mégafusions et des réorganisations des services sur l’accessibilité et les services dispensés, comme l’ont d’ailleurs signifié l’ex-Commissaire à la santé et au bien-être, dont le poste a été aboli par le ministre Barrette, et la Protectrice du citoyen. C’est sans compter les coupes budgétaires d’un milliard de dollars depuis l’arrivée des libéraux en avril 2014. Le gouvernement doit définitivement changer de cap. »

« Le transfert d’une dizaine de travailleurs sociaux des CLSC vers les groupes de médecine de famille (GMF) de la région risque d’entraîner une diminution de services pour les usagers, soutient pour sa part Nancy Legendre, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CCBSL-CSN). De plus, le ministre n’a prévu aucun ajout budgétaire dans les CLSC, pour combler les besoins des usagers à la suite des départs de professionnel-les. À cela s’ajoute une augmentation accrue de la charge de travail chez le personnel en CLSC qui engendre son lot d’inquiétude, de frustration, voire même une hausse des invalidités pour maladie. »

Dans le dossier de la régionalisation des laboratoires, la CSN craint que le déploiement précipité du projet Optilab ne fasse peser des menaces sur l’accessibilité à des soins de proximité. « La centralisation des opérations entourant les analyses des échantillons et des prélèvements de l’ensemble du territoire du CISSSBSL vers Rimouski pourrait affecter l’accès à des services jusqu’ici offerts dans les ex-CSSS, notamment en raison du vieillissement de la population. » En outre, la CSN fait remarquer que ce projet, qui vise à regrouper les ressources financières et humaines, prévoit déjà la perte d’emplois de qualité dans la région, comme l’a reconnu le ministère de la Santé et des Services sociaux dans sa publication Optilab Express, en septembre 2016.

Autre sujet fort préoccupant : la situation des soins et des services dans les 14 CHSLD de la région est loin de s’améliorer. Pour Nancy Legendre, « les pressions sont fortes sur le personnel en soins et les préposé-es aux bénéficiaires en raison de la surcharge de travail engendrée par la lourdeur des besoins de la clientèle, par le non-remplacement d’absences maladies (le taux d’assurance-salaire est de 6,5 %, contre 6,8 % dans l’ensemble du Québec), et les abolitions de postes dues aux mesures d’austérité du gouvernement. Et l’annonce récente de l’ajout d’environ 1300 postes dans 400 CHSLD au Québec ne changera pas fondamentalement la donne. »

« Ces quelques constats appellent à une action immédiate du gouvernement du Québec pour stopper l’érosion des services issue d’une réforme faite à la hâte et sans consultation réelle, d’ajouter Jacques Létourneau. C’est pourquoi la CSN entend faire valoir l’importance d’un réinvestissement dans le réseau public à l’occasion des consultations pré-budgétaires du ministre des Finances du Québec, Carlos Leitao, prévues dans les prochains jours. On ne peut pas d’un côté prôner l’austérité en sabrant directement dans les services et les soins à la population, puis de l’autre, se targuer d’avoir dégagé des surplus de 3,2 milliards de dollars pour l’année 2015 et 1,7 milliard pour les six premiers mois de l’année 2016. Ça n’a pas de sens. Le Québec a amplement les moyens de financer ses services publics, encore faut-il avoir la volonté politique de le faire. »

La présidente du CCBSL-CSN abonde dans le même sens : « Il est plus que jamais nécessaire de redonner au réseau de la santé de la région ses lettres de noblesse par un réinvestissement majeur. Et nous allons poursuivre nos efforts pour mener à bien nos mandats de défense du réseau de la santé et des services sociaux auprès des travailleuses et des travailleurs, de même qu’auprès de la population de la région, notamment le mandat de soutenir sur le terrain la campagne d’information de la CSN « Ma place en santé, j’y tiens ! » qui a cours depuis plusieurs mois déjà.

