LGBT – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca Le maillon fort du syndicalisme au Québec Thu, 04 Jul 2024 15:42:57 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.csn.qc.ca/wp-content/uploads/2019/05/csn-logo-150x150.png LGBT – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca 32 32 Une travailleuse menacée d’expulsion craint pour sa vie https://www.csn.qc.ca/actualites/une-travailleuse-menacee-dexpulsion-craint-pour-sa-vie/ Thu, 04 Jul 2024 15:30:57 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=98578 Une travailleuse du domaine de l’hôtellerie qui travaille actuellement dans une entreprise de la région, craint pour sa vie si elle se retrouve expulsée dans son pays d’origine, le Cameroun. Elle a demandé l’asile en 2019, mais ce fut refusé. Depuis, plusieurs procédures de nature juridique ont aussi échoué. Il est maintenant minuit moins une.

« C’est une situation inacceptable qu’on a là! », commence François Proulx-Duperré, secrétaire général au Conseil Central de Québec–Chaudière-Appalaches. « Une travailleuse, qui est chez nous depuis 2019, risque de perdre la vie à cause de son orientation sexuelle si on ne fait rien! C’est aberrant que l’homosexualité soit illégale à certains endroits dans le monde, mais on n’a pas d’emprise là-dessus, par contre, là où on peut faire quelque chose, c’est de s’assurer que cette personne-là puisse rester chez nous, au Canada. On est dans un pays qui met de l’avant la diversité sexuelle et de genre, on ne peut pas rester les bras croisés! » ajoute M. Proulx-Duperré.

La travailleuse en question est chez le même employeur depuis son arrivée en 2019. Elle a un dossier exemplaire et elle est reconnue pour ses grandes compétences. L’employeur souhaite d’ailleurs garder la personne à l’emploi à long terme. « C’est une Québécoise comme vous et moi. C’est important de réaliser ce qui se passe ici: si on ne fait rien et qu’elle retourne au Cameroun, elle risque de mourir à cause de qui elle est… elle a déjà failli y laisser sa peau avant d’arriver ici, c’est pour ça qu’elle a dû fuir son pays à la fin de 2018! », poursuit François Proulx-Duperré.

 

La situation au Cameroun
Malheureusement, au Cameroun, comme dans quelques pays encore, l’homosexualité est illégale et passible de 5 ans de prison. Plusieurs groupes de pression, médias et ONG dénoncent d’ailleurs régulièrement la situation.

« Le Canada et le Québec sont des sociétés progressistes en matière de droits LGBTQ+ et il est de notre devoir de protéger les personnes dont la vie est en péril en raison de leur orientation sexuelle. Les gens qui se retrouvent dans ce genre de situation peuvent compter sur le support de l’Alliance Arc-en-Ciel. », affirme Dave Tremblay, président du conseil d’administration de l’Alliance Arc-en-Ciel.

« Ç’a été difficile d’écouter le récit de cette femme. Arrêtée, battue par la police, incarcérée pour des périodes de 24 h, et tout ça à plusieurs reprises entre 2015 et 2018. On ne souhaite ça à personne, et souvent dans la vie, quand on entend des histoires comme celle-là, on se demande ce qu’on peut faire. Et bien là, on le sait ce qu’on peut faire, on peut lui sauver la vie, on peut la garder chez nous! », conclut Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).

Le Conseil Central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) a déjà interpellé le ministère de l’Immigration et souhaite obtenir un retour rapide sur la situation.

 

À propos
Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances et la CSN compte pour sa part plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

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Lutte contre l’homophobie et la transphobie : la CSN salue les orientations du plan de lutte, mais dénonce l’incohérence gouvernementale https://www.csn.qc.ca/actualites/lutte-contre-lhomophobie-et-la-transphobie-la-csn-salue-les-nouveaux-investissements/ Thu, 14 Dec 2023 20:15:46 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=93466 La Confédération des syndicats nationaux (CSN) salue l’octroi par le gouvernement du Québec de près de 24 millions de dollars au Plan de lutte contre l’homophobie et la transphobie 2023-2028, qui bonifie enfin l’aide à l’action communautaire. Toutefois, la CSN s’interroge sur le peu de ressources allouées à la défense des droits en milieu de travail et à la poursuite des initiatives dans les réseaux de l’éducation.

« Ce plan représente une bonne nouvelle pour les organismes communautaires qui œuvrent auprès des personnes LGBTQ+, indique Caroline Senneville, présidente de la CSN. Malheureusement, les budgets octroyés à la défense des droits en milieu de travail s’avèrent limités. Avec un investissement de 1 M$ sur cinq ans, ces nouvelles ressources nous apparaissent trop limitées pour avoir un impact significatif. »

Comité de sages
Par contre, le gouvernement du Québec manque de cohérence. D’un côté, il nous annonce une stratégie intéressante qui prône l’inclusion. Mais de l’autre, il annonce la mise sur pied d’un comité de sages sur l’identité de genre, dont on peut remettre en question la nécessité et la composition. « La CSN tient à rappeler l’absence de personnes trans ou non binaire au sein du comité, souligne Mme Senneville. Nous faisons écho aux propos du Conseil québécois LGBT et à la communauté qui se questionne sur la raison d’être de ce comité de sages. »

L’autre exemple d’incohérence gouvernementale est le report de l’ajout du marqueur X sur le permis de conduire et la carte d’assurance maladie. Alors que le plan de lutte prône la reconnaissance de la diversité sexuelle et la pluralité des genres, le respect et l’exercice des droits, il est consternant de constater que le gouvernement retarde lui-même la mise en place de mesures porteuses pour lesquelles il a légiféré il y a moins d’un an et demi. Pour la CSN, il doit faire preuve de plus de courage pour faire avancer les droits LGBTQ+.

Pour sa part, la CSN est engagée dans le travail d’éducation concernant la diversité sexuelle et la pluralité des genres. Elle est également active du côté de la mise en œuvre des modifications relatives aux récents changements législatifs dans nos conventions collectives, nos communications et nos syndicats.

