Marche mondiale des femmes – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca Le maillon fort du syndicalisme au Québec Wed, 12 Mar 2025 21:21:58 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.2 https://www.csn.qc.ca/wp-content/uploads/2019/05/csn-logo-150x150.png Marche mondiale des femmes – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca 32 32 Journée internationale des droits des femmes 2025 https://www.csn.qc.ca/actualites/journee-internationale-des-droits-des-femmes-2025/ Wed, 12 Mar 2025 21:21:58 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=103195 Cette année, le réseau féministe de la CSN et toutes les membres du Collectif 8 mars luttent pour un féminisme antiraciste, anti-impérialiste et résolument inclusif. Les femmes militent pour atteindre l’égalité entre les sexes sur le plan des conditions de vie et de travail.

Alors que le climat social révèle une hausse significative de l’intolérance, voire de la haine, il est plus important que jamais d’unir les forces de tout le mouvement féministe.

Marche mondiale des femmes
C’est aussi le 8 mars qu’étaient lancées les actions entourant la Marche mondiale des femmes, qui a lieu aux cinq ans. Tout au long de l’année, les femmes du monde entier se mobilisent pour dénoncer la violence et la pauvreté vécues par plusieurs d’entre elles, mais aussi pour inscrire les droits des femmes dans la lutte universelle contre les dérèglements climatiques.

Le 18 octobre prochain à Québec, préparez-vous à marcher. C’est un rendez-vous pour affirmer que nous sommes Encore en lutte !

]]>
Marche mondiale des femmes 2020 : résistons pour vivre, marchons pour transformer ! https://www.csn.qc.ca/actualites/marche-mondiale-des-femmes-2020-resistons-pour-vivre-marchons-pour-transformer%e2%80%89/ Wed, 14 Oct 2020 18:03:50 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=76681 La Marche mondiale des femmes 2020, qui marque cette année sa cinquième action internationale, se déroule dans un contexte inédit, bien sûr, en raison de la crise sanitaire. Plus que jamais, en raison de la pandémie, les inégalités vécues par les femmes au Québec et ailleurs dans le monde sont exacerbées. Les féministes de la CSN joignent leur voix à celles de milliers de femmes qui doivent aujourd’hui combattre ces inégalités et se mobiliser pour l’obtention de meilleures conditions de vie et de travail.

Depuis les débuts de la Marche mondiale des femmes (MMF), la CSN n’a jamais manqué de participer à l’organisation de ses actions et d’y prendre part. Afin de témoigner de sa constante solidarité, le slogan « Quand les inégalités envers les femmes reculent, la société avance » est depuis aujourd’hui affiché sur la devanture extérieure du siège social de la CSN, au 1601, avenue De Lorimier, à Montréal. S’ajoute à ce slogan fort la mise en exergue sur les tableaux électroniques en vitrine de l’ensemble des revendications québécoises de la MMF qui portent sur la pauvreté, les violences faites aux femmes, la justice climatique, les difficultés vécues par les femmes migrantes, immigrantes et racisées ainsi que celles que connaissent les femmes autochtones.

Des femmes qui luttent
C’est dans la foulée de la marche Du Pain et des roses, en 1995 au Québec, que le mouvement des femmes organise en l’an 2000 une première action internationale qui se tient dans plus de 160 pays. Au Québec, l’organisation des actions est assumée par la Coordination du Québec pour la Marche mondiale des femmes (CQMMF), un regroupement féministe qui a pour mission de contribuer à éliminer les causes de la pauvreté des femmes et de la violence qu’elles vivent. La CSN est membre de la CQMFF. Pour en savoir plus sur cette organisation et ses revendications, visitez cqmmf.org.

]]>
Un 8 mars en action ! https://www.csn.qc.ca/actualites/un-8-mars-en-action%e2%80%89/ Fri, 06 Mar 2020 16:43:32 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=74220 C’est sur le thème Féministes de toutes nos forces que le Collectif 8 mars souligne la Journée internationale des droits des femmes. Depuis plusieurs semaines, le Collectif 8 mars a lancé un appel à la mobilisation en donnant la parole aux femmes. Parmi les divers moyens mis en œuvre, il invite la communauté à s’engager par une campagne de partage de photos sur les réseaux sociaux et par l’envoi de cartes postales destinées à la ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest.

Le visuel de cette année représente des femmes, main dans la main, en geste de victoire symbolisant l’union des combats féministes. « Ce visuel se rapporte à la notion de partage, à une libération qui peut s’accomplir seulement de façon plurielle et collective. L’affiche célèbre, de manière festive et à travers une palette de couleurs vives, l’aspect international et intersectionnel des luttes en cette année de Marche mondiale des femmes », souligne la porte-parole du Collectif et vice-présidente de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), Marlihan Lopez.