]]>
Une levée de fonds s’organise pour les employés suspendus du CISSSO https://www.csn.qc.ca/actualites/une-levee-de-fonds-sorganise-pour-les-employes-suspendus-du-cissso/ Tue, 24 Jan 2017 20:55:47 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=57842 Une levée de fonds a été lancée aujourd’hui lors d’un barbecue organisé par la CSN a en guise de soutien aux deux employé-es du CISSSO suspendus avant Noël. Ceux-ci avaient joué leur rôle de sonneur d’alerte et alarmé la population sur la dépense d’un demi-million de dollars entourant un laboratoire médical qui demeure inutilisé. « Depuis l’entrée en vigueur du projet de loi 10 sur la réorganisation du réseau, le ministre Barrette s’est arrogé tous les pouvoirs pour bien museler tous les administrateurs. Ils n’ont probablement eu par la suite d’autres choix que de museler le personnel. Heureusement, deux employés ici ont eu le courage d’alerter la population en interpellant les journalistes, même s’ils savaient que les employeurs n’apprécieraient pas du tout cette prise de parole. Chaque fois que ces derniers vont agir de la sorte, contre les intérêts du public et contre les intérêts de nos membres, la FSSS-CSN sera présente pour les soutenir », a lancé d’entrée de jeu le président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS), Jeff Begley.

Pour l’occasion, 900 foulards étaient suspendus à une corde, tout comme 900 ballons avaient été déposés devant la direction de l’établissement la semaine dernière. Ceux-ci symbolisent les nombreux griefs pendants entre l’employeur et le syndicat. Rappelons à cet effet que le nombre de rencontres prévues pour le règlement des mésententes est passé de quatre à une.
« L’employeur fait le minimum pour régler les griefs. Nous avons suggéré une rencontre par semaine pour tenter de trouver des terrains d’entente, mais nous n’avons reçu aucune réponse. Cette attitude est déplorable et nuit considérablement à de saines relations de travail », enchaîne la présidente du syndicat, Josée McMillan.

« Le gouvernement saccage de nombreux services publics tout en engrangeant des surplus indécents. Il réduit la qualité des soins à la population et empêche les travailleuses et travailleurs du réseau de bien faire leur travail. Et voilà que maintenant, il laisse dormir des installations neuves payées par les contribuables ! Il faut que ça arrête, car ça devient intenable. C’est aussi le but de l’appel que nous lançons aujourd’hui. »

« Nous invitons la population à appuyer les travailleurs suspendus dans cette affaire. Dans le contexte d’improvisation et de cafouillage du projet Optilab, il nous revient à toutes et à tous de défendre coûte que coûte le droit du public d’être informé » conclut Josée McMilen.

]]>
La CSN poursuit sa lutte pour défendre les emplois et les services des laboratoires médicaux https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-poursuit-sa-lutte-pour-defendre-les-emplois-et-les-services-des-laboratoires-medicaux-de-la-region/ Mon, 23 Jan 2017 16:30:30 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=57824 La Confédération des syndicats nationaux (CSN) tient aujourd’hui une rencontre d’information provinciale pour informer ses représentants syndicaux de partout au Québec sur le projet Optilab. Les travaux de la CSN démontrent que ce projet de fusion des laboratoires médicaux comporte de grands risques pour la population. C’est pourquoi la CSN demande un moratoire sur le projet Optilab.

Un projet qui suscite beaucoup d’inquiétude

Depuis plusieurs mois, la CSN intervient à différents paliers pour freiner le projet de fusion des laboratoires médicaux, dans toutes les régions du Québec. La rencontre d’aujourd’hui vise à faire le point sur l’avancement des travaux sur ce projet qui inquiète grandement le personnel des laboratoires médicaux. Rappelons que le projet Optilab aurait pour effet de faire perdre plusieurs emplois de qualité dans la région du Centre-du-Québec, en plus d’entraîner des risques importants pour les patientes et patients. Seulement pour la région, près de 70 postes qui seront coupés dans les laboratoires associés.

« Le personnel des laboratoires médicaux est inquiet et à raison! Les technologistes médicales et le personnel administratif des laboratoires sont tenus dans l’ombre alors qu’on leur annonce que plusieurs d’entre eux perdront leurs postes ou seront transférés. Ce n’est pas normal d’annoncer qu’on déplace du personnel des laboratoires associés vers les laboratoires serveur au cours des prochaines années sans donner d’information. Encore une fois, la visée centralisatrice du ministre Barrette affaiblit nos régions. La CSN n’entend pas en rester là. Nous continuerons de nous faire les porte-paroles des préoccupations du personnel et des patient-es », lance Josée Marcotte, vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).

