Moyens de pression – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca Le maillon fort du syndicalisme au Québec Fri, 04 Jul 2025 13:59:35 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.3 https://www.csn.qc.ca/wp-content/uploads/2019/05/csn-logo-150x150.png Moyens de pression – CSN – Confédération des syndicats nationaux https://www.csn.qc.ca 32 32 L’intransigeance de la partie patronale en cause https://www.csn.qc.ca/actualites/lintransigeance-de-la-partie-patronale-en-cause/ Fri, 04 Jul 2025 13:59:35 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=106206 N’ayant pu en arriver à une entente de principe, malgré un blitz de négociation intensive, les membres du Syndicat des salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN ont dressé des piquets de grève tôt ce matin devant le siège social du RTC au 720, rue des Rocailles à Québec. « C’est l’intransigeance et la nonchalance de la partie patronale qui nous amènent là », explique Nicolas Louazel, président du syndicat, « elle ne s’est pas gênée pour encourager la grève en plein Festival d’été de Québec (FEQ). »

L’état des négociations
Un blitz de négociation intensive avait pourtant cours depuis plusieurs jours en présence d’un médiateur nommé par le ministère du Travail à la demande du syndicat. « On a entendu la partie patronale, on a travaillé de bonne foi sur leurs priorités, on a fait des propositions et des compromis sur nos demandes, notamment salariales, mais rien n’y fait », s’indigne Nicolas Louazel. Dans les derniers jours, le syndicat a présenté pas moins de trois offres globales intégrant des propositions et des suggestions sur les dossiers prioritaires de la partie patronale, comme la formation et la mobilité de la main-d’œuvre, sans résultats.

« Elle ne fait aucun compromis, elle veut que l’on accepte intégralement toutes ses demandes, dans le fond. elle ne veut pas négocier, elle veut tout avoir », dénonce le président du syndicat. La négociation achoppe notamment sur des enjeux de flexibilité et de performance. Le syndicat est prêt à faire des compromis pour permettre à l’employeur d’atteindre ses objectifs, mais pas au détriment de la qualité de vie au travail. « Par exemple, on ne veut pas geler des gens sur des horaires de nuit ou sur des postes de bouche-trou, mais l’employeur est fermé à toute alternative », explique Nicolas Louazel. Le syndicat estime qu’il n’y a eu aucune avancée dans la négociation depuis le 3 juin.

Du côté syndical, les priorités de la négociation portent sur la limitation de la sous-traitance et le maintien de la qualité du service. « Il y a une expertise au RTC, un capital humain qu’il faut protéger et étendre », poursuit Frédéric Brun, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). Au fil des ans, de nombreux ajouts de services se sont faits au RTC en ayant recours au privé et à la sous-traitance. « Notre objectif est de rapatrier à l’interne un maximum de travaux actuellement faits par le privé, comme l’entretien des flexibus », explique Frédéric Brun, « non seulement pour protéger la qualité du service, mais aussi parce que c’est moins cher et qu’il y a des économies à faire. »

Les salaires sont évidemment un enjeu, mais pas à la hauteur que l’on voit dans les médias. « Il faut que le maire arrête avec son 30 %, ce n’est plus d’actualité, on a fait des compromis et des contre-propositions à ce sujet », révèle Frédéric Brun. Le syndicaliste estime toutefois qu’il y a des limites à étirer l’élastique. « J’invite les politiciennes et politiciens à regarder les offres d’emploi dans la région. Oui ça reste de bonnes conditions, mais ce n’est plus comme avant, on peut trouver mieux ailleurs, on n’est pas les pires, mais on n’est pas les mieux payés non plus », dit-il, « c’est beau la capacité de payer des contribuables, mais il faudrait aussi parler de la capacité de recruter du RTC. Ce n’est pas comme si ça se bousculait aux portes pour travailler ici. »

À propos des services essentiels
« La politisation à outrance des sociétés de transport est un vrai cancer », lance François Enault, premier vice-président de la CSN, « et le dossier des services essentiels est un bon exemple de ça. » Le premier vice-président de la CSN dénonce d’ailleurs une campagne de désinformation à ce sujet. « Est-ce que le transport en commun est un service important pour la population à Québec? Oui, absolument. Est-ce que c’est un service essentiel au sens de la loi? Non », explique François Enault, « et ce n’est pas moi qui le dit, c’est le Tribunal administratif du travail. D’ailleurs, on va mettre une chose au clair : le syndicat du transport de Montréal n’a pas spontanément négocié une entente de service essentiel avec la STM pour assurer le service pendant le Grand Prix. Ça a été imposé par le tribunal. On n’est pas face à un gentil syndicat, à Montréal, et un méchant syndicat, à Québec, on est face à deux syndicats qui sont passés par le même processus légal et qui ont eu des réponses différentes parce qu’ils sont dans des villes différentes avec des systèmes de transport en commun différents. »

La direction du RTC est transparente dans toutes ses communications : elle veut que le transport en commun soit unilatéralement décrété service essentiel et limiter le droit de grève de ses syndiqué-es. « On est exactement face à tout ce qu’on a dénoncé concernant le projet de loi 89 du ministre Boulet », poursuit François Enault, « pourquoi est-ce que les employeurs négocieraient de bonne foi s’ils peuvent espérer une intervention du ministre? Le RTC n’est même pas encore couvert par la loi qu’ils se trainent déjà les pieds pour étirer le temps et espérer s’en tirer sans avoir besoin de négocier comme du monde. Heille! 62 séances de négociation et ce n’est toujours pas réglé? Voyons donc! Imaginez ce que ça va être quand les syndiqué-es vont avoir un rapport de force amputé, comme leur droit de grève… »

Le Festival d’été de Québec
Il a coulé beaucoup d’encre sur le choix de faire la grève durant le Festival d’été de Québec. « Je voudrais remettre les pendules à l’heure à ce propos », ajoute Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN), « premièrement, il est indécent de reprocher à des travailleuses et des travailleurs de choisir le moment où ils ont le meilleur rapport de force pour améliorer leurs conditions de travail, c’est la base, sans ça on a toujours juste des miettes. » Deuxièmement, selon la présidente du conseil central, la partie patronale aurait tout à fait pu éviter une grève en plein FEQ. « Le syndicat lui a proposé de commencer à négocier à l’avance, elle a refusé », rappelle Barbara Poirier, « ça fait depuis le 15 octobre 2024 que ça négocie, tout le monde le voyait où ça nous menait, voulez-vous bien me dire comment ça se fait que ça n’a pu se régler avant? Soit l’employeur est vraiment incompétent, soit c’était ça le plan de match. »

« Au conseil central, s’il faut absolument qu’il y ait une grève au RTC, et ça a pas mal l’air d’être un passage obligé, on préfère que ce soit pendant le FEQ », conclut Barbara Poirier. Pourquoi? Parce que l’autre fenêtre de règlement, c’est à la rentrée. « C’est moins spectaculaire qu’une grève pendant le FEQ, mais c’est la clientèle régulière du RTC qui serait la plus impactée par une grève à la rentrée », analyse Barbara Poirier. La présidente du conseil central réitère, en terminant, que les membres du syndicat peuvent compter sur l’appui et la solidarité de la CSN et de toutes ses composantes dans leur combat pour obtenir une convention collective à la hauteur de leurs attentes.

À propos
Le Syndicat des salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN représente 363 travailleuses et travailleurs des garages de la société de transport. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 69 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que du secteur public.