En appui à la Marche mondiale des femmes
Le Collectif 8 mars a choisi d’appuyer les féministes du monde entier au sein de la Marche mondiale des femmes dans leurs actions qui se dérouleront du 8 mars au 17 octobre 2020. Au Québec, le rassemblement de la Marche mondiale des femmes aura lieu le 17 octobre prochain dans la ville de Terrebonne. « Les Québécoises et les Québécois sont invités à marcher en appui aux revendications qui se déclinent sous cinq grands thèmes : pauvreté, violence, justice climatique, femmes immigrantes, migrantes et racisées, et femmes autochtones. Ce sont des enjeux fondamentaux qui méritent une forte mobilisation! », ajoute Marlihan Lopez.

En marche avec Femmes de diverses origines (FDO)
Le Collectif 8 mars lance également une invitation à participer à la manifestation organisée par Femmes de diverses origines (FDO), qui se tiendra le 8 mars à 13 h au Square Cabot, à Montréal, station de métro Atwater.

À propos du Collectif 8 mars
Le Collectif 8 mars représente 700 000 femmes au Québec provenant de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), de Femmes de Diverses Origines (FDO), de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) et du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ).

Téléchargez le visuel du 8 mars.

Visitez la page Facebook de la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes.

 

 

]]>
La CSN interpelle les ministres provinciales et fédérales de la Condition féminine https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-interpelle-les-ministres-provinciales-et-federales-de-la-condition-feminine/ Fri, 16 Oct 2015 14:15:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/la-csn-interpelle-les-ministres-provinciales-et-federales-de-la-condition-feminine/ La CSN accueille ce vendredi 16 octobre quelque 200 marcheuses qui proviennent de partout au Québec pour participer au rassemblement national de la Marche mondiale des femmes 2015 du lendemain. Lors d’un point de presse qui précédait le souper d’accueil, Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN, en a profité pour demander aux ministres de la Condition féminine des deux paliers de gouvernements, Stéphanie Vallée et Kellie Leitch, de sortir de leur mutisme et de s’engager concrètement à protéger les droits et les conditions des femmes, qui sont attaquées de toutes parts.

« C’est complètement surréaliste, s’est exclamée la vice-présidente de la CSN. Je suis dans le mouvement féministe depuis 15 ans et je n’ai jamais vu une telle apathie de la part de ministres de la condition féminine. Elles ont pourtant la responsabilité de représenter et de défendre la moitié de la population. Alors, je pose la question : où sont-elles ? », a-t-elle lancé à l’adresse des ministres.

Les femmes en Mauricie très touchées
« En tant que responsable du comité de la Condition féminine du Conseil central du Cœur du Québec, je suis en contact avec des femmes et des militantes de partout au Québec qui sont extrêmement inquiètes des compressions fédérales et provinciales actuelles », a poursuivi Loraine Dugas, du conseil central.

« En Mauricie, environ 28 % des emplois proviennent du réseau de la santé et des services sociaux, a-t-elle enchaîné. Avec les mesures d’austérité de Philippe Couillard qui frappent de plein fouet le secteur public, non seulement le gouvernement appauvrit les femmes qui sont nombreuses à occuper ce type d’emplois, mais également la région toute entière. »

« Les compressions dont les femmes font les frais risquent de les entraîner dans une spirale de pauvreté infernale », ajoute Loraine Dugas. Dans la région de Trois-Rivières, 54 % des ménages dont le principal soutien financier est une femme sont locataires de leur logement, contre 46 % lorsque ce soutien est assumé par un homme. Alors que les femmes locataires sont plus susceptibles de rencontrer des problèmes d’argent, 41 % d’entre elles consacrent plus que la norme de 30 % de leur revenu au paiement de leur loyer », renchérit-elle.

Véronique De Sève rappelle pour sa part que depuis 2011, pas moins de 25 214 postes de la fonction publique ont été abolis. Or, les femmes composent plus de la moitié de cette main-d’œuvre (55 %) et occupent 84 % des postes de l’administration.

« Je demande personnellement à Stéphanie Vallée et à Kellie Leitch, si cette dernière est réélue et renommée à ce poste, d’endosser les revendications des femmes qui ont été défendues durant toutes les activités de la Marche mondiale au Québec. Les deux ministres sont restées de glace face à la masse des compressions qui s’abattent sur les femmes : la Marche mondiale des femmes est une excellente occasion pour elles de sortir de leur torpeur et de se rattraper », conclut-elle.