La CSN poursuivra ses interventions pour assurer l’avenir de nos laboratoires médicaux

La CSN est proactive face au projet Optilab. Elle a d’ailleurs émis plusieurs recommandations au Ministère de la Santé et des Services sociaux. Partout au Québec, elle intervient pour faire connaître les dangers de ce projet, aussi bien pour le personnel que pour les patientes et patients.

« Nous parvenons de plus en plus à faire comprendre au Ministère les risques du projet Optilab. Ce qui est certain, c’est que l’échéancier sur la table est absolument irréaliste. C’est pourquoi nous demandons un moratoire au ministre Barrette. Il est maintenant clair qu’aucune preuve ne démontre que cette fusion des laboratoires médicaux améliorerait les services à la population, ni qu’elle permettrait de faire des économies. À quoi bon s’entêter? », se demande Mélissa Gaouette, vice-présidente de la FSSS-CSN.

« La CSN continue de se mobiliser dans plusieurs régions pour faire face au projet Optilab et aux autres projets néfastes de la réforme Barrette. Ce que souhaite la population québécoise, c’est un meilleur accès aux services de santé et de services sociaux dans leur région. C’est dans le sens contraire que nous entraîne le ministre Barrette. La CSN continuera d’être aux côtés de la population pour revendiquer un réseau universel et accessible », de conclure Jean Lacharité, vice-président de la CSN.

À propos de la CSN

La CSN représente près de 325 000 travailleuses et travailleurs regroupés dans quelque 2000 syndicats présents dans tous les secteurs d’activité. La CSN est la plus grande organisation dans le secteur de la santé et des services sociaux.

 

]]>
Les techniciennes en laboratoire de Sainte-Justine lancent leur offensive de campagne https://www.csn.qc.ca/actualites/les-techniciens-en-laboratoire-de-sainte-justine-lancent-leur-offensive-de-campagne/ Thu, 12 Jan 2017 16:22:05 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=57681 Les techniciennes et techniciens en laboratoire de l’Hôpital Sainte-Justine organisent la riposte face à la méga-centralisation des laboratoires à laquelle se prête le ministre Barrette par le projet Optilab, qui affecte directement les services à la population.

Dans le cadre de la campagne Mon laboratoire médical, j’y tiens, ils procéderont dès le 12 janvier à de l’affichage à l’intérieur de l’établissement. Celui-ci prendra la forme de mosaïques d’employé-es interpellant le public, pancartes à la main, par des questions directes et très légitimes, notamment : Et l’impact sur les patients ? Et mon expertise avec les enfants ? Et les horaires intenables ? Et l’inquiétude des parents ?

Ce volet de campagne se déploiera également sur les réseaux sociaux. Les employé-es de Sainte-Justine comptent ainsi montrer leur détermination à lutter contre le démantèlement en règle des services de laboratoires médicaux au Québec. On se demande bien quelles répliques le gouvernement pourrait leur donner. Parce que rien ne justifie le projet Optilab!

]]>
Un manque de préparation qui inquiète https://www.csn.qc.ca/actualites/un-manque-de-preparation-qui-inquiete/ Wed, 11 Jan 2017 22:41:39 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=57676 À la suite d’une rencontre avec le ministère de la Santé et des Services sociaux sur l’implantation du projet Optilab, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) se dit inquiète face à l’absence de réponse concernant des éléments majeurs dans le déploiement du controversé projet. Selon la centrale, la question du transport et de la main-d’œuvre constituent des illustrations flagrantes de l’improvisation dans le dossier. « On laisse planer le mystère sur la nature publique ou privée de la gestion du transport des échantillons en évoquant la possibilité que le choix relève des 11 laboratoires serveurs. De plus, le moyen d’assurer la traçabilité des échantillons n’a toujours pas été identifié. Or, une standardisation s’impose pour garantir l’efficience dans les transferts des échantillons et dans la conservation de leur intégrité, partout au Québec. Seul le système public peut l’assurer », plaide d’entrée de jeu le vice-président de la CSN, Jean Lacharité.

« Tout est très préliminaire concernant le transport des échantillons. À ce stade-ci, le gouvernement est encore en train d’analyser ce qui se fait à Héma Québec! Pourtant, il a mis le pied sur l’accélérateur pour implanter Optilab et multiplier les transferts d’échantillons. Mais le système de transport n’est toujours pas adapté, malgré les grandes distances parcourues! Cela présente un risque pour la santé de la population dont le gouvernement devrait se préoccuper », lance également le vice-président de la CSN.