À propos
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

 

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Un retour en force du Défilé de la Fierté https://www.csn.qc.ca/actualites/un-retour-en-force-du-defile-de-la-fierte/ Sun, 12 Nov 2023 22:35:04 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=92949 Après l’annulation du Défilé de la Fierté de l’année passée, l’édition du 13 août 2023 était fortement attendue dans les communautés queers. Au total, plus de 15 500 personnes ont affiché leurs couleurs sous le soleil de la métropole, un record de participation.

Sur place, le contingent de la CSN était l’un des plus gros du défilé. Nos membres ont saisi l’occasion (et leurs pancartes) pour rappeler les discriminations que vivent, encore aujourd’hui, les personnes appartenant aux diversités sexuelles et de genre dans leur milieu de travail.

De façon symbolique, la marche a débuté près de l’ancien secteur 2SLGBTQIA+ de Montréal, au coin du boulevard René-Lévesque et de la rue Metcalfe et s’est terminée dans le Village actuel. Par la suite, plusieurs ont poursuivi les célébrations à l’Esplanade du Parc olympique pour le spectacle de clôture de la Fierté.

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Donner une voix à la diversité https://www.csn.qc.ca/actualites/donner-une-voix-a-la-diversite/ Wed, 15 Feb 2023 11:20:46 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=87370 De la catholique et « canadienne française » Confédération des travailleurs catholiques du Canada (CTCC) à la plus moderne Confédération des syndicats nationaux (CSN), l’organisation s’est ouverte à la diversité culturelle, nationale, sexuelle et de genre.

Dans les années 20, le clergé est fermé à l’immigration de confession non catholique, qu’elle soit francophone ou anglophone. Les décennies qui suivent sont marquées par une plus grande ouverture de la CTCC. Les dirigeants voient bien qu’il s’agit d’une question de survie et que plane le risque de perdre notamment la grande région de Montréal.

Entre le 1er décembre 1951 et le 1er octobre 1952, le service des immigrants de la CTCC accueille dans ses bureaux de Montréal environ 6 000 immigrantes et immigrants à qui l’on fournit des renseignements, des lettres de recommandation, voire une aide financière et des emplois. « Un tel effort d’assistance a valu à la CTCC de nombreuses adhésions de ces Néo-Canadiens », peut-on lire dans Le travail en 1952.

Toujours de son temps
À la fin des années 80, la majorité des travailleuses et des travailleurs immigrants touchent encore un salaire qui ne correspond pas à leur formation et sont victimes de pratiques discriminatoires au travail. En 2019, la CSN adopte la Déclaration contre le racisme, la discrimination raciale et la xénophobie. Cette année coïncide avec l’arrivée de Ramatoulaye Diallo à la trésorerie du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN. L’implication syndicale de la femme originaire de la Guinée remonte à 2007, après qu’elle se soit fait « passer un sapin » en devant travailler à Noël et au Jour de l’An. Cet horaire contrevenait à sa convention collective, qui prévoyait une seule journée de travail lors de ces deux jours fériés. « Les immigrants cumulent souvent les emplois et n’ont pas le temps de s’impliquer », souligne-t-elle. « Des outils sont de plus en plus créés pour faciliter leur intégration sociale et leur inclusion syndicale. Il faut éviter qu’il y ait deux catégories de travailleurs ! » Cette préoccupation est croissante dans les syndicats CSN, alors que le marché du travail favorise la précarité et l’inégalité des droits des personnes immigrantes en faisant appel au programme de travailleuses et de travailleurs étrangers temporaires plutôt qu’à l’immigration permanente.

Femme de chambre lors d’une manifestation dans l’hôtellerie, dans les années 1980.

Dès 1993, le président de la CSN de l’époque, Gérald Larose, ainsi que Romeo Saganash, alors grand chef adjoint du Grand Conseil des Cris de la Baie James, dirigent le Forum paritaire québécois-autochtones dans le but d’établir un nouveau contrat social entre les deux peuples. Au début des années 2000, des ententes sont signées entre la CSN et des groupes de défense des droits des autochtones. « Ces initiatives ont permis de développer la solidarité au niveau local », résume la directrice générale de l’Observatoire québécois des inégalités, Nathalie Guay, qui a œuvré à la CSN comme conseillère à la recherche et adjointe au comité exécutif.

La CSN a aussi joué un rôle actif dans l’adoption de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones par le Canada et le Québec.

Fierté syndicale
Tout au long de son existence, la CSN a multiplié les tribunes pour faire valoir les droits des gais et des lesbiennes. Line Chamberland a fait partie des toutes premières luttes en ce domaine. En 1988, la professeure du cégep Maisonneuve prend part à la fondation du premier groupe gais et lesbiennes de la CSN. Le comité se voit ainsi confier un mandat d’enquête pour mettre en lumière la réalité des gais et des lesbiennes. « À cette époque, juste aller aux rencontres du comité, c’était un coming-out. On voulait sortir du silence, briser le tabou », se rappelle Mme Chamberland.

Fierté Montréal, août 2019. // Laurence Philemon

L’enquête du comité révèle des faits troublants. Outre les moqueries et les paroles dénigrantes dont ces personnes sont fréquemment la cible, plusieurs gais et lesbiennes sont victimes de congédiements, de refus d’embauche ou de mesures disciplinaires pour des raisons fallacieuses. L’absence de reconnaissance des conjointes et conjoints de même sexe mène à de tristes injustices. Des gens se voient refuser une journée de congé pour assister aux funérailles de leur conjoint. D’autres perdent même la garde de leurs enfants.

En 1988, le Front commun arrache la reconnaissance des conjoints de même sexe dans la fonction publique. Or, la discrimination, la violence et le harcèlement règnent toujours dans certains milieux.