]]>
La CSN se joint au mouvement des femmes et aux actions de la Marche mondiale 2015 https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-se-joint-au-mouvement-des-femmes-et-aux-actions-de-la-marche-mondiale-2015/ Thu, 24 Sep 2015 09:05:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/la-csn-se-joint-au-mouvement-des-femmes-et-aux-actions-de-la-marche-mondiale-2015/ Dans le cadre du volet québécois de la Marche mondiale des femmes 2015, la CSN se joint à une série d’actions à travers le Québec qui commencent aujourd’hui même dans Lanaudière et qui culmineront dans un grand rassemblement à Trois-Rivières, le 17 octobre prochain. Dans toutes les régions, des militantes et des militants reprendront d’assaut l’espace public pour crier leur indignation face aux violences et aux injustices que des milliers de femmes subissent au quotidien.

Pour l’occasion, la CSN souhaite interpeller les populations de chacune des régions sur la nécessité de combler le fossé des inégalités qui continue malheureusement à se creuser entre les hommes et les femmes, et entre les femmes elles-mêmes. « Nous allons marcher pour tenter de mettre un frein à la destruction des services publics entreprise par les libéraux, qui s’en prennent très majoritairement à des emplois occupés par les femmes. Celles-ci sont plus nombreuses à être affectées par la pauvreté. Le gouvernement devrait avoir honte d’accentuer volontairement le phénomène et de soumettre les femmes à une plus grande précarité », souligne la vice-présidente de la CSN, Véronique De Sève.

La ministre interpellée Les participantes marcheront pour la répartition équitable de la richesse, la vision écologiste du bien commun, l’élimination de la violence qui s’exerce envers les femmes dans l’armée et les pays en conflit et la reconnaissance des femmes autochtones. Leur action vise aussi à créer des liens de solidarité entre les femmes de partout dans le monde.

À cet effet, Véronique De Sève invite la ministre de la Condition féminine, Stéphanie Vallée, à sortir de son mutisme pour répondre aux revendications des femmes. « La mission pourtant très claire du Secrétariat de la Condition féminine pour l’égalité entre les femmes et les hommes se vide tranquillement de son sens en raison du silence de la ministre sur les mesures d’austérité qui sont infligées aux femmes. Celles-ci veulent être écoutées et lui demandent d’endosser leurs revendications qui seront défendues durant toutes les activités de la Marche mondiale au Québec », ajoute-t-elle. La ministre est restée insensible face à la masse des compressions qui s’abattent sur les femmes : la Marche mondiale est une excellente occasion pour elle de se rattraper. »

 

]]>
Deux vice-présidentes de la CSN à la commémoration de la marche Du pain et des roses https://www.csn.qc.ca/actualites/deux-vice-presidentes-de-la-csn-a-la-commemoration-de-la-marche-du-pain-et-des-roses/ Fri, 05 Jun 2015 15:52:59 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/deux-vice-presidentes-de-la-csn-a-la-commemoration-de-la-marche-du-pain-et-des-roses/ Véronique De Sève et Francine Lévesque, toutes deux vice-présidentes de la CSN, participeront ce samedi à la commémoration des 20 ans de la marche Du pain et des roses devant l’Assemblée nationale à Québec et seront disponibles pour des entrevues avec les médias.

Cette marche contre la pauvreté des femmes, qui s’est échelonnée sur 10 jours, avait déployé en 1995 trois contingents de militantes qui avaient marché pas moins de 200 km pour aller à la rencontre des femmes du Québec.

« La marche Du pain et des roses a notamment donné lieu à la loi sur l’équité salariale. Elle a prouvé qu’en se mobilisant, les femmes ont le pouvoir d’améliorer leurs conditions de vie et de travail. Leur lutte est toutefois loin d’être terminée : qu’on pense seulement aux politiques d’austérité qui les attaquent directement », souligne Francine Lévesque, qui a elle-même participé à la marche de 1995. « L’événement a été le fer de lance de la Marche mondiale des femmes qu’on souligne cette année, enchaîne Véronique De Sève, qui s’occupe du dossier de la condition féminine à la CSN. Les femmes ont concrètement fait la démonstration qu’elles doivent se tenir et développer des liens de solidarité entre elles pour changer les choses. Aujourd’hui encore, il faut s’en souvenir et poursuivre la mobilisation. »

Quoi: Commémoration de la marche Du pain et des roses Qui: Véronique De Sève et Francine Lévesque, vice-présidentes de la CSN, disponibles pour des entrevues avec les médias : Devant l’Assemblée nationale à Québec Heure: Les deux vice-présidentes y seront vers 10 h 30, heure à laquelle les femmes sont invitées à se diriger vers la colline parlementaire. La commémoration se tiendra de 12 h à 15 h.