« Le ministère affirme que les employé-es sont le volet clé du projet Optilab. Mais on a plutôt l’impression du contraire avec le transfert de personnel et les abolitions de postes annoncées. Ce que dit le gouvernement ne se concrétise pas dans les faits et suscite plusieurs questionnements », souligne la vice-présidente de la Fédération des professionnèles (FP-CSN), Nancy Corriveau.

« Le ministre Barrette est en train de créer le chaos, s’inquiète la vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), Mélissa Gaouette. Nous le répétons : un moratoire s’impose sur le déploiement du projet dans l’ensemble du territoire, le temps de procéder aux travaux et aux consultations requises. Il faut absolument s’assurer que le projet dans sa forme actuelle soit viable, ce dont on doute fortement. Sa mise en œuvre doit se faire en toute sécurité et en tout respect pour la population et les salariés des laboratoires. »

Jean Lacharité rappelle finalement que la CSN est la seule organisation à avoir négocié la lettre d’entente numéro 7 établissant un comité paritaire syndical-patronal sur lequel siègent notamment trois technologistes. La centrale est également la seule à s’être dotée d’une structure élargie permettant aux employé-es du terrain de faire entendre leur voix. « À la CSN, nous tenons à ce que les personnes directement concernées par Optilab puissent participer activement aux discussions. Il faut éviter que tout ne soit concentré entre les mains des médecins, comme le souhaite le ministre Barrette », conclut-il.

 

 

]]>
La CSN dénonce l’intransigeance de la direction du CISSSO https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-denonce-lintransigeance-de-lemployeur/ Wed, 11 Jan 2017 15:30:41 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=57674 La CSN dénonce le refus du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO) de revenir sur sa décision en ce qui a trait à des mesures disciplinaires qui ont coûté six et trois mois de suspension à deux employés. Ceux-ci avaient fait appel aux médias pour alerter la population concernant l’inutilisation d’un laboratoire médical nouvellement construit qui a coûté plusieurs centaines de milliers de dollars provenant des coffres de l’État.

« Deux citoyens ont agi en leur âme et conscience dans cette affaire et ont jugé qu’il était nécessaire d’alerter la population sur ce qui se passe dans le réseau. Avec ses compressions de plusieurs milliards dans le système de santé, le gouvernement a mis à mal de nombreux services tout en engrangeant des surplus faramineux. Dans ce contexte, il est complètement inadmissible de laisser dormir des installations qui pourraient servir à des gens qui en ont besoin », s’est indigné le président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais (CSN), Michel Quijada.

« Nous enjoignons à nouveau l’employeur de renoncer à ses mesures disciplinaires, a renchéri le vice-président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), Christian Meilleur. Nous allons poursuivre la pression jusqu’à ce qu’il entende raison, d’autant plus qu’il est lui-même incapable d’expliquer à la population les mesures complètement injustifiées qu’il a prises envers deux personnes qui ont exercé leur devoir de citoyens. »

La présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la santé de Gatineau – CSN, Josée McMillan, reproche par ailleurs au CISSSO la réduction de quatre rencontres mensuelles à une seule pour le règlement des mésententes. « À l’heure actuelle, plusieurs griefs sont pendants entre l’employeur et des employé-es. Pour un meilleur climat et des relations de travail plus harmonieuses, il est absolument nécessaire que les parties puissent se rencontrer sur une base régulière afin de tenter de régler les litiges ; mais voilà que l’employeur réduit cette possibilité. Ce n’est pas digne de ses responsabilités envers les syndiqué-es auxquels il est lié par la convention collective. »

« La décision de l’employeur de suspendre deux personnes alors qu’elles ont toujours eu un comportement exemplaire a soulevé l’indignation dans la région et partout au Québec, a conclu le président de la CSN, Jacques Létourneau. Les gens se sont élevés contre le traitement qui leur a été réservé, car ce genre d’action est essentiel à toute démocratie. La CSN va les appuyer inconditionnellement dans cette affaire, car nous défendons coûte que coûte le droit du public à être informé, qui plus est dans un contexte où le projet Optilab du gouvernement met en péril la qualité des soins aux patients. »

 

 