]]>
Le syndicat de l’entretien menace de faire grève pendant le Festival d’été de Québec https://www.csn.qc.ca/actualites/le-syndicat-de-lentretien-menace-de-faire-greve-pendant-le-festival-dete-de-quebec/ Thu, 19 Jun 2025 14:39:02 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105956 Le Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN vient d’envoyer un avis de grève pour un débrayage de 10 jours qui serait déclenché le 4 juillet. « Le but n’est pas de faire la grève à tout prix, mais de faire pression à la veille de la période la plus achalandée de l’année pour en arriver rapidement à un règlement satisfaisant pour les deux parties », explique Nicolas Louazel, président du syndicat.

« Les parties entrent dans un blitz de négociation intensive – jour, soir, nuit, fin de semaine – l’expérience nous fait dire qu’il est tout à fait possible d’en arriver à un règlement rapidement, » poursuit Frédéric Brun, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), « la menace concrète d’une grève pendant le Festival d’été de Québec (FEQ) n’est qu’un incitatif pour éviter que la partie patronale retombe dans son habitude de faire du surplace et d’étirer la sauce. »

« C’est plate, mais le syndicat n’a pas le choix de mettre la pression dans ce dossier, » ajoute Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches CCQCA–CSN, « sans ça on va passer la période du FEQ, tout le monde va commencer à partir en vacances et la partie patronale va nous faire durer ça jusqu’à l’automne. On va se le dire : personne ne veut d’une grève du transport commun à la rentrée, quand la clientèle régulière du RTC a le plus besoin du service. »

Il n’y a aucune fatalité et une grève n’est pas une certitude. « Un avis de grève ça s’envoie, mais ça s’annule aussi, » rappelle Nicolas Louazel, « on l’a déjà fait et on ne sera pas gêné de le refaire si on a une entente de principe. La grève, si elle a lieu, est un moyen de pression au service de la négociation, pas l’inverse. » S’il veut l’éviter, c’est à l’employeur d’investir dans son capital humain pour continuer d’offrir à la population un service de qualité.

Rappelons que les membres du Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN viennent d’adopter à l’unanimité une banque de jours de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée. La convention collective des salarié-es est échue depuis le 27 septembre 2024 et les parties négocient depuis le 15 octobre 2024.

À noter : le syndicat ne fera pas de commentaires dans l’immédiat afin de se concentrer sur la négociation, une séance est d’ailleurs en cours.

À propos
Le Syndicat des salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN représente 363 travailleuses et travailleurs des garages de la société de transport. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 69 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que du secteur public.

]]>
Pas de paramédics, pas de Grand Prix! Ça pourrait être pire, pensez-y! https://www.csn.qc.ca/actualites/pas-de-paramedics-pas-de-grand-prix-ca-pourrait-etre-pire-pensez-y/ Fri, 13 Jun 2025 18:32:47 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105903 Ils soulignent ainsi que la présentation du Grand Prix serait impossible sans la disponibilité en permanence de paramédics dédiés. Or, si les pilotes de bolides de course doivent pouvoir compter sur des paramédics prêts à intervenir à tout moment, il devrait en aller de même pour toute la population. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Dans plusieurs villes, la surcharge de travail est telle que cela se fait sentir dans les temps d’intervention. À cause de conditions de travail inadéquates, il est de plus en plus difficile de recruter de nouveaux paramédics et de les retenir dans le secteur.

En guise de clin d’œil au gouvernement qui exige sans cesse davantage des paramédics, comme s’ils étaient des citrons qu’on peut presser à l’infini pour en obtenir plus du jus, les paramédics ont servi de la limonade fraîche aux passants et touristes sur la rue Crescent.

« La population ne sait pas que le gouvernement nous méprise carrément quand vient le temps de négocier nos conditions de travail, explique le président du Syndicat du préhospitalier, Claude Lamarche, représentant les paramédics d’Urgences-santé à Montréal et à Laval. C’est devenu presque un rituel : à chaque négociation, le gouvernement se traîne les pieds pendant des années au lieu de se mettre en marche dès le jour un. Mais cette fois-ci, c’est du jamais vu : les demandes du gouvernement auraient pour effet de baisser notre rémunération. On a laissé la chance à la négociation, mais là assez c’est assez! Le gouvernement doit répondre de ses actes ».

En dehors de Montréal et de Laval, les paramédics travaillent pour des entreprises privées ou pour des coopératives.

« Nos employeurs s’en lavent les mains, dénonce le président du Syndicat des paramédics Laurentides–Lanaudière, Danny Leggo Beaudoin. Le gouvernement, qui paie presque entièrement les services, leur a garanti leurs marges de profits quoi qu’il advienne. Alors, ils voient bien que les conditions de travail qu’ils offrent ne tiennent pas la route. Ils vont chercher, à grands frais, du personnel d’agences privées pour combler les remplacements et c’est le gouvernement qui paie, à leur place, les sommes supplémentaires. C’est indécent ! Le vérificateur général a dénoncé cette mauvaise gestion dans son dernier rapport, mais le gouvernement semble faire exprès de regarder ailleurs ».

« La CAQ annonce de nouveaux investissements ces temps-ci pour améliorer les temps de réponse, poursuit le président du Syndicat des paramédics et du préhopitalier de la Montérégie, Gaétan Dutil. Tant mieux si le gouvernement réalise que les ressources sont insuffisantes sur le terrain. Ces ajouts sont bienvenus. Mais ce qu’on constate au quotidien, c’est qu’il est de plus en plus difficile d’attirer de nouveaux paramédics et qu’il y a en plein qui décident finalement de réorienter leur carrière, à cause de conditions de travail qui ne sont pas à la hauteur. Alors, la CAQ a beau ajouter des camions de plus, on s’en réjouit, mais il ne faudrait pas oublier que le préhospitalier, c’est d’abord et avant tout des paramédics. Ce sont eux qui donnent les soins ».

Moyens de pression

Les 3300 paramédics membres de syndicats CSN détiennent des mandats de grève générale illimitée. La grève pourrait être déclenchée à tout moment. Les prochaines rencontres de négociation se tiendront les 16 et 17 juin 2025.

 

 

 

 

]]>
Le syndicat de l’entretien fera le point avec ses membres samedi matin https://www.csn.qc.ca/actualites/le-syndicat-de-lentretien-fera-le-point-avec-ses-membres-samedi-matin/ Wed, 11 Jun 2025 13:35:53 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105557 Les deux prochaines journées de négociation, jeudi et vendredi, auront une importance capitale pour la suite des choses, déclare le Syndicat des salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN. « Nous avons convoqué nos membres en assemblée générale samedi matin. » indique le président du syndicat, Nicolas Louazel. « Soit nous présenterons des avancées significatives à la table, soit nous irons chercher un mandat de grève générale illimitée. »

« Ça fait trop longtemps que ça niaise. Là il faut que la partie patronale arrête de rêver et de penser remettre toute la convention collective sur la planche à dessin, c’est le temps de ranger les crayons de couleur pour se concentrer sur la tâche et de travailler fort pour en arriver à un règlement satisfaisant pour les deux parties. » ajoute le syndicaliste. Rappelons que si le syndicat a bien évidemment des enjeux, c’est la partie patronale qui est en demande dans ce dossier et qui fait trainer les choses en longueur.