En outre, toutes les communautés, qu’elles soient gaie, lesbienne, bi, trans ou non-binaire, vivent leur lot de difficultés. Les revendications prennent donc de nouvelles formes et encore bien des batailles restent à mener. « Des aménagements tels que des congés de paternité pour les deux pères d’un couple ou des congés médicaux pour les gens qui font une transition de genre pourraient être mis en place », précise l’ex-titulaire de la Chaire de recherche sur l’homophobie de l’Université du Québec à Montréal.

 

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Fierté syndicale : un hommage à toutes les personnes LGBT+ qui ont lutté https://www.csn.qc.ca/actualites/fierte-syndicale-un-hommage-a-toutes-les-personnes-lgbt-qui-ont-lutte/ Wed, 15 Dec 2021 19:27:17 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=81319 C’est avec grande fierté que la CSN a récemment lancé lors de son dernier conseil confédéral une nouvelle publication, intitulée Fierté syndicale. L’ouvrage de Prabha Khosla, retrace l’histoire des luttes menées par les membres de la diversité sexuelle et de genre dans le mouvement syndical, au Québec et au Canada. La CSN a collaboré de près à cette deuxième édition revue et augmentée, particulièrement pour le recensement des luttes syndicales au Québec.

On y trouve grand nombre de témoignages de personnes militantes à la CSN, dont Jean Lortie, ancien secrétaire général de la confédération et figure marquante du secteur de l’hôtellerie. Lortie nous rappelle que ce sont les personnes militantes de l’hôtellerie affiliées à la CSN qui ont amorcé le mouvement afin d’assurer la reconnaissance des droits des conjoints de même sexe dans les conventions collectives, notamment en matière d’assurances, de régimes de retraite et de congés familiaux et sociaux.

Fierté syndicale est un incontournable pour les adeptes de l’histoire sociale et syndicale du Québec, mais aussi pour toutes les personnes s’intéressant aux enjeux actuels d’égalité et d’équité dans nos milieux de travail et de militantisme. Vous pouvez consulter le livre sur notre site web.

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Thérapie de conversion : la CSN satisfaite des nouvelles règlementations https://www.csn.qc.ca/actualites/therapie-de-conversion-la-csn-satisfaite-des-nouvelles-reglementations/ Thu, 02 Dec 2021 21:45:50 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=81113 La CSN tient à ajouter sa voix à celles des nombreuses personnes et organisations qui ont milité pour que cessent, à travers tout le Canada, les thérapies de conversion. Celles-ci seront formellement interdites à la suite de l’adoption, hier à Ottawa, d’un projet de loi à cet effet. La centrale syndicale tient à réitérer son engagement à poursuivre les batailles qui demeurent nécessaires pour mettre fin à la discrimination et à d’autres formes de violence vécues par les membres de la communauté LGBTQ+ en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre.

« Nous saluons l’adoption à l’unanimité de la loi interdisant les thérapies de conversion au Canada. Il s’agit d’une avancée importante et le résultat d’une longue bataille, tant au Québec qu’au Canada », a déclaré Katia Lelièvre, vice-présidente de la CSN et responsable politique du comité confédéral LGBT+ de la centrale syndicale.

En toute vapeur, hier à la Chambre des communes, une motion sans préavis a été présentée par le Parti conservateur, puis adoptée à l’unanimité par les parlementaires. Par cette motion, les députés ont adopté le projet de loi C-4, qui vise à interdire les thérapies de conversion. Lorsqu’il sera approuvé par le Sénat, le fait de faire suivre une thérapie de conversion à une personne, qu’elle soit mineure ou majeure, sera dorénavant un acte passible d’un emprisonnement maximal de cinq ans. En faire la promotion ou la publicité sera aussi passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans.

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La CSN rend hommage à Laurent McCutcheon décédé cette semaine https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-rend-hommage-a-laurent-mccutcheon-decede-cette-semaine/ Fri, 05 Jul 2019 22:34:21 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=71826 La CSN est très peinée d’apprendre que l’infatigable Laurent McCutcheon nous a quittés ce jeudi 4 juillet. Militant de la première heure pour les droits des personnes LGBT+ au Québec, il a inspiré et épaulé le travail de nombreux membres de la CSN qui ont milité dans nos comités LGBT+ régionaux et confédéral.

Le responsable du comité LGBT+ du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN, Donald Picotte, a d’ailleurs déclaré : « On lui doit beaucoup dans la communauté. Pour moi, Laurent est une inspiration, car c’est lui qui m’a poussé à devenir le militant que je suis ». D’autres militantes du comité confédéral ont exprimé leur tristesse face au départ de ce « grand militant ».

Laurent McCutcheon au défilé de la fierté
Photo : Fonds Diversité sexuelle – Laurent McCutcheon

Laurent a été l’instigateur d’un grand nombre d’organismes et d’événements importants. Il a notamment présidé le service d’aide téléphonique Gai Écoute (aujourd’hui Interligne) pendant 22 ans. Il a aussi amorcé la mise en place de la Coalition québécoise pour la reconnaissance des conjoints et conjointes de même sexe, à laquelle la CSN a participé activement. À cette époque, la CSN militait pour la reconnaissance des conjoints de même sexe dans les conventions collectives, particulièrement à des fins d’assurance collective. Ces efforts ont mené à l’adoption d’une loi innovatrice sur l’union civile, en juin 1999. La vice-présidente de la CSN, Véronique De Sève, a tenu à rendre hommage à ce militant exemplaire. « Laurent a été l’un des principaux artisans de la plateforme de revendications de cette époque. Sans lui et son action visionnaire, il aurait été plus difficile pour les syndicats de faire valoir leurs demandes auprès des employeurs. Dans les dernières années, il a aussi alerté tout le monde de la réalité des personnes âgées qui ne veulent pas retourner dans le placard quand elles doivent aller vivre en résidence ou en CHSLD. Le sort des aînés LGBT+ lui tenait à cœur. »

D’abord responsable de l’action sociopolitique à la Table de concertation des gais et lesbiennes du Québec, Laurent McCutcheon a mis sur pied en 2000 la Fondation Émergence à laquelle la CSN a toujours été étroitement associée. Il a consacré les dernières années de sa vie à l’élaboration de la Charte de la bientraitance envers les personnes aînées LGBT et du programme Vieillir dans la dignité. C’est aussi Laurent qui est à l’origine de la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie du 17 mai, dans sa version nationale. Cette journée est maintenant soulignée chaque année partout dans le monde. La CSN la souligne également tous les ans par la levée d’un drapeau aux couleurs de l’arc-en-ciel devant son édifice de Montréal ainsi qu’en région.