À propos

La CSN est composée de près de 2000 syndicats et regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

]]>
Changer le monde pas à pas https://www.csn.qc.ca/actualites/changer-le-monde-pas-a-pas/ Mon, 01 Jun 2015 08:30:19 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=63044 L’année 1995 a vu naître au Québec la Marche du pain et des roses avec ses 200 kilomètres parcourus en dix jours et la mobilisation de centaines de femmes de tous horizons contre la pauvreté. Dans la foulée de cet événement, l’idée d’organiser une marche mondiale pour l’an 2000 commence à germer.

S’engager dans le nouveau siècle avec un projet aussi monumental allait placer à la une des médias la lutte des femmes, notamment contre la pauvreté. La tenue de la 4e Conférence mondiale sur les femmes à Beijing en 1995 permet également de sonder les cœurs sur l’idée d’organiser cette marche à l’échelle internationale. Pour mettre en place cet événement, diverses organisations de défense des droits des femmes s’associent pour fonder un mouvement mondial d’actions féministes.

Les 189 pays participant à la conférence adoptent une déclaration et un programme d’action qui sont des plaidoyers contre les inégalités hommes-femmes et pour l’accès des femmes et des filles aux services de santé, d’éducation et de développement économique. On connaît la suite : la marche rassembla plus de 10 000 femmes de tous les continents dans les rues de New York le 17 octobre 2000.

Cette conférence quinquennale amène les États à rendre compte des actions réalisées pour l’atteinte des objectifs. Un rapport parallèle, produit en novembre 2014 par un réseau d’ONG, de syndicats et d’expertes indépendantes, a livré un examen détaillé de la mise en œuvre, par le Canada, de politiques découlant des recommandations de Beijing. Toutefois, les récentes mesures d’austérité ont fait des ravages : un taux d’emploi réduit de 8 % dans le secteur public, un taux de pauvreté inchangé durant les dernières années, l’absence de services de garde de qualité, un taux très élevé de pauvreté chez les femmes et les familles autochtones, l’absence d’un plan d’action canadien de lutte contre les violences faites aux femmes, etc.

La 59e Commission ONU Femmes de mars 2015 démontre le long chemin à par­courir pour concrétiser les promesses du Programme d’action de Beijing. Aujourd’hui encore, « 70 % des pauvres dans le monde sont des femmes. Elles sont surreprésentées dans des emplois à faible statut professionnel, peu rémunérés, informels, à temps partiel, moins sûrs et précaires ». Un récent rapport ONU Femmes confirme que « les politiques d’austérité nuisent à la promotion et à la place des femmes dans le monde du travail » et déplore que « des millions de femmes soient reléguées à des emplois peu rémunérés et de qualité médiocre ».

Cette commission de New York a donné lieu à la participation d’une centaine de syndicalistes, dont la vice-présidente de la CSN, Véronique De Sève, à la conférence officielle et aux activités des ONG.

Finalement, ces militantes ont collaboré à l’écriture d’une déclaration syndicale sur l’accès des femmes à des emplois décents et mieux rémunérés et à la protection sociale.

La marche continue

Tous les cinq ans, à l’échelle internationale, des femmes d’un peu partout participent à la Marche mondiale des femmes (MMF). Cette année, elle se déroule sur le thème « Libérons nos corps, notre Terre, nos territoires ». Rendez-vous à la 4e action internationale pour participer avec les militantes de la CSN aux différentes actions organisées dans les régions du Québec et au rassemblement du 17 octobre à Trois-Rivières. Marchons pour celles qui ne le peuvent pas.

]]>
Le Canada doit agir face aux abus des entreprises https://www.csn.qc.ca/actualites/le-canada-doit-agir-face-aux-abus-des-entreprises/ Fri, 24 Apr 2015 06:36:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/le-canada-doit-agir-face-aux-abus-des-entreprises/ À l’occasion de la journée de « 24 heures de solidarité féministe » encadrée par la coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes, la vice-présidente de la CSN, Véronique De Sève, se joindra aujourd’hui à une manifestation devant le Walmart de Côte-des-Neiges afin de manifester sa solidarité envers les travailleuses exploitées par l’industrie du vêtement. « Partout dans le monde, des actions auront lieu durant l’heure du midi, selon les fuseaux horaires des différents endroits où elles se dérouleront, pour souligner le deuxième anniversaire de l’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh qui a coûté la vie à plus de 1100 personnes et qui en a blessé 2500, en majorité des femmes », explique Véronique De Sève.