« On le voit un peu partout dans la province, notamment à Montréal, la situation est extrêmement difficile et tendue dans le transport en commun, » ajoute Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), « les administrations doivent impérativement retirer leurs demandes de reculs, ce n’est pas vrai que l’on va régler les problèmes des sociétés de transport sur le dos des salarié-es ». La FEESP–CSN croit en l’avenir et au développement du transport en commun et c’est pourquoi elle déploie des ressources considérables pour que les négociations avancent et que les parties trouvent un terrain d’entente.

« Au conseil central, on est pro-transport en commun, mais on est surtout pro-travailleurs et pro-travailleuses, » explique Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN), « c’est pourquoi nous allons soutenir jusqu’au bout les employé-es dans leur bataille pour améliorer leurs conditions de travail. » La présidente estime que les commentateurs qui critiquent le syndicat se trompent de cible. « Concrètement, à Québec, ce sont les syndicats qui sont les principaux remparts contre la dégradation du service à la population en se battant pour leurs conditions de travail. C’est la qualité du service qu’ils défendent et ce sont pas mal les seuls à le faire. »

Rappelons que la convention collective des salarié-es d’entretien du RTC est échue depuis le 27 septembre 2024. Afin de ne pas nuire à la négociation, le syndicat n’émettra pas de commentaires supplémentaires dans l’immédiat.

À propos
Le Syndicat des salariés(ées) d’entretien du RTC, CSN inc.–CSN représente 363 travailleuses et travailleurs des garages de la société de transport. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 65 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que du secteur public.

]]>
Vote de grève chez Lavo https://www.csn.qc.ca/actualites/vote-de-greve-chez-lavo/ Sat, 24 May 2025 18:19:10 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105344 Réunis en assemblée générale ce 24 mai, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Lavo ltée (STTL–CSN) ont adopté à l’unanimité, par voie de scrutin secret, une banque de cinq jours de grève à déclencher au moment jugé opportun.

« Après plus de 25 rencontres, l’employeur n’est pas à l’écoute de nos demandes et il fait traîner inutilement les négociations. Au lieu de s’adresser de bonne foi au comité de négociation, il écrit directement aux salarié-es syndiqués, en parfaite contravention des lois en vigueur. Nous souhaitons vivement qu’il prenne la juste mesure de notre détermination à régler cette négociation, et ce, dans les meilleurs délais », souligne Sébastien Sylver, président du syndicat.

« Malgré le fait qu’elle ait été achetée par Kik en 2017, Lavo demeure une entreprise très bien ancrée au Québec depuis près d’un siècle. Les travailleuses et les travailleurs de Lavo ont largement contribué au succès de cette entité québécoise tout à fait rentable. En ce sens, Lavo a intérêt à offrir de bonnes conditions de travail à ses salarié-es si elle veut attirer sa main-d’œuvre et surtout, la garder à son emploi », ajoute Bertrand Guibord, président du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

« Malgré la présence d’un conciliateur, l’employeur reste attaché à un agenda exclusivement centré sur ses besoins, ce qui évacue totalement les demandes légitimes du syndicat. Or, il existe une vérité élémentaire en négociation : s’il veut s’entendre avec ses salarié-es, il devra se rendre à l’évidence qu’un dialogue constructif doit exister entre les parties », conclut Kevin Gagnon, président de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN.

À propos

Le STTL–CSN compte environ 130 membres sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2024. La Fédération de l’industrie manufacturière–CSN regroupe plus de 320 syndicats affiliés représentant environ 25 000 membres qui œuvrent dans le secteur industriel québécois. Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN rassemble 110 000 membres dans 400 syndicats de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

]]>
Grève à l’entretien du RTC: « L’employeur a sa part de responsabilité », selon le syndicat https://www.csn.qc.ca/actualites/greve-a-lentretien-du-rtc-lemployeur-a-sa-part-de-responsabilite-selon-le-syndicat/ Thu, 22 May 2025 17:54:31 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=105304 Les membres du Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC (CSN) ont dressé des piquets de grève cette nuit devant le 720, rue des Rocailles. Ils seront en grève aujourd’hui et demain, les 22 et 23 mai. Le syndicat estime que l’employeur a sa part de responsabilité dans le conflit et dénonce une instrumentalisation politique de la grève.

« Soyons clairs : ce n’est pas le syndicat qui a décidé de suspendre complètement le service à la population, c’est l’employeur », déclare Nicolas Louazel, président du Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC (CSN). « Ils n’étaient pas obligés de fermer pendant deux jours ». Le syndicat avait d’ailleurs choisi d’y aller graduellement avec son mandat de grève pour permettre à la partie patronale de s’organiser. Le RTC aurait voulu maximiser l’impact de la grève pour retourner l’opinion publique contre les syndiqués qu’il ne s’y serait pas pris autrement. « L’employeur a sa part de responsabilité dans le conflit », martèle Nicolas Louazel. « En 42 jours de négociation, dont 4 jours de conciliation, on n’a même pas commencé à travailler sur les vrais enjeux parce que l’employeur a fait trop de demandes et se traine les pieds ».

Le RTC parle souvent de bien-être de la population et de qualité du service, ce qui est ironique selon le syndicat. « La paix industrielle, s’entendre avec les syndicats, adresser les enjeux vécus par les salarié-es, c’est ça qui va assurer la qualité du service et le bien-être de la population, » explique Nicolas Louazel. « Du monde heureux au travail, c’est du monde productif. Il est plus que temps que le RTC investisse dans son capital humain ». Le syndicat estime que ses demandes ne coûteront pas plus cher à la population puisqu’il est en mesure de suggérer et de générer des économies substantielles pour le transporteur.

« Le transport en commun est un élément clef du développement économique et social du Québec, en plus d’être un élément incontournable de la transition juste », rappelle Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), « c’est important de prendre soin de nos salarié-es et de maintenir de bonnes conditions de travail ». La vice-présidente note toutefois qu’il y a des limites à ce qu’il est possible d’atteindre en négociation. « Non seulement les sociétés de transport doivent agir de bonne foi et négocier des conditions décentes pour maintenir des services de qualité », explique Stéphanie Gratton, « mais les gouvernements supérieurs doivent s’impliquer et s’assurer que le transport en commun soit adéquatement financé pour pouvoir jouer son rôle ».

« La région de Québec a pris du retard en matière de transport en commun et de mobilité durable », poursuit Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN). « Au lieu d’aller de l’avant et de soutenir le réseau adéquatement, on fait la vie dure aux salarié-es et on étire les négociations avec les syndicats, c’est le monde à l’envers ». Pour la présidente du Conseil central, ce que vivent les syndicats au RTC avec des négociations qui s’éternisent n’est pas sans rappeler ce que vit la population : « Pendant que les gens attendent le bus, nos membres, eux, attendent le boss ; on pourrait se dire que c’est la vie, mais non, ce n’est pas obligé d’être comme ça. Le RTC peut et doit faire mieux ».

Pour Katia Lelièvre, vice-présidente de la CSN, la direction du RTC instrumentalise la grève des salarié-es d’entretien pour marquer des points politiques. « Ils ne s’en cachent même pas, ils en parlent ouvertement en conférence de presse : ils veulent revenir à la situation antérieure, récupérer les services essentiels et limiter le droit de grève de leurs employé-es », explique Katia Lelièvre. Pour la vice-présidente de la CSN, le conflit au RTC illustre, malheureusement, tous les problèmes soulevés par le projet de loi 89 du ministre Boulet, visant à limiter le droit de grève. « Au lieu d’accélérer les choses, limiter le droit de grève des salarié-es va les ralentir encore plus », conclut la syndicaliste. « On va en voir de plus en plus souvent des employeurs se traîner les pieds en négociation, pourquoi ils se presseraient si à la fin si le ministre peut suspendre une grève et qu’un arbitre peut imposer une convention collective ? »

La CSN et ses organisations affiliées réitèrent son appui au Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC (CSN). Toutes les ressources sont mises à la disposition du syndicat pour soutenir la négociation et la mobilisation pour obtenir une bonne convention collective. Rappelons que la convention collective des salarié-es d’entretien du RTC est échue depuis le 27 septembre 2024.