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Les personnes LGBT+ demandent la pleine égalité https://www.csn.qc.ca/actualites/les-personnes-lgbt-demandent-la-pleine-egalite/ Fri, 17 May 2019 09:00:29 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=71318  La Confédération des syndicats nationaux (CSN) tient à souligner aujourd’hui la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie. Pour l’occasion, la CSN déploiera un drapeau arc-en-ciel devant son édifice situé sur l’avenue de Lorimier, soulignant ainsi son appui maintes fois démontré aux luttes des personnes LGBT+.

La CSN est d’avis que les syndicats ont un rôle majeur à jouer pour lutter contre l’homophobie et la transphobie dans les milieux de travail. Malgré les avancées significatives pour les droits des personnes LGBT+, un long chemin reste à parcourir avant que la pleine acceptation sociale des personnes LGBT+ ne soit acquise.

À l’occasion des congrès des conseils centraux, organisations régionales de la CSN, le comité national LGBT+ de la confédération sillonne le Québec depuis déjà quelques semaines afin de sensibiliser les membres des syndicats aux enjeux des personnes LGBT+ dans les milieux de travail. Plusieurs centaines de personnes ont été rencontrées à cette occasion.

La CSN a également produit un guide d’animation sur la diversité sexuelle et de genre intitulé Ni plus ni moins, comme tout le monde !. Celui-ci représente une ressource syndicale qui permet d’agir collectivement contre la discrimination au travail dont sont trop souvent victimes les personnes LGBT+. Pour consulter le guide : https://www.csn.qc.ca/2017-06-01_lgbt_publication_csn/

La journée internationale contre l’homophobie et la transphobie commémore la décision prise par l’Organisation mondiale de la santé le 17 mai 1990 de retirer l’homosexualité de la liste des maladies psychologiques.

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1er décembre : Journée mondiale de lutte contre le sida https://www.csn.qc.ca/actualites/1er-decembre-journee-mondiale-de-lutte-contre-le-sida/ Sat, 01 Dec 2018 09:00:09 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=69537 Cette année, la Journée mondiale de lutte contre le sida, commémorée le 1er décembre, marquera la trentième édition de la Journée. Ce rendez-vous annuel invite le monde entier à riposter activement contre la propagation du VIH, grâce au dépistage précoce, à la mise sous traitement, et aux efforts de prévention accrus.

Avec plus de 35 millions de morts à ce jour, le VIH continue à représenter un problème de santé publique majeur au niveau mondial. En 2017, 940 000 personnes sont décédées dans le monde d’une cause liée au VIH.

Pour vous informer, nous vous invitons à prendre connaissance des campagnes de la Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le sida (COCQ-SIDA)

  • En faisant le quiz suivant : pensepositif.org
  • En visionnant la capsule vidéo produite par, sur la discrimination du VIH en milieu de travail:

  • En partageant ces informations avec votre entourage
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Hommage livré en l’honneur de Bernard Landry https://www.csn.qc.ca/actualites/hommage-livre-en-lhonneur-de-bernard-landry/ Tue, 13 Nov 2018 20:15:39 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=69383 Lors de l’hommage livré en l’honneur de Bernard Landry, neuf représentantes et représentants de la communauté LGBT+ ont livré un vibrant témoignage en lien avec la Loi instituant l’union civile et établissant de nouvelles règles de filiation passée en 2002 sous le gouvernement de Bernard Landry. C’est grâce à ce changement législatif que les couples de même sexe sont couverts par les mêmes protections légales et que les enfants de ces couples peuvent désormais porter le nom des deux parents.

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Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie https://www.csn.qc.ca/actualites/journee-internationale-contre-lhomophobie-et-la-transphobie/ Thu, 17 May 2018 14:22:07 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=67660 https://vimeo.com/270382418

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Un guide pour les établissements d’enseignement est lancé https://www.csn.qc.ca/actualites/un-guide-pour-les-etablissements-denseignement-est-lance/ Fri, 19 Jan 2018 12:18:57 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=65668 Dans le cadre de son 4e colloque, la Table nationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie des réseaux de l’éducation lance officiellement aujourd’hui l’ouvrage Mesures d’ouverture et de soutien envers les jeunes trans et les jeunes non binaires – Guide pour les établissements d’enseignement.

Rappelons que la Charte québécoise des droits de la personne a été modifiée pour y ajouter deux nouveaux motifs interdits de discrimination : l’identité et l’expression de genre. Cette modification amène des responsabilités additionnelles pour les établissements d’enseignement.

« Plusieurs jeunes trans et jeunes non binaires ont besoin d’exprimer leur identité de genre et leur expression de genre, et ce, dès le primaire. Nous constatons qu’un nombre croissant de ces jeunes font aujourd’hui leur transition pendant qu’ils fréquentent les milieux d’enseignement. Il était donc important pour nous que les établissements d’enseignement puissent avoir un outil pour les orienter dans ce type de situation. Pour la mise en place de mesures, il est essentiel d’être à l’écoute des jeunes et de travailler avec eux pour trouver des solutions », soutient Jacques Pétrin, coordonnateur de la Table nationale.