Ces femmes travaillaient dans des conditions inhumaines et leur salaire, avec un salaire complètement dérisoire. L’immeuble mal entretenu où elles passaient plusieurs heures par jour présentait des fissures très apparentes. Pourtant, de grandes marques à travers le monde et des multinationales comme Walmart faisaient affaire avec les ateliers de confection de vêtement qui se trouvaient dans l’édifice du Rana Plaza », déplore-t-elle aussi.

Autre fait à noter : Walmart a refusé de reconnaître sa part de responsabilités dans cette tragédie. « Cette multinationale, comme d’autres d’ailleurs, qui fait tout pour empêcher ses travailleuses et ses travailleurs de se syndiquer malgré les lois en vigueur au Québec, est sans vergogne : elle n’hésite pas à contracter les services de compagnies abusant de personnes vulnérables qui peinent au quotidien à gagner de quoi mettre à manger sur la table le soir », dénonce Véronique De Sève. « Ce n’est qu’un an après la tragédie que Walmart, mis sous pression, a versé une contribution estimée à un million de dollars au Fonds des donateurs du Rana Plaza supervisé par l’Organisation internationale du travail (OIT), qui doit indemniser les victimes du Rana Plaza. Avec des profits de plus de 16 milliards en 2014, Walmart a clairement les moyens d’offrir une compensation plus décente aux victimes et à leur famille, en plus de d’offrir un salaire juste et des conditions de travail sécuritaires à ses employées ».

Dompter les multinationales : des moyens existent

« Honte aux multinationales comme Walmart, renchérit-elle, car elles encouragent des fournisseurs à payer leur main-d’œuvre le moins cher possible, sans aucune préoccupation pour les conditions de travail et la sécurité des travailleuses et travailleurs. »

« Nous demandons au Canada d’être proactif et d’adopter une réglementation claire qui obligera les compagnies basées au Canada ou qui transigent avec des entreprises canadiennes à respecter les conventions et les normes de l’OIT, dont celles sur le salaire décent, le droit à la syndicalisation et la santé et sécurité sur les lieux de travail, et ce, dans toute leur chaîne d’approvisionnement. Les marques ou revendeurs de vêtements devraient aussi être tenus de dévoiler le nom et l’endroit où leurs produits sont fabriqués. Il revient encore une fois au Canada d’ajuster la législation en ce sens », conclut finalement la vice-présidente de la CSN.

]]>
La CSN prend part à la vigile du 4 octobre pour la tenue d’une commission d’enquête https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-prend-part-a-la-vigile-du-4-octobre-pour-la-tenue-dune-commission-denquete/ Sat, 04 Oct 2014 06:00:00 +0000 http://centralecsn.wpdev0.koumbit.net/actualites/la-csn-prend-part-a-la-vigile-du-4-octobre-pour-la-tenue-dune-commission-denquete/ Le samedi 4 octobre, la CSN participera à la vigile de Montréal pour les femmes autochtones disparues et assassinées, organisée par Missing Justice et Centre for Gender Advocacy. De plus, pour une première fois, des vigiles se tiendront dans plusieurs régions du Québec en réponse à l’appel lancé par la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes.

La CSN joint ainsi sa voix à la leur pour exhorter le gouvernement fédéral de mettre en place rapidement une commission d’enquête nationale concernant la disparition et l’assassinat de 1186 femmes autochtones. Rappelons qu’en août dernier, le premier ministre Harper opposait à nouveau une fin de non-recevoir à une enquête nationale. Niant le caractère sociologique du phénomène, il déclarait : « C’est un crime contre des personnes innocentes et le dossier doit être traité selon cet angle. »

« Réduire cette question à une dimension de sécurité publique en refusant d’établir un lien avec les conditions de vie des victimes est parfaitement odieux », s’indigne la vice-présidente de la CSN, Véronique De Sève.

Dans un rapport datant de 2009, Statistique Canada révélait que les femmes autochtones sont trois fois plus susceptibles que les autres femmes d’être victimes de violence. Elles sont aussi surreprésentées à titre de victimes d’homicides.

« Rien ne peut justifier l’entêtement du gouvernement devant ce scandaleux phénomène social. Que faudra-t-il à Stephen Harper pour accepter de mettre en place cette commission, demandée partout au Canada? » s’est-elle finalement interrogée en guise de conclusion.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

]]>