 

À propos

Le Syndicat des salariés(ées) d’entretien du RTC (CSN) représente 363 travailleuses et travailleurs des garages de la société de transport. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 65 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que du secteur public.

 

 

]]>
Le syndicat de l’entretien annonce qu’il n’y aura pas de grève le 30 avril https://www.csn.qc.ca/actualites/le-syndicat-de-lentretien-annonce-quil-ny-aura-pas-de-greve-le-30-avril/ Fri, 25 Apr 2025 20:35:01 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=104552 À la suite des avancées constatées à la table de négociation hier, le Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN annonce qu’il n’exercera pas son droit de grève le 30 avril prochain. « À notre demande, l’employeur a accepté d’impliquer un conciliateur dans le dossier et d’ajouter plusieurs journées de négociation, » explique Nicolas Louazel, président du syndicat, « on est heureux de cette ouverture et on espère que dorénavant, ça va aller mieux et plus rondement. »

Le Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN réitère qu’il a à cœur le service à la population. « Notre objectif est de mettre en place les meilleures conditions pour assurer la pérennité du service de qualité auquel la population a droit, » poursuit Nicolas Louazel, « ça passe aussi par la négociation, dans un délai raisonnable, d’une bonne convention collective. »

À propos
Le Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN représente 350 travailleuses et travailleurs des garages de la société de transport. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 65 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics, ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA-CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

]]>
Possible grève du Réseau de transport de la Capitale « La balle est dans le camp de l’employeur » https://www.csn.qc.ca/actualites/la-balle-est-dans-le-camp-de-lemployeur-syndicat-des-salarieees-dentretien-du-rtc-csn/ Thu, 24 Apr 2025 20:37:31 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=104514 À moins de progrès significatifs à la table de négociation, les membres du Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN seront en grève le 30 avril prochain. « La négociation se poursuit et n’est pas rompue, il est encore temps d’éviter une grève, la balle est dans le camp de l’employeur, » dit Nicolas Louazel, président du syndicat qui se dit disponible en tout temps pour la négociation.

Le Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN a fait plusieurs démarches pour éviter le traditionnel retard dans les négociations. « Nous avons proposé à l’employeur de commencer la négociation neuf mois avant l’échéance de la convention collective pour prendre de l’avance, mais il a refusé. Récemment, nous avons proposé d’ajouter neuf journées supplémentaires au calendrier de négociation pour accélérer le processus, » révèle Nicolas Louazel, « l’employeur a accepté deux journées et nous sommes encore en attente d’un retour pour la suite. »

Rappelons que dans le cas de la négociation pour le renouvellement de la convention collective des salarié-es de l’entretien du RTC, c’est la partie patronale qui est en demande. En effet, le syndicat fait face à une centaine de demandes patronales à la table de négociation sur des enjeux tels que la sous-traitance, la réduction des mouvements de personnel, la formation, les horaires, ainsi que la limitation de prise de vacances et de congés. Afin d’accompagner les parties et d’aider à la négociation, le syndicat a fait une demande de conciliation aujourd’hui et est en attente d’un retour de la partie patronale.

Impact d’une grève
Selon le Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN, il appartient à la direction de limiter les impacts d’une journée de grève pour la population. « On parle d’une grève de 24 h, il y a moyen de limiter les impacts au maximum en s’organisant à l’avance, » explique le président du syndicat. Malheureusement, pour le moment, rien n’indique que le RTC s’organise en conséquence et le syndicat soupçonne la direction de viser un arrêt de service complet afin de faire un maximum de dégâts et retourner l’opinion publique contre les syndiqué-es.

« Soyons clairs : nous avons à cœur le service à la population, » poursuit Nicolas Louazel, « le RTC a le temps pour s’organiser et faire en sorte que le service ne soit pas plus impacté en cas de grève que lors d’une journée fériée. S’il y a interruption totale du service, ce sera son choix, pas le nôtre. »

À propos
Le Syndicat des salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN représente 350 travailleuses et travailleurs des garages de la société de transport. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 65 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

]]>
La CSN cible les alliés du projet de loi 89 pour rappeler au gouvernement de le retirer https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-cible-les-allies-du-projet-de-loi-89-pour-rappeler-au-gouvernement-de-le-retirer/ Thu, 24 Apr 2025 13:11:04 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=104518 Plus de 300 travailleuses et travailleurs se sont invités aux bureaux du Conseil du patronat afin de rappeler au gouvernement et au ministre du Travail, Jean Boulet, que le projet de loi 89 doit être retiré.

Bruyants et visibles, les manifestantes et manifestants ont répété, une fois de plus, que le projet de loi vient perturber le fragile équilibre existant entre employeurs et syndicats, faisant ainsi pencher la balance du côté des patrons. « Le ministre du Travail doit retirer son projet de loi pour que les discussions sur les enjeux puissent se tenir », a expliqué Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).

PL-89 : un cadeau pour les patrons
Pour le CCMM–CSN, le projet de loi 89 du ministre Boulet a été présenté pour faire plaisir aux patrons et affaiblir le rapport de force des travailleuses et les travailleurs. « Le PL 89 sert un groupe en particulier : celui des patrons. Le projet survient d’ailleurs au moment où le contexte de pénurie de main-d’œuvre et d’inflation militait particulièrement en faveur d’une amélioration notoire des conditions de travail des travailleuses et des travailleurs.  Les patrons n’auront pour ainsi dire plus d’intérêt à négocier de bonne foi avec les syndicats s’ils savent qu’en bout de piste, un arbitrage sera imposé », a avancé Mme Ide.

La grève constitue l’ultime recours qui subsiste pour exercer le rapport de force. « Les travailleuses et les travailleurs sont les premiers à avoir à cœur le bien-être des personnes qui utilisent leurs services, et c’est entre autres pour les améliorer qu’ils choisissent de se battre. Prendre la décision de faire la grève et de se plonger dans l’incertitude financière, ce n’est jamais de gaieté de cœur », renchérit-elle.

La CSN entend poursuivre ses coups d’éclat pour dénoncer haut et fort le projet de loi 89 au cours des prochaines semaines. « Pour nous, il s’agit d’une provocation délibérée envers les travailleuses et les travailleurs. Des manifestations comme celle d’aujourd’hui, il y en aura d’autres, tant et aussi longtemps que le ministre ne retirera pas son projet de loi», a martelé la vice-présidente du CCMM–CSN.

À propos
Le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM­–CSN) rassemble tous les syndicats de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James. Il compte près de 400 syndicats représentant plus de 110 000 membres œuvrant dans tous les secteurs d’activités, tels que la construction, la santé et les services sociaux, les communications, l’industrie manufacturière, l’éducation, le commerce, etc.

]]>
Le syndicat de l’entretien dépose un préavis de grève https://www.csn.qc.ca/actualites/le-syndicat-de-lentretien-depose-un-preavis-de-greve/ Thu, 17 Apr 2025 18:52:11 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=104287 Le Syndicat des salarié(es) d’entretien du RTC–CSN a déposé hier en fin de journée un préavis de grève de 24 h pour le 30 avril 2025. Rappelons que les syndiqué-es ont adopté à 98,4 % une banque de cinq jours de grève à utiliser au moment jugé opportun le 12 avril dernier.