Un rôle central

Selon la Table, qui regroupe 34 partenaires, les établissements d’enseignement peuvent jouer un rôle fondamental pour soutenir les jeunes trans et les jeunes non binaires en protégeant leur droit à la confidentialité et en adaptant leurs pratiques afin de permettre l’affirmation de l’identité de genre du jeune.

L’objectif du guide est de créer des milieux de vie qui garantissent le droit à l’égalité et à l’intégrité, et le bien-être de ces jeunes. Pour ce faire, diverses mesures y sont donc proposées, notamment :

  • Mettre en place un processus facilitant le remplacement du nom par celui choisi dans les documents internes au sein de l’établissement d’enseignement et que celui-ci soit connu par l’ensemble du personnel.
  • Apporter des ajustements au système informatique afin de permettre l’utilisation du prénom choisi.
  • Adapter le code de vie afin de tenir compte des réalités de ces jeunes.
  • Mettre en place des politiques inclusives en nommant les actes que l’on interdit : sexisme, racisme, homophobie et transphobie.
  • Adopter des formulaires plus inclusifs reconnaissant les familles LGBTQ ainsi que l’identité de genre des jeunes.
  • Organiser des activités de sensibilisation sur ces réalités.

Un colloque pour sensibiliser et former

Le 4e colloque de la Table nationale se tient jusqu’à vendredi au cégep du Vieux Montréal sous le thème Agir contre l’homophobie et la transphobie – Solidaires dans la diversité sexuelle et de genre.

« Par divers ateliers et conférences, nous souhaitons sensibiliser et former les acteurs des réseaux de l’éducation à cette problématique afin qu’ils posent des actions concrètes dans leurs établissements. Je pense notamment au panel qui réunira des jeunes trans, non binaires ou queer, ou à la conférence sur le droit des élèves LGBT; le colloque présente des témoignages marquants qui contribueront grandement à la réflexion », ajoute Jacques Pétrin.

Réfléchir ensemble à des solutions

Avec cet événement, la Table nationale vise à rejoindre plus de 200 personnes provenant de tous horizons et de toutes les régions du Québec.

« L’ensemble des organismes partenaires convient que l’homophobie et la transphobie sont malheureusement toujours présentes dans les milieux scolaires, collégiaux et universitaires. Il nous faut donc tout mettre en œuvre pour combattre ces phénomènes d’homophobie, de transphobie, d’intimidation et de violence. C’est également l’occasion de diffuser des pratiques exemplaires d’ouverture et de soutien à la diversité sexuelle et à la pluralité des genres », conclut le coordonnateur.

Profil de la Table nationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie des réseaux de l’éducation

La Table nationale est composée d’une très grande diversité d’acteurs intervenant dans
les milieux de l’éducation, provenant notamment du ministère de l’Éducation et de
l’Enseignement supérieur, d’organisations syndicales, patronales, d’associations de
directions et de cadres, de comités de parents et d’associations étudiantes. La liste des organismes membres de la Table est disponible en annexe.

Les organismes membres de la Table nationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie des réseaux de l’éducation

Ministères

  • Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) (une personne représentant le réseau primaire et secondaire et une personne représentant l’enseignement supérieur)
  • Ministère de la Justice (une personne représentant le Bureau de lutte contre l’homophobie)

Organisations patronales ou de services

  • Association des collèges privés du Québec (ACPQ)
  • Association des commissions scolaires anglophones du Québec / Quebec English School Boards Association (ACSAQ/QESBA)
  • Fédération des cégeps, représentation de la Commission des affaires étudiantes
  • Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ)
  • Fédération des établissements d’enseignement privés (FEEP)

Personnel de direction ou d’encadrement

  • Association des directions générales des commissions scolaires (ADIGECS)
  • Association montréalaise des directions d’établissement scolaire (AMDES)
  • Association québécoise des cadres scolaires (AQCS)
  • Association québécoise du personnel de direction des écoles (AQPDE)
  • Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement (FQDE)

Organisations syndicales

  • Association provinciale des enseignantes et enseignants du Québec / Quebec Provincial Association of Teachers (APEQ/QPAT)
  • Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et ses fédérations en éducation :
    • Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ)
    • Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ)
    • Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ)
    • Fédération du personnel de l’enseignement privé (FPEP-CSQ)
    • Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ)
    • Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ)
    • Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES-CSQ)
  • Confédération des syndicats nationaux (CSN) et ses fédérations en éducation :
    • Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) – secteur des cégeps publics, secteur établissements privés
    • Fédération des employées et employés des services publics (FEESP-CSN) – secteur soutien scolaire et secteur soutien cégep
  • Fédération autonome de l’enseignement (FAE)
  • Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses syndicats en éducation :
    • Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP)
    • Syndicat des employées et employés de professionnels-les et de bureau (SEPB)
  • Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), secteur collégial

Association de parents 

  • Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ)

Associations d’étudiantes et d’étudiants

  • Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ)
  • Association pour une voix étudiante au Québec (AVEQ)
  • Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ)
  • Union étudiante du Québec (UEQ)

Sports

  • Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ)

Autres organismes

  • Chaire de recherche sur l’homophobie de l’UQÀM
  • Table provinciale de concertation sur la violence, les jeunes et le milieu scolaire (TPCVJMS)
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Ensemble, préparons un monde sans VIH/SIDA ! https://www.csn.qc.ca/actualites/ensemble-preparons-un-monde-sans-vihsida%e2%80%89/ Fri, 01 Dec 2017 15:34:34 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=65161 Dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA, le comité LGBT de la FSSS-CSN a tenu un kiosque en marge du conseil fédéral régulier pour sensibiliser les délégué-es sur les enjeux de cette journée.

C’est près de 400 délégué-es qui ont été rencontrés et qui ont été invités à porter le ruban rouge pour commémorer la mémoire de ceux et celles qui sont décédés en raison du VIH/SIDA. Ce kiosque était aussi l’occasion de sensibiliser le public au sida et à la pandémie du virus du VIH.

Agir en prévention pour un monde sans VIH/SIDA

Durant la journée, les représentants du comité LGBT de la FSSS-CSN ont entretenu les délégué-es sur certaines approches de prévention du VIH/SIDA.