]]>
Manifestation à Sainte-Anne-des-Monts contre Optilab https://www.csn.qc.ca/actualites/manifestation-a-sainte-anne-des-monts-contre-optilab/ Sun, 18 Dec 2016 19:48:49 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=57579 Au cours d’une manifestation, qui s’est déroulée sous un froid intense dans les rues de Sainte-Anne-des-Monts, samedi, le Conseil central de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (CSN) a demandé au ministre Barrette qu’il mette sur la glace le projet Optilab. Ce projet vise à centraliser les laboratoires médicaux dans toutes les régions du Québec. Pour la CSN, ce projet est extrêmement risqué et complètement déconnecté de la réalité régionale.

En Gaspésie, le projet Optilab aurait pour effet de transférer le travail des laboratoires de la Gaspésie vers Rimouski. Si le gouvernement affirme que la centralisation des laboratoires vers les grands centres de la province aurait pour objectif l’optimisation du réseau, les effets négatifs d’Optilab se font déjà sentir dans la région : pertes d’emplois, augmentation des risques de corruption des échantillons et encore pire, perte des échantillons lors du transport.

Pour Jacques Mimeault, président du Conseil central Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, ce sont les gens de la région qui perdront un service de proximité précieux : « Hier nous avons eu droit à un bel exemple de l’absurdité du projet Optilab. On prend des échantillons des labos de Gaspé et on les envoie à Rimouski, mais que ce passe-t-il lorsque la 132 est détruite par une tempête ou simplement bloquée par la neige? Eh bien, du retard dans les résultats et un risque accru d’une détérioration de l’échantillon. Encore une fois ce seront les citoyens qui vont payer pour la mauvaise gestion du gouvernement Couillard. »

Pour la vice-présidente catégorie 4 de la FSSS–CSN, Mélissa Gaouette : « Nous sommes actuellement en discussions avec le ministère sur le projet Optilab. Plusieurs questions demeurent sans réponse, entre autres sur les répercussions de ce projet sur les personnes œuvrant dans les laboratoires, mais aussi sur l’impact pour la population. C’est pourquoi nous réclamons un moratoire tant que l’ensemble de nos recommandations n’aura pas été considéré. »

Selon Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN, la mobilisation des gens de partout au Québec est essentielle : « Optilab c’est un des morceaux d’un plan qui va mener à la destruction du réseau de la santé et des services sociaux. Un pas de plus vers la perte de service à la population. Pour la CSN, il est primordial de dénoncer ce projet et de faire tout en notre possible pour mobiliser la population sur cet enjeu majeur. »

À propos
Le Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine (CSN) regroupe plus de 4500 travailleuses et travailleurs dans 77 syndicats des secteurs privés et publics. La CSN compte plus de 325 000 membres dans tous les secteurs d’activité aux quatre coins du Québec dans près de 2000 syndicats.

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs publics et privés. La FSSS est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux et dans les services de garde. La CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

]]>
Le syndicat somme l’employeur de revenir sur sa décision https://www.csn.qc.ca/actualites/le-syndicat-somme-lemployeur-de-revenir-sur-sa-decision/ Sun, 18 Dec 2016 17:13:40 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=57566 Le syndicat des travailleuses et travailleurs de la santé de Gatineau (CSN) a déposé des griefs à la suite de la suspension injustifiée de deux employé-es du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO), qui ont fait appel aux médias pour alerter la population sur une aberration entourant la construction d’un laboratoire médical.

« L’employeur a voulu museler des personnes qui jugent inadmissible l’inutilisation d’un laboratoire médical alors que plusieurs centaines de milliers de dollars provenant des coffres de l’État ont servi à sa construction. Nous avons bien entendu contesté ces mesures disciplinaires complètement exagérées ; nous exigeons ni plus ni moins que la réintégration des deux travailleurs », a d’abord commenté la présidente du syndicat, Josée McMilen.

« L’employeur dispose de quatre jours civils à partir du dépôt de nos griefs pour réagir, ce qui nous conduit à jeudi. Sur certaines tribunes, il a fait planer le flou quant au sort des deux travailleurs. Nous l’enjoignons à faire marche arrière dès maintenant et à renoncer aux mesures disciplinaires qui pèsent injustement contre les employé-es concernés », a ajouté le vice-président de la Fédération de la santé et des services sociaux, Christian Meilleur.