« À moins de mouvements significatifs à la table de négociation, nous serons en grève le 30 avril prochain (…) », explique Nicolas Louazel, président du syndicat, « comme nous l’avons déjà expliqué, le but n’est évidemment pas de faire la grève, mais de faire pression pour en arriver rapidement à un règlement satisfaisant ». Le syndicaliste est d’avis que la balle est maintenant dans le camp de la partie patronale. Le syndicat n’accordera pas d’entrevue dans l’immédiat.

Notons qu’il appartient à la direction de la société de transport de planifier les opérations afin de limiter au maximum les impacts sur le service à la population d’une éventuelle journée de grève.

Récapitulatif

  • La convention collective est échue depuis le 27 septembre 2024.
  • Une trentaine de séances de négociation ont eu lieu à ce jour. Les discussions se poursuivent et plusieurs séances sont déjà prévues au calendrier.
  • La partie patronale est en demande sur une centaine de points de négociation, notamment sur la réduction des mouvements de personnel, la formation, les horaires, la limitation de prise de vacances et de prise de congés ainsi que le recours à la sous-traitance.
  • Finalement, l’étude parlementaire en cours du projet de loi 89, qui viendrait limiter le droit de grève, ajoute à la pression pour conclure rapidement sur cette négociation.

À propos
Le Syndicat des salariés(ées) d’entretien du RTC–CSN représente 350 travailleuses et travailleurs des garages de la société de transport. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 65 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 240 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 330 000 membres syndiqués provenant tant du secteur privé que public.

]]>
Les paramédics du Québec se préparent à la grève https://www.csn.qc.ca/actualites/les-paramedics-du-quebec-se-preparent-a-la-greve/ Thu, 17 Apr 2025 11:46:51 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=104253 Bien que les conventions collectives des paramédics membres de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) soient échues depuis deux ans, le gouvernement de la CAQ n’a encore envoyé aucun signal permettant de croire que ces négociations sont une priorité pour lui. Au contraire, s’ils acceptaient ce qui leur est offert actuellement, les paramédics se retrouveraient avec une rémunération et des conditions de travail inférieures. C’est dans ce contexte que tous les syndicats CSN tiendront prochainement des assemblées générales pour se prononcer sur la grève. Si les mandats sont accordés, les élu-es du secteur préhospitalier de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) assureront une coordination pour que la grève soit déclenchée au moment opportun.

« Dans le secteur préhospitalier, nous travaillons constamment sur la corde raide, à sauver des vies, à porter secours aux Québécoises et aux Québécois, rappelle le représentant du secteur à la FSSS–CSN, Jean Gagnon. On a le sentiment qu’il n’y a que le gouvernement qui ne reconnaît pas pleinement la valeur de notre travail. C’est vraiment méprisant de le voir, en 2025, nous dire : je ne vous donnerai rien tant que vous ne ferez pas la grève. La CAQ n’aura qu’elle-même à blâmer si on se retrouve en conflit de travail, elle en sera entièrement responsable. »

Pour la vice-présidente de la FSSS–CSN, Lucie Longchamp, le gouvernement prouve encore son incapacité à s’engager dans des négociations sérieuses avec les salarié-es tant qu’ils n’exercent pas leur rapport de force.

« Deux ans sans convention collective. Seulement trois rencontres de négociation pour les matières communes. Non seulement le gouvernement n’a même pas encore su offrir aux paramédics ce qu’il a négocié dans le secteur public, il leur demande, en plus, de nombreux reculs. C’est complètement inacceptable, dénonce-t-elle. Chaque jour, les paramédics prennent soin de nous. Les Québécoises et les Québécois savent à quel point leur travail est important. Les paramédics sont régulièrement nommés comme étant la profession envers laquelle la population a le plus confiance. Comment le gouvernement peut-il les mépriser à ce point ? »

Revendications

En plus d’une amélioration de leur rémunération pour refléter pleinement leurs responsabilités et compétences, les paramédics revendiquent, entre autres, le respect des horaires de travail pour lutter contre l’explosion des heures supplémentaires et la bonification du régime de retraite pour tenir compte de la réalité de cette profession exigeante physiquement et mentalement.

 

À propos

Le secteur préhospitalier de la FSSS–CSN regroupe du personnel dans tout le Québec notamment près de 3400 paramédics. Ceux-ci travaillent pour la société d’État Urgences-santé, dans le Grand-Montréal, pour une coopérative ou encore pour une entreprise privée, tant dans les grandes villes que dans les secteurs ruraux.

 

]]>
La CSN débarque pour rappeler à la CAQ de retirer le projet de loi 89 https://www.csn.qc.ca/actualites/la-csn-debarque-pour-rappeler-a-la-caq-de-retirer-le-projet-de-loi-89/ Mon, 14 Apr 2025 14:22:22 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=104165 Plus de 300 travailleuses et travailleurs se sont invités au lunch-conférence du Club Saint-James de Montréal auquel était convié Monsieur Skeete, ministre délégué à l’Économie, afin de rappeler au gouvernement et au ministre du Travail, Jean Boulet, que le projet de loi 89 doit être retiré.

Bruyants et visibles dans le club d’affaires privé, les travailleuses et les travailleurs de la CSN et de la FTQ ont répété, une fois de plus, que le projet de loi vient déséquilibrer le fragile équilibre existant entre employeurs et syndicats, faisant ainsi pencher la balance du côté des patrons. « Le ministre du Travail doit retirer son projet de loi, et ce, dès maintenant », a expliqué Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).

Pour le CCMM–CSN, le projet de loi 89 du ministre Boulet a été présenté pour faire plaisir aux patrons et affaiblir le rapport de force des travailleuses et des travailleurs. « La grève, c’est le moyen de pression ultime dont les travailleuses et les travailleurs disposent pour obtenir ce qu’ils méritent face à des employeurs qui se montrent voraces et intransigeants. En limitant le droit de grève, le gouvernement provoquera l’appauvrissement de centaines de milliers de personnes, alors que déjà un grand nombre de ménages peine à joindre les deux bouts », a avancé Mme Daigneault.

« La manœuvre du ministre n’est pas nécessaire, puisqu’il possède déjà des moyens pour intervenir dans un conflit et pour inciter les parties à s’entendre. De plus, devant le contexte politique et économique particulièrement difficile, Jean Boulet aurait dû éviter de s’engager dans une confrontation inutile », renchérit-elle.

La CSN entend poursuivre ses coups d’éclat pour dénoncer haut et fort le projet de loi 89 au cours des prochaines semaines. « Pour nous, il s’agit d’une provocation délibérée envers les travailleuses et les travailleurs. Des manifestations comme celle d’aujourd’hui, il y en aura d’autres, tant et aussi longtemps que le ministre ne retirera pas son projet de loi», a conclu la présidente du CCMM–CSN.

À propos
Le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM­–CSN) rassemble tous les syndicats de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James. Il compte près de 400 syndicats représentant plus de 110 000 membres œuvrant dans tous les secteurs d’activités, tels que la construction, la santé et les services sociaux, les communications, l’industrie manufacturière, l’éducation, le commerce, etc.