Le comité a notamment présenté l’usage correct et régulier du Truvada oral à titre de Prophylaxie préexposition (PrEP) et l’usage correct et régulier du condom.

La PrEP peut être utilisée par les hommes et les femmes qui estiment avoir un risque élevé d’acquisition du VIH, souhaitent renforcer leur protection contre le VIH (condom + PrEP) ou n’utilisent pas ou peu le condom pour des raisons diverses. C’est aussi un outil de prévention adapté pour les couples sérodifférents dont la personne vivant avec le VIH n’a pas une charge virale indétectable.

La PrEp diminue les risques de transmission du VIH, mais non des autres infections transmises sexuellement et par le sang (ITSS).

Ce traitement peut être prescrit pour un patient qui a un ou plusieurs partenaires infectés par le VIH, ou encore à un patient qui a une activité sexuelle dans un environnement ou un milieu social où la prévalence est élevée et remplit une ou plusieurs des conditions suivantes :

  • Utilisation non systématique ou absence d’utilisation de préservatif (condom)
  • Diagnostic d’infection transmise sexuellement
  • Échange de relations sexuelles contre des biens tels que l’argent, de la nourriture, un abri ou de la drogue
  • Utilisation de drogues illicites ou dépendance à l’alcool
  • Incarcération
  • Partenaires dont le statut sérologique pour le VIH-1 est inconnu, mais qui remplissent n’importe laquelle des conditions ci-dessus.

La consommation de ce médicament est étroitement surveillée avec des suivis aux 3 mois en général. Le Truvada est maintenant disponible en générique (Teva emtricitabine Tenofovir), ce qui permet d’en réduire le coût de façon importante pour les patients.

Plusieurs études démontrent l’efficacité de la PrEp pour réduire la présence du VIH/SIDA. Le ministère de la Santé et des Services sociaux cite d’ailleurs plusieurs de ces études dans cet avis.

Pour vous informer sur ce traitement, nous invitons à consulter cette brochure sur la PrEp.

Tous ensemble, continuons de préparer un monde sans VIH/SIDA !

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LGBT contre la pauvreté https://www.csn.qc.ca/actualites/lgbt-contre-la-pauvrete/ Tue, 22 Aug 2017 19:46:42 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=63118 « Minimum 15 $! » ont scandé les militantes et militants du cortège CSN au splendide défilé de Fierté MTL pour mettre en lumière la pauvreté, la précarité et la discrimination dont sont victimes les LGBT en milieu de travail. Rappelons que la CSN revendique une augmentation du salaire minimum à 15 $ de l’heure

Selon un sondage ontarien sur les conditions de vie des personnes trans, jusqu’à 28 % des répondants disent avoir été renvoyés à cause de leur identité de genre, tandis que 18 %  se sont vu refuser un emploi pour cette même raison. Un autre 17 % ont avoué avoir décliné un emploi car le milieu de travail n’était guère inclusif envers les personnes transgenres. Outre cette discrimination à l’emploi, plusieurs personnes font également face à des obstacles structurels qui nuisent à leur quotidien entant que personne trans. 28 % des répondants ne pouvaient pas recevoir de références avec leur nom et pronom actuel, une situation qui s’est reproduite pour 58 % des répondants qui avaient besoin d’une copie de leur relevé de notes. Le salaire médian des personnes sondées était de 15 000 $, bien en dessous du seuil de la pauvreté. D’où la décision de la CSN d’incorporer les revendications de la Coalition 5-10-15 dans son cortège du défilé de la fierté.

Témoignages

« Pour les personnes trans, c’est particulièrement difficile. Il y a beaucoup de discrimination à l’emploi. Un sondage démontre que malgré le fait que 80 % des répondants trans détiennent un diplôme postsecondaire, plus de la moitié d’entre eux gagnent moins de 15 000 $ par année. Et 15 000 $, c’est vraiment sous le seuil de la pauvreté. Cette précarité n’est pas due au fait que nous avons moins d’éducation, c’est parce qu’il demeure énormément de discrimination à l’emploi. Même si l’on se ramasse une job au salaire minimum, ce n’est pas avec 10 $ de l’heure qu’on va survivre ou se payer une transition. »

Gabrielle Leblanc, ASTTeQ Montréal, membre du comité LGBT du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN

« La lutte pour faire respecter les droits des personnes LGBT est encore très nécessaire dans le monde du travail et dans la société en général. La violence et l’intimidation sont malheureusement toujours présentes et les traumatismes laissent beaucoup de blessures. Nous entrons aussi dans une nouvelle ère avec les personnes trans dans les milieux de travail. Avons-nous de bons syndicats pour défendre cette bataille et aider les personnes en transition ? Il faut les accompagner, trouver des manières de les intégrer, et tisser des liens de solidarité pour que l’employeur accepte de respecter leur identité de genre. Ce sont beaucoup de petits détails, mais c’est d’une importance primordiale. »

Jonathan Grenier, préposé à l’Hôpital Cité de la Santé, membre des comités LGBT de la Fédération de la santé et des services sociauxCSN et du Conseil central du Montréal métropolitainCSN

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Spectacle gratuit : Place aux jeunes artistes LGBT+ de la relève https://www.csn.qc.ca/actualites/spectacle-gratuit-place-aux-jeunes-artistes-lgbt-de-la-releve/ Fri, 11 Aug 2017 19:42:38 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=62859 La CSN est ravie de présenter Place à la relève, un spectacle gratuit en association avec Astérik* dans le cadre des activités de Fierté MTL. Se tenant au Parc des Faubourgs le 14 août à 19 h, de jeunes artistes LGBTQ+ québécois prendront la scène pour cette deuxième édition de ce spectacle à ne pas manquer.