« L’indignation dans la région et partout au Québec est palpable : les gens sont outrés du traitement réservé à ces deux travailleurs qui ont voulu informer la population dans un esprit de libre démocratie. La population a le droit de savoir ce qu’il advient des impôts qu’elle paie, qui plus est dans un contexte où le projet Optilab du gouvernement met en péril la qualité des soins aux patients », a poursuivi le président du conseil central de l’Outaouais (CSN), Michel Quijada.

« Il est clair que les réactions vont fuser de toutes parts si le CISSSO n’agit pas dans le sens d’une réintégration en bonne et due forme. Nous nous attendons à ce qu’il entende raison ; de toute façon, il n’arrive pas lui-même à soutenir le bien-fondé de sa décision », a conclu la présidente du syndicat.

]]>
Des mesures qui s’apparentent au bâillon https://www.csn.qc.ca/actualites/une-mesure-qui-sapparente-au-baillon/ Sat, 17 Dec 2016 13:08:32 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=57560 La CSN dénonce les suspensions de six mois et trois mois sans solde de deux employé-es du centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO) qui ont interpelé un média de la région au sujet du gaspillage de fonds publics pour la construction d’un laboratoire médical inutilisé.

« Les employé-es ont fait ce que tout citoyen juste et raisonnable aurait fait dans une telle situation. Ils ont alerté la population sur le fait qu’elle est privée des services pour lesquels elle paie. Ils ont agi en leur âme et conscience dans un contexte où la question de la centralisation des laboratoires médicaux suscite la controverse en raison de la diminution de services et des risques pour la qualité et la perte des échantillons », a souligné d’entrée de jeu le président du Conseil central de l’Outaouais (CSN), Michel Quijada.

« Les suspensions de six et trois mois mois sans solde de l’employeur sont complètement injustifiées, a poursuivi la présidente du syndicat, Josée McMallen. Ce faisant, il cherche à museler les employé-es qui constatent des aberrations dans le système public et qui veulent informer la population. Nous n’allons pas en rester là. Nous allons contester cette mesure abusive. »

« Ces mesures disciplinaires s’apparentent au bâillon, a soutenu pour sa part le vice-président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), Christian Meilleur. La liberté d’expression, ça veut dire quelque chose. Quand les deniers publics sont en jeu, les gens ont le droit de savoir. »

« De concert avec l’Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ), nous demandons au CISSSO de revoir sa décision, car elle est complètement déraisonnable. Elle décourage toutes les personnes qui sont témoins de situations inadmissibles de parler. La population mérite mieux », conclut le vice-président de la CSN, Jean Lacharité.

 

 

]]>
Se donner les moyens de défendre nos laboratoires médicaux https://www.csn.qc.ca/actualites/se-donner-les-moyens-de-defendre-nos-laboratoires-medicaux/ Fri, 25 Nov 2016 15:17:47 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=57212 Télécharger le PDF de ce bulletin d’information

La CSN est la seule organisation à intégrer les préoccupations de l’ensemble du personnel des laboratoires médicaux dans ses interventions et ainsi développer une vision englobante de l’avenir de nos laboratoires médicaux.

Sous le thème Mon labo, j’y tiens, la CSN a organisé une tournée de manifestations partout au Québec et poursuit les actions pour faire reculer le ministre Barrette sur le projet Optilab, qui vise la fusion des laboratoires médicaux en 11 grappes formées de laboratoires serveurs et associés.

Le projet Optilab représente trop de risques pour être poursuivi dans sa forme actuelle. Comment le ministre peut-il accepter de voir un plus grand nombre d’échantillons perdus et ainsi réduire la qualité des soins à la population ? Comment les régions se relèveraient de la perte d’emplois de qualité ? Comment accepter de voir les temps d’attente augmenter pour la population ? Autant de questions qui trouvent bien peu de réponses du ministre et des directions des établissements.

Pour porter les revendications des technologistes médicales et de l’ensemble du personnel des laboratoires, la CSN met les moyens nécessaires.

Lancement des travaux du comité prévu à la convention collective CSN

Le 10 novembre dernier, se tenait la première rencontre du comité de la lettre d’entente numéro 7 prévu à la convention collective pour discuter des enjeux des laboratoires médicaux. La CSN est la seule organisation syndicale qui a obtenu un endroit privilégié pour discuter avec le comité patronal de négociation du secteur de la santé et des services sociaux (CPNSSS) des questions reliées notamment aux impacts des réorganisations dans les laboratoires et pour convenir de recommandations.