]]>
Moyens de pression et grève possibles chez Autobus Idéal – section Peter-Hall https://www.csn.qc.ca/actualites/moyens-de-pression-et-greve-possibles-chez-autobus-ideal-section-peter-hall/ Tue, 08 Apr 2025 14:26:46 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=103899 Hier soir, lors d’une assemblée générale extraordinaire tenue à Montréal, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Idéal–CSN, section Peter-Hall (STTAI–PH–CSN), ont adopté à l’unanimité, par voie de scrutin secret, un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à 30 jours de grève à exercer au moment jugé opportun.

« Nous sommes dans une situation très particulière de transport scolaire pour des enfants handicapés. Alors que l’employeur s’était engagé à harmoniser la convention de Peter-Hall avec la récente convention collective de son unité regroupant environ 165 salarié-es, adoptée en mai 2024, sa dernière offre ne reflète finalement pas du tout cet engagement d’harmonisation. Rappelons que les conductrices et conducteurs de minibus et d’autobus réguliers ainsi que des moniteurs de la grande unité ont obtenu des augmentations salariales de 45 à 74 % sur la durée totale de leur contrat de travail de cinq ans », déclare Josée Dubé, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Quand l’employeur est revenu sur son engagement, il a dit au syndicat que la partie de sa business avec les berlines, c’était presque son œuvre de charité personnelle pour justifier les bas salaires récemment offerts. Or, les salarié-es de la section Peter-Hall sont parmi les moins bien payés sur le territoire montréalais et il leur est impossible de vivre décemment dans une perspective de charité, à l’opposé de la justice sociale. Pour le moment, le syndicat est très loin d’un règlement satisfaisant et le vote d’hier démontre toute leur détermination à obtenir leur juste part des sommes qui sont versées à Autobus Idéal pour ces transports adaptés », souligne Arianne Carmel-Pelosse, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

« La valeur des contrats de tous les employeurs a été bonifiée de 15 à 30 % et cet argent doit se rendre dans les poches de celles et ceux qui conduisent les autobus, berlines, minibus ou grands autobus, conclut Caroline Senneville, présidente de la CSN. Si l’employeur veut régler la négociation rapidement, il a déjà envisagé offrir les sommes qui lui permettront d’y arriver. »

À propos

La section Peter-Hall du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Idéal–CSN compte près de 40 membres affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) qui rassemble plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN regroupe tous les membres de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James.

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

]]>
CPE: négocier pour remettre le réseau sur pied https://www.csn.qc.ca/actualites/cpe-negocier-pour-remettre-le-reseau-sur-pied/ Wed, 12 Mar 2025 21:25:16 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=103140 Les travailleuses des CPE accentuent la mobilisation pour faire avancer leur négociation avec le gouvernement. Dans le contexte où le réseau des CPE a de plus en plus de mal à attirer et à retenir le personnel, les travailleuses proposent des solutions pour améliorer la situation. Incursion dans le quotidien de ces femmes qui, chaque jour, changent concrètement la vie de milliers d’enfants

Une profession en manque de valorisation

Chaque matin, des milliers de parents se déplacent vers les CPE. Il suffit de passer un peu de temps dans un centre pour réaliser à quel point c’est un travail inspirant, mais exigeant. Les travailleuses et les éducatrices, en passant par les responsables de l’alimentation et le personnel des bureaux, veillent du mieux qu’elles peuvent au développement des enfants. Elles le font à travers les cris incessants, les pleurs et l’agitation des petits. Mais aussi à travers l’amour débordant des enfants à leur égard.

« Quand on décide de travailler en CPE, on fait le choix d’une profession marquante pour nos tout-petits. Mais rapidement, on réalise que les conditions dans lesquelles on doit effectuer notre travail sont loin d’être optimales. C’est pour ça que si peu de personnes font le choix de s’inscrire en technique d’éducation à l’enfance. Ça nous préoccupe beaucoup. On espère que notre négociation entraînera des modifications qui convaincront la relève de rejoindre le réseau », explique Stéphanie Vachon, représentante des CPE de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

Les travailleuses des CPE syndiquées à la CSN ont tenu trois jours de grève nationale à travers le Québec entre la fin janvier et le début mars. Elles seront également en grève les 18 et 19 mars prochains pour protester contre le peu d’égards du gouvernement envers leur métier.

Le gouvernement se traîne les pieds

La négociation des CPE avance lentement. Le gouvernement propose des reculs. Il réclame davantage d’heures de travail, alors que les éducatrices sont déjà à bout de souffle. Ces dernières ont donc pris la décision de lancer un mouvement de grève national. La CSN, qui représente 80 % des CPE syndiqués, a une force de frappe impressionnante dans le secteur. Depuis la fin janvier, des journées de grève nationale ont lieu dans toutes les régions du Québec. Les quelque 13  000 travailleuses se mobilisent pour freiner la pénurie de personnel et valoriser leurs emplois. Grâce à la mobilisation, ça bouge enfin à la table de négociation.

Les travailleuses ne sont pas seules. Des milliers de parents témoignent de leur appui aux demandes du personnel. Récemment, plus de 300 conseils d’administration de CPE ont transmis une lettre au gouvernement pour appuyer les éducatrices.

« Le réseau des CPE, on y tient vraiment. Et on sait que les parents aussi. Ils sont à même de voir à quel point nous jouons un rôle important pour leurs tout-petits. Quand ils quittent le CPE le matin, ils savent que leur enfant est entre de bonnes mains. Et quand leur enfant raconte toutes ses activités de la journée, ils réalisent que les CPE jouent un rôle clé dans le développement des tout-petits », poursuit Stéphanie Vachon.

Des places qui se font attendre

Le gouvernement Legault fait face à des critiques répétées de la part de milliers de familles qui attendent impatiemment une place dans un CPE. Tout près de 30 000 enfants patientent pour une place dans le réseau. La stratégie de négociation du gouvernement freine l’ouverture des places nécessaires. En effet, pour réussir à combler les besoins, il faut d’abord et avant tout s’assurer d’avoir des travailleuses et des travailleurs qui donneront les services aux enfants.

« Si, collectivement, on veut offrir le meilleur à nos enfants, toutes les études montrent qu’il faut pouvoir compter sur le réseau des services de garde éducatifs. Le gouvernement doit cesser de miser sur le privé et doit mettre ses énergies là où les meilleurs services sont donnés. C’est pourquoi il est d’autant plus important d’améliorer les conditions de travail et les salaires des travailleuses des CPE », conclut Lucie Longchamp, vice-présidente de la FSSS–CSN.

]]>
Trois mois de lock-out chez Béton Provincial à LaSalle et Longueuil https://www.csn.qc.ca/actualites/trois-mois-de-lock-out-chez-beton-provincial-a-lasalle-et-longueuil/ Mon, 10 Mar 2025 15:49:02 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=103039 En lock-out depuis maintenant trois mois, les 50 travailleurs de Béton Provincial de LaSalle et de Longueuil manifestent ce matin à Montréal afin de dénoncer l’intransigeance de leur employeur.

Après avoir mis ses employés en lock-out tout juste avant Noël, les rendant ainsi inadmissibles à l’assurance emploi, l’entreprise d’André Bélanger maintient la ligne dure envers ses employés, à qui elle voudrait imposer un gel salarial de quatre ans ainsi que l’abolition des régimes de retraite et d’assurance collective, et ce, moins d’un an après avoir fait l’acquisition des sites de LaSalle et de Longueuil lors du rachat de Demix Béton.