La soirée mettra en vedette :

Pour Aurélie Deveaux, qui animera Place à la relève pour la deuxième année consécutive, il s’agit d’une occasion en or pour de jeunes artistes des communautés LGBT+ de faire rayonner leurs talents. « Malheureusement, il demeure difficile pour plusieurs jeunes artistes LGBT+ de se faire connaître, d’où l’importance d’événements comme celui-ci », nous explique l’interprète théâtral et conteur. « De plus, cette année, plusieurs des artistes sont aussi racisés, un geste politique qui vient contrer le whitewashing de la communauté LGBT+. Quand on pense à ce que représente le terme LGBT+, on pense souvent à un homme blanc homosexuel cisgenre, et bien que ces hommes font aussi face à de la discrimination en raison de leur orientation sexuelle, il est primordial de s’attaquer aux enjeux LGBT+ avec une approche intersectionnelle, ce qui implique nécessairement de donner une meilleure visibilité aux personnes trans, non binaires, et racisées.  Nous ne pouvons pas parler des enjeux de la communauté LGBT+ sans aussi parler de toutes les minorités qui en font également partie. »

Le rappeur Lucas Charlie Rose, qui en est aussi à sa deuxième édition du spectacle, partage l’avis que la soirée est intrinsèquement politique du fait même que tout geste public posé par une personne trans est assez révolutionnaire. « Nous ne devons pas oublier que Pride, à son origine, était une émeute, lancée principalement par des personnes trans racisées, alors le fait que Fierté MTL offre une vitrine à des personnes comme moi est un retour aux origines de notre mouvement. Ça mérite d’être célébré. »

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Des présentations nourrissantes https://www.csn.qc.ca/actualites/des-presentations-nourrissantes/ Wed, 07 Jun 2017 01:38:29 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=60694 Comité national de la condition féminine

Trois féministes, un constat 

Les trois conférencières-invitées du dîner-causerie concernant l’égalité femmes-hommes en avaient long à dire sur les attaques subies au quotidien par les femmes et les féministes d’ici et d’ailleurs. Certes, les jeunes femmes n’hésitent pas à dénoncer les inégalités qui perdurent et à se qualifier elles-mêmes de féministes. Mais autant l’identification au féminisme revient en force, autant le ressac antiféministe est virulent. « Les autorités américaines ont déclaré la guerre aux femmes », a d’ailleurs lancé d’entrée de jeu Élizabeth Vallet. À ce titre, il n’est pas innocent que le premier geste de Trump ait été de couper le financement en santé reproductive, dont un volet portait sur l’avortement, et de tenter coûte que coûte d’envoyer l’Obamacare aux orties. De son côté, la coordonnatrice du Bouclier d’Athena, Maude Pontel, n’a pas pas mâché ses mots en attaquant les masculinistes. « Ils parlent de traitements inégalitaires envers les hommes. Ils dénoncent un supposé matriarcat et prétendent être constamment discriminés. Ils soutiennent que les hommes vivent autant de violence conjugale que les femmes. Bullshit. » Malgré le sombre constat, une chose malgré tout rassure, estime la journaliste de La Presse, Laura-Julie Perrault. « Le mouvement féministe a le vent dans les voiles, et c’est dans la durée qu’il est le plus fort. »


Comité confédéral des lesbiennes, des gais, des bisexuelles et des trans

Se défaire des masques

« Trop de travailleuses et de travailleurs dans nos milieux de travail se sentent obligés de porter des masques pour cacher leur orientation sexuelle ou leur identité de genre », a lancé d’entrée de jeu Dominique Dubuc, membre du comité LGBT de la CSN lors de la conférence qui s’est tenue hier sur l’heure du midi. Dans la même veine, la titulaire de la chaire de recherche sur l’homophobie de l’UQAM, Line Chamberland, est venue expliquer pourquoi le travail est souvent le dernier milieu où on se défait de nos masques : « Les gens ont peur des conséquences, souvent parce qu’ils ont été témoins de propos transphobes ou homophobes dans leur milieu. Mais même si certains osent le faire, l’autocensure est importante. Les gens ne veulent pas se faire accuser d’étaler leur vie privée ». 

L’accent a aussi été mis sur le rôle important que peuvent et que doivent jouer les syndicats dans l’avancée de la cause des LGBT. 

Le comité a profité de l’occasion pour remettre à la soixantaine de participants la toute nouvelle brochure Ni plus ni moins comme tout le monde ! Tous les syndicats recevront ce guide d’animation sur la diversité sexuelle et de genre.  


Comité confédéral des relations interculturelles

Raciste, moi ? Ha! Ha ! Ha !

Tu viens d’où ? Une question souvent posée aux personnes des minorités visibles. Une question qui peut sembler anodine, mais qui s’inscrit dans le lot des microagressions subies tous les jours au Québec par bien des immigrantes et immigrants de première, deuxième et troisième génération. C’est, entre autres, de cette réalité encore méconnue qu’est venue parler Tamara Thermitus, présidente de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. L’intervention de Mme Thermitus a aussi porté sur la discrimination systémique, comment celle-ci est souvent liée à la culture organisationnelle d’un groupe et les moyens qu’on peut se donner pour atteindre une réelle diversité en créant un environnement inclusif.

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Montréal, ville ouverte https://www.csn.qc.ca/actualites/montreal-ville-ouverte/ Wed, 17 May 2017 14:32:30 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=60176 En ce 17 mai, Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, la CSN tient à souligner l’importance du travail accompli, depuis plusieurs années, sur cet enjeu primordial. Particularité en 2017, la journée coïncide avec le 375e anniversaire de la fondation de Montréal.

« Même si la lutte est loin d’être terminée, il faut souligner l’ouverture dont Montréal a souvent fait preuve envers les droits des personnes LGBT+ », admet le secrétaire général de la CSN, Jean Lortie.