Le comité ad hoc de la CSN, qui a le mandat d’appuyer les travaux en lien avec la convention collective, est composé de : Mélissa Gaouette, vice-présidente responsable des techniciennes, techniciens et professionnel-les à la FSSS-CSN, Hugo Dion, conseiller syndical, Yasmine Leclerc du CHU Sainte- Justine, Martin Bordua de l’Hôpital Santa Cabrini, Lesly Meunier du CSSS Memphrémagog et Josette Drouin du CSSS de Bécancour-Nicolet-Yamaska. Le comité de la lettre d’entente numéro 7 est pour sa part composé de 5 représentant-es de la CSN et de 5 représentant-es du CPNSSS.

Lors de cette première rencontre, nous avons demandé à être tenus informés du développement des orientations ministérielles sur l’enjeu des laboratoires médicaux. Nous avons d’ailleurs profité de cette rencontre pour mettre de l’avant notre vision globale des laboratoires médicaux, en souhaitant que nos travaux nous permettent non seulement de couvrir les préoccupations des technologistes médicales, mais aussi celles des autres membres du personnel touché par ce projet de fusion des laboratoires médicaux. Ce lieu d’échanges nous a permis de mettre de l’avant les recommandations issues d’un groupe de travail de la CSN composé de technologistes médicales.

Il est important d’expliquer que la fusion des laboratoires préoccupe plusieurs salarié-es du réseau, des technologistes médicales, infirmières, infirmières auxiliaires, en passant par les préposé-es, agentes administratives, les techniciens en génie biomédical et les techniciens en électronique et informatique. En effet, des membres du personnel de bureau et de l’administration (catégorie 3) et des techniciennes, techniciens et professionnel-les (catégorie 4) sont touchés par le projet Optilab, notamment en ce qui concerne les transferts.

Il est notamment important de discuter des questions liées au système informatique utilisé dans le projet Optilab. Nous avons des préoccupations sur la question de la traçabilité des échantillons qui seront analysés dans les laboratoires serveurs. Nous avons de plus fait valoir que cette fusion ne devait pas entraîner une nouvelle forme de privatisation, notamment en ce qui concerne le transport des échantillons. À ce titre, nous sommes d’avis que le personnel du secteur public doit être privilégié.

Nous pensons aussi que ce comité sera un lieu privilégié pour faire état des impacts particuliers de l’application du projet Optilab dans les différentes régions du Québec.

La prochaine rencontre de ce comité aura lieu au mois de décembre. Nous vous tiendrons informés des développements.

Un comité de travail CSN où la voix du personnel des laboratoires compte vraiment !

À la CSN, le personnel des laboratoires médicaux bénéficie d’un espace pour influencer les travaux que nous menons.

En effet, la CSN a mis en place un comité large regroupant des salarié-es de plusieurs régions et de plusieurs titres d’emploi, aussi bien de la catégorie 4 que de la catégorie 3, pour développer l’argumentaire le mieux à même de défendre nos laboratoires médicaux. Prennent part à ce comité des personnes provenant de plusieurs régions du Québec.

Pour la CSN, il n’est pas seulement question d’écouter vos préoccupations, mais bien de vous donner tout l’espace nécessaire pour que votre réalité soit au coeur des travaux que nous menons avec le CPNSSS.

La CSN entend poursuivre les actions pour mieux faire connaître le projet Optilab auprès de la population et pour permettre aux technologistes médicales et à l’ensemble du personnel des laboratoires de passer à l’action.

C’est pourquoi vous êtes invités à vous afficher ! En effet, des brassards Mon labo, j’y tiens sont disponibles partout au Québec pour poursuivre la mobilisation contre le projet Optilab.

2016-11-21_optilab_CSN

Concernant les mesures pouvant être prises au niveau local, que ce soit par exemple en proposant des alternatives aux employeurs afin de réduire l’impact des réorganisations sur les personnes salariées, un document sous forme de questions/ réponses sera acheminé prochainement aux syndicats locaux afin de vous outiller dans vos démarches et recours, le cas échéant.

]]>