« Béton Provincial veut faire de nous un exemple! », s’indigne Gilles Marleau, président du syndicat représentant les chauffeurs, mécaniciens et hommes de cour. « Ce n’est pas parce que tu te portes acquéreur d’une compagnie que tu peux déchirer une convention collective du jour au lendemain. C’est pourtant ce qu’André Bélanger veut faire en essayant de nous affamer maintenant pour mieux nous affamer plus tard. »

Le 7 novembre dernier, Béton Provincial, propriété de l’homme d’affaires André Bélanger, déposait une offre financière au syndicat : gel salarial jusqu’en 2027, puis 2 % d’augmentation annuelle en 2028 et 2029. L’employeur exigeait aussi la fin de sa contribution au régime de retraite, correspondant à 5,5 % du salaire gagné, pour la remplacer par une « prime » de 0,50 $ l’heure travaillée. Béton Provincial demandait également l’arrêt du régime d’assurance actuel afin de le remplacer par un nouveau régime modulable, dorénavant payé par les employés.

De leur côté, les employés de Béton Provincial demandent une augmentation de 18 % sur quatre ans et le statu quo en matière d’assurance collective et de régime de retraite.

« Ce n’est pas comme si Béton Provincial n’avait pas les moyens de payer ses chauffeurs de bétonnières », souligne à grands traits le trésorier de la CSN, Yvan Duceppe. « Depuis des mois, André Bélanger multiplie les acquisitions et se proclame lui-même l’acteur de premier plan de l’industrie du béton au Québec. Si les affaires vont si bien pour lui, pourquoi voudrait-il subitement abolir le régime de retraite de ses employés, annuler leurs assurances et geler leurs salaires pendant quatre ans ? »

Après avoir unanimement rejeté les offres de Béton Provincial, les employés avaient adopté en novembre un mandat de 10 jours de grève. Aucune de ces journées n’avait été utilisée avant le déclenchement du lock-out, le 5 décembre dernier.


À propos

Autrefois propriété de Demix Béton, les usines de Longueuil et de LaSalle ont été rachetées en avril 2024 par Béton Provincial, acteur de premier plan de l’industrie au Québec. Le Syndicat des travailleurs de Demix (LaSalle–Longueuil)–CSN représente les 50 chauffeurs, mécaniciens et hommes de cour de ces deux sites.

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

]]>
Le SAPSCQ–CSN manifeste au bureau de François Bonnardel https://www.csn.qc.ca/actualites/le-sapscq-csn-manifeste-au-bureau-de-francois-bonnardel/ Fri, 28 Feb 2025 16:23:40 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=102702 Ce 28 février, les agentes et agents en services correctionnels (ASC) du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ–CSN) ont manifesté devant le bureau de circonscription de François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique.

« À notre table de négociation, nous sentons désormais une accélération qui nous mènera éventuellement à un règlement concernant plusieurs enjeux centraux. Toutefois, l’ensemble des clauses à incidences financières est loin d’être réglé. Le ministère de la Sécurité publique répète à qui veut l’entendre qu’il souhaite être un employeur de choix et qu’il veut attirer du personnel et le retenir, mais dans les faits, nous comptons environ 250 postes vacants, plus de 300 agentes et agents en arrêt de travail pour diverses raisons – ce qui représente plus de 20 % de nos effectifs –, et une centaine de démissions en moyenne chaque année. Pour arrêter cet exode, le gouvernement doit impérativement offrir des conditions à la hauteur des exigences de notre travail », explique Mathieu Lavoie, président du SAPSCQ–CSN.

« Le SAPSCQ–CSN souhaite toujours une solution durable aux problèmes récurrents causés par le temps supplémentaire obligatoire (TSO). Il revendique également des ressources et des mesures concrètes pour soutenir véritablement la santé psychologique des ASC. Aussi, il veut la réelle intégration des chefs d’équipe, un gain de notre dernière négociation. Ce sujet s’ajoute aux clauses à incidences financières », souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« La hausse de la violence, des livraisons par drone, de l’intimidation et des agressions impose un climat de travail extrêmement exigeant pour les ASC. Le nombre d’arrêts de travail a atteint un sommet et le soutien psychologique est totalement inadéquat. Ce 1er mars, nous entrons dans le mois qui marquera la seconde année sans contrat de travail. Nous nous attendons donc à davantage de leadership de la part du MSP afin d’en arriver le plus rapidement possible à des solutions durables et à une entente de principe répondant aux enjeux soulevés par le syndicat », conclut Steve McKay, secrétaire général du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN.

À propos

Le SAPSCQ–CSN est un syndicat autonome affilié à la FEESP–CSN et à la CSN depuis 2006. Il représente plus de 2800 agentes et agents de la paix en services correctionnels répartis dans 18 établissements de détention partout au Québec. La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres qui œuvrent dans le domaine des services publics et parapublics.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

]]>
Vote de grève chez Cascades Viau https://www.csn.qc.ca/actualites/vote-de-greve-chez-cascades-viau/ Sat, 22 Feb 2025 18:05:37 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=102605 Réunis en assemblée générale ce 22 février, les membres du Syndicat des Employés Cascades Emballage Carton Caisse Viau–CSN (SECECCV–CSN) ont rejeté à 89 % l’offre dite finale de l’employeur et ont adopté à 97 %, par voie de scrutin secret, une banque de 10 jours de grève à déclencher au moment jugé opportun.

« Pour nous, l’offre finale de Cascades à la table de négociation n’est vraiment pas à la hauteur. Plusieurs autres divisions de Cascades situées au Québec offrent des salaires horaires plus élevés de 5 $ l’heure, ce qui représente une disparité salariale de près de 10 000 $ annuellement. Or, nous faisons exactement le même travail, nous produisons sensiblement les mêmes emballages et surtout, nous avons des dépenses courantes similaires aux autres travailleuses et travailleurs de l’entreprise. L’inflation nous a toutes et tous touchés de plein fouet et nous voulons des salaires conséquents », souligne Manon Lajeunesse, présidente du syndicat.

« Cascades vient tout juste de dévoiler ses derniers résultats financiers non vérifiés pour 2024 avec un bénéfice net de 101 millions $ pour sa division carton-caisse. Il s’agit d’une entreprise québécoise rentable qui a intérêt à bien payer ses salarié-es si elle veut attirer sa main-d’œuvre et surtout, la garder à son emploi », ajoute Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

« Après seulement 11 rencontres de négociation, nous avions réglé les clauses normatives et il ne restait que celles à incidence financière. Nous sommes d’avis que la négociation pouvait se poursuivre et qu’une offre finale était clairement prématurée à ce stade. Le rejet de cette offre et le vote de la banque de jours de grève nous indiquent que l’employeur devra refaire ses calculs autrement s’il veut s’entendre avec ses salarié-es », conclut Kevin Gagnon, président de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN.

À propos

Le SECECCV–CSN compte environ 100 membres sans contrat de travail depuis le 1er novembre 2024. La Fédération de l’industrie manufacturière–CSN regroupe plus de 320 syndicats affiliés représentant environ 25 000 membres qui œuvrent dans le secteur industriel québécois. Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN rassemble tous les membres de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

]]>
Deux mois de lock-out à LaSalle et Longueuil https://www.csn.qc.ca/actualites/deux-mois-de-lock-out-a-lasalle-et-longueuil/ Wed, 05 Feb 2025 20:39:06 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=102168 En lock-out depuis deux mois, les 50 travailleurs de Béton Provincial des sites de LaSalle et de Longueuil ont manifesté aujourd’hui devant le siège social de la compagnie, à Québec, afin de dénoncer l’attitude de leur employeur dans ce conflit qui s’enlise.