Rappelons qu’en 2006, la Ville de Montréal a été l’hôte des premiers Outgames mondiaux ainsi que de la Conférence internationale des droits des LGBT. C’est à cette occasion que la Déclaration de Montréal sur les droits des personnes gaies, lesbiennes, bisexuelles et transsexuelles, a été adoptée.  « Il s’agit d’une étape primordiale dans la lutte des droits de la communauté LGBT+, et elle s’est jouée à Montréal. Sans oublier que c’est à Montréal que se trouve l’un des plus grands quartiers gais au monde, qui existe depuis plus de 40 ans », note Jean Lortie.

Encore du chemin à parcourir

La Confédération des syndicats nationaux note toutefois le long chemin qui reste à parcourir pour que l’homophobie et la transphobie soient chose du passé. Ainsi, un tout récent sondage mené par Léger Marketing pour la Fondation Émergence, auquel la CSN a contribué financièrement, indique que près d’un Canadien sur cinq (18%) rapporte avoir été témoin de propos désobligeants à l’égard des personnes trans dans son milieu de travail, au cours des 12 derniers mois, 3% affirmant l’avoir été souvent.

La CSN profitera de la tenue de son 65e Congrès qui se tiendra à Montréal du 5 au 9 juin prochains, pour sensibiliser à nouveau les syndicats aux enjeux entourant cette question. Plus de 2000 délégué-es syndicaux de partout au Québec et œuvrant dans tous les secteurs d’activité, des invités internationaux et des salarié-es du mouvement y prendront part.

La journée mondiale de lutte à l’homophobie a vu le jour en 2003. Elle commémore la décision prise le 17 mai 1990 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de ne plus considérer l’homosexualité comme une maladie !

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La CSN affiche ses couleurs au défilé Fierté Montréal 2016 https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-affiche-ses-couleurs-au-defile-fierte-montreal-2016/ Mon, 15 Aug 2016 19:24:34 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=54349 Plus de 6000 personnes, dont un cortège de militantes et militants de la CSN organisée par le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) ont pris part au défilé. Le premier ministre du Canada comptait parmi les participants; c’était la toute première fois qu’un premier ministre se joignait à un défilé de la fierté.

Cliquer sur une photo pour parcourir la galerie.

Photos : Cédric Martin

]]> Des avancées importantes pour les personnes LGBT, mais pas encore la pleine égalité sociale https://www.csn.qc.ca/actualites/des-avancees-importantes-pour-les-personnes-lgbt-mais-pas-encore-la-pleine-egalite-sociale/ Tue, 17 May 2016 13:59:16 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=51919 C’est sous le thème « À la CSN, on est tricotés serrés » que la centrale syndicale invite ses 2000 syndicats à souligner la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie. La Confédération des syndicats nationaux tient à rappeler qu’un long chemin reste à parcourir avant que la pleine acceptation sociale des personnes LGBT ne soit acquise.

« Il y a toujours des obstacles à franchir et les syndicats doivent redoubler d’efforts pour lutter contre l’homophobie et la transphobie dans les milieux de travail », a déclaré Jean Lortie, secrétaire général de la CSN. Nous devons tout mettre en œuvre pour que les personnes LGBT se sentent bien au travail et ne fassent l’objet d’aucun harcèlement. Le syndicat doit constituer un rempart à toute manifestation discriminatoire. Malheureusement, un quart des travailleuses et travailleurs LGBT taisent encore leur orientation sexuelle au travail. »

Il ne suffit plus de s’afficher comme allié-es. « La solidarité avec nos collègues de travail, ça passe par l’action. Il faut qu’on intervienne en cas de commentaires ou de gestes homophobes ou transphobes. C’est comme cela qu’on construit des milieux de travail accueillants et sécuritaires pour tout le monde. »

Des avancées..

La CSN applaudit la nouvelle voulant que le gouvernement fédéral introduira aujourd’hui un projet de loi modifiant la Loi canadienne sur les droits de la personne et le Code criminel pour protéger l’identité de genre. La mise en œuvre de cette promesse électorale constitue une avancée importante pour les droits des personnes transgenres.

« Le projet de loi déposé aujourd’hui fournira des outils pour mettre fin à l’intimidation et à la violence contre les personnes transgenres. Mais des modifications à la Charte québécoise s’imposent aussi », souligne M. Lortie.

La CSN réclame en effet depuis plusieurs années l’ajout de l’expression et de l’identité de genre aux motifs prohibés de discrimination prévus à la Charte des droits et libertés de la personne. « Il est malheureux de constater le peu d’empressement du gouvernement du Québec pour amender la Charte en ce sens » , déplore Jean Lortie.

Des gestes inquiétants

L’incendie de la clinique pour transgenres le 2 mai à Cartierville ou l’attaque physique contre un couple gai dans Hochelaga-Maisonneuve le 30 avril démontrent la nécessité pour le gouvernement d’investir dans des campagnes d’éducation et de sensibilisation.

« Il suffit de regarder les nouvelles des dernières semaines pour comprendre pourquoi il demeure important de mener cette lutte, ajoute Jean Lortie. C’est inacceptable qu’en 2016, dans notre société, on puisse vivre encore de tels épisodes de violence en raison de son orientation sexuelle ou du fait d’être un trans. »

La journée internationale contre l’homophobie et la transphobie commémore la décision prise par l’Organisation mondiale de la santé le 17 mai 1990 de retirer l’homosexualité de la liste des maladies psychologiques.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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Le 1er décembre, Journée mondiale du sida https://www.csn.qc.ca/actualites/le-1er-decembre-journee-mondiale-du-sida/ Tue, 01 Dec 2015 18:08:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/le-1er-decembre-journee-mondiale-du-sida/ Le 1er décembre, Journée mondiale du sida est un moment propice pour se livrer à une réflexion sur ce que nous avons accompli à l’échelle internationale en fait de lutte contre le sida et sur ce qu’il nous reste encore à faire. La Journée mondiale du sida, qui a lieu le 1er décembre, est l’occasion de commémorer ceux et celles qui nous ont quitté et de sensibiliser le public au sida et à la pandémie du virus du VIH.

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