Juste avant Noël, les salariés avaient été mis en lock-out par leur employeur, les privant ainsi des prestations d’assurance-chômage auxquelles ils auraient normalement eu droit au cours de l’hiver.

« L’objectif de Béton Provincial est très clair : niveler par le bas les conditions de travail de tous ses employés, peu importe le site où ils travaillent », soutient le président du syndicat, Gilles Marleau. « L’employeur nous propose tout bonnement d’abolir notre régime de retraite, de mettre fin à notre assurance collective et de geler nos salaires pendant quatre ans. Pour nous, de tels reculs sont inacceptables. »

Quatre ans de gel salarial

Les employés de Béton Provincial demandent une augmentation de 18 % sur quatre ans et le statu quo en matière d’assurance collective et de régime de retraite.

Le 7 novembre dernier, Béton Provincial, propriété de l’homme d’affaires André Bélanger, déposait une offre financière au syndicat : gel salarial jusqu’en 2027, puis 2 % d’augmentation annuelle en 2028 et 2029. L’employeur exigeait aussi la fin de sa contribution au régime de retraite, correspondant à 5,5 % du salaire gagné, pour la remplacer par une « prime » de 0,50 $ l’heure travaillée. Béton Provincial demandait également l’arrêt du régime d’assurance actuel afin de le remplacer par un nouveau régime modulable, dorénavant payé par les employés.

« Si Béton Provincial pense pouvoir casser ses travailleurs, c’est très mal nous connaître », prévient la présidente de la CSN, Caroline Senneville. « Ce n’est pas vrai qu’on va laisser André Bélanger faire main basse sur le secteur du béton en nivelant par le bas les conditions de travail des employés. »

« En ciblant les salaires, le régime de retraite et l’assurance collective, Béton Provincial veut s’attaquer au cœur de la rémunération des employés, alors que l’inflation des dernières années a été très dure pour les travailleurs », déplore le vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière, Dominic Tourigny.

À propos

Autrefois propriété de Demix Béton, les usines de Longueuil et de LaSalle ont été rachetées en avril 2024 par Béton Provincial, acteur de premier plan de l’industrie au Québec. Le Syndicat des travailleurs de Demix (LaSalle-Longueuil)–CSN représente les 50 chauffeurs, mécaniciens et hommes de cour de ces deux sites.

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

]]>
Les ASC du SAPSCQ–CSN manifestent partout au Québec https://www.csn.qc.ca/actualites/les-asc-du-sapscq-csn-manifestent-partout-au-quebec/ Mon, 27 Jan 2025 23:43:15 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=101875 Cette semaine, les agents en services correctionnels (ASC) du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ–CSN) vont manifester aux abords de leurs établissements de détention respectifs.

« À notre table de négociation, l’employeur nous offre actuellement des solutions simplistes qui feraient reculer nos conditions de travail. Rappelons que celles-ci ont durement été négociées et inscrites dans nos dernières conventions collectives. Afin de se donner plus de pouvoir, l’employeur souhaite aussi avoir des droits de gérance touchant les horaires de travail, les ratios de vacances, plus particulièrement l’article 45 qui porte sur la mobilité et les remplacements de postes, ainsi que l’article 30 sur la flexibilité », explique Mathieu Lavoie, président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec–CSN.

Les grandes priorités syndicales demeurent toujours les suivantes : adopter une solution durable aux problèmes récurrents causés par les réquisitions obligatoires qui imposent du temps supplémentaire obligatoire (TSO), obtenir des ressources et des mesures concrètes pour soutenir véritablement celles et ceux qui font face à des enjeux de santé psychologique, la réelle intégration des chefs d’équipe, issus de la classe principale, qui a été négociée lors de la dernière négociation et, évidemment, les clauses à incidences salariales.

« La partie syndicale rejette ces solutions absurdes, très loin de l’innovation que l’employeur dit vouloir mettre de l’avant. Pour le moment, les offres patronales attaquent de plein front nos conditions de travail, ce qui l’éloigne davantage de son souhait d’être un employeur de choix, compétitif et attractif, qui retient les ASC à l’emploi. Nous avons proposé plusieurs solutions en ce sens et nous sommes plus que jamais convaincus que c’est en bonifiant nos conditions de travail, dont nos salaires, que l’employeur atteindra ces objectifs », conclut monsieur Lavoie.

À propos

Le SAPSCQ–CSN est un syndicat autonome affilié à la FEESP–CSN et à la CSN depuis 2006. Il représente plus de 2800 agentes et agents de la paix en services correctionnels répartis dans 18 établissements de détention partout au Québec. La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres qui œuvrent dans le domaine des services publics et parapublics.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

]]>
Adoption de la dernière offre chez Autobus La Montréalaise, division Montréal https://www.csn.qc.ca/actualites/adoption-de-la-derniere-offre-chez-autobus-la-montrealaise-division-montreal/ Sat, 25 Jan 2025 19:55:08 +0000 https://www.csn.qc.ca/?post_type=csnqc_actualite&p=101872 Réunis en assemblée générale ce 25 janvier, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus La Montréalaise–CSN Division Montréal (STTALM–CSN–DM) ont adopté à 70 %, par voie de scrutin secret, la dernière offre de l’employeur.

« Le nouveau contrat de travail de cinq ans prévoit entre 20 et 21 % d’augmentation à la signature, selon le véhicule conduit, le versement d’un montant forfaitaire et la majoration de plusieurs primes. Le salaire horaire d’une chauffeuse ou d’un chauffeur d’autobus régulier est majoré de 4,00 $ l’heure et de 3,66 $ l’heure pour les minibus à la signature. Les salaires seront rétroactifs au 1er juillet 2023 et l’IPC des Centre de services scolaire seront appliqués sur les augmentations de salaire des trois dernières années. Le contrat prévoit également la bonification de 30 % de la rémunération pour les voyages nolisés. Notons également la création de postes réguliers qui sortent plusieurs salarié-es de la précarité », précise Carole Laplante, présidente du secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

« Les travailleuses et les travailleurs de ce syndicat ont obtenu une bonification tout à fait justifiée de leurs conditions de travail. Ils rejoignent ainsi des milliers de salarié-es du transport scolaire qui, grâce à leur mobilisation, ont contribué à améliorer leur niveau de vie dans un secteur qui a longtemps manqué de reconnaissance », ajoute Josée Dubé, vice-présidente de la FEESP–CSN.

« Nous sommes très heureux d’avoir appuyé ces travailleuses et travailleurs qui accomplissent un travail difficile chaque matin alors que des milliers d’élèves doivent se rendre à leur lieu d’apprentissage. La mobilisation de ces conductrices et de ces conducteurs a porté ses fruits et les membres peuvent être fiers d’avoir obtenu de tels gains », souligne Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

« La CSN est très fière d’avoir soutenu la lutte de ces femmes et de ces hommes qui se sont mobilisés pour obtenir leur dû. Chaque gain dans le transport scolaire contribue à une hausse générale des salaires dans ce secteur. Nous espérons vivement que ces hausses mettront éventuellement un terme aux nombreux bris de service, conséquence des trop bas salaires offerts durant des années aux conductrices et aux conducteurs de véhicules scolaires », conclut Caroline Senneville, présidente de la CSN.

À propos

Le STTALM–CSN–DM regroupe 30 membres qui sont sans contrat de travail depuis le 30 juin 2023. La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN rassemble tous les membres de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

 

 

 

 

